Les Aventures D'Un Queutard (7)

Lors du précédent épisode, Thomas, dit Tom, avait fait la connaissance de Virginie, une conseillère touristique qui lui avait tapé dans l'oeil (et pas seulement dans l'oeil) suite à une photo dans le journal. Il l'avait rencontrée à son bureau puis découverte avec son mari sur une plage naturiste où il avait séduit en même temps Sandra et sa nièce Jessica avec lesquelles il avait passé une nuit torride. Mais la pensée de Virginie, brune quadragénaire aux seins agressifs et généreusement exposés, ne l'avait plus quitté. Et c'est ainsi qu'après quelques jours de battement, se faisant toujours passer pour un vacancier, il s'était à nouveau présenté à l'office de tourisme où trônait la femme de ses pensées.

Lorsqu'elle le vit entrer, un sourire mutin éclaira son visage rond. Tom nota qu'elle portait la même tenue que sur la photo où il l'avait remarquée, c'est à dire son corsage tour de cou dégageant totalement les épaules, révélant son dos nu et l'absence de soutien-gorge. Ses seins pointaient avec arrogance sous la toile légère. Elle lui lança :
- Tiens donc, un revenant ! Vous avez bien bronzé vos petites fesses ?
Tom fut surpris de sa familiarité, peu conforme au discours d'une conseillère touristique censée donner des renseignements pratiques sur les attraits de la région. Néanmoins, il ne fut pas déstabilisé et répondit :
- Oui, autant que les vôtres. Merci de m'avoir indiqué cette plage, elle était effectivement agréable et les points de vue sont remarquables.
- Pas seulement les points de vue, à ce que j'ai pu comprendre. C'est un haut lieu de sociabilité, on y fait des rencontres passionnantes.
- Tout le monde n'a pas la chance d'être accompagné en permanence. Il faut bien meubler ses soirées.
- Et ses nuits aussi, je suppose. Le tout est d'avoir la santé pour répondre à la demande.
- Je l'ai, heureusement pour moi. C'est l'avantage de la jeunesse, elle permet un relationnel plus complet qu'à partir d'un certain âge où on essaye surtout de préserver l'essentiel, quand on le peut.



Cette allusion au mari (supposé) de Virginie, vu sur la plage, était assez perfide car il avait largement atteint la cinquantaine. La conseillère daigna cependant en sourire et sa réponse stupéfia le dragueur :
- L'essentiel peut effectivement être préservé mais il est possible de ne pas s'en contenter. Le tout est de trouver le "relationnel" le plus convaincant. Ce n'est pas si évident. La parole est une chose, l'acte en est une autre.
- Mais pour le savoir, il faut essayer. Qui ne tente rien n'a rien.
- Trêve de plaisanterie. Que voulez-vous.
- Vous baiser, chère madame.

Cette fois, ce fut au tour de Virginie d'être stupéfaite. On était passé du marivaudage soft à la proposition hard.
- Sortez, monsieur, j'ai horreur de la vulgarité.
- Arrêtez votre cinéma. Vous êtes une femme qui baise. Tout en vous sent le sexe. Dès que je vous ai vue, j'ai eu envie de vous baiser. Vous avez un corps fait pour l'amour. Et vous avez envie de moi, je l'ai vu à vos yeux sur la plage. Mais vous n'assumez pas. Comme vous dîtes, la parole est une chose, l'acte en est une autre. Moi, je vais droit au but. Je ne procède pas par allusions. C'est pourquoi je vais vous faire une proposition directe. A 12h30, à l'heure où vous fermez, je serai au bistrot d'en face et je vous invite à déjeuner. Ou bien vous venez, ou bien vous ne venez pas, c'est à vous de voir. De toute façon, ça ne vous engage à rien d'autre que de manger avec moi. Au moins, vous connaissez mon état d'esprit, je n'aurai pas besoin de vous raconter des salades. Sur ce, je vous salue et vous dis à tout à l'heure.

Et Tom quitta l'office du tourisme, laissant la tenancière sidérée par tant de culot. Jamais un homme, qui plus est jeune, ne lui avait parlé ainsi. Un couple fit son entrée à la recherche de renseignements et elle mit quelques minutes pour se remettre de la déclaration enflammée de son dragueur. Mais elle y pensa toute la matinée. Le fait est qu'il l'avait percée à jour.
Oui, elle aimait le sexe. Oui, le corps nu de son séducteur (dé)culotté l'avait inspirée sur la plage. Oui, baiser avec lui la tentait. Au moins, il avait été franc, il n'avait pas tourné autour du pot même si c'était d'une manière un peu trop radicale à son goût. Et oui, elle se sentait prête à commettre une nouvelle infidélité à son mari pour satisfaire son besoin de bite. Elle pensa à celle de Tom, pendante, épaisse, lourde au bout. Génératrice de plaisir, elle en était sûre. Les deux pouffiasses de la plage avaient dû se régaler. Une onde de chaleur envahit son bas-ventre. Elle avait 42 ans et plus trop de temps à perdre. Elle ne trouverait pas tous les jours un étalon pareil. Oui, elle irait au rendez-vous de 12h30 mais elle lui réserverait, à son tour, une surprise.

*********
Tom était déjà attablé quand elle arriva. Mais elle ne prit pas place.
- Je vois que tu n'as rien commandé. Tant mieux, on s'en va, je t'emmène en voiture.
- C'est que... j'ai faim, moi.
- On mangera au retour, allez viens.
Tom nota le tutoiement et y vit un heureux présage. Il s'excusa auprès du garçon de restaurant et accompagna Virginie à sa voiture, un monospace.
- Où va-t-on ? lui demanda-t-il.
- Là où on ne sera pas dérangé, répondit-elle en conduisant. Puisque tu aimes parler cash, je vais faire de même. Tu dis que je suis une femme qui baise. Tu me prends pour une pute ou quoi ? Oui, j'aime faire l'amour mais pas par intérêt, par plaisir. Et j'ai horreur d'être déçue. Comme tu le veux, tu vas me baiser mais tu as intérêt à être à la hauteur. Tu as un beau corps et une belle bite mais encore faut-il savoir s'en servir. Au fait, les deux pouffiasses de l'autre jour, tu en as baisé une ou les deux ?
- Les deux, ma capitaine.
- Je m'en doutais. Je les connais, ces deux nanas, elles tirent sur tout ce qui bouge. Dis-toi bien que tu n'es pas le premier qu'elles lèvent sur la plage.
- Je l'ai jamais pensé mais au moins, on a pris du bon temps.

- J'espère qu'elles ne t'ont pas mis à sec. J'ai un gros appétit, tu sais ? Je ne suis pas la fille du quart d'heure et de trois ou quatre aller-retour.
- Tu mets toujours autant la pression à tes amants ?
- Tu annonces toujours aux femmes qui te plaisent que tu veux les baiser ?
- Bon ça va, je m'excuse. Je me suis laissé emporter par mon désir. Ton corsage est renversant.
- Je sais, c'est pour ça que je le mets de temps en temps, j'aime séduire.
- Et ton patron ne te dis rien ?
- Il rêve de me mettre dans son lit mais il n'y arrivera pas. Je le tiens en laisse. Je peux encore choisir.
- Je me sens très flatté d'avoir été choisi.
- Idiot. Bon, on arrive.

La voiture s'engagea sur un chemin menant à un petit bois. Virginie stoppa dans une petite clairière. Pas une âme à la ronde.
- Là, on sera tranquille. J'aime faire l'amour dans la nature et même en voiture. Le lit, c'est fait pour le devoir conjugal.
Ils sortirent et Virginie ouvrit le hayon. Sans crier gare, elle l'enlaça et l'embrassa. Sa bouche était à la fois douce et vorace. Il sentit sa main se poser sur son entre-jambes et il durcit instantanément. Elle s'accroupit, tira sur la fermeture éclair du pantalon et eut la surprise de voir jaillir son pénis.
- Tu ne portes jamais de slip ?
- Jamais quand je sens que je vais baiser.
- Gros cochon.
Et elle l'emboucha. Debout, Tom la regardait le sucer. Elle levait parfois les yeux, comme pour le défier et lui dire : tu es à ma merci. Il mesurait sa chance et savourait à l'avance le moment où il allait s'enfoncer en elle. Qu'allait-elle lui proposer ? Elle se releva, se débarrassa prestement de son corsage, de son pantalon et de son string, s'assit sur le hayon, posa les pieds sur les montants et, très ouverte, ordonna :
- Lèche-moi maintenant.

C'était justement ce qu'il avait l'intention de faire. Accroupi à son tour, il occupa la vulve béante de toute la largeur de sa langue, la sentant frémir et l'entendant soupirer.
Lui aussi essayait de capter son visage tout en léchant et parfois, sortant de l'extase, elle relevait sa tête pour l'observer dans ses oeuvres et leurs regards se croisaient. C'était elle cette fois à sa merci. Il attendait qu'elle l'implore de la fouiller de sa queue mais semblait profiter pleinement de ce cunni qui la faisait dégouliner sur son menton. Enfin, elle lâcha :
- S'il te plait, baise-moi maintenant, tout de suite.

Sans quitter sa position grand angle, elle l'observa déposer son pénis à l'entrée de sa vulve et eut un mouvement de hanches pour le faire entrer. Il clapota en surface, rabota les grandes lèvres, souriant de la voir venir à lui mais jouant avec son désir :
- Viens maintenant, viens ! insistait-elle.
Alors, répondant à sa demande, il s'enfonça d'un coup d'un seul, jusqu'à la garde. Elle poussa un cri curieux ("Ouhouiii !") et il se mit à la fouailler sans retenue. Toujours en appui des pieds sur les montants du coffre, elle lui renvoyait la balle avec ardeur, faisant tanguer l'automobile sur ses amortisseurs. Elle se sentait parfaitement remplie par la lourde raideur de son occupant et lâcha quelques onomatopées aussi explicites que crues, étonnantes dans une bouche aussi distinguée. Positionné sur ses mains, Tom chercha sa langue et la trouva tout en ondulant en elle. Quand elle ne l'embrassait pas, elle souriait de toutes ses dents, manifestant ainsi entre deux gémissements tout le plaisir qu'il lui offrait.

Elle lui imposa ensuite de s'allonger sur le hayon, les jambes pendantes en dehors mais la pine bien dressée à l'intérieur de l'habitacle. Elle se mit accroupie, dos à lui, face à l'extérieur, et s'empala. Elle fit coulisser lentement la tige pour en savourer la longueur et l'épaisseur, tordant ses hanches, observant par en dessous la pénétration, tout en lui offrant le spectacle de ses fesses pulpeuses. La position lui était inconfortable, non seulement pour ses cuisses en tension mais aussi pour le haut de son crâne qui frottait contre le plafond. Elle n'en avait cure car tout son être se concentrait sur son bas-ventre en fusion. Elle baisait. Elle baisait tellement qu'elle n'interrompit pas sa cadence lorsqu'un couple de promeneuses fit son apparition à quelques mètres de la voiture. Les deux femmes d'entre deux âges se montrèrent d'abord stupéfaites de cette scène éminemment pornographique mais avant de poursuivre leur chemin, ne purent s'empêcher de contempler brièvement le spectacle de cette femme en extase, laquelle les regarda sans s'interrompre. Les promeneuses quittèrent les lieux en riant, ayant trouvé matière à discussion avec en mémoire le regard éperdu de plaisir de la belle brune chevauchant son amant invisible.

Après qu'elles eurent disparu, Virginie se retourna et, à quatre pattes, offrit sa croupe à Tom. Debout au ras du pare-choc, il l'honora illico, avec vigueur, faisant grincer l'auto sur ses bases. Son cul joufflu l'inspirait et tout en limitant, humecta son doigt pour préparer son anus. Elle se retourna vers lui et lui dit :
- Tu en as envie hein ? Tu es bien comme tous les mecs.
Mais il ne prit pas cette réflexion pour un refus et quand il positionna son gland sur l'anneau, elle se cambra pour faciliter son introduction. Il y mit toute la douceur nécessaire et quand il fut engagé en elle, il trouva un consentement manifeste sous la forme d'un roulement de hanches ponctué de petits cris qui n'étaient pas de douleur. Elle releva la tête, se cambra à nouveau, alla chercher sa queue et ce fut le déclencheur d'une puissante éjaculation. Il n'avait pas pu se retenir. Mais elle ne lui en fit pas le reproche et lui dit même :
- Tu m'as servie comme un chef.

Puis elle lui raconta l'épisode des promeneuses. Tom fut stupéfait par son exhibitionnisme.
- Je suis sûre qu'elles feront l'amour ce soir avec leur julot, justifia-t-elle.
- Tu es vraiment une grandiose cochonne, madame la conseillère touristique.
Elle rit et les deux amants se rhabillèrent. Il était temps de rentrer pour ouvrir l'office de tourisme et passèrent auparavant par une sandwicherie pour compenser le repas sauté. Il était censé être vacancier alors qu'il n'était qu'en repos. Il se garda bien de dévoiler son jeu. Celui-ci ne lui plaisait que trop. Combien de temps durerait-il, il n'en savait rien, mais il avait bien l'intention d'approfondir le sujet Virginie. Du moins tant que celle-ci le souhaiterait car il n'oubliait pas qu'elle était mariée. Il le savait : au bout du compte, ce sont presque toujours les femmes qui décident. Du moins celles qui baisent...

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