Ça C'Est Passé Simplement 13

Nous étions vendredi après le repas de midi
Nous quittâmes la chambre pour la salle à manger. Les regards se portèrent sur Evelyne, mais sans plus. Le menu fut vite commandé et la conversation partit gentiment, sur un tas de sujet, et immanquablement, Evelyne me demanda ce que j’avais fait depuis que j’avais quitté Lyon pour poursuivre mes études.
Moi : « Avant de te répondre, depuis que nous sommes retrouvés, il a y a une question qui me taraude, et j’aimerais te la poser, évidemment si cela te gênes tu n’est pas obligé de me répondre »
Elle avec un léger sourire : « Avec de telles précautions oratoires, je suis inquiète. Mais vas-y »
Moi : « Avant de quitté Lyon, il y a quelques années, (Voir Divine surprise) j’avais dit que je passerais vous et surtout te saluer au magasin. Quand je suis arrivé, Odile m’a dit que tu étais souffrante et que tu n’avais pu venir, je suis parti un peu triste, j’aurais aimé de voir une dernière fois. Nous avions passé deux mois formidables, enfin de mon point de vue ? »
Elle : « Mauvaise question, … d’abord ce n’est pas deux mois mais 45 jours »
Moi : « C’est pas vrai tu as compté ? Tu es extraordinaire ?»
Elle : « Oui, mais je vais te répondre, il y a si longtemps. J’étais triste de te voir partir et te voir dire - au revoir Odile - au revoir Evelyne, … disons que j’ai craint d’avoir ou toi une réaction qui aurait fait croire des choses. »
Moi : « Effectivement, je n’avais pu vu cela sous cet angle, désolé »
Elle : « Tu veux toute la vérité, je crois que j’étais un peu amoureuse de toi et je dois avouer que l’idée de partir avec toi m’avait, un court moment, effleurée. Mais, je m’étais rendue compte que c’était idiot et de plus j’étais mariée. T’es content »
Moi : « Bon, bon, … tu sais que deux ans après j’étais venu à Lyon. Je suis passé au magasin et Odile m’a dit que tu avais démissionnée six mois plus tôt et personne ne savait où tu étais »
Elle : « Oui, pratiquement en même temps j’ai divorcé et j’ai quitté le magasin pour l’agence où je suis depuis »
Moi : « J’ai regretté de n’avoir pu te voir, mais bon c’est le passé et on s’est retrouvé.

Ton agence marche bien, j’y suis allé hier et j’ai vu que tu avais une charmante secrétaire, jolie blonde aux yeux azur et très féminine, en plus elle semble professionnelle, tu as de la chance »
Elle : « Elle est tout ce que tu as dit, même plus, … c’est devenue, … disons une amie, … très chère, … elle a été là un mauvais jour, …»
Moi : « Une amie très chère,… wouah, … qu’est ce que ça veut dire ? »
Elle : « Quel intérêt ? »
Moi : « Je ne sais, … mais j’ai l’impression que tu as envie de parler, … si ça t’embête, je n’ai rien dit, … peut-être à un vieil amant, devenu un vieux confident, … »
Elle : « Oui, … peut-être, … enfin, … oui, c’est vrai j’ai besoin d’en parler,… bon, … j’étais à ImmoLyon depuis trois ans, je rencontre Henri, tout allait bien et on devait se mettre ensemble et je tombe enceinte, ce qui le fait fuir. Là, un bébé et le secrétariat de l’agence, beaucoup de travail. Je n’avais guère de m’occuper des hommes. Puis le gérant prend sa retraite et je me retrouve en charge de l’agence. Quelques fois, une courte aventure, que j’arrêtais facilement en disant que j’avais un et le bonhomme filait.
Il y a plus de quatre ans, j’embauche Anaïs, gentille, efficace, … pleine de qualité. Il y a environ deux ans, un client entre à l’agence et demande à voir la responsable. Anaïs le fait entrer dans mon bureau (la porte est toujours ouverte) et ce monsieur, très classe est intéressé par le F2, en vitrine, pour son fils qui vient faire ses études à Lyon et il aimerait le visiter.
Avec Anaïs, elle a l’habitude et saura gérer un éventuel client si j’ai un peu de retard. Visite, classique, enfin sans problème apparent, sinon que dans l’ascenseur qui nous amène au cinquième, je trouve que ce monsieur me sert d’un peu prêt. Retour à l’agence, il veut en parler à son fils et nous tiendra au courant. On en discute avec Anaïs qui me dit :
« Ce type est déjà venu, je ne sais plus quand, mais il n’est pas clair, méfiez vous »
une semaine plus tard, il arrive et nous retournons visiter l’appartement.
Anaïs me dit avant qje parte, prenez votre voiture. Re-visite et dans la salle de séjour puis cuisine, où il me coince, me pousse vers et sur la table. Par réflexe je lui colle une belle claque et heureusement ce jour j’avais une jupe large au lieu d’une jupe droite et je lui envoie un coup de pied dans l’entrejambe, ce qui le calme momentanément et me permet de me sauver. En arrivant à l’agence je m’écroule, j’ai une crise de nerfs. Anaïs prends la décision de fermer l’agence et s’occupe gentiment de me calmer.
L’heure de fermeture Anaïs me dit « Vous ne pouvez rester seule, mes parents nous invitent à diner. Mon Père partant tôt, sur les chantiers, le diner ne pourra se prolonger » Après les politesses d’usage, nous partons chez ses parents, qui nous reçoivent gentiment et on commence par l’apéritif, puis le repas simple mais excellent et arrosé généreusement et j’étais digne, mais joyeuse, très joyeuse, à tel point qu’à la fin du repas sa mère : « Vous ne pouvez pas partir ainsi, vous pourriez coucher ici » et Anaïs de répondre à sa mère : « Je m’en occupe. Bonne nuit »
Et, je m’aperçus qu’Anaïs avait son appartement sur le même palier que ses parents. Nous sommes rentré et là, je me suis rendu compte que j’avais vraiment trop bu, la tête me tournait, … Anaïs m’a amené dans sa chambre en me disant : « Allonges toi, je vais t’aider à te déshabiller »
Si tôt dit si tôt fait j’étais en slip et soutien gorge et je m’allongeais, juste pour récupérer, … mais je m’endormis. Dans la nuit, je me réveillais, la lune éclairait légèrement, où étais-je, la chambre m’était parfaitement inconnue, début d’affolement. Et, je sens un corps contre le mien, panique complète, … je ne me souvenais pas être rentré avec un homme, … je ne me souvenais même pas du prénom. Quand j’entendis une voix de femmes : « Ça y est tu es réveillé, … » et je sens deux lèvres qui se posent sur les miennes et : « embrasses moi, … » une langue vient chercher ma langue, alors qu’une main me caresse, avec beaucoup de douceur, les seins.

Je réalise, à ce moment, que je suis dans le lit d’Anaïs et, enfin, presque tout me revient. La soirée trop bien arrosée, le déshabillage et ma mise au lit et que c’est Anaïs qui est en train de s’occuper de moi. Sa bouche, ses mains m’envahissent le corps, si mon esprit résiste un peu, mon corps apprécie et réagit, j’aime ce qu’elle me fait, et quand, sa tête entre mes cuisses, elle me prend avec sa langue, ses doigts, je m’ouvre, j’écarte les cuisses pour lui faciliter l’entrée et j’aime, … et elle me fait jouir. Ça été une explosion dans mon corps et dans ma tête, … alors que mon corps se calme un peu, j’ai la tête qui s’en va dans tous les sens et Anaïs revient contre moi et me dit : « Viens, … prends moi, … je veux être à toi, … depuis le temps que j’en rêve, … viens, … » et la curiosité, l’envie aussi de gouter à ce plaisir, … l’envie de voir ce que je pouvais faire, … je me suis occupé d’elle comme elle l’avait fait pour moi et j’ai réussi à la faire jouir. C’était dément. »
Alors qu’au début, elle s’était racontée avec un peu de résistance, elle avait terminée tout à fait tranquillement, ce qui m’avait un peu estomaqué. Du coup je lui posais la question la plus idiote qui soit mais elle était partie sans y réfléchir : « Et maintenant tu en es où ? »
Ce à quoi elle répondit très astucieusement : « Qu’en penses-tu ? »
Moi : « Question idiote après ce qui c’est passé, mais je suis curieux et comment avez-vous évoluées ?
Evelyne : « Le matin on s’est affairé, sans un mot, pour ouvrir l’agence à l’heure. Puis après l’ouverture les habitudes ont repris le dessus. C’est à dire Anaïs apporte le premier café et chacun à son bureau prépare la journée, puis deuxième café on se retrouve pour organiser l’ensemble. Il fallait bien que je me décide et je dis : « Je pense qu’il faut que l’on discute »
Anaïs : « De quoi ? »
Evelyne : « Bin, … heu, … de ce qui c’est passé cette nuit »
Anaïs : « Ca devait arriver »
Evelyne : « Comment ça devait arriver ?
Anaïs : « Bon, … je vais t’expliquer, … les femmes de la famille ont, … disons un don, quand quelqu’un est bien avec nous, on le sent.
»
Evelyne : « Tu sens quoi ? »
Anaïs : « On a comme une bouffée de chaleur, quand c’est le contraire on ressent du froid. Quand je suis venu la première fois, après avoir un peu parlé avec toi, j’ai eu très chaud, … je savais que je serais bien ici, … et tu m’as embauché »
Evelyne : « Mais ça n’explique pas tout »
Anaïs : « Mais si, … tu verras, … quand tu auras envie de moi, tu me le diras et on se retrouvera chez toi ou chez moi. … On a du travail. »
Evelyne reprenant
Je n’ai rien pu tirer d’elle. J’étais un peu sonnée. Deux jours non trois jours après, j’ai fait une chose que je n’aurai jamais accepté qu’un homme me fasse. Je suis arrivée derrière elle et passant mes bras sous les siens j’ai pris ses seins. Elle a posé ses mains sur les miennes et m’a laissé faire et je lui ai dit : « défais toi » Elle a dégrafé son corsage et j’ai senti, ce que j’avais cru sentir au premier contact avec sa poitrine était une réalité, son soutien-gorge n’était qu’un quart de bonnet, ses seins étaient pratiquement libres. J’étais excitée au possible, je la voulais, j’étais devenue folle, je voulais la faire jouir, je voulais l’entendre jouir et je lui ai dit : « Viens dans mon bureau »
On est arrivé dans mon bureau, elle s’est appuyé au bureau et me regardant droit dans les yeux elle a relevé sa jupe et une fois de plus elle m’a étonné. Elle était nue sous sa jupe. Puis s’installant sur le bureau les jambes largement écartées elle m’a dit : « Viens, … c’est ce que tu veux, … viens, … je suis à toi, … j’attends ce moment depuis trois jours, … fais moi jouir, … » et j’ai fait … comment vous dites les hommes, … ah, oui, … je lui ai bouffé la chatte, … Je l’ai prise avec ma langue puis j’ai mis un doigt puis deux dans sa chatte chaude, trempée et il n’a pas fallu longtemps, elle était tellement excitée, pour qu’elle se mette à jouir. Je l’ai fait jouir à tel point qu’elle a eu un orgasme qui l’a fait se cambrer d’une façon brutale, mais je n’ai pas arrêté et elle a eu un deuxième orgasme et s’est écroulée sur le bureau. Après avoir repris ses esprits elle est descendu du bureau, a pris ma main et a sucé mes doigts puis se collant contre moi, elle m’’a dit : « Merci, … c’était formidable » et rabaissant sa jupe elle est partie à son bureau. Pour ma part j’étais excitée au possible, et je dois reconnaître qu’un homme aurait été là, il aurait fait de moi ce qu’il voulait, mais j’étais seule, je me suis mise à mon bureau, la jupe relevée et je me suis calmée, je me suis fait plaisir, comme une gamine excitée.
Evelyne s’arrêta et je dirais, quitta ses souvenirs, pour revenir à notre table, un peu confuse et elle repris : « Comment tu fais ? Tu pars il y a presque vingt ans, on se retrouve par hasard et je t’ouvre mon lit, puis comme une gamine, je viens te relancer dans ta chambre et en prime te raconte ma vie, je ne suis pas normale »
Moi : « Mais non, tu avais besoin de te confier à une oreille attentive. Si on prenait un dessert »
Le dessert récupéré je décidais de lui faire part d’un vieux rêve et je lis dis : « J’ai toujours rêver de voir deux femmes se donner du plaisir, … je pourrais peut-être, … »

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