Une Histoire Inattendue 4

UNE HISTOIRE INATTENDUE : le maître chanteur


Le lendemain, à ma grande surprise, elle décida de m’accompagner à la piscine. Elle avait mis son deux pièces à lacets, mais après une courte baignade décida d’enlever le haut pour s’étendre sur un transat. Dans le bassin, une longue fille brune, que j’avais déjà aperçue enchainait les longueurs sans s’arrêter. Je décidai d’essayer de me calquer sur son rythme, mais je fus très vite distancé. Je renonçai au bout de trois quart d’heure d’effort, tandis que la fille continuait, régulière comme un métronome. Un peu plus tard, quelques personnes s’étaient réparties, au bord du bassin, quand Vanessa arriva. Elle nous fit un petit coucou de la main et s’approcha pour nous saluer. Elle nous fit la bise à tous les deux, et Sandra l’invita à s’installer près de nous. Elle traina un lit de plage et le rangea près des nôtres, laissant Sandra, entre nous. Cette dernière, la détailla quand elle se dévétit, et la suivit du regard quand elle partit se baigner. Elle revint, couverte de gouttelettes d’eau et s’étendit sur le ventre. Nous fumes bientôt hélés par la fille brune qui avait cessé ses allers-retours, et demandait si l’un de nous pouvait la prendre en photo, en tendant son portable.
-« Vas y toi, tu es plus près » me dit Sandra
Je me levai et récupérai le smartphone, qui était du même modèle que le mien. Suivant les indications de la fille, je fis plusieurs clichés, en crawl, en dos, en papillon. Elle finit par sortir de l’eau, et vint près de moi constater le résultat, avant de reprendre l’appareil. Pendant ce temps, je surveillai, du coin de l’œil, Sandra qui passait de la crème solaire sur le dos de Vanessa. J’aurais aimé être une petite souris, pour entendre ce qu’elles se disaient.
Je réalisai que la nageuse me remerciait, et je rejoins les filles.
Alors que je m’asseyais, je vis la nageuse qui essorait sa chevelure, après l’avoir rincée. Sans complexe elle retira son maillot noir, et se frotta vigoureusement le corps avec sa serviette, face à moi, en insistant sur son sexe imberbe avec un grand sourire, puis elle remonta sur de tous petits seins aux pointes noires saillantes.

Le manège n’avait pas échappé à Sandra qui commenta :
-« C’est qui celle là ? » en la dévisageant ostensiblement.
La fille comprit le danger et eut tôt fait de se rhabiller. Quand elle passa devant nous pour quitter les lieux, Vanessa, qui était maintenant sur le dos expliqua :
-« Elle habite ici. Je ne sais pas si elle est nympho, mais elle est exhibitionniste et va parfois jusqu’à se toucher. Elle a eu des soucis avec les autres proprios, qui lui ont reproché son manque de pudeur, surtout quand il y a des s. Maintenant, elle vient seulement aux heures les moins fréquentées, mais elle n’a pas l’air calmée. »
En effet, même s’il n’y avait pas grand monde autour de la piscine, plusieurs personnes se promenaient dans le parc à proximité, et j’étais sur que certains s’étaient rincé l’œil. D’ailleurs quelques messieurs d’un âge certain, parmi lesquels, je reconnus Daniel, observaient maintenant, l’air de rien Sandra, qui étalait la crème sur les seins de Vanessa. Cette dernière, se laissait faire, lâchant de temps en temps un soupir. Quand Sandra eut terminé, elle lui confia :
-« Tu as les mains très douces, tu es faite pour les massages Sandra. »
Cette dernière la remercia, mais prit ensuite congé, pour dit elle faire un peu de ménage.
Mimétisme ou pas elle enfila sa petite robe vichy, avant d’enlever le mini slip de bain. Allongé sur ma chaise longue, j’avais , une vue en contre-plongée sur son minou.
Elle saisit son sac et me lança en partant
-« Ne reviens pas trop tard, j’aimerais aller à la plage cet après-midi. »
Je la regardai s’éloigner, et quand elle eut disparu, je m’installai plus près de Vanessa, pour la questionner sur leur discussion.
-« Nous avons parlé de tout et de rien. Elle est très sensuelle Sandra, et je pourrais facilement me rapprocher d’elle. »
-« Sexuellement ? »
-« Naturellement, en me passant la crème, elle a été presque plus douce encore que toi, et j’en ai mouillé ma culotte, ce qu’elle a pu constater, elle même.
Je pense qu’elle n’est pas non plus insensible à ce genre d’attouchements. »
-« Elle serait bi ? et toi aussi ? »
-« Moi, je suis bi, et je l’assume, mais elle l’est sans doute également, sans le savoir. Je lui ai dit que je l’avais vue en ville. »
-« Et alors ? »
-« Elle m’a fait quelques confidences. Elle m’a expliqué que votre relation était compliquée.
Elle a rencontré un gars qui l’a rassurée, et l’a séduite. Il ne s’est rien passé au début, mais quelqu’un d’autre que moi l’a vue avec ce gars, et la fait chanter. »
-« Comment ça, la fait chanter ? »
-« Il a exigé d’elle des relations sexuelles en échange de son silence. »
-« Mais c’est ignoble ! qui a fait ça ? »
-« Elle n’a pas voulu me le dire, et tu comprends bien qu’elle ne pouvait pas t’en parler. Elle s’est confiée à ce gars qui l’a réconfortée et elle s’est donnée à lui. »
-« Lui, je sais qui c’est. Je vais aller le trouver, et… »
-« Ne fais rien, tu la perdrais. Elle t’aime, mais elle est dans une situation compliquée. Laisse lui un peu de liberté. Elle te reviendra. »
-« tu as raison, évidemment. »
-« Allez, file maintenant, elle t’attend sans doute. »
-« je l’embrasse rapidement et m’enfuis, troublé par ces révélations.
Quand j’arrive dans l’appartement, Sandra n’est pas là. Elle n’est pas encore partie. Son sac à main est là . Elle ne doit pas être loin. En attendant je prends le sac poubelle plein pour aller le déposer dans le container, au sous sol. Je suis dans le local à poubelles quand je crois entendre la voix de Sandra, sans pouvoir distinguer ses paroles. Je sors dans le couloir, mais il n’y a personne. J’appuie sur le bouton d’appel de l’ascenseur, mais, alors que je pensais qu’il était au deuxième, où nous habitons, je vois qu’il monte du sous-sol.
Intrigué, je me demande ce que Sandra peut bien aller faire dans le garage souterrain, alors que les clés de l’auto sont restées sur la console dans l’entrée.
Non, elle a dû remonter, me dis-je en entrant dans la cabine où j’appuie sur le 2. Mais aussitôt, je ressors, laissant la cabine monter à vide. Il ne s’est pas passé assez de temps pour que l’ascenseur puisse monter au 2ème et redescendre au sous-sol. Bien décidé à en avoir le cœur net, je prends l’escalier et descend d’un étage. Doucement j’entrouvre la porte menant au garage, et me faufile dans l’obscurité. A une dizaine de mêtres de moi, dans le parking désert, juste dans la lueur du jour qui travers les grilles d’aération, je devine un couple. En silence je me rapproche pour découvrir Sandra, pliée en deux sur le capot d’une voiture, la robe relevée sur ses fesses nues.
-« Tu ne croyais pas que j’allais me contenter d’une fois, alors que je peux profiter de toi quand je veux. Tu vas prendre, ma jolie, si tu ne veux pas que ton mari apprenne qu’il est cocu. »
Sandra ne dit rien mais je l’entends renifler. Malgré le fait qu’il soit de trois quart, j’ai parfaitement reconnu Daniel. Pantalon sur les chevilles il approche, sa bite à la main et la plante dans le cul de ma femme qui crie de douleur. Cela ne l’arrête pas et il la défonce à grand coups de reins. Elle crie sa douleur, mais il la laboure violemment.
-« Tu vas voir tu vas t’y faire et bientôt tu en redemanderas »
Les cris de Sandra s’atténuent, et on entend plus que le claquement de son ventre sur les fesses de ma moitié. Il la maintient courbée sur le capot , et la cramponne aux hanches, en accélérant la cadence, jusqu’à s’écrouler sur elle dans un râle de jouissance.
Aussitôt il décule et s’essuie la bite avec la robe, avant de lui coller une claque sur le cul. Rhabillé, il s’éloigne, en lui criant :
-« Et n’oublies pas demain. Si je suis obligé d’aller te chercher, tu auras des problèmes. »
Je m’éloigne et remonte par l’escalier. Avant qu’ils ne reprennent l’ascenseur.
Maintenant, au moins, je sais à qui j’ai affaire. Il va être temps d’agir. Je laisse une dizaine de minutes à Sandra avant de rejoindre l’appartement.
Quand j’arrive elle est dans sa douche. La robe vichy maculée de foutre et de merde, traine par terre. Je vais me changer dans la chambre. Pantalon, polo et des nike’s, je suis prêt quand elle arrive enroulée dans une serviette, après avoir lancé la machine à laver, je ne me demande pas pourquoi
Ses yeux sont rouge et on voit bien qu’elle a pleuré.
-« Tu as un soucis, tu as pleuré. »
-« Non, non, je me suis bêtement mis du shampoing sans les yeux. Ça va passer. Tu m’accompagnes à la plage ? »
Dans la voiture, elle a un peu récupéré. Elle a passé une jolie robe noire, assez courte devant, et plus longue derrière, toute en dentelle qui dévoile sa peau halée, suffisamment pour qu’un observateur avisé voie qu’elle ne porte rien dessous, mais de manière si subtile que le résultat est assez chic. Elle a maquillé ses yeux et mis un rouge à lèvres carmin, assorti à ses escarpins ouverts, façon nu-pieds. C’est sans agressivité qu’elle remarque
-« Tu l’aimes bien la jolie blonde. »
-« C’est vrai qu’elle est canon. Tu l’as remarqué aussi. »
-« Oui, je l’ai sentie très réactive sous mes mains. Je me demande si elle n’est pas lesbienne. »
-« tu crois ? »
-« ou bisexuelle, il y en a de plus en plus. Elle ne paraît pas insensible à ton charme. »
Par défi je l’emmène déjeuner dans le restaurant où je l’ai vue avec son amant. Le maitre d’hôtel, s’il la reconnaît, n’en montre rien, et nous installe sur une petite table à l’ombre.
L’endroit est agréable et la cuisine raffinée. Le rosé, bien frais se boit sans difficulté, et Sandra a déjà les joues roses. Nous en sommes au dessert quand j’aperçois la jeep qui se parque. L’amant de ma femme en descend et entre dans l’établissement, où visiblement il est connu. Il salue le personnel et plusieurs clients déjà attablés avant de nous apercevoir. Sandra se raidit quand il se dirige vers nous.
-« Bonjour madame, bonjour Monsieur, je suis Thomas, vous êtes son mari sans doute ? »
J’opine sans décrocher un mot.
-« Votre épouse m’a acheté une petite robe. J’espère qu’elle vous a plu. »
-« très jolie, en effet »
Puis se tournant vers Sandra
-« Il faudra repasser nous voir chère madame, j’ai reçu de nouveaux modèles tout à fait charmants »
-« Je suis sur que vous vous investirez à fond, pour la satisfaire » dis-je avec un regard que je veux plein de sous-entendus.
Le type me regarde interloqué, un instant.
-« ça va sans dire. Mais pour l’instant je vous souhaite un bon appétit » répond il en s’éloignant
Sandra semble statufiée.
-« Un peu insistant le commerçant. Il ne te draguerait pas un peu, celui-là ? »
-« c’est possible » m’accorde t’elle
J’att sa main, et sa serre, avant de lui caresser doucement l’avant bras.
-« ce serait bien qu’on se retrouve un peu » ne puis-je m’empêcher de dire.
Un peu plus tard, je la dépose à la plage . Inutile de rester. Je dois lui laisser un peu d’espace.
De retour à la résidence, je constate à l’accueil que Daniel a répondu à mon invitation, et a réservé un cours de tennis à 17h..
A l’heure dite, je suis sur le court, et il arrive quelques minutes plus tard. Après un rapide échauffement, nous entamons un match. Malheureusement, je suis un peu trop tendu et pas assez concentré sur le jeu, et il me bat sans difficulté en deux sets. Alors que nous quittons le court, je lui propose de m’accompagner à la salle de sport pour une séance de vélo, afin, lui dis-je, d’éliminer l’acide lactique. La salle est déserte à cette heure. J’entre derrière lui, et referme soigneusement derrière moi. Daniel se retourne en me disant qu’il n’y a qu’un vélo. C’est le moment où je lui porte un violent coup de raquette en pleine face, lui éclatant le nez, et la lèvre. Avant qu’il ne réagisse, je lui envoie un puissant dégagement dans les burnes. Ses genoux se dérobent et il s’écroule à terre en gémissant. J’en profite pour lui envoyer plusieurs coups de pied dans les côtes. Il se roule par terre, en se protégeant la tête. Je me penche alors vers lui, l’att par les cheveux :
-« ça te va comme ça, ou tu en veux encore ? Tu ne t’approches plus de ma femme. Tu n’as plus rien pour la faire chanter. Oublies nous. Si j’entends parler de toi, encore une fois, je te crève. »
Je le laisse prostré au sol et je m’en vais en refermant soigneusement la porte.
Un peu plus tard, je descends à la piscine, et j’aperçois une ambulance qui quitte la résidence. Autour du bassin il y a quelques familles avec des gosses. Je m’allonge avec un bouquin en attendant qu’ils partent, pour pouvoir nager. J’entends deux mères de famille discuter, un peu effrayées d’un résident qui aurait été agressé à la salle de sport, par deux types cagoulés. Décidément, on n’est plus en sécurité nulle part…
Vanessa débarque vers les 19h30, et vient s’installer à mes côtés. Elle a son maillot, une pièce, noir. Je la suis dans le bassin désert, et nous nageons de concert pendant presque une heure. De retour à nos chaises longues, le maillot roulé sur les hanches, elle aborde l’agression de Daniel.
-« Il paraît qu’il a bien morflé. On l’a retrouvé sans connaissance. D’après la nana de l’accueil, le samu est venu. Il s ont dit qu’il avait des côtes cassées, le nez fracturé, un bras cassé, et le pire, c’est qu’il s’est pris des coups dans les bourses. Il est surement à l’hopital pour un bon moment. C’est bizarre cette attaque, il n’avait pas d’argent sur lui, et était en tenue de sport : normal pour aller à la salle de sport. On lui a juste piqué sa montre et son sac de sport. »
Je fais l’innocent et explique que j’ai joué avec lui au tennis et qu’il allait très bien quand on s’est quittés. Vanessa me regarde , l’air dubitatif, tout à coup. En baissant la voix, elle me demande.
-« Ce n’est pas toi qui l’as démoli, quand même ? »
-« Bien sur que non, pourquoi veux tu que je fasse ça ? La bonne nouvelle c’est qu’il ne te fera plus chanter, toi ou d’autres. » répond-je
-« Tu es au courant qu’il va y avoir une enquète, et que les flics vont venir te poser des questions ? »
-« Et alors, j’ai joué au tennis avec lui. Plusieurs personnes nous ont vues. Après, je suis allé au bar, prendre un pot, avant de venir ici. »
Le soleil baissant, nous décidons de quitter la piscine. Après s’être assurée que personne ne trainait dans les parages, Vanessa fait glisser son maillot et s’essuie, avant de passer une courte robe à bretelles, bleue, assez large.Je l’invite à passer prendre une douche, et c’est l’occasion de faire l’amour langoureusement sur le canapé du salon.
Je la regarde rejoindre sa petite mini. Elle doit le savoir et remonte sa robe et me gratifie d’un flash de son cul magnifique.
Alors que la mini s’éloigne, elle croise une jeep wrangler décapotée, qui s’arrête devant la porte de l’immeuble pour laisser descendre Sandra, avant de repartir.
Quelques instants plus tard, Sandra ouvre la porte que je viens, à peine de refermer. Elle sort de son sac, quelques petits tops, et une nouvelle robe qu’elle a achetés dans l’après-midi.
-« Je vais laver tout ça, avant de les porter. » me dit elle avant de se rendre dans la salle d’eau ou elle se douche longuement.
Elle reparait vétue d’un peignoir immaculé en éponge.
-« le n’ai pas très faim ce soir. Veux tu que nous prenions un verre de vin avec quelques tapas ? »
J’acquiesce et nous passons une soirée très tranquille, sur la terrasse, profitant de la douceur du soir.
Le lendemain matin, nous prenons un petit déjeuner sur la terrasse. Sandra a mis un petit short blanc et un débardeur noir à motifs. Plus le temps passe et plus je la sens tendue.
Je lui dis que je vais faire un tour à la piscine, mais je descends directement au sous-sol. Je n’ai que peu de temps à attendre avant de voir le voyant de l’ascenseur m’indiquer qu’il arrive. Je me faufile dans le parking souterrain et J’attends. La porte s’ouvre bientôt et laisse passer Sandra, qui fait quelques pas et s’arrête dans l’allée centrale. La minuterie plonge le lieu dans le noir. Je m’approche d’elle, à pas de loup, et pose ma main sur son épaule, la faisant sursauter.
-« Vous m’imposez d’être là, alors faisons vite s’il vous plait. » dit elle d’un ton résigné
-« Daniel ne viendra pas, ma chérie. » dis-je doucement
-« Steve ! mais comment ?... »
-« Sortons de là, tu n’as rien à y faire. »
Je lui prends le bras et l’entraine jusqu’à ce que nous réintégrions notre appartement. Elle ne dit rien et garde les yeux baissés.
Je la fais asseoir à la table du salon
-« Mais, Daniel… tu ne comprends pas. »
-« Je sais tout. Le chantage, le fait qu’il t’ait violée, et même ton amant que tu vas rejoindre tous les jours. »
Elle me dévisage sans bien tout comprendre.
-« Donc tu sais pour moi et Thomas ? »
-« Oui, je sais même que c’est à cause de ça que Daniel t’a fait chanter. Mais comme je suis au courant, il n’a plus de prise sur toi. De plus, il s’est pris une bonne raclée, et on est pas près de le revoir. »
-« C’est toi qui as fait ça ? » demande t’elle la voix tremblante
J’opine du chef
-« j’étais un peu énervé qu’il ose r de toi de cette manière. Par contre, il va y avoir une enquète de police, et j’ai besoin que tu me couvres de 18h à 18h30, environ. »
Elle me regarde, des larmes dans les yeux.
-« Tout ça est de ma faute. Ça n’aurait pas dû arriver » ; puis elle fond en larmes. Je la laisse pleurer un moment, et je lui tends un mouchoir. Petit à petit ses sanglots s’espacent et elle me demande :
-« depuis quand es tu au courant ? »
-« Depuis le jour où tu m’as dit que tu partais voir ton oncle . J’ai été surpris que tu ne me demandes pas de t’accompagner. Tu n’y es pas allé, n’est-ce pas ? »
-« Non. Le lendemain de notre arrivée, je suis allée faire des courses. C’est là que j’ai rencontré Thomas J’étais seule et il en a déduit que j’étais disponible. Dans le supermarché, il ne m’a pas lachée. Il était drôle. Il m’a complimentée sur mon charme, mon physique, et , de mon côté je le trouvais plutôt bel homme. Quand je suis sortie, il m’a suivie et m’a aidée à ranger mes courses dans le coffre. Après ça, difficile de lui refuser d’aller prendre un pot dans un café tout proche. Nous avons longuement discuté. Je lui ai appris que j’étais mariée, mais que les relations avec mon mari n’étaient plus si bonnes (elle baiise le ton , et rougit un peu) Au bout d’un moment, il m’a proposé de me revoir. J’hésitais et il a dû le sentir. Il m’a alors proposé de venir le voir à sa boutique de vêtements. J’ai dit oui, pensant ne pas y aller, mais il a insisté en me disant qu’il m’avait bien aidée, et qu’il ne pouvait se contenter d’un café, comme récompense. Je lui ai demandé ce qu’il voulait, et il m’a dit que je n’avais qu’à lui donner un vêtement, et que je pourrais le récupérer le lendemain. J’ai d’abord refusé, mais il était si charmant que j’ai fini par accepter . Je n’avais que ma robe sur moi, et je me suis résolue à lui donner ma culotte, qu’il a senti avant de la ranger dans sa poche.
Il m’a ensuite accompagnée à ma voiture, et, au moment de me dire au revoir, m’a embrassée longuement. J’étais un peu surprise, mais je lui ai rendu son baiser. Nous sommes restés enlacés à nous caresser, jusqu’à ce qu’il passe sa main sous ma robe et vienne planter deux doigts dans mon sexe, qui, je l’avoue, était déjà bien lubrifié. En quelques instants, il a fait de moi sa chose. J’avias perdu toute notion du temps : une vraie pulsion sexuelle. Je crois qu’il aurait pu me baiser, contre la voiture, en plein jour sur ce parkjing, sans que je songe à protester. Nous nous sommes quittés après que je lui aie promis de le rejoindre le lendemain. C’est ainsi que notre aventure a commencé. Je savais bien que c’était mal, que je n’aurais pas dû faire ça, mais ce qu’il me proposait était nouveau pour moi. Je l’ai prévenu qu’il ne pouvait rien espérer, à part une aventure, mais il m’a dit que ça lui convenait. Il m’a entourée d’attentions et je me suis laissée entrainer. Je suis désolée mon amour, mais je vais mettre fin à cette relation. »
Je ne suis pas étonné par cette confession, qui ne m’apprend pas grand-chose. Sandra me paraît sincère et regrette déjà sa faiblesse. Pendant son laius, j’ai eu le temps de réfléchir. De mon côté, je ne peux pas dire que j’ai été fidèle, sans doute agacé par l’attitude de ma moitié, mais je l’aime toujours et la réciproque a l’air vraie. Quand je prends la parole, j’ai pris une décision.
-« Je ne t’en veux pas, ma chérie. C’est un accident de parcours. Nous n’avons pas fait suffisamment attention l’un à l’autre, et nous nous sommes éloignés. Tu as eu besoin d’une récréation sensuelle et je le comprends. Pour ma part, je dois t’avouer que j’ai une parenthèse amoureuse avec Vanessa, notre logeuse. »
-« Je m’en doutais » me dit Sandra « mais compte-tenu de ma situation, je ne voulais pas t’en parler, d’autant que je n’étais sure de rien. Quels idiots nous sommes. »
-« Sandra, nous repartons demain. Je vais t’accompagner à la plage. Tu auras la journée pour faire tes adieux à Thomas, à condition de tout me raconter. Je viendrais vers 19heures, te chercher. »
-« Mais tu n’es pas jaloux ? »
-« Si terriblement, mais je veux que tu sois heureuse, et je suis prêt à quelques sacrifices. J’irai, pendant ton absence, signifier à Vanessa, la fin de notre intermède. Ce soir nous redémarrons une nouvelle vie.

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