A La Découverte Inattendue Des Plaisirs De Lesbos

Mardi, jour de rentrée scolaire. Les classes de seconde sont arrivées à 8 heures. Nous avons eu droit à deux heures de vacances en plus. Les Terminales débarqueront en début d’après-midi. J’espérais ne pas être dans la même classe qu’Antoine. Le sort a été gentil avec moi. Ça m’aurait embêtée de l’avoir dans les pattes toute l’année, au prétexte qu’on a flirté ensemble (et même un peu plus) la semaine dernière. J’avais juste besoin qu’il me rende un petit service, chose dont il s’est acquitté de manière honorable.
Je retrouve des copines de l’année dernière. La pause nous permet de nous raconter brièvement nos souvenirs de vacances et nos amours estivales. J’élude mais je rentre dans le clan de celles « qui l’ont fait », comprenez « qui ont couché ». Du coup, certaines me regardent avec une sorte de respect. Bien entendu, je tais le fait que je partage mon amant avec ma mère, et que ma sœur l’a déjà essayé. D’ailleurs, je pense que personne ne me croirait….
Vendredi matin, jour où Alexandre vient s’occuper du jardin, je glisse un élastique dans la fenêtre de la chambre d’amis. De retour le soir, mon premier soin est d’aller vérifier. L’élastique est sur le parquet, preuve que la fenêtre a été ouverte. Pour aérer la chambre et chasser des odeurs qui ne tromperaient pas. Profitant de ce que ma mère soit au téléphone, je fouille dans la corbeille à linge de sa salle de bain. J’y retrouve une culotte en dentelle dont le fond mouillé trahit un récent état d’excitation. Et moi Alexandre, quand reviendras tu t’occuper de moi ? Je suis jalouse. A table, je regarde ma mère discrètement. Rien ne filtre. Elle reste la femme et mère de famille modèle, tenant son rôle à merveille. Après le repas, dans sa chambre je m’en ouvre à Fabienne. « Tu te rends compte, elle fait ça comme si de rien n’était. Dans notre propre maison. Elle trompe bien son monde. Je comprends qu’elle aille à confesse chaque semaine ! »
Le vendredi suivant, ma mère a l’air contrarié.

J’ai en outre remarqué que l’élastique était en place. Alexandre n’est donc pas venu. Alors que nous sommes à table, Luc demande « Tiens au fait, en rentrant, j’ai vu un gars qui poussait une brouette devant chez les voisins. Il ne bosse plus Alexandre ? » Mon père lui répond « Ah dis donc, quelle histoire ! Figurez-vous que le sous-directeur, en rentrant chez lui à l’improviste, a surpris Alexandre dans un lit avec sa fille. Vous vous rendez compte ? Sa fille elle n’a que dix-neuf ans. Elle est encore au lycée ! D’ailleurs dès la semaine prochaine il l’envoie en pension. Un beau salopiaud cet Alexandre. Alors illico presto il l’a viré de chez lui, et il a filé au siège pour le faire licencier à effet immédiat pour faute professionnelle. Vi-ré. Il ne méritait pas mieux. Non mais vous vous rendez-compte ? ». Je regarde ma mère en biais. Elle a le nez dans sa soupe et me semble toute pâle. Fabienne, l’air dégagé, enfonce le clou « Et bien, qui l’eut cru ? » Et mon père de conclure « Nous avons donc recruté un nouveau jardinier. Il ne pourra qu’être mieux. N’est-ce pas ma chérie ? » Ma mère répond « Oui, certainement. Il était pourtant bien Alexandre. Il connaissait bien les fleurs. Et depuis le temps qu’on l’avait ». Je suis un peu sonnée par l’annonce de cette nouvelle et je fais mon possible pour garder un air dégagé. « Au fait Audrey, demain tu as ta leçon de piano à quinze heures, ne l’oublie pas ».
Le soir, conciliabule dans la chambre de Fabienne. « Maman a l’air toute chose ». « Tu m’étonnes » me répond Fabienne « Mais ne te fais pas de bile, elle doit savoir comment le joindre. Je ne me fais pas de souci pour eux. Elle a accusé le coup quand elle a vu la réaction de notre père. Elle a réalisé qu’il l’aurait sans doute quittée. Adieu alors la belle vie pour elle. Et toi aussi, dis-donc, s’il vous avait surpris ? Par contre, ça va être compliqué pour toi de le revoir. Je ne te vois pas demander son adresse à maman ! Il va falloir que tu tournes la page ma pauvre.
A moins que tu n’engages un détective privé pour la suivre ! Bon allez, va donc te coucher pour être en forme pour ton cours de piano avec cette bonne mademoiselle Couret. Par contre, fais attention à toi, elle a un faible pour les jeunes filles !»
La matinée du lendemain fut consacrée aux premiers devoirs de l’année. Après le déjeuner, je filais pour attr le bus qui me déposerait en ville à quelques pas de l’appartement de Rose Couret, ma professeure de piano. Cela faisait maintenant sept ans que j’étudiais le piano avec elle, après trois années au conservatoire municipal. Rose Couret approchait la quarantaine. Célibataire, elle habitait l’appartement laissé libre au décès de ses parents dans un immeuble vieillot au charme suranné. Elle était mince, brune, cheveux mi-longs, le visage parsemé de tâches de rousseur. Elle souriait rarement ce qui rendait son visage austère et était exigeante avec les élèves, capable de se mettre en colère pour un rien. Mais elle savait tirer le meilleur d’eux et les faisait progresser. Elle avait la réputation d’être la meilleure. C’est pour ça que mes parents l’avaient choisie. Cinq minutes avant l’heure, je sonnais chez elle et entrai dans le vaste appartement. « Entre Audrey. Installe-toi au piano et commence tes gammes et tes arpèges. J’arrive » Cinq minutes plus tard elle entra dans la pièce et s’installa à côté de moi. « Je te l’ai dit au mois de juin avant les vacances, sur le ré c’est le deuxième doigt, pas le troisième. Fais donc attention. Recommence. » Comme entrée en matière, c’est réussi ! Pas un bonjour, rien. Je jette un coup d’œil dans sa direction. Elle est aussi mal habillée que d’habitude. Tiens, je n’avais pas remarqué. Le relief d’un sein se dessine nettement sous sa chemise. Je ne sais pas pourquoi, je l’avais classée dans le registre des asexuées. L’heure se passe. Nous avons attaqué un nocturne de Chopin qu’il faudra travailler pendant la semaine. « Bon, c’est fini pour aujourd’hui. Bonne reprise. Je te note ce que j’attends de toi.
» Elle penche le buste en avant pour attr mon petit carnet posé sur le piano. Ce mouvement fait bailler sa chemise et dévoile la rondeur d’un sein blanc et le mamelon. « Bon, tu vas travailler les arpèges en mineur, la sonate de Scarlatti, et le nocturne de Chopin, mains séparées bien sûr. Et sinon, quel est ton avis ? » Surprise, je lui demande à quoi elle fait allusion. « Je te demande comment tu trouves mon sein. Ça fait cinq minutes que tu le zieutes. Je vois bien que la petite Audrey a changé depuis le mois de juin. Tu n’y prêtais pas attention avant l’été. Tu aurais parfait son éducation sexuelle par des travaux pratiques que ça ne m’étonnerait pas. » Je reste sans voix. « Alors ? » « Je…. C’est ma vie. Ça ne vous regarde pas. » « C’est vrai, ça ne me regarde pas. Mais tu n’as pas répondu à ma question. » « Il est…il est mignon. Voilà, vous êtes contente ? » « Tu as envie de le toucher Audrey ? » Je me lève et m’enfuis. Au moment où la porte se referme, j’entends son rire. « A samedi prochain, Audrey ! » Je suis terriblement mal à l’aise. Oh Alexandre, pourquoi n’es-tu pas là ? J’ai tellement envie de te voir. De me serrer dans tes bras. De goûter ton corps. Dans le bus, je réfléchis. Seule maman peut m’amener à lui. Il faut que je la surveille. Le dimanche passé en famille m’apporte du réconfort.
La semaine se passe. J’essaie de trouver des indices. L’étude de la corbeille à linge ne livre aucun secret. Et Alexandre ne se manifeste pas. Samedi arrive. Retour chez mademoiselle Couret. J’en ai oublié l’incident de la semaine passée. Elle m’attend, debout près du piano, les mains sur les hanches, un sourire inhabituel aux lèvres. « Toi, tu n’as pas eu d’orgasme cette semaine, ça se voit dans tes yeux. » me dit-elle. Elle est vêtue d’une blouse qui lui arrive à mi-cuisses. Sous le tissu léger on distingue les seins libres de toute entrave et la marque de la culotte. Comme à son habitude elle est pieds nus. « Assieds-toi » m’ordonne-t-elle.
« Trente minutes de musique et trente minutes de travaux pratiques. » La première partie se passe bien. Il faut dire que je me suis bien défoulée sur mon piano cette semaine. Je connais les morceaux par cœur. Elle ne me fait aucune remarque. « Bien. Très bien Audrey. Tu progresses bien. Tu vas avoir droit à ta récompense. » Elle se lève et, me prenant la main, me relève et me place face à elle. « Tu me plais bien petite Audrey. Tu sais, j’aime autant les garçons que les filles. » Elle me prend par le cou. Elle est plus petite que moi. Elle se dresse sur la pointe des pieds et approche sa bouche de la mienne. « Laisse-toi faire Audrey chérie. Tu as besoin de plaisir. Tu es sensuelle sans le savoir. Tu respires l’amour. Laisse-moi le partager avec toi. Je suis certaine que tu embrasses divinement bien. » Je sens sa bouche se poser sur la mienne, butiner mes lèvres. Abasourdie, je me laisse faire. Le bout de sa langue lèche mes lèvres, appuyant d’avantage, cherchant à s’immiscer. Je n’ose pas desserrer les dents. Pourtant, je sens une vague de chaleur m’envahir doucement. D’autorité, elle prend mes mains et les pose sur ses hanches. Son corps se frotte contre le mien. Je sens ses mains glisser de mon cou vers mes épaules et se rejoindre devant, déboutonnant mon chemisier. Sa langue vient de pénétrer ma bouche, cherchant ma langue pour s’enrouler autour. J’ai perdu la notion des choses. Je ne sais plus ce que je désire. Je sens qu’elle dégrafe mon soutien-gorge. Ses mains prennent possession de mes jeunes seins. Ses caresses me font défaillir. Elle s’attaque à mon jean et le tire vers le bas, entrainant ma culotte. Elle se baisse et me débarrasse de mes vêtements. Je suis bientôt nue, tremblante de désir contre elle. « Audrey, enlève-moi ma blouse. Mets moi nue. Comme toi. Nous sommes faites toutes les deux pour l’amour. Pour la jouissance des corps. Nous sommes des artistes. Mon corps est clavier, mon corps est instrument. Fais-le chanter de tes mains. ». Fascinée, je lui retire sa blouse. Elle n’est plus vêtue que d’un string. Je m’accroupis et fais glisser le frêle rempart de tissu sur ses cuisses. Son sexe rasé s’offre à ma vue. C’est le premier que je vois de près. Elle avance le bassin, le frottant langoureusement contre mon visage. Je darde la langue. Je l’entends gémir. C’est la première fois que je lèche une femme, mais je trouve presque naturellement l’entrée de sa vulve. Je la pénètre avec ma langue. La cyprine s’écoule. Je déniche son clitoris. Il est gros, de la taille d’un sexe de garçonnet. Elle se cabre, emprisonnant ma tête contre son bassin. Mes mains entourent ses fesses. J’aspire son clitoris, entamant des petits mouvements de va et vient. En quelques secondes, un violent spasme la secoue accompagnement un feulement rauque. Elle m’allonge sur le tapis, me pénètre de deux doigts et avec sa langue s’attaque à mon clitoris. Le plaisir arrive rapidement. Je me cabre dans un long cri qui semble de pas pouvoir finir. Elle ne ralentit pas. Un deuxième orgasme arrive brutalement me laissant pantelante. Sa bouche remonte vers ma bouche m’embrasse tendrement. Elle s’allonge sur moi, frottant son sexe contre le mien. Elle se glisse contre moi, parcourant mon corps de tendres baisers. Elle me retourne sur le ventre, glissant sa langue le long de ma colonne vertébrale, faisant naitre des frissons bienfaisants. Sa langue descend plus bas, se pose brièvement sur mon anus. Je me sens bien, divinement bien. Je sens la pointe de ses seins contre mon dos. Elle me relève, me prends dans ses bras et se serre contre moi. Nous nous rhabillons. « Samedi prochain, habille-toi sexy. Après trente minutes de piano, nous reprendrons les travaux pratiques. Je demanderai à un ami très cher de venir t’écouter. Je te le présenterai. Nous ferons l’amour tous les trois. Tu vas adorer. A samedi ma belle ».

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