Hélène 36 : La Vengeance De Mel

Hélène 36 : La vengeance de Mel.



Maud

- C’est une tenue pour prendre le train ? Me lance ma cousine Maud
- Ma tenue est très bien… Lui renvoie-je.

Je me suis coiffée avec une queue de cheval, avec de grands anneaux dorés aux oreilles.
Un tee shirt blanc me moule, avec un décolleté bien ouvert, un peu plus bas que la naissance de mes seins et laissant mes épaules dégagées. Une ceinture large resserre ma taille, pour mettre en valeur mes hanches rondes et mon opulent postérieur. Ma jupe plissée s’arrête dix centimètres au-dessus de mes genoux, laissant apparaitre un peu de mes cuisses charnues. Dessous, une lingerie en dentelle : un soutien-gorge à coque soulève et arrondit ma poitrine. Une sage culotte blanche, mais légèrement transparente emballe mes fesses, et caché au milieu de ma croupe, un bijou rouge leste mon pertuis étroit. J’ai accroché des bas coutures légèrement foncés à mon serre-taille. Un coup de vent, ou si je me penche en avant, et je dévoilerai ma peau blanche au-dessus de la lisière de mes nylons.

- C’est une tenue pour prendre le train ? Me lance ma cousine Maud.
- C’est surtout une tenue être sûre qu’il viendra me chercher à la gare, après une semaine d’absence! Et j’ajoute en tendant mon portable
- Prends des photos, s’il te plait.

Je n’avais pas vu Hélène depuis longtemps, environ un an après son divorce. Avant, ce n’était pas un canon, mais en plus elle abordait un look pré-mémère, propre sur elle, mais sans chic.
Et puis un jour, elle m’a téléphoné, le ton de sa voix était enjoué. Elle venait de rencontrer un homme charmant. Mais la semaine suivante, elle pleurait : il l‘avait laissé tomber sans nouvelle.
Et quinze jours plus tard, un autre coup de fil. Sans dire bonjour, elle avait débuté par « il est revenu ».
Elle me parlait de lui comme un compagnon attentif et délicat. Et puis je sentais bien, à la façon dont elle en parlait qu’il avait d’autres qualités.

Bref, elle était heureuse.
Ensuite, j’ai eu droit à la rupture, et heureusement à la réconciliation.

Et un jour, nous avons trouvé une opportunité, elle est venue passer une petite semaine chez moi, dans le Libournais.
Quand elle est descendue sur le quai, je l’ai à peine reconnue. La pauvre petite chose abandonnée s’était métamorphosée en une quinqua pétillante, bien mise, sachant mettre en valeur ses avantages, presque glamour.
J’ai essayé d’en savoir plus sur ce Pierre, mais elle ne m’a même pas montré une photo.
Tout ce que je sais, c’est qu’il un peu plus âgé qu’elle, élégant, attentif et visiblement amoureux.

La belle prend des poses, mettant en valeur ses jambes, ses fesses, son décolleté. Et je mitraille.

- Bon on en a assez maintenant, on va choisir.

Le premier cliché retenu présente la coquine, légèrement penchée en avant, étirant le col de son tee-shirt pour ouvrir son décolleté jusqu’à la dentelle de son balconnet.
Le deuxième instantané, la montre de trois quart dos, cambrée, la peau de ses cuisses visible au-dessus de la lisière de ses bas. Je lâche.

- Tu es plutôt bien foutue, et puis tu as un beau cul.
- Oui, et puis mon cul ne sert pas qu’à m’assoir ! Fait-elle avec un sourire mi- coquin, mi- pervers, avant de se rajuster.

Elle tapote un petit mot pour accompagner les selfies, me le montre

- N’oublie pas de venir à la gare.

La réponse tombe une minute plus tard.

- Oumph
- Ça veut dire quoi oumph ?
- Ça veut dire « je serai à l’heure, et même plus si affinités » me répond-elle



Hélène

La gare de Massy-Palaiseau n’est qu’un long tunnel gris. Le TGV passe au ralenti devant mon chéri, mais il n’est pas seul. Une silhouette indubitablement féminine est à ses côtés. J’ai le temps de reconnaitre mon amie Mel, et aussi de vérifier qu’elle respecte la distance minimum de sécurité avec Pierre.
Je suis une amante jalouse !

Le train s’immobilise, je suis déjà devant la porte quand elle s’ouvre. Il est là, et je saute directement sur lui sans descendre les marches.
Je ne suis pas très légère, et il recule d’un ou deux pas sous l’impact. Mais il ne lâche pas ma taille.
Un baiser sur ses lèvres, puis je les force, et je lui roule un patin d’enfer. Ce petit moment de bonheur me semble éternel, puis je le laisse respirer. Puis me tournant vers ma copine…

- Qu’est-ce que tu fais là, ma belle?
- Je savais que tu rentrais aujourd’hui, j’ai demandé à Pierre de passer me prendre. J’ai besoin de toi pour un petit service ?
- Ah quoi donc.
- On va en parler au restaurant, Mesdames. Propose mon chauffeur, en prenant ma valise.

Je les précède sur l’escalator, impatiente de faire admirer mes jambes à mon coquin. Un petit coup de vent soulève ma jupe, me dévoilant jusqu’à la taille. J’imagine son sourire en contemplant mes dessous.
Je me retourne, le sourire aux lèvres pour vérifier l’effet que je lui fais.
Et d’un coup, je rougis. Un petit couple, dans la quarantaine s’est engagé entre lui et moi, et il a profité du spectacle. Le mari montre un visage enthousiaste, alors qu’elle affiche une mine réprobatrice.
Nous sortons sur le parking. Le petit ménage est juste garé devant nous et je peux surprendre un peu de leur conversation.

- Tu t’es bien rincé l’œil, espèce de voyeur… fait l’épouse
- Oh, il n’y a pas mort d’homme. Et puis, je suis sûr que le court ça t’irait très bien.
- Tu n’y pense pas sérieusement ?
- Si, et puis tu es au moins aussi bien faite qu’elle, et même plus mince.
- Peut-être oui …Mais, alors avec un collant.
- Je préférerais des bas, ma Chérie.
- Hum, d’accord, mais ça vaut le resto en amoureux, mon chat conclut-elle avant de l’embrasser.

Nous nous sommes installés dans un coin tranquille de mon italien préféré, Pierre à côté de moi sur la banquette, et Mel en face.
Pour bien rappeler à tout mon petit monde qui est la propriétaire, j’ai ostensiblement posé ma main sur sa cuisse.

- C’est quoi le service que tu veux nous demander ?
- Tu sais qu’Éric et moi divorçons. Me répond Mel, et elle continue
- Ça n’avançait pas très bien. Et puis il y a eu un coup de théâtre …
- Raconte !
- Nous étions à la troisième rencontre avec nos avocats et ça butait sur le partage des biens. Alors j’ai sorti l’enveloppe.
- Quelle enveloppe ?
- Une semaine avant, j’ai trouvé un pli dans la boite à lettres avec trois photos et une clé USB. Dedans, c’était mon futur ex, avec deux femmes, dont une bien plus jeune que lui. J’ai donné le tout à mon conseil. Il a fait faire une expertise, ce ne sont pas des montages. Et ce n’est pas aussi la femme pour laquelle il me quitte.
- Alors ?
- Il est devenu tout blanc, ils se sont isolés. Ils ont dû discuter et ils sont revenus. Après, ça était très vite. Je récupère la moitié des comptes, des actions de la société, et une pension.
- Et la maison ?
- Je la lui laisse, je ne veux plus y habiter, je récupère la moitié du bien. J’ai déjà trouvé une jolie baraque, avec un jardin, J’ai aussi un projet pour la rénover à mon goût. On va signer le divorce à l’amiable chez le notaire dans deux semaines. D’ailleurs Pierre, je compte sur vous pour surveiller les comptes de la boite, et faire fructifier mon patrimoine.
- Super, ma belle, mais tu n’es pas venue nous voir que pour nous parler d’argent.
- Oui, j’ai besoin de vous deux pour m’aider à me venger…




Récit d’Éric

J’attends Mél depuis au moins un quart d’heure, j’en suis à mon deuxième café. Elle m’a donné rendez-vous au bistrot, en terrain neutre pour régler ensemble les derniers points avant la signature des papiers du divorce, chez le notaire.
Mais comment a-t-elle fait pour avoir les photos ? Un détective ? Non ce n’est pas son genre.
Ou alors une de mes maitresses jalouses de voir que je divorce pour Jenna. Oui ça doit être ça, mais laquelle m’a dénoncé.
Je suis perdu dans mes pensées quand le brouhaha du bistrot se calme d’un coup.
Une jeune femme mince, noire, aux traits fins comme une princesse abyssine vient d’entrer. Elle se dirige vers moi.

- Éric ?
- Oui, c’est moi.
- Votre épouse m’a chargé de venir vous chercher. Pouvez-vous de me suivre ?

Je laisse cinq euros et je lui emboite le pas sous les regards envieux de tous les males du café.

- Montez ! Me commande-t-elle en m’ouvrant la portière arrière gauche d’une mini clubman.
- On va où ?
- Je n’ai pas le droit de vous le dire, mais vous pouvez me demander de faire demi-tour à n’importe quel moment.

Je me tais, essayant de me repérer. Mais je n’ai pas le sens de l’orientation et je suis vite perdu.
Mon chauffeur tourne à droite, franchit une grille, roule quelques instant sur une allée gravillonnée et s’arrête devant le perron d’une demeure bourgeoise.

Elle m’ouvre la porte, me tend un masque et me guide jusqu’à une grande salle. J’y trouve une dizaine de personnes, toutes masquées. Parmi eux un trio attire mon attention, l’homme est sobrement habillé d’un costume bleu nuit, seulement accessoirisé d’une pochette jaune. On pourrait croire que les deux femmes qui l’accompagnent sont jumelles, à la couleur des cheveux prés. Ce ne sont pas des jeunes filles, mais des bourgeoises dans leur pleine maturité. Dans d’autres circonstances, je ne les aurais pas regardées. Je n’ai du goût que pour les trentenaires, plutôt minces.
Elles sont toutes les deux vêtues de la même robe noire, avec des bras nus et s’arrêtant à mi- mollet, La coupe est ajustée, mais pas moulante, avec une ceinture serrée à la taille La jupe est fendue devant et derrière jusqu’à mi-cuisse pour permettre la marche. Le décolleté plongeant laisse imaginer une poitrine opulente. Le tissu souple accompagne la forme de leurs hanches généreuses. La mature à la belle chevelure noire a agrémenté sa tenue d’une belle broche rouge en cristaux de Swarovski. L’autre, aux cheveux clairs porte aussi un bijou, mais celui-ci est jaune. Sa coiffure est plutôt étonnante pour une soirée. Ces cheveux sont tressés en une natte descendant entre ses épaules.

Une hôtesse mince claque entre ses mains. L’assemblée se répartit sur les sièges installés en face d’une petite estrade. La jeune femme me désigne un fauteuil au plus près du podium. L’homme bleu s’installe sur un canapé. Les deux femmes restent debout, la brune tenant la blonde par la main. Puis elle l’entraine sur la scène.
Un signe de la main, un cliquetis métallique, et une chaine descend du plafond. La femme aux cheveux sombres défait la ceinture de la robe de son amie, puis fait glisser la fermeture éclair, dégageant le dos, puis les hanches, et les fesses. Le vêtement glisse au sol. Le corps de la belle bourgeoise apparait sous la douce lumière rosée des projecteurs. Elle est parée d’une gaine haute, couleur de nuit, d’une grande culotte en dentelle et d’un balconnet laissant voir les tétons érigés.
Sa complice dégrafe le soutien-gorge. Les deux beaux seins ronds comme des pamplemousses s’affaissent légèrement.
La blonde tend ses poignets. La brune les enchaine dans deux bracelets de cuir munis de mousquetons, et les attache à une barre. Un petit signe de main et la tige de métal remonte au-dessus de la tête de la mature en la faisant pivoter, et présente sa croupe opulente. Le serre-taille remonte haut sur ses reins, dégageant le cul de la belle. Les bas couture montent jusque sous les fesses et affinent les cuisses charnues. Pas de traces de cellulite.
La femme à la belle chevelure sombre fait glisser le slip et dénude un fessier généreux avec une bizarre marque rose foncé qui coupe horizontalement la masse des fesses.
L’assistante retourne la future victime vers la salle. Elle l’équipe d’un petit micro, on entend aussitôt dans la salle la respiration douce de la belle attachée.

- S’il te plait, les pinces… La demande résonne clairement dans la pièce

La brune s’empare d’un des seins, visiblement naturels, et agace son bourgeon. Elle l’enserre dans une pince qu’elle visse. Je peux suivre la progression du serrage en écoutant le souffle amplifié par la sonorisation. La deuxième pince accéléré le halètement de la mature.
Sa belle compagne saisit sa natte et lui tord la nuque pour lui prendre les lèvres, elle se laisse forcer avec complaisance. Le micro renvoie le bruit de succion du baiser torride des deux femmes. Puis elle retourne s'assoir prés de son compagnon, elle se love dans ses bras et glisse la main droite de son homme dans l'échancrure de sa robe.


La barre d’écartement remonte légèrement, la mature ne touche plus le sol que par la pointe des pieds. La tension de son corps l’étire et la cambre projetant en arrière son cul insolent.
Deux assistantes s’installent de part et d’autre de la femme offerte. Celle-ci les provoque en balançant ses fesses de droites à gauche, comme pour appeler le fouet.
Un claquement sec retentit, auquel répond un soupir amplifié. Une trainée rouge marque le fessier de la suppliciée. Une pause, puis une flagellatrice relance son martinet, une résille rouge marque les fesses et le haut des cuisses de la Milf.
Les deux bourrelles fouettent alternativement la suppliciée, se la renvoyant l’une vers l’autre. Toutes les cinq ou six cinglées, elles s’arrêtent pour laisser à leur martyre le temps de déguster l’échauffement de son beau croupion.
Puis elles reprennent leur œuvre, la faisant danser sous les lanières, sautant d’une jambe sur l’autre.
La flagellation continue, ponctuée des geignements de la belle. De temps en temps, elles font une pose, pour lui permettre de reprendre son souffle. A ce moment, on n’entend plus que les soupirs amplifiés de la martyre. Elles recommencent.

La suppliciée n’en peut plus, elle ne se débat plus, elle se contente de se cabrer à chaque coup de fouet ou de martinet
La femme brune monte sur la scène. Les deux assistantes laissent tomber leur bras. On descend la sacrifiée. On la tourne vers la salle.
La pièce résonne de son halètement. La domina s’approche et soupèse avec tendresse les beaux seins lourds. Elle lui redresse la tête en attachant la natte à la barre. Et discrètement, elle fait un signe de la main gauche, en écartant ses cinq doigts. Elle se recule et regagne sa place.

La poitrine de la blonde pend, offerte.
Une première cinglée arrose les mamelles. La deuxième frappe le haut des cuisses serrées, épargnant le sexe. Les deux autres coups atteignent les seins, les faisant balancer.
L’assistante au martinet s’écarte, l’autre lance son bras Le fouet s’enroule autour du torse, et comme un serpent, la mèche mord un mamelon déjà martyrisé. La blonde hurle, et s’effondre suspendue par les bras liés à la barre.

Les deux bourrelles posent leurs instruments. La suppliciée pend dans ses liens, ses jambes l'ont lâchée. Deux costauds, en costume trois pièces viennent la soutenir et la détachent. Le câble remonte au plafond. Une pièce de cuir soutenue par quatre chaines fait son apparition. Avec une lente douceur, les deux appariteurs installent la femme sur le swing, les bras, puis les jambes sont accrochées aux maillons. Le compas ouvert est dirigé vers l'assistance. J'ai un point de vue impeccable sur le sexe, et un peu plus bas sur l'anus de la belle. Celui-ci est envahi par d'un bijou orné d'une pierre jaune.
La mature brune se lève, et monte sur la scène. Elle caresse doucement la chatte offerte. Elle défripe les petites lèvres, et expose l’orchidée. La nacre de celle-ci brille d’humidité. La quinqua a visiblement mouillée sous la flagellation. A-t-elle joui ? La bourgeoise décalotte le bourgeon qui se redresse, elle l’effleure de l’index, Un gémissement heureux remplit la salle.
La brune se penche sur le visage de la belle poule exposée. Je ne saisis pas leur dialogue, seule la phrase finale me parvient, probablement prononcée d'une voix plus forte.

- Oui, s’il te plait….

La bourge crochète le bijou anal et tire. Le micro renvoie dans la salle un petit soupir de bonheur. La bourrelle fait pivoter la balancelle, dirigeant le visage masqué de la victime vers la salle. La blonde laisse pendre sa tête en arrière. Un jeune homme mince se place en face de sa fourche. Il se déboutonne. Il lui prend les cuisses et la tire à lui. Elle gémit.
J’ai assez pris de femmes par derrière pour comprendre qu’elle vient d’être sodomisée.
Il y a celles qui crispent la mâchoire pour maitriser la douleur d’une première intromission.
Celles dont les lèvres s’arrondissent, comme si elles étaient surprises d’être prises par là.
Et puis, il y a celles qui lancent un « ah » de bonheur à cette pénétration
La bouche de la mature se bloque puis s’ouvre dans un O majuscule et laisse échapper un râle de gorge. Douleur, puis surprise et plaisir d’être prise par l’anus.
L’homme imprime un mouvement d’aller et retour au sling. Les beaux seins lourds de la mature glissent sur le côté de son torse et s’agite au rythme de la sodomie, seulement retenus par les pinces et la chaine qui les relie. La sonorisation renvoie un râle de bonheur continu. La nuque cassée en arrière, la bouche grande ouverte, le souffle de la blonde s’accélère.
Après la flagellation de son cul et de ses seins, cette salope prend son pied pendant l’enculage. Sous l’effet de la houle amoureuse, le masque glisse et tombe…
Mél…
Et en un instant, je reconnais mon épouse. Cette bourgeoise exposée, fouettée, enculée et enfin jouisseuse, c’est ma femme.
Je veux me lever, mais mon hôtesse masquée me bloque appuyant une main ferme sur mon épaule.

- Mais c’est ma femme.
- C’était…Me renvoie- t-elle.

De l’autre côté, un steward a posé une pogne de déménageur sur ma clavicule, m’empêchant de me lever.
Sur l’estrade, la scène hallucinante se poursuit. L’enculage de mon épouse continue, ses râles s’accélérèrent. Elle se laisse bourrer avec bonheur, elle ouvre ses paupières et plante son regard dans mes yeux, avec défi.
Mel spasme de bonheur et se laisse pendre dans les liens qui supportent la balancelle.
Sous la direction de la belle poule brune, l’homme en bleu et mon gardien soulèvent la bienheureuse et la portent dans les coulisses.
Ma coductrice me prend par le coude.

- Je vous raccompagne.

Pendant tout le trajet, je repasse la scène, mais les détails se brouillent. Je serai bien incapable de reconnaitre les protagonistes de cette affaire, si je les croisais dans la vie courante.

Le (la) notaire m’introduit dans la salle de réunion. C’est une femme entre deux âges, austère. Elle m’annonce.

- Madame aura dix minutes de retard,

Nous commençons à discuter, mais nous sommes interrompus par un léger toc-toc à la porte.
Mel entre. Elle s’est emballée dans un grand manteau noir. Une queue de cheval rassemble sa chevelure blonde. Des cernes noirs marquent le dessous de ses yeux
Elle se déboutonne et pose son vêtement sur le dossier d’un siège. Dessous, elle porte la robe de la soirée. Au souvenir de ses exploits, ma tension monte d’un coup. Elle s’assoie en laissant échapper un petit aie, et volontairement ou non, le tissu glisse dévoilant sa peau blanche au-dessus de ses bas. Elle se rajuste rapidement, mais le mal est fait, l’image de la soumise étirée, suppliciée et heureuse se superpose à celle de la bourgeoise bien mise assise en face de moi. Je m’étrangle en prononçant un bonjour.
Pendant toute la séance de signature, je suis ailleurs, je signe sans regarder. A la fin, elle se relève, je contemple cette bourgeoise sensuelle à l’allure superbe. Elle me tend la main. Je la serre machinalement.

- Au revoir Éric, maintenant, nous nous sommes tout dit…

Elle sort. Et cette pensée qui va me ronger longtemps : Comment ai-je pu passer à côté d’une femme aussi sexy et perverse…


Mel
J’ai invité mes deux amis dans mon chez-moi. Pierre s’est installé dans le canapé et sa belle s’est coulé contre lui. D’autorité, Hélène a ramené ses bras autour d’elle. Et la coquine a placé sa main gauche sur son sein droit. Et sans gêne, elle ajoute
- Voilà je suis bien. Et elle ajoute
- Ça s’est passé comment chez le notaire ?
- J’ai suivi ton conseil, j’ai mis la robe de la dernière fois. Quand il l’a reconnue, il est devenu tout blanc, il n’arrivait plus à parler, il a à peine vérifié ce qu’il signait. Je crois que mon petit spectacle l’a bien secoué…
Hélène éclate de rire.
- Maintenant, il sait ce qu’il a perdu, il va bien s’ennuyer avec sa jeune maigrichonne. Conclue-t-elle
La conversation qui suit est très gaie. Puis je me lâche.
- Pierre, j’aimerai que vous me fouettiez en même temps qu’Hélène !
Un grand silence accueille ma proposition. Puis, j’entends la voix toute douce de la belle en cuisse.
- Chéri, s’il te plait, dis oui…..

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