Les Délices De La Robe À Boutons (1)

Dès que les beaux jours revenaient, Manuella se plongeait dans son dressing et ressortait ses deux robes préférées : une légère à fleurs, assez ample, et une kaki, plus étroite. Toutes les deux avaient pour particularité d'être boutonnées sur le devant. Cette caractéristique plaisait beaucoup à Manuella car elle permettait une certaine aisance en cas de chaleur (version officielle) et une faculté d'exposer ses formes opulentes pour séduire (version officieuse). Avec son épaisse chevelure de blonde peroxydée, ses seins lourds, ses cuisses charnues et son fessier copieux, Manuella aimait se donner des airs d'une Marilyn qui aurait atteint la cinquantaine au lieu de se suicider à 36 ans. Bien que mariée et mère de famille, elle n'avait pas renoncé à plaire aux hommes, le plus souvent en les aguichant et parfois en les consommant.

Toutefois, au lieu de cocufier son mari en catimini, elle l'informait de ses conquêtes, d'autant plus facilement que lui-même en faisait autant. On voit par là que ce couple était très libre, au point parfois de se livrer aux plaisirs particuliers de l'échangisme.
Lorsque Manuella sortait avec sa robe à fleurs boutonnée sur le devant, Pierre, son mari, savait qu'à un moment ou un autre, elle allait allumer un mâle. Cela se produisait en général à une terrasse de café. Le couple choisissait une table où Manuella pourrait tout à loisir étaler ses cuisses rondes, généreusement découvertes par un déboutonnage poussé au ras de l'entre-jambes. Dès qu'un homme, accompagné ou non, apparaissait dans sa perspective, elle se levait, tentait de capter son regard et gagnait les toilettes des dames pour ôter son slip. Au retour, sur sa chaise, sa cheville droite se posait sur sa cuisse gauche (ou l'inverse) et l'homme en face ne pouvait plus ignorer le pubis fourni et la fente marquée qui lui souriait verticalement. Manuella jubilait au trouble de son vis à vis, à sa façon de s'agiter sur sa chaise, parfois à ses tentatives de masquer qu'il bandait.

Pierre s'amusait énormément au jeu de sa femme, le plus souvent sans conséquence.

Mais il arrivait que le trouble fut partagé par Manuella parce que l'homme lui plaisait particulièrement. Pierre, s'en rendant compte, se penchait vers elle :
- Chérie, ça te dirait de faire l'amour avec ce mec ?
- Tu serais d'accord ?
- Bien sûr mais en ma présence, hein ?
- Si tu veux. Mais à toi de lui en parler.
Alors, Pierre se levait de table et invitait l'homme à venir prendre un verre en leur compagnie. Manuella déboutonnait alors le haut de sa robe pour bien dégager son profond sillon mammaire. Le couple s'ingéniait à mettre l'homme à l'aise par des conversations banales puis à lui faire comprendre que baiser Manuella n'avait rien d'utopique. Il ne tardait pas à comprendre qu'il avait affaire à un couple libertin et que l'occasion était belle de tirer un coup avec une blonde pulpeuse qui, visiblement, ne demandait que ça. Invité au domicile du couple, l'homme se devait maintenant "d'assurer", ce qui n'était pas évident en présence du mari, clairement complice.

Parfois, l'homme se déballonnait, ou même débandait, et s'enfuyait piteusement. Mais parfois, il restait et Manuella lui offrait le plaisir (partagé) de déboutonner sa robe de haut en bas et de dévoiler sa somptueuse nudité de femme mûre. Ils gagnaient la chambre généreusement pourvue de miroirs et l'homme pouvait considérer sous tous les angles les rondeurs de Manuella avant de les honorer de sa bite. Assis sur une chaise dans un coin de la chambre, Pierre, tout aussi nu, se masturbait en écoutant sa femme crier de plaisir sous les assauts de l'homme survolté par la situation. Pendant qu'elle se faisait prendre par derrière, il lui offrait sa bite à sucer et quand il était bien dur, écartait l'homme pour l'honorer à son tour, généralement entre ses fesses abondantes, préparant ainsi le "terrain" à l'homme, trop heureux de sodomiser une femelle aussi juteuse et aussi réceptive.
Rares étaient ceux alors qui n'éjaculaient pas, si bien que c'était à Pierre de "terminer" Manuella en la pilonnant entouré de ses cuisses charnues, la menant ainsi maritalement à l'extase. L'affaire commune s'achevait par une douche, un apéritif et un remerciement pour services rendus. L'homme quittait les lieux vidé et satisfait, étonné qu'il puisse exister des couples pareils. Il garderait longtemps le souvenir dans ses mains des seins, des cuisses et des fesses de Manuella, "une sacrée bon dieu de femme faite pour l'amour".

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Cette époque correspondant aussi à l'évaluation professionnelle de Manuella, face à sa cheffe de service. Mais celle-ci avait été récemment remplacée par un homme. Manuella se présenta à l'entretien avec sa robe étroite déboutonnée sur le devant. Ses rondeurs tendaient un peu trop le tissu mais il les mettait en même temps en valeur, pensait-elle. Assise dans un fauteuil face au chef de service dans son bureau, elle avait relâché deux boutons du bas de la robe, si bien que le chef ne pouvait pas manquer le voile quasi transparent du string entre les cuisses dodues de sa subordonnée. Avec un rien de perversité, Manuella croisait et décroisait les jambes devant lui en laissant entre chaque mouvement un bref écartement. Le chef, un quadragénaire bien de sa personne, faisait de gros efforts pour ne pas suivre ce jeu de cuisses tout en écoutant Manuella mais il tombait alors sur son profond décolleté où il aurait fallu être aveugle pour ne pas déceler l'absence de soutien-gorge. Manuella jouait à fond la carte de la sensualité débordante, un peu à la manière de l'héroïne TV Candice Renoir à laquelle elle s'efforçait de ressembler. L'objectif était d'abord d'obtenir une bonne appréciation du chef, ensuite de le faire bander et éventuellement de le loger entre ses cuisses. Après tout, chacune avait droit à la promotion canapé. Sa robe déboutonnée de haut en bas pouvait permettre un coït rapide sur un coin de bureau ou dans les toilettes et de vite se reboutonner avant de reprendre sa place.
Vu le regard vitreux du chef à la fin de l'entretien, elle se doutait qu'un jour ou l'autre, elle s'accroupirait devant sa braguette grande ouverte pour l'engloutir avant de lui encercler les reins pendant qu'il la pilonnerait à la hussarde, le nez dans ses nibards. Et qu'il y aurait une petite augmentation à la clé...

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Quelques jours plus tard, Manuella se faisait contrôler au volant de sa voiture pour avoir légèrement excédé la limitation de vitesse en ville. Dès qu'elle vit l'agent s'approcher, elle déboutonna subrepticement le haut de sa robe à fleurs au point de dévoiler la quasi totalité de ses seins, libres ce jour là comme souvent en période chaude. Penché à la portière, l'agent, un jeune homme d'une trentaine d'années, ne pouvait faire autrement que plonger le regard dans le large décolleté de la conductrice, qui lui présenta un visage angélique et culpabilisé. Tout en l'écoutant débiter son baratin moralisateur, elle redressa le buste de telle sorte qu'un début de mamelon apparut dans l'échancrure. Elle le vit clairement déglutir, ce qui l'incita à bouger sur son siège comme si elle était embarrassée. Ses seins menaçaient à tout moment de jaillir du frêle tissu. Elle alla jusqu'à les écraser sur le volant afin d'en accen la courbe puis se recula encore sur son siège si bien que son sein gauche s'échappa carrément, vite recouvert après une pseudo excuse parfaitement hypocrite. Cramoisi, l'agent bafouilla une exemption exceptionnelle d'amende et Manuella s'enfuit le sourire aux lèvres...

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Quand Manuella sortait sa robe à boutons du placard, c'était pour son mari Pierre le signe qu'elle était disponible pour le sexe, d'une manière ou d'une autre. Cela pouvait prendre des formules diverses, domestiques ou extérieures. Par exemple, le soir, pendant que le couple regardait la télévision, Manuella découvrait largement ses cuisses nues que Pierre caressait d'une main nonchalante. Il remontait paresseusement jusqu'à sa fente et la doigtait lentement, presque distraitement.
L'attention de Manuella quittait bientôt l'écran pour se concentrer sur ce doigt fureteur. Dès qu'elle se mettait à gémir et à onduler des hanches, Pierre activait son doigt comme un sexe jusqu'à ce que son épouse se cabre et jouisse. Elle se tournait alors vers lui en lui murmurant des mots d'amour. Si elle s'apercevait qu'il bandait, elle le dégageait de son pantalon et lui offrait une bonne pipe. Ou bien il éjaculait dans sa bouche, ou bien il restait raide et Manuella, robe grande ouverte, s'empalait sur lui pour lui offrir le spectacle de son opulente nudité en mouvement. Le robe glissait au sol, elle se retournait et lui montrait son fessier capiteux et mouvant. C'était une vision qui le faisait rapidement gicler car le cul de Manuella aurait damné un saint. Apaisé, le couple finissait de regarder son émission, nu et main dans la main. Mais la disponibilité de Manuella au sexe pouvait prendre d'autres formes, moins conjugales, quoique complices avec son époux.
(A suivre)

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