Collection Libertinage. Le Domaine. Saison Iii (14/15)

Un pleutre, Olivier Raguin, propriétaire dans la dèche du domaine de son père mort dans les bras de deux putes me montre sa vraie nature.
Descendre dans le trou dégagé avec la pioche des ouvriers réparant ma chapelle est trop dur pour lui.
Un escalier nous conduit dans une crypte toute en marbre renfermant un trésor.
Laurette se manifeste.

- Je vois le maire qui arrive, va le chercher Olivier.

Je l’entends partir.

- Cachottière, tu as un coffre dans ta banque.
- Tu rigoles, tu as vu sa cupidité.
Il se fiche de moi son revirement est survenu quand il a compris qu’il était marron pour le tiers du trésor et il est revenu à son plan initial de m’épouser.
- La bague c’est un piège que tu lui montes ?
- Bien sûr ma biche, je suis notre plan.
Il va s’endetter un peu plus et quand il va savoir que son contrat est caduc avec le négociant nous le ferrerons.
- Je t’adore, l’élève vient de dépasser le maître.
- Non, la maîtresse, ma maîtresse.

Le maire arrive, nous salue et voyant l’ampleur du magot appelle la gendarmerie.
Il nous confirme ce que Laurette avait lu mais ajoute que l’État a cinq ans pour le garder en l’achetant soit dans sa totalité, soit en partie des pièces trouvées ou rendre tout au propriétaire.

- De toute façon, vu l’ampleur de ce que tu as trouvé Véronique tu es riche.
Olivier je te salue, que fais-tu là ?
- Je suis venue voir ma future fiancée.
- Laurette ou Véronique ?
- Véronique.
- C’est bien, tu vas pouvoir garder ton domaine et éviter qu’il soit vendu aux Asiatique.

Muet, il est muet.

- Vous avez raison monsieur le maire, Olivier sait les conditions qu’il doit remplir pour être mon prétendant.
- Je serais heureux d’unir les deux plus vieilles familles de la commune.

Tu peux toujours courir pour nous unir tous juste sur le registre du commerce pourras-tu enregistrer la mainmise du domaine Dunant sur le domaine Raguin.


Du moins avec Laurette nous nous y employons.

- Une dernière chose, je vais prévenir les associations archéologiques qui viendront enquêtées.
Ils ont plusieurs jours sans que vous puissiez les en empêcher de faire un inventaire des objets autres que ceux que nous emmenons.
J’ai remarqué les tombeaux en pierre et les alvéoles où il semble que des vivres étaient entreposés.
Quand on m’a prévenu, j’ai convoqué la gendarmerie, eux ils sont armés et vont tout protéger.
- Tenez, les voilà.

Les gendarmes prennent ce qui peut être volé et ayant une grande valeur.
Nous redescendons aux voitures, ils partent et je me retrouve seule du moins avec Laurette et Olivier.

- Veux-tu dîner avec nous ?
- J’aurais de la chance de manger avec deux beautés.
- Alors entre et sers-nous le repas que j’ai préparé hier pendant les congés de la gouvernante de Véronique.
À ce sujet Véro, tu sais que c’est sa retraite bientôt il va falloir penser à la remplacer.

C’est la première fois depuis notre naissance que Laurette m’appelle Véro.
Contrairement à Olivier cette marque d’amour me touche au plus profond du cœur.

- Tu as raison pour ce soir notre chevalier servant fera l’affaire.
- Mais tu te sers de moi comme d’un valet, comment peux-tu ?
- J’avais une vie avant que tu me fasses comprendre que tu t’intéresses à moi.
Si entre nous les choses finissent différemment de ce que tu penses, notre rencontre aura été un bon divertissement.
Tu es prévenue, tu apprendras que Laurette et moi nous nous aimons autant que je suis prête à t’aimer et il est hors de question que je la quitte pour un homme même mon mari.
Demande à Laurette nous en avons souvent parlé, elle est d’accord et si tu fais tout bien comme il faut, après notre mariage ce sera deux femmes pour le prix d’une que tu auras dans ton lit.

Cupides, cupidité, ce mot et ce verbe correspondent exactement à ce que représente pour moi Olivier qui est capable pour ce mot ou verbe de dire tout et son contraire en un temps très court.

C’est démentiel, plus je mets de contraintes plus nous avons devant nous une carpette.
Je sens le sourire ironique de Laurette me regardant sans le voir bien sûr.

- Je vais faire de mon mieux pour vous mériter !
Si pour avoir ton amour il faut que j’en passe par là, mon cœur t’est tout acquis Véronique.
Laurette aidez-moi et dites-moi où sont les assiettes et la cuisine pour que je vous prépare votre repas.

Nous dînons et après qu’il est débarrassé nous l’invitons à nous suivre.
Je m’assieds sur mon lit.

- Olivier, je pense que le jour où tu me remettras ma bague comme je te l’ai dit je vais l’accepter.
Le fils Raguin semble un bon parti à ce que nous a dit monsieur le maire.
Mais je suis vieille France et je veux me marier vierge dans ma chapelle pour me donner à toi lors de notre nuit de noces.
J’ai bien senti que je devais être forte pour deux et résister à la tentation.
Mes sens sont loin de me laisser au repos Olivier.
Tu vas t’asseoir sur cette chaise et regarder Laurette me faire l’amour.
Au maximum si tu souhaites nous toucher seul ta bouche le pourra mais seulement de nos pieds à nos genoux, nous sommes des fétichistes des pieds.

D’autres se seraient sauvés en courant mais tout au long du moment où nous nous activons sur notre lit, Olivier nous caresse les pieds les léchant méticuleusement.

- Assez, tu vas les user, Laurette suces moi ma petite minette.
Olivier pour ce soir nous avons assez joué avec toi.
- Je peux partir.
- Pour aller compter fleurette à d’autres !
Hors de question, à partir de maintenant et jusqu’à nos noces tu viendras nous servir et dormir tous les soirs tout nu sur la peau d’ours au pied de notre lit, sinon pas de noces et de nuit de noces.
- Pourquoi m’imposez cela les filles ?
- J’ai un handicap mais j’aime dominer.
Regarde maintenant je vais soumettre Laurette à mon bon plaisir.

Si elle me donne beaucoup de plaisir elle dormira avec moi ou alors elle te rejoindra sur ta peau de bête où elle dort chaque fois que je suis mécontente d’elle.
- C’est incroyable, j’ignorais que la petite pute qui est près de toi t’était soumise, à la voir il est difficile de le croire.
- Tais-toi, Laurette fait ton travail, sinon je te donne à mon futur pour qu’il fasse ce qu’il veut de toi.

Laurette me fait jouir une bonne partie de la nuit et au matin je l’entends quitter mes bras mais avant elle me chuchote.

- Fait le partir, il faut que j’aille m’occuper des chambres d’hôtes mais je voudrais te parler quelques minutes.

Je suis son conseil et d’une voix audible.

- Olivier réveille-toi, tu peux retourner chez toi, ton exploitation doit être comme la mienne dure à gérer, reviens dans la soirée nous servir.

Pire qu’une carpette, j’ai entendu parler de femmes ou d’homme acceptant la domination mais j’étais loin de penser qu’un jour je deviendrais dominante.

- À ce soir Véronique, tu sais j’ai très bien dormi sur ta peau d’ours.

Il se rhabille et part.
Laurette fait attention que la voiture démarre.
Tient la voiture une idée me vient.

- Mon bouchon merci pour la soirée et la nuit que tu m’as fait passer.
Tu m’as appris que deux femmes se caressant les chattes l’une l’autre, grâce à nos clitoris pouvaient autant jouir.
Tu as vu la lampe de chevet était judicieusement restée allumée.
Il nous regardait et j’ai cru que ses yeux allaient sortir de leurs orbites.
- Je dois descendre à la pharmacie, Véronique, j’ai presque 12 jours de retard pour mes règles, je vais acheter un test de grossesse.
- C’est bizarre j'ai trois jours de retard alors qu’à 24 heures près elles sont toujours à l’heure.
- Je t’achète un test aussi ?
- Pourquoi pas mais demande leur après combien de jours le test est fiable ?

Laurette me quitte et je me rendors contente de la tournure prise entre Olivier et moi.


- C’est moi, j’ai les tests, mais avant tu dois recevoir le correspondant local du courrier de Saône et Loire.
Quelqu’un l’a prévenu de notre découverte, il veut t’interroger, je te donne en mille, qui l’accompagne, Olivier.
- Que cherche-t-il encore, c’est sûrement lui qui l’a invité ?
On va encore s’amuser, dit leur que je suis dans mon bain qu’ils m’attendent sur ma terrasse.
Il va sans dire que je vais prendre mon temps…

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