Ils N'Étaient Pas Là Par Hasard

Ils n’étaient pas là par hasard.

Autour d’eux le grand hall du grand hôtel et l’accueil est occupé. Ils prennent le temps sans se regarder d’observer le contexte qui bercera cette nuit leurs romances.

Une table de billard, une machine à café, un divan très confortable, et la salle à manger. Droit devant, un miroir, leurs regards s’y croisent. Ils se sourient. Elle frémit un peu, s’imaginant déjà s’abandonner à lui.

Il ne faut pas perdre de temps, l’occasion est précieuse. Il faudrait s’approcher de lui, lui glisser quelque chose à l’oreille et le voir déjà plein d’envie. Il est froid, comme toujours, il aime ça, elle aime ça. Impassible, grave. Elle s’approche doucement, discrète, elle voudrait aller derrière lui mais la trajectoire ne l’encourage pas.
Des clients entrent, elle se recule. Il est quelques pas en arrière. Elle fait mine de se déplacer par agacement, puis elle le frôle, comme de rien. Ses fesses touche ses jambes. Ses fesses frôlent une cuisse, puis l’autre, et trouvent refuge sur une bosse joliment dressée depuis quelques secondes déjà. Elle sourit l’air maligne, il tend à garder son sérieux. Elle se frotte ou elle dense, une fesse après l’autre, semble y prendre plaisir.
Lorsque le réceptionniste les appels elle n’entend rien, c’est lui qui s’avance sans manquer une légère pression sur la jeune fille.

Il s’avance vers l’accueil, discute un peu du prix. L’hôte s’en va chercher les clefs de chambre. Juste avant qu’il revienne elle lui chuchote
« J’aurais voulu que tu me prennes, là. Devant tout le monde. 
Avant ça, l’impatiente, il va falloir la mériter. »
Elle se tait. Elle adore cette réponse. En gage de bonne volonté elle fait une moue qu’elle accompagne d’un mouvement du bassin, là revoilà qui ondule et se pavane sous l’oeil de son prédateur.

Avant d’emboiter le pas vers l’ascenseur il souffle dans son oreille :
« Salope. »
Elle se glace.

Le suit. La porte de l’ascenseur ne s’ouvrira que dans une minute. Elle imagine que dès qu’ils entreront et seront seuls dans cette petite boite, il lui saisira le cou, du torse la poussera sur le mur, qu’elle appuiera avec son dos sur toute les touches, qu’elle rira, cela l’agacera, et en serrant son cou il lui dira :
« Ferme-là. T’es là pour jouir, pas pour rire. »
Il empoignera son sexe par-dessus son collant. Elle gémira et voudra atteindre sa braguette, mais à peine effleurée il la giflera fermement :
« Pas encore. Tu la veut, c’est ça ? Il fera valser ses doigts sur le tissus presque trempée. Tu la veut ? Pourquoi tu gémis, dis le ! Tu la veut ? »
Elle en tremble, elle en bouillonne. Elle la veut ; elle ne veut que ça.

La porte s’ouvre. Il la laisse passer. Elle se regarde dans le miroir, et se dit qu’avant demain, elle n’aura jamais plus cette allure assurée, ces cheveux coiffés, cette joli veste soulignant ses courbes. Elle sera jetée dans la fausse aux lions. Une fois qu’il est entré aussi, elle n’attend plus du lion que ses mains sur son corps, et son élan jaillissant sur elle.
Mais rien.
Les étages s’additionnent, il reste dos à elle. Il porte un sac, et cette veste d’homme d’affaire qu’on trouve à la Défense. Elle se demande de quoi il a pu remplir un sac si imposant. Quelques souvenirs de leurs dernières entrevues lui ravive la mémoire.

Il se vide la tête. Une fois qu’elle est entrée dans l’hôtel, elle a tout accepté. Elle sait ce qui l’attend. Pour oublier la semaine et la lourdeur des jours, il l’imagine gisant sur un lit humide, une seule main de libre pour caresser son torse et réclamer
« Encore. Pitié encore. »
Et lui, seul garant de son plaisir, ordonnant à sa chose de le sucer encore.

Elle ne rêve que de ça. Son propre corps étalé, offert à cet homme, et cet homme qui gémit sous sa langue affutée. Peut-être a t-il d’autres projets ce soir ?

Il sort en premier, sans un mot, lui qui sait si bien déclarer ses pulsions.
Elle sort un peu déçue. Faut-il que je le distrait davantage ?
Il marche souriant de la savoir derrière ignorer ses envies. Elle court, elle veut un jeu, il décline ses approches. Il est neutre, trop neutre.
Elle le languis davantage à mesure qu’il est froid.
Elle a la clef aussi elle ouvre la serrure.
Il défait les scratch.
Elle entre dans la chambre.
Il entre la chambre. Il ferme fort la porte. Il att sa petite, surprise et perturbée par ce changement d’humeur. Il est incisif, sur de lui. A ses injonctions elle obéis. La voilà assise sur le lit, les mains derrière son dos. Il l’allonge, en commençant a soulever sa robe. Ses dessous ne tiennent plus, son collant lui tombe aux genoux, sa petite culotte pend a son bassin. Il ne l’embrasse pas. Pas encore. Des mains se baladent sur le corps un peu tremblant. Il lui caresse le ventre, les jambes, il remonte sur ses hanches, empoigne ses seins, il caresse ses tétons qui pointent et qui réclament. Il serre encore un peu sa poitrine haletante. Il aime y entendre les pulsations de son coeur, elle voudrait gémir, prendre une bouffée d’air. Il serre son cou, et de l’autre main écarte ses cuisses.

Elle est inconfortable, allongée sur ses mains. Mais au monde, pour rien, elle ne veut que s’arrête le virtuose qui caresse ses jambes, l’intérieur de ses jambes, et puis brusquement il retire sa culotte. En accédant à ses lèvres il l’embrasse langoureusement. Deux doigts sur son clitoris, un en elle qui vas et reviens, et l’autre main pour empoigner ses cheveux. Il lui dit entre deux baisers, doux :
« Je vais te faire hurler tellement fort, que toute la rue pensera que cet hôtel accueille des putes. »
Il l’embrasse encore et augmente le nombre et l’intensité des doigts en elle. Elle gémit de plus en plus péniblement, des petits cris s’échappe malgré elle, elle perd le contrôle.

Par le cou, il fait remonter la jeune fille, hors d’elle. Il a détaché ses menottes, elle en profite pour agripper son pantalon, ivre.
Elle se dirige vers lui. Il la ratt par les cheveux. Se lève. Elle s’empresse de défaire sa ceinture imposante, qui heurte son visage. Elle baisse tout ses obstacles, enfin le caleçon du jeune homme, et observe la géante du géant, pendant longtemps, avec envie, qui se dévoile sous ses yeux. Il est là, stoique, elle mord ses lèvres, debout face à elle, il ne laissera rien voir de ce qu’il en tremble.

Ils n’étaient pas là par hasard.

Elle prend avec ses lèvres délicatement le long mat, qui se redresse dans sa bouche. Elle le saisit des mains et appliquant ses lèvres sur toute sa longueur, salive d’envie et fais jouer ses doigts de haut en bas. Elle agrippe de plus en plus fort le sexe du garçon qui s’y perd et soudain s’empare du visage de la jeune fille inquiète, la relève et la pousse violemment sur le lit.

Elle bouge à peine, qu’il se dresse sur elle et monte ses mains par dessus sa tête.
« Tu ne bouges plus. »
Il embrasse sa nuque, et ses seins, elle gémit. Pour rappel il lui claque la joue, en arrêtant son entreprise. Elle s’immobilise, glacée. Il écarte sa cuisse avec sa cuisse à lui.
« Tu sais que je vais te prendre ? »
Silence. Elle voudrait acquiescer. Il la titille, elle sait qu’il ne faut pas bouger. Il saisit son cou et la pénètre doucement. Il la regarde, intenses ils se regardent dans les yeux. Elle voudrait rire avec lui mais il veut qu’elle s’oublie, il veut qu’elle hurle et qu’elle jouisse. Il pourra rire quand ils seront tous les deux gisants, incapables. Quand elle hurlera « Arrête! » Et qu’enfin, il arrêtera.

Pour lors, ils continuent, à mesure elle réclame avec son bassin, tout son corps demande, sa respiration s’amplifit, le rythme s’accélère. Elle est prise d’une puissante envie, elle en veut plus, elle en attend davantage. La gamine est une furie, elle ondule tant que peu et contracte en elle en gémissant.
« Prends-moi, fort, comme tu veux »
Il la prend au pied de la lettre.
Il saisit ses jambes, et les remontes au-dessus d’elle. Elle accepte la position qu’elle parvient a garder seule. Il profite de ses mains pour exploré le corps encore de sa partenaire, qui lui caresse les hanches, ils s’embrassent, il la prend fermement.

Leur bouches se détachent ; la jeune fille écarte ses lèvres d’où s’échappe quelques sons, il la regarde et il gémit, elle l’encourage ) chaque regard. Chaque fois qu’il entre, chaque fois qu’il sort et qu’il revient ; chaque fois que tout son sexe est en elle, chaque fois qu’il froisse son regard, qu’il serre ses lèvres, qu’il lâche un cris, elle hurle davantage.

Leurs regards se quittent quelques instants sans arrêter les ondulations et les coups francs, ils s’abandonnent à leur plaisir. Elle semble se laisser conduire. Il se ressaisit en premier, et puis croire son regard, une biche éperdue, il sait qu’elle est à lui. Elle gémit dans ses yeux, il continue encore. Elle se demande bien quand il pourrait s’arrêter, mais il empoigne ses seins, il tire ses tétons. Elle met un doigt dans sa bouche, comme pour un reperd.
Juste avant qu’ils ne jouissent il se retire vivement. Sort du lit, y laisse une jeune fille gémissante, aurait-elle perdu le nord ?
« Peux-tu m’indiquer le nord, s’il te plais ? »
Lui demande t-il en fouillant dans son sac. Il y fait vibrer quelque chose. Elle voit à peine ce qu’il trafique en se redressant juste un peu.

Mais elle n’a pas le temps de regarder qu’il la projette sur le lit.
« C’est loin d’être finit. »

/// Je signe ce soir ma première nouvelle érotique.
Une autre ? Une suite ? Non ?

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