Ce Soir C'Est Un Mexicain



Ce n’est pas difficile, à mon âge et avec les technologies actuelles, de trouver un amant de passage. Moi, les garçons, je les aime plus âgés, pas encore des hommes, parce que ça m’intimide, mais avec de l’expérience et de l’endurance. Surtout, ce qui m’excite chez un partenaire éventuel, c’est son exotisme. Je suis sortie avec un Russe quelque temps, j’ai fréquenté des Chinois, un Vietnamien, un Soudanais… J’ai parfois l’impression d’être une collectionneuse d’accents, de cultures et… de langues. À chacun ses inclinations, pas vrai ?
Ce soir c’est un Mexicain que je rencontre. C’est un scientifique brillant, type mannequin, en France pour quelques jours. On s’est croisés sur une appli de rencontre. J’en suis encore à me demander ce qu’il me trouve quand on se lève pour payer l’addition, parce qu’honnêtement il a tout pour plaire, et je ne suis qu’une pauvre petite étudiante en langues. Il s’appelle R. Il veut que je le suive à son hôtel. J’accepte. Bien sûr, ce n’est pas très sûr, mais dans ce genre de situation il faut suivre son instinct, et R. me semble inoffensif. J’envoie quand même l’adresse de l’hôtel à ma colocataire au cas où, et je le suis. Après tout mon récit serait beaucoup moins intéressant si je m’arrêtais là.
Il ne parle pas un mot de français, et comme mon espagnol laisse à désirer on parle surtout en anglais. J’aime son petit accent hispanique. Mais le temps passe, et même si la conversation est intéressante je commence à me demander s’il ne m’a pas vraiment invitée seulement pour boire un dernier verre. Il faut que je me lance, après tout j’ai cours demain et il ne faudrait pas que la soirée s’éternise non plus.

“So, R. … Do you want to learn any French dirty talking ?” (Alors, R., tu veux apprendre quelques phrases cochonnes en français ?)

Il a l’air très enthousiaste. Et moi je commence très vite à m’amuser. Je lui apprends d’abord des trucs softs, comme “embrasse-moi” ou “enlève ta chemise”, et dès qu’il a réussi à répéter correctement je lui explique ce que ça veut dire, et on passe à la pratique.

Ses lèvres sont douces et chaudes, son torse bronzé et musclé. En élève appliqué, il commence à me poser des questions :

“Y comó se dice ‘te quiero chupar’ bonita?” (et comment on dit ‘j’ai envie de te lécher’, ma belle ?)

On ne parle plus beaucoup après ça, disons qu’il a la bouche pleine. Il me bouffe la chatte avec une passion digne d’éloge, en me léchant de haut en bas avec le plat de sa langue en s’arrêtant sur mon clitoris avec la pointe. Il a vraiment l’air d’aimer ça, de se régaler de mon jus, et ça m’excite terriblement. Je commence à gémir franchement, et il tend les bras pour saisir mes seins. Il les serre fermement, caresse mes tétons avec ses pouces sans jamais s’arrêter de me lécher, à part pour me souffler un petit :

“ qué rica estas...” , “Me encanta chuparte...” (t’es trop bonne, j’adore te lécher)

En vérité je ne comprends pas tout mais sa voix me met littéralement en transe. J’ondule maintenant sous sa langue et il doit poser ses mains sur mes hanches pour maintenir son visage contre mon sexe. Je jouis dans un long soupir, et après un dernier coup de langue il remonte jusqu’à ma bouche en parcourant chaque parcelle de mon corps avec ses mains. Il embrasse mon cou, passe sa langue sur mon lobe d’oreille et sa main dans mes cheveux. Je savoure quelques minutes la vague de bien-être dont je suis parcourue et bascule au-dessus de lui. Je suis la première française avec qui il couche, autant dire que je porte sur mes épaules l’honneur de la nation. J’ai bien l’intention de lui faire la meilleure fellation de son existence.
Je commence par mouiller son gland avec la pointe de ma langue. Ma salive coule le long de sa verge, et d’un grand coup de langue de la ratt avant qu’elle ait pu atteindre la base. Il pousse un soupir de contentement. Je passe et repasse ma langue sur sa tige, comme si je voulais faire une reconnaissance des lieux, n’en manquer aucune parcelle. Je m’attarde sur son gland où perle une goutte salée qui m’encourage.
Je pousse mes lèvres serrées au maximum le long de sa verge, qui disparaît dans ma bouche. Il tient mes cheveux pour éviter qu’ils me gênent, ce qui est très serviable, mais j’aime la petite tension que je sens dans ses mains, il se sert de son emprise pour me montrer le rythme qu’il veut que j’adopte. J’accélère la cadence du va-et-vient de mes lèvres, et je sens son corps se cambrer tandis que ses mains se crispent sur les draps du lit. Je sens qu’il va venir… Il me demande d’arrêter, mais comme je vous l’ai dit, je n’ai qu’une connaissance limitée de l’espagnol.

“Stop, stop it please !”

Puisqu’il utilise l’anglais je ne peux plus faire la sourde oreille. Dommage… Je découvrirai le goût qu’il a une autre fois. Pour le moment il m’embrasse goûlument, pas rancunier.

“Te la quiero meter” (j’ai envie de te la mettre)

Oui, je m’en doutais, pour me refouler à deux doigts de la conclusion d’une fellation c’est qu’il devait vraiment avoir très envie de me prendre. Il enfile une capote, ce qui me laisse le temps de contempler à nouveau son corps nu. Il sent bon, et je ne résiste pas à l’envie de palper son torse, ses bras, de respirer son odeur dans le creux de son cou, et juste en dessous de l’oreille, parce que c’est toujours là qu’on sent la vraie odeur des gens, celle du parfum qu’ils y ont mis mais aussi, derrière, l’odeur véritable de la peau. Pendant que je m’attarde dans son cou, il saisit mes fesses à pleines mains et n’en finit pas de les tripoter et de les caresser. Je crois qu’il les aime beaucoup, parce qu’il me fait allonger sur le ventre pour y plonger son visage, sa langue, et passer ses doigts contre mon sexe. Tout ça n’est pas désagréable, loin de là, mais je sais bien qu’il s’agit davantage pour lui de se laisser le temps de faire retomber son excitation que de me procurer du plaisir. Ça me rend dingue, et je voudrais qu’il me pénètre maintenant, mais il continue à jouer avec mon corps sans réagir à mes gémissements.
J’ai peut-être une dernière phrase à lui apprendre.

“R., conoces ‘baise-moi’ ?” (tu connais “baise-moi’, R. ?)

Bien sûr, il ne connaît pas, mais je pense que cette expression-là il en retiendra la traduction. Je sens le bout de son sexe se frotter contre mes lèvres, puis rentrer en moi avec une lenteur calculée. Enfin, il m’enfile d’un mouvement sec du bassin et reste quelques secondes ainsi, tout au fond de moi. Je sens son souffle dans mon cou, ses lèvres sur ma peau et il glisse ses mains sous ma poitrine pour englober mes seins de ses paumes. Puis il commence un lent va-et-vient, en me susurrant des mots en espagnol. Je ne suis pas sûre qu’ils soient très doux, mais je ne comprends plus rien. Je n’ai conscience que de sa peau contre la mienne, et de sa queue, longue et dure, qui frotte contre les parois de mon vagin dans un mouvement de plus en plus rapide. Je voudrais jouir encore une fois, mais j’ai peur qu’il vienne avant moi. Une main dans le creux de mes jambes, je commence à me branler frénétiquement avec un sentiment d’urgence qui m’excite encore davantage. C’est comme une course contre la montre, il faut que j’arrive à jouir avant qu’il ne décharge, parce que je veux sentir sa queue en moi quand l’orgasme arrivera. Il serre toujours plus fort mes seins, m’arrachant un petit cri, puis il empoigne mes fesses comme si sa vie en dépendait avant de lâcher un long râle de plaisir. J’ai joui moi aussi, dans un frémissement discret tandis qu’il agrippait mes hanches.

Je ne sais pas si tous les Mexicains sont ainsi, mais il ne veut plus me laisser partir ensuite. Il n’en finit pas de m’embrasser, de me caresser, de masser mon corps, et il me faut toute la volonté du monde pour repartir de l’hôtel et rentrer chez moi.

J’espère que cette histoire vous a plu, j’apprécie tous vos commentaires et les lit avec beaucoup d’intérêt. Je ne suis pas sûre de finir un jour la saga sur mon professeur de français, mais peut-être que je peux vous intéresser avec mon tour du monde des amants ;)

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