Audrey (3) : Passage À L'Acte

Nous étions revenus de Bretagne. Le séjour avait été pour moi l’occasion d’apprendre que maman se tapait le jardinier, lequel avait été l’amant de ma sœur, et que j’étais amoureuse de lui. Quelle famille ! Le séjour avait également été pour moi l’occasion de mon premier flirt. Fabienne m’avait conseillé de ne pas me présenter « sans expérience » devant le jardinier si toutefois je voulais avoir une aventure avec lui. Et qu’il fallait profiter des beaux jours si je voulais conclure. Le temps m’était donc compté ! Heureusement, mon père avait repris le travail dès le lendemain de notre retour, et ma mère courait les magasins pour que nous soyons parés pour la rentrée. Et je me doutais qu’elle attendrait que je retourne au lycée pour reprendre ses galipettes avec le jardinier.
Ce mardi, le soleil était haut dans le ciel. Ma mère avait rendez-vous chez le coiffeur et devait passer voir une amie. Elle m’avait dit qu’elle serait donc absente tout l’après-midi et qu’elle rentrerait vers dix-huit heures. Je m’occupais sagement. Les voisins étaient eux aussi rentrés de vacances. Antoine devait normalement être là. Lui aussi rentrait en première. Curieusement, nous n’avions jamais été dans la même classe depuis l’école primaire. Le déjeuner expédié, ma mère partit comme prévu. Je rangeai la cuisine. Je gagnai ma chambre. Je me changeai rapidement : un teeshirt emprunté à mon frère, donc dix fois trop large, pas de soutien-gorge, une petite culotte et une jupe en jean très courte. Je regardai par la fenêtre. Je savais que les parents d’Antoine travaillaient tous les deux. Coup de chance, il était dans son jardin. Torse nu et en short. Je l’interpellai « Hello Antoine ! Comment ça va ? Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu ! Attends, je descends. »
Une minute plus tard, je le rejoignais près de la clôture. « Et bien dis donc, tu as changé ! » me complimenta-t-il. « Toi aussi ! Alors ces vacances ? Ta mère m’a dit que tu as fait une colo.

» Nous nous racontâmes nos vacances. Lui sa colo. « C’était super. J’ai rencontré une nana super. On est sorti ensemble mais bon, elle habite Paris, alors je crois que c’est mort. Et puis elle a dix-neuf ans... deux ans de plus que moi...En plus, en août, elle est partie avec sa famille en Espagne. On s’écrit mais bon, ça ne va pas durer. En tout cas, on a bien profité. Et toi ? un amoureux ? » Je lui racontai mes vacances, en omettant volontairement l’épisode avec le jardinier et mes fantasmes. Je lui racontai le bal en l’édulcorant, en inventant une suite qui aurait duré le reste des vacances. « Et vous avez couché ? » me demanda-t-il. « Non, on n’a pas pu. Mais on a été assez loin. Et toi ? » Tel un jeune coq, il gonfla son thorax pour répondre que oui. Ils se retrouvaient dans sa chambre à elle tous les soirs et se donnaient l’un à l’autre jusqu’au bout de la nuit. J’avoue que je n’en croyais pas un mot…
« Tu sais que l’été dernier je t’ai vu dans ton jardin ? Je suis certaine que tes parents n’étaient pas là ! » « Pourquoi tu me dis ça ? » s’étonna-t-il. « Et bien vu la façon dont tu étais habillé, je doute que ta mère aurait apprécié. » « Et j’étais habillé comment ? » « Je crois me souvenir que tu avais des tennis. Et je crois bien que c’était tout. » Antoine me regarda. Il était devenu tout rouge d’un seul coup. « Tu…tu…tu m’as vu ? oh mon Dieu. La honte ». « Mais non gros bêta, il ne faut pas avoir honte. Tu avais envie. Disons que j’étais…surprise. Tu sais moi aussi ça m’arrive parfois d’avoir des envies ». « Et je…je bandais quand tu m’as vu ? » « Ah non, c’est bien dommage d’ailleurs. » « Audrey, tu as déjà vu une bite bandée ? » « Oui. Mon copain cet été bien sûr (je mentais, je n’avais fait que sentir une grosseur contre mon ventre) et un...un copain avant (ça c’était vrai mais je ne pouvais pas en dire plus). » J’abaissai mon regard sur son short. « Tu me la montres ? » Il me regarda, estomaqué « Viens dans le jardin, on va se mettre derrière le petit garage ».
Je passais par-dessus la clôture. Dans le mouvement, ma courte jupe se releva et lui dévoila mes cuisses bronzées et ma culotte. Il me prit la main et m’entraina derrière le petit garage. Nous étions effectivement complètement à l’abri des regards. Il m’attira contre lui et m’embrassa sur la bouche. Il n’était pas maladroit. Bien plus adroit en tout cas que mon danseur breton. Il glissa rapidement ses mains sous mon teeshirt, emprisonnant et pétrissant ma poitrine. « Ouah ! Je savais que tu n’avais pas de soutif. Ils sont canon tes seins. Super doux. » Ses caresses étaient agréables. De mon côté, je posais d’autorité mes mains sur ses fesses, le pressant contre moi. J’attrapais le haut de son short et le descendis sur ses cuisses, entrainant son slip blanc. Son sexe se redressait déjà, battant contre ma cuisse. Je voulais le voir mais il ne s’écartait pas de moi. Son short était à présent par terre. Antoine était nu. Je sentais son sexe contre ma hanche. Il fit passer mon teeshirt par-dessus ma tête et approcha sa bouche de mes seins, léchant l’extrémité sensible avec sa langue. Cette caresse me fit mouiller. Il avait passé ses mains sous ma jupe et tirait sur ma culotte. Très vite nous fûmes nus, drossés l’un contre l’autre, nous frottant pour mieux nous exciter. Il s’excita si bien qu’il éjacula longuement contre mon ventre. Qu’importe, à cet âge-là on reprend rapidement des forces. Je l’aidais en le caressant. Il fut rapidement à nouveau dur. Sa verge était fine et allongée, le gland encore dissimulé par le prépuce. Je m’allongeai sur la pelouse, le fixant du regard. Il se coucha sur moi, tâtonna pour trouver le chemin. Je dus l’aider. Il parvint enfin à entrer, donnant des coups de reins maladroitement. Je fermais les yeux, l’image d’Alexandre se superposait à la sienne. Rien que de penser au jardinier me faisait mouiller et m’aidait à passer ce moment. Plus que jamais je souhaitais faire l’amour avec lui. « Si tu sens que tu viens, retire-toi, je ne prends pas la pilule.
» lui ordonnai-je. Je ressentis une douleur lorsqu’il força le passage, emportant d’un coup ma virginité. La sensation n’était pas agréable du tout. Heureusement, il se retira rapidement. Je simulai le plaisir en respirant fort. maculait son gland. « Oh oh, je crois que je t’ai dépucelée » me dit-il, fier de sa prouesse. « Non désolée, je croyais que mes règles étaient terminées. Ma virginité, je l’ai perdue il y a six mois avec un copain de ma sœur au cours d’une boum «. Je mentais avec un parfait aplomb. Pas question de donner de l’importance à Antoine. Il avait rempli sa « mission », je n’avais plus besoin de lui. Par contre, ce serait coton de s’en débarrasser. Heureusement, le lendemain, me voyant dans le jardin, il m’annonça que sa copine lui avait écrit et qu’elle venait le voir. Et que du coup... Je feignis d’être désolée.
Maintenant, Alexandre, à nous deux !
Le jardinier venait vendredi. J’avais donc deux journées à attendre. La rentrée scolaire était fixée au mardi suivant. Je tournais en rond dans ma chambre. Lorsque l’envie me prenait, je me donnais manuellement du plaisir. J’avais eu Fabienne au téléphone. Je l’avais mise au courant de mon projet concernant le jardinier. « T’inquiète sœurette, je gère » me dit-elle. Le jeudi soir, maman annonça, contrariée, qu’elle devait aller à Strasbourg le lendemain, les rideaux de la chambre de Luc étant tombés et ayant été abîmés. « C’est Fabienne qui s’en est aperçu. C’est étrange, ils étaient pourtant bien fixés ». Je compris que Fabienne avait réussi à éloigner ma mère pour me laisser le champ libre.
Vendredi matin. Le temps semble s’être arrêté. Je regarde le réveil toutes les cinq minutes. Midi. Je n’ai pas fin. Je me force à manger. Treize heures « Bon, je file réparer les rideaux. Bonne après-midi ma chérie ». Je range rapidement la cuisine. Je file dans ma chambre. Je passe dans la salle de bain de mes parents. J’asperge mon corps d’un parfum capiteux. J’hésite sur la tenue. La minijupe en jean de mardi, une petite culotte et un chemisier à manches courtes.
Des sandales. Je me colle à la fenêtre, guettant son arrivée. Une demi-heure plus tard, à quatorze heures, il arrive. Fidèle à lui-même, il retire son teeshirt, apparaissant torse nu. Il est encore plus bronzé qu’avant l’été. Couleur pain d’épice. Il a un short moulant. Il jette un regard dans la direction de la fenêtre de mes parents. Rien vers la mienne. Quel goujat ! Il va le payer. Et elle aussi ! Je vais lui faire de la concurrence !
Il a commencé à ratisser l’allée. Je saisis les jumelles dans le bureau de mon père. Je regarde ses pectoraux qui roulent lors des mouvements, son ventre plat et les abdominaux bien dessinés. Je ne peux m’empêcher de regarder au niveau du short où on devine un beau relief. Je me dis que je vais l’avoir pour moi toute seule.
J’ouvre ma porte-fenêtre. Il est presque en contre-bas. Je l’apostrophe. « Hello ! Bonjour monsieur le jardinier ! » Surpris, il relève la tête. Il me sourit. « Bonjour mademoiselle Audrey ! » D’où il est, il doit avoir une vue imprenable sur mes cuisses et sur ma culotte. « Dites, vous pourriez m’aider ? La porte du placard de la chambre d’amis est dégondée et je n’arrive pas à la remettre » « Ah oui…je…j’arrive ». Il pose son râteau. Je descends à sa rencontre, dévalant l’escalier. Je lui ouvre la porte. Je le regarde intensément. J’ai envie de lui sauter au cou. « Venez, je vais vous montrer. Suivez-moi ». Je monte l’escalier. Arrivée à mi-hauteur, je me retourne pour voir s’il me suit. Son regard est braqué sur mes cuisses. Je lui offre, involontairement, le spectacle de mes cuisses et sans doute de ma culotte moulant mes fesses, dévoilés par ma courte jupe. Son regard m’électrise. Arrivés sur le pallier, je marque un temps d’arrêt. Il passe devant moi et...entre directement dans la chambre d’amis. Je réalise qu’il connait donc bien la maison et que ma mère doit l’attirer habituellement dans cette chambre. Je le suis. Il s’accroupit, et remet facilement la porte dans son rail. Elle se dégonde sans cesse. Il s’est relevé et me fait face. Le défiant du regard, je m’approche de lui et passe mes bras autour de son cou. « Non Audrey. Il ne faut pas. Tu es encore mineure. Et puis moi...je suis marié. Tu comprends, je ne peux pas ». « Vous ne pouvez pas quoi ? » « Je ne peux pas tromper ma femme. Ça ne se fait pas. » « Ah bon. Et Fabienne ? vous ne vous souvenez pas d’elle ? et ma mère ? ça ne se fait pas non plus ?»
« Comment tu le sais ? Qui te l’a dit ? » « Qu’importe. Je le sais. J’ai envie que vous me fassiez l’amour. Comme à elles. Je vous rassure, je ne suis plus vierge. Embrassez-moi. Caressez-moi. Donnez-moi du plaisir » Joignant le geste à la parole, je pose mes mains sur son torse, caressant sa peau, passant les doigts sur ses mamelons. Il pousse un soupir. Visiblement il apprécie. J’approche ma bouche de la sienne. Je darde la langue. « Embrasse-moi s’il te plait » Tout d’un coup, il m’enlace. Sa bouche cherche la mienne, nos langues s’enlacent. Il me plaque contre lui. Ses mains se posent d’emblée sur mes fesses. Elles ont vite fait de retrousser ma jupe. « Tu veux du sexe poupée, je vais t’en donner. Tu m’excites. Tu me fais bander. » Il frotte son bassin contre moi. De mon côté, mes mains parcourent son dos, le griffant doucement. Je pousse mon bassin contre le sien. Je le sens dur. Nous reprenons notre baiser. Ses mains virevoltent sur moi. Mon chemisier est déboutonné. Mes seins se frottent contre son torse. Le chemisier est jeté au loin. La jupe le rejoint. Il s’accroupit. Délicatement, il retire ma culotte sa langue vient prendre possession de ma chatte trempée, parcourant le sillon, me pénétrant brièvement. Il me tient aux hanches et aux fesses. Il m’emporte aux frontières de la jouissance. « Vas-y continue, fais-moi jouir » J’implore, je supplie. « Attends, tu veux du sexe, tu vas en avoir, tu vas exploser tout à l’heure. Enlève-moi mon short. Tu vas voir ma bite. Celle qui va te défoncer tout à l’heure. » Je m’exécute fébrilement. Je m’accroupis à mon tour. Sa verge bandée se déploie sous mes yeux. « Vas-y Audrey, suce-moi. Montre-moi que tu es meilleure que ta mère » Pour la première fois de ma vie je prends un sexe d’homme dans ma bouche. Il commence par se servir de ma bouche comme d’un orifice. Je manque de m’. J’ai un haut le cœur. « Excuse-moi, je suis trop excité » me dit-il. J’entreprends, sans doute maladroitement mais j’apprends vite, de parcourir le cylindre de chair avec ma langue, variant en enfournant le gland dans ma bouche et en l’aspirant. Il me relève et m’attire sur le lit. Il m’allonge sur le dos et s’allonge sur moi, tête bêche. Nous nous suçons mutuellement. Je sens un doigt me pénétrer, bientôt rejoint par un deuxième, entamant un mouvement de va et vient tandis que sa langue joue avec mon bouton. Cette fois, je sens que je vais partir. Il doit s’en apercevoir mais ne fait rien pour empêcher le départ. Je me tortille, je cherche de l’air, ma respiration s’accélère. Je me délivre dans un cri. Le premier cri de ma vie sexuelle. Il se redresse, relève mes jambes et les écarte. Son gland se pose à l’entrée de mon sexe. Il appuie. Il entre. Doucement. Centimètre par centimètre. Je n’ai même pas mal. Il s’arrête, se retire doucement puis me réinvestit. Les mouvements de va et vient sont lents. Ma chatte s’habitue à son envahisseur. Il est en appui sur les mains, bras tendus et me lime, en me regardant dans les yeux. J’essaie de soutenir son regard mais le plaisir revient, plus intense, plus profond. Au moment où l’orgasme déferle, il accélère. Pendant près d’une heure, je ne suis plus qu’un pantin entre ses mains. Il me prend en levrette, face à la glace de l’armoire. Sans doute en fait-il de même avec ma mère. « Regarde-toi petite Audrey. Regarde-toi ma jolie salope adorée. Petite salope bourgeoise d’une bourgeoise salope. Tu fais la pute avec ton jardinier. Tu te fais tringler. Tu aimes déjà le cul à ton âge, c’est dingue. C’est bon de te baiser. Regarde-toi. Regarde comme tu te fais bien tringler. » J’ai les cheveux échevelés, les joues rouges, le regard fiévreux. J’entends le claquement de son ventre contre mes fesses. Il m’allonge sur le ventre sans se retirer et poursuit sa course, me léchant le cou. S’allonge sur le dos et me fait m’empaler sur sa queue soit en lui faisant face soit en lui tournant le dos. Je ne compte plus les orgasmes.
Il me retourne enfin, m’allonge sur le dos, se redresse et se branle au-dessus de mes seins. Sa main accélère ses mouvements sur le gland violacé. Il gémit. Tout d’un coup, il se vide, déversant une quantité faramineuse de sperme dont une partie se perd sur mon visage.
Il se laisse tomber à mes côtés. « Putain, tu surpasses ta mère. Tu es trop bonne. Meilleure qu’elle. Jamais je n’aurais imaginé te baiser. Jamais je n’avais baisé aussi longtemps. Quel pied. J’ai le sexe en compote. Si tu veux, on peut continuer à se voir. Je veux t’apprendre plein de choses qui te serviront plus tard. Mais il faut que tu prennes la pilule. Bon, il va falloir que j’aille un peu balayer sinon ton père va se demander ce que je fous. Un conseil, aère la chambre pendant une heure et retends les draps avant qu’elle ne rentre. » Je lui demande s’il compte revoir ma mère. « Oui, mais ne sois pas jalouse. Ça fait trois ans qu’on couche ensemble. Elle ne comprendrait pas que j’arrête et serait capable de changer de jardinier. Et puis, avec elle, c’est bien aussi. Mais c’est mieux avec toi » Il dépose un rapide baiser sur mes lèvres.
Alors qu’il descend ramasser des feuilles, je prends une douche. Mon sexe est rouge et sensible. Je me rhabille normalement. Je suis assise au piano quand maman rentre. « Je suis éreintée. Et toi, as-tu passé une bonne journée ? » Je la regarde en souriant. « Oui, une très bonne journée. » Si tu savais……

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