Des Cousins Invitent Patrick, L'Étalon. 2
Des cousins invitent Patrick. 2
Ida se leva, mal à laise, et suivit limportun sur la piste. Depuis leur arrivée, la salle sétait remplie et les filles carburaient au champagne tout en excitant les clients, sur la piste. Le vieux Paul écrasa Ida contre lui et tout de suite, elle sentit la boule dure du désir mâle qui se frottait sur son ventre. Elle tenta de le repousser, mais lhomme était fort et, coincée dans ses bras, elle ne pouvait se dégager. Tout en dansant, il lui palpa les fesses. Elle lentendit grogner :
-Cest bien ce que je pensais
Tu as un cul fort confortable !
Puis tranquillement, il ajouta :
-Jy carrerais ma pine avec plaisir !
Suite :
Elle protesta :
-Vous ne ferez rien de tel ! Vous êtes un vieux goujat !
-Ah, tu crois cela ! Mais cest comme si jétais déjà en train de tenculer, ma jolie !
Une série de slows et le doigté léger du pianiste suffisait, tout juste à couvrir ses paroles, appuyé par la résonnance sourde de la contrebasse. Ida, plus le temps passait, plus elle sentait entre ses jambes la verge qui prenait ses aises.
Elle pensa que si les choses séternisaient, il serait bien capable de la baiser tout debout, au milieu des danseurs. Enfin, elle réussit à lui échapper et regagna sa table. Lhomme la suivit, les yeux sur sa croupe. Il bandait terriblement, cela se voyait, mais il semblait indifférent à son exhibition.
Il sassit pesamment, claqua des doigts et un serveur à laffût fit apparaître des coupes et du champagne. Lhomme remplit les coupes et en tendit une vers Ida qui refusa en tournant la tête. Il se fâcha :
-Ecoute, petite morveuse, tu ferais bien dobéir !
-Non !
Il lui prit le poignet et tourna, lui faisant mal. Elle cria, mais déjà son tourmenteur poursuivait :
-Tu vas venir avec moi dans les toilettes ! Jai la queue en flamme ! Allez, lève-toi et file doux
Sinon, je te mets une dérouillée devant tout le monde et tu ne trouveras personne pour te défendre
On sait bien pourquoi toi et tes pareilles, vous vous trouvez dans ce genre dendroit
Vas-tu mobéir, à la fin ?
Mais le visage dIda séclaira.
-Non, Paul, pas celle-ci !
-Quest ce que ça veut dire ? Jai envie de la sauter et je la sauterai !
-Sil te plaît, Paul
Tu ne veux pas que jappelle les videurs !
-Ah bien, voilà autre chose ! Ça va devenir gai, ici, si je ne peux plus tremper mon biscuit où je le veux
-Chasse-gardée ! Pour te soulager, je vais tenvoyer Agnès
Tu la connais, elle est experte
Elle te fera oublier cette petite. Va à la table six.
Le vieux Paul se leva lourdement et se dirigea vers la banquette collée au mur. Il sy écroula, bandant toujours et soufflant comme un phoque. Ida murmura :
-Merci, Madame
-Toi, petite conne, voila se qui arrive quand on est seule à une table de cabaret à aguicher les hommes. Sache que ce nest par pour ta gueule dallumeuse que je lai fait ! Plus tôt tu partiras dici, mieux cela vaudra. Tiens, en attendant, regarde donc comment va opérer Agnès ! Cela pourra peut-être te servir un jour, crétine !
Médusée, Ida regarda partir la femme de sa démarche chaloupée. Depuis son estrade, Patrick lui adressa un petit signe. Déjà Agnès sétait approchée du gros client et sasseyait à ses côtés. Elle ne lui dit pas un mot et se contenta de lui palper la queue.
-Je vois, une urgence !
Puis elle lui parla à loreille, il ânonna de la tête. Cétait une petite femme, non sans charme avec son visage pointu et ses longs cheveux noirs. Elle possédait une bouche charnue sur les lèvres de laquelle passait une langue vive dont le mouvement régulier fascinait le client. Elle se tourna vers les musiciens et ordonna :
-Musique douce, sil vous plaît !
Aussitôt la musique changea et ce fut sur une paisible mélodie que les couples évoluèrent, ventre contre ventre. De sa table, Ida ne perdait rien du spectacle.
Dabord, la succion qui se déroulait sous la table et aussi derrière le bar. Martha, la patronne, les yeux fixés sur un écran qui devait lui révéler la même vision, masturbait allégrement le membre du barman qui continuait à essuyer le même verre encore et encore... Agnès possédait un art extrême de la pipe car lhomme poussait déjà de petits gémissements, tout juste couvert par la musique. Soudain il donna un coup de poing à la table qui faillit se fendre en deux et gueula :
-Nom de dieu !
Heureusement, personne ne sintéressait à lui et il put décharger en tout quiétude. Ida admira le manège de la fille qui le suça à fond puis recracha le sperme dans un kleenex quelle envoya rouler sous la banquette. Agnès se redressa et reprit sa place. Elle but sa coupe dun trait, serra la main du vieux et retourna au bar attendre le client suivant.
Derrière le comptoir, le spectacle était différent. Ida vit le barman plier les genoux, grimacer, et une giclée de foutre alla se perdre dans le verre quil tenait toujours. Martha, après lui avoir lâché la lance, prit le verre, y versa du whisky et dégusta létrange breuvage.
Le vieux Paul se leva, marcha vers la caisse et sortit après avoir payé ses consommations avec un petit plus pour Agnès. Ida respira. Elle vit Patrick ranger sa guitare dans sa housse après sa prestation musicale et venir la rejoindre :
-Quel gros porc, ce Paul ! Ida, Sois chou ma chérie
Va mattendre dehors, près de la voiture. Jarrive dans deux minutes.
Il ne fut pas long, en effet, et le moteur de la décapotable gronda bientôt. Tout en dégageant du créneau, il demanda :
-Je tai dit ce que jattendais de toi.
-Ne revenons pas là-dessus ! Oui, je ne sais pas vraiment ce qui mattend, mais cest oui
Un quart dheure plus tard, il rangea sa voiture dans une petite impasse dun quartier chic. Patrick sonna à la grille dun hôtel particulier. Aussitôt, il y eut une galopade et un splendide doberman vint le renifler à travers les barreaux. Des lueurs de feu couraient dans les yeux de la bête. Ida frissonna. Une voix ordonna :
-Rex ! Ici ! Couché !
Le chien grogna mais, léchine basse, alla se coucher aux pieds du valet qui venait de lappeler. Ce dernier haussa un sourcil soupçonneux vers le couple :
-Nous sommes attendus par M. et Mme Velfroid
-Si vous voulez bien me suivre
Ida et Patrick pénétrèrent dans le jardin et la jeune fille saccrocha avec force au bras de son ami quand le chien vint lui renifler les fesses.
-Allons, Rex, ce nest pas encore le moment ! Nayez aucune crainte, Mademoiselle, il ne vous fera aucun mal ! Au pied, Rex
Le gros chien couina mais obéit. Tout en suivant le larbin, Ida se pencha vers Patrick:
-Je croyais que cétait des connaissances à toi?
Il la regarda dun tel air quelle remit à plus tard les questions quelle se posait dans sa cervelle doiselle innocente. Ils pénétrèrent dans un vaste vestibule dune maison au luxe aristocratique.
Le valet parla dans un interphone :
-Les amis de Monsieur et Madame sont arrivés
Bien, Monsieur !
Le domestique les pilota par un escalier majestueux à létage où il les abandonna devant une porte de bois sculpté. Celle-ci souvrit et les visiteurs se trouvèrent face à leurs hôtes. Ida fut surprise de constater quil sagissait dun couple dune quarantaine dannées qui ne manquait pas de classe.
A suivre
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