« Matrone Et Domina : Tullia, Une Patricienne Hypersexuelle Dans La Rome Impériale » (3) : Un Jour Décisif Pour Tullia

*** RECIT FICTIF POUR LECTEURS AVERTIS

AVERTISSEMENTS

Cette histoire est construite sur l’hypersexualité de Tullia et contient ment des scènes de sexe, quelquefois très « hard », voir brutales, correspondant à la psychologie des personnages et aux mœurs de l'époque. Au fur et à mesure de la rédaction des chapitres, j’ai voulu également si les personnages dans le contexte et les mœurs de la Rome impériale. Je remercie donc les lecteurs et lectrices qui ne viennent pas ici uniquement pour les passages de sexe, mais qui partagent avec moi ce besoin de connaissance.

Je remercie HDS de permettre ce genre de publication et j’espère que les aventures de Tullia plairont

Les chapitres précédents de « Matrone et Domina, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale », à savoir (1) : l’éducation de Tullia » et (2) « Ubi tu Gaius, ego Gaia » sont parus sur HDS depuis le 6 août 2021.

Le chapitre Ier contient les références bibliographiques sur lesquels sont construits ces récits historiques fictifs.

RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS

Nous sommes en 46 de notre ère, sous le règne de l’empereur romain Claude. Le sénateur Marcus Tullius Longus a pour seule satisfaction sa fille Tullia qui, à l’âge de 16 ans, est devenue une superbe jeune femme. Marcus a veillé à lui donner la meilleure éducation et il est très fier de la culture et de l’intelligence de sa fille.

Marcus ignore cependant, qu’inspirée par certaines lectures, Tullia est dévorée par un feu intérieur, celui d’une libido exacerbée. Tullia a trouvé une complice, sa jeune servante et confidente Lucia, qui lui raconte par le menu ses propres frasques, les deux jeunes femmes entretenant par ailleurs une relation saphique secrète et passionnée.

Alors qu’à Rome, l’âge légal du mariage était fixé à 12 ans, Marcus s’était longtemps refusé à marier Tullia. L’aggravation de sa situation financière l’a contraint à accepter comme gendre Lucius Spurius Lurco.

C’est pour la gens Tullii une mésalliance : non seulement Lurco n’est pas de leur monde, mais il est une brute, un homme vicieux, cruel et sans scrupule. Il ne cache pas sa préférence pour ses éphèbes et ses mignons. Mais il est immensément riche et il a la faveur de l’impératrice Messaline.

Dans l’ensemble, la cérémonie de mariage s’est déroulée dans le respect des traditions romaines. Mais, une fois que Tullia a franchi la porte de la Doma de Lurco, la nuit de noces prend une autre tournure. Lurco, qui sait que Lucia s’était, quelques jours auparavant, introduite dans sa maison pour copuler avec Adonis, son favori, va livrer à ses esclaves la servante de Tullia.

Quant à son épouse, il vient, en guise de nuit de noces, de la sodomiser brutalement. A la surprise de Lurco, Tullia a pourtant joui de cette étreinte brutale.

***

Tullia, qui, dans ces situations, ne maîtrise pas sa libido, a en effet joui de l’étreinte brutale et contre-nature que lui a infligé Lurco. Elle a pourtant envie de continuer, elle veut davantage et d’abord être dépucelée. C’est ce qu’elle attend avec de plus en plus d’impatience depuis qu’elle est devenue nubile, quatre ans auparavant. Ses fréquentes masturbations, ses amours saphiques avec Lucia, qui utilise sur elle des olisbos et lui a fait découvrir la pratique des ciseaux, ne lui suffit évidemment pas. Depuis longtemps, Tullia veut être prise, pénétrée, défoncée.

Lurco a repoussé la tentative de Tullia qui lui offrait ses lèvres. L’idée d’embrasser une femme, surtout cette patricienne, lui fait horreur et toute idée de tendresse est étrangère à ce monstre. Au contraire, Tullia incarne tout ce qu’il hait : le monde des patriciens, leur morgue, le mépris qu’ils portent aux "hommes nouveaux" comme lui. En sodomisant la jeune patricienne, Lurco a eu un goût de revanche, pour tout que cette caste hautaine avait fait subir à lui et à ses ancêtres. La jeune Tullia n’avait pas fini de payer pour tout cela.


Et Lurco était ravi, parce que les informations obtenues auprès des serviteurs de Marcus au sujet de la libido de Tullia étaient confirmées par la façon dont elle se comportait envers lui, une vraie chienne lubrique, qui avait joui alors qu’il l’enculait sans ménagement et qui en voulait encore. Lurco se dit que, dans tout l’empire, il ne connaissait qu’une seule femme qui soit aussi nymphomane : l’impératrice Messaline en personne. Le plan de Lurco était simple : une fois que Tullia aurait rempli ses obligations en donnant naissance à un héritier, il ferait tout ce qu’il faut, avec la complicité de la perverse Messaline, pour pousser Tullia vers la déchéance. L’orgueilleuse patricienne deviendrait la plus grande putain de Rome.

Lurco était celui qui allait permettre à l’hypersexualité de Tullia de s’exprimer sans entraves. S’il lui avait confié ses projets, il aurait été surpris de savoir que cela correspondait aux aspirations enfouies au plus profond de la jeune femme.

Ne se résignant pas à en rester là, Tullia alla jusqu’à supplier Lurco.

• Ne me laisse pas, Lucius Spurius, je t’en supplie. Reste encore. J’ai envie de te sucer, je veux boire ta divine semence.

• Il est vrai que tu suces très bien petite garce ! Je me demande où tu as appris ça, alors que tu n’es jamais sortie de la maison de Longus

• Lucia m’a enseigné comment il faut faire. J’ai bien retenu ses leçons !

• Vous êtes aussi salopes l’une que l’autre, si j’en juge aux cris de plaisir que j’entends depuis l’atrium.

• Lucius Spurius, prends-moi, fais de moi une femme. Baise-moi, féconde-moi, dès ce soir. Et ensuite, tu pourras à nouveau me sodomiser, j’ai beaucoup aimé ça.

• Je compte me servir régulièrement de ta bouche et de ton cul. Quant à ton « porcus » (terme méprisant désignant le vagin), je n’en ai pas envie. Pour cette nuit, j’ai à ma disposition le cul d’Adonis et de deux éphèbes que je viens d’acheter et que je vais dépuceler.


Tullia se sentait humiliée.

• Pardon, mais si tu ne veux pas me dépuceler et me remplir, comment pourrais-je te donner un fils ?

• Tu auras la réponse demain. Ne t’inquiète pas, tu seras bientôt grosse.

• Tu me laisses ainsi, seule, en feu ? Tu es cruel car la nuit sera longue, entre les cris de tes éphèbes que tu vas honorer et ceux de Lucia besognée par tes serviteurs.

• Tu te calmeras en te masturbant. Il parait que tu fais ça avec beaucoup d’assiduité.

• Je peux te demander une faveur ?

• Dis toujours.

• Puis-je gagner l’atrium et assister aux ébats de Lucia ?

• Tu es décidément très vicieuse ! Pourquoi pas, ça te donnera une idée de ce qui t’attend dans les prochaines années. Je te ferai accompagnée par deux servantes, chargées de te surveiller. Je te donne le droit d’assister, mais interdiction absolue de participer, sinon il t’en cuira et tous les hommes présents finiront dans mes mines d’Espagne.

• Je respecterai ta volonté.

• Parfait ! Demain tu sauras ce que j’ai prévu pour toi. Obéis-moi et tout se passera bien.

***

Lurco se retira alors avec Adonis dans une autre partie de la maison, pour continuer ses débauches.

Accompagnée des deux servantes chargées de la surveiller, Tullia se rendit au grand atrium, dont Lurco avait laissé exceptionnellement l’usage à ses serviteurs. Lucia était au milieu de la pièce, nue et entourée d’une vingtaine d’hommes en rut.

Lucia avait, ces derniers mois, raconté ses frasques à Tullia, dans le moindre détail. Mais là, c’était différent. Tullia avait rêvé, sinon de participer aux orgies de son amante, du moins d’en être témoin. Grâce à Lurco, elle en avait l’occasion. Ce qu’elle voyait la fascinait : depuis plus d’une heure, son amante était la proie des assauts de ces hommes rudes et elle en voulait encore. Elle avait l’air d’une bacchante, les traces, sur ses cheveux, son visage, son corps ou qui coulaient de ses orifices donnaient une idée du nombre d’étreintes qu’elle avait déjà subies.
Lurco pensait punir Lucia. Il ne pouvait imaginer qu’au contraire la situation décuplerait son plaisir.

Lucia, qui était en train de sucer son amant du moment, l’esclave africain Adherbal, s’interrompit quand elle aperçut Tullia.

• C’est une soirée dont je me souviendrai, maîtresse, surtout parce que j’ai le bonheur que tu en sois témoin. Caresse-toi mon amour, je t’offre mon plaisir !

Tullia s’installa confortablement, et, après avoir fait tomber sa tunique, commença à se caresser frénétiquement, pour accompagner le plaisir de sa bien-aimée. Elle n’avait aucune honte à se montrer nue devant ces esclaves, que toute son éducation de Romaine avait habitué à ne pas considérer comme des semblables. Et pourtant le destin voudra que Tullia les deux grands amours de Tullia soient deux esclaves, l’une étant Lucia. Nous croiserons l’autre, Parcham, plus loin dans le récit.

Deux moments impressionnèrent particulièrement Tullia, qui s’imaginait à la place de son amante. D’abord quand Adherbal prit Lucia en levrette. L’homme était pourvu d’un organe monstrueux. Et pourtant Lucia, loin de se plaindre, d’exprimer une quelconque douleur, hurlait de plaisir, enchainant les orgasmes avant que l’étalon ne finisse enfin par se vider longuement en elle.

Il y eut d’autres moments torrides, quand trois hommes remplirent en même temps les trois orifices de la jeune servante, ou encore quand elle subit une double vaginale.

Ce n’est pas Lucia qui cria grâce, mais les serviteurs de Lurco, épuisés par l’incroyable libido de Lucia. Ils savaient que leur journée de travail commençait très tôt et que leur maître serait impitoyable sur l’état de la maison le lendemain matin. C’est pourquoi, peu à peu, ils demandèrent grâce, le dernier finissant par partir au milieu de la nuit, prenant soin de faire disparaître toute trace de l’orgie.

Malgré son incroyable résistance, Lucia était dans un état second. Ce fut Tullia qui prit soin d’elle, la nettoyant, allant lui procurer avec sa langue un ultime orgasme, en allant lécher un con pourtant rempli de multiples semences. Malgré les incertitudes sur le sort que leur réservait le cruel Lurco, les deux jeunes femmes s’endormirent tendrement dans les bras l’une de l’autre, épuisées par cette longue journée.

***

Tullia et Lucia furent brutalement réveillées le lendemain matin par Lurco, accompagné par Adonis.

Lurco tira brutalement Lucia par le bras et la sortit du lit.

• Sors de là, salope, nous avons à nous occuper de ta maîtresse.

Tullia se demandait quelle décision avait pris Lurco.

• Manifestement, la soirée d’hier vous a plu ! Toi, chienne, je pensais te punir, c’est toi qui a épuisé mes esclaves. J’ai dû faire distribué quelques coups de fouet pour en réveiller certains ce matin. Quant à toi, dit-il à Tullia, on m’a dit que tu as adoré le spectacle, que tu t’es masturbée sans la moindre pudeur. Avoue que tu aurais aimé être à sa place.

• Tu as découvert ma nature, Lurco. Oui j’aurais aimé participer, je ne peux pas dire le contraire, même si ça me fait honte de le reconnaitre. Tu l’avais interdit et je t’ai obéi. Qu’as-tu décidé en ce qui me concerne ? Je t’en prie, Lucius Spurius, fais de moi une femme et je porterai ton . Je veux être ta Matrone et ta Domina

• Je vais vous dire ce que j’ai décidé. Ce n’est pas moi qui romprai ton hymen, je suis incapable de surmonter ma répulsion. Pourtant, c’est aujourd’hui que ce que tu attends avec impatience va enfin se produire.

Tullia était soulagée par la décision de Lurco. Elle était déchirée par son envie irrépressible de sexe et sa répulsion viscérale pour cet individu dont elle dépendait maintenant.

• Il y a quelques jours, cette putain (il montra Lucia) est entrée clandestinement dans ma maison pour rejoindre Adonis et copuler avec lui. Celui-ci savait qu’il désobéissait ainsi aux ordres formels donnés à tous mes esclaves. C’est particulièrement grave dans son cas, puisqu’il est mon amant depuis que je l’ai acheté, il y a plusieurs années. Il pensait que je ne serai pas informé de sa trahison, d’autant que j’ai su que ce n’est pas la première fois qu’il fait ça. Il est stupide d’avoir introduit sa complice ici, car plusieurs esclaves, jaloux de sa position, se sont empressés de le dénoncer auprès de moi, pour provoquer sa disgrâce.

• Je comprends maintenant le sourire sardonique qu’a relevé mon père quand il t’a fait part de ma demande de voir Lucia me suivre dans ta maison.

• C’était clair : cette garce suivait sa fossatum (Lurcus employait un terme très péjoratif, équivalent à « gouine ») et, en même temps venait retrouver son amant. Ce renégat m’a avoué qu’il était tombé amoureux de ta servante et espérait, grâce à ton influence, pouvoir en faire sa femme.

• Ils formeraient un très beau couple. Pourquoi t’y opposes-tu, alors que tu sembles prêt à me partager ?

• Tout simplement parce que j’ai aimé Adonis depuis le jour où je l’ai vu. Ça ne m’était jamais arrivé. Il était à moi, seulement à moi. Il m’a trahi, je ne lui pardonnerai pas.

Pour la première fois de sa vie, Lurco avouait un sentiment envers une autre personne. Tout le monde comprit que, s’étant senti trahi, il serait impitoyable.

• Je répète ma question : que comptes-tu faire ?

• Dans un premier temps, je pensais punir Adonis et Lucia comme ils le méritent : le fouet d’abord et, ensuite, le marché d’esclaves pour elle. Je ne doute pas que j’en obtiendrai un bon prix de la part d’un « leno » (un proxénète) de Suburre. Quant à lui, je comptais l’envoyer rejoindre mes mines d’argent en Espagne. Il regrettera très vite sa vie d’avant.

• Tu as dit « je pensais ». Tu as donc heureusement changé d’avis ? Je te supplie de les épargner !

• Je le ferai, au moins pour le moment. A cause de toi, mais pas pour te faire plaisir. J’ai besoin de lui et d’elle.

• Je ne comprends pas. Hier soir, tu as livré Lucia à tes esclaves pour la punir.

• Oui, je n’imaginais pas à quel point elle trouverait du plaisir à cela. Mais ce que je voulais surtout, c’était que ta Lucia soit enceinte. C’est d’une part une vengeance envers Adonis qui verra celle qu’il aime porter un conçu par d’autres esclaves. Mais surtout, nous aurons besoin d’une nourrice pour notre fils.

Lucia osa interrompre le cruel Lurco :

• Et si malgré tout, je n’avais pas été fécondée hier soir ?

• La prochaine fois que tu prends la parole en ma présence sans y avoir été autorisée, je te fais fouetter, chienne ! Ne t’inquiète pas. Afin de punir Adonis, j’ai offert une belle récompense à mon fidèle Adherbal. J’ai cru comprendre que tu avais particulièrement apprécié ses saillies hier soir. Tout le monde saura qui est le père de ton bâtard.

Lucia pleurait, voulait supplier. Adonis lui fit signe de se taire. Il espérait par sa docilité apaiser la colère de Lurco

• Maitre, même si j’ai été influencé par cette femme, j’ai gravement fauté envers toi, alors que tu as toujours été bon envers moi. Que comptes-tu faire de moi ? Je ferai tout ce que tu me commanderas.

Adonis pensait s’en sortir en mettant la faute sur Lucia et en continuant à « servir » son maître, comme il l’avait encore fait la nuit dernière. Cette attitude lâche révoltait Lucia et Tullia, mais elles gardèrent le silence.

• Evidemment que tu vas me servir, même si je me contenterai de différer ton châtiment. Puisque manifestement tu aimes copuler avec la gent féminine, il y a ici une vierge à dépuceler et à féconder.

C’était donc cela le plan de Lurco. Il se servait d’Adonis comme étalon.

• Maître, je ferai comme vous le commandez. La maîtresse sera satisfaite et vous aussi.

Tullia était partagée. D’un côté, elle était heureuse de devenir enfin une femme, que ce ne soit pas accompli par un personnage répugnant comme Lurco mais avec un mâle dont Lucia avait vanté les performances. La veille au soir, Tullia avait d’ailleurs lu dans les yeux d’Adonis le désir qu’il avait d’elle. Mais d’autre part, la patricienne qu’elle était ne pouvait ignorer qu’elle allait être prise par un esclave et fécondé par lui. Tullia attendait depuis si longtemps de connaître cela, qu’elle était aussi impatiente qu’excitée. Et chez Tullia, la femelle l’emportait sur la patricienne.

• C’est bien ce que tu veux, Lurco ?

• Oui et, comme le roi Candaule, je veux être présent. Elle est à toi, Adonis ! Je veux la voir jouir, c’est ce que veut l’impératrice Messaline, qui a de grands projets pour Tullia. Tu seras le premier, mais quand elle aura é, d’autres, beaucoup d’autres, lui passeront dessus.

Lucia échangea un long regard complice avec sa maîtresse. Elle se comprenaient. Lucia savait que ce moment, Tullia l’attendait depuis longtemps. Elle était heureuse, pour celle qu’elle aimait, que cela se passe avec un amant vigoureux comme Adonis. Elle ne pouvait cependant s’empêcher de penser qu’elle aurait voulu le garder pour elle et que ce soit elle, et non Tullia, qui porte l’ conçu par Adonis.

***

Lurco et Lucia furent les témoins de ces moments qui resteront dans la mémoire de Tullia, où elle fut dépucelée et baisée par Adonis.

Lurco savait que Tullia, pour éviter le déshonneur, n’allait pas se vanter. Quant à Lucia et Adonis, la menace qu’il leur adressa fut sans ambiguïtés.

• Il va de soi que je suis celui qui a dépucelé mon épouse et qui aura engendré son . S’il y a la moindre indiscrétion au sujet de ce qui va se passer ici et se passera tant que ma femme ne sera pas grosse, les bourreaux de l’impératrice s’occuperont de vous. C’est clair ?

• Nous garderons le secret, maître.

• Allez, vas-y. Elle n’a que trop attendu. Je compte sur toi. Fais-lui l’amour, il faut la préparer pour les soirées de Messaline.

***

Tullia fit tomber sa tunique. Elle était nue, offerte. Dans quelques instants, elle allait commettre une chose impossible pour une matrone romaine et que condamnait toute l’éducation que lui avait inculquée Marcus : elle allait devenir adultère et, en plus, avec le consentement de son mari et en sa présence.

Adonis, de son côté, était heureux d’assumer ce rôle d’étalon. Depuis que, la veille au soir, il avait vu la Domina nue, il avait en effet eu envie d’elle. Il savait qu’il aurait l’occasion de renouveler ses saillies pendant des semaines, jusqu’à ce qu’elle soit enceinte.

Tullia avait beau être « techniquement » vierge, elle n’ignorait rien de ce qui allait se passer, et ce grâce à ses lectures, aux confidences de Lucia et à la séance de la veille, dont elle avait été un témoin particulièrement attentif.

Tullia prit le temps de dévisager son amant. Adonis avait des cheveux blonds et frisés. Il était beau comme une statue grecque, avec ses muscles saillants, dignes d’un athlète des Olympiades. Et surtout Tullia regardait avec concupiscence ce qui pendait entre les jambes du jeune Grec. Certes ce n’était pas comparable avec le monstrueux Adherbal qu’elle vu la veille défoncer Lucia, mais c’était bien mieux que la verge de Lurco et c’était idéal pour une première expérience.

Lurco s’installa confortablement pour ne rien perdre du spectacle. Il était un habitué des orgies de Caligula et de Messaline, mais cette fois c’était son épouse qui était concernée. Aucun Romain digne de son nom ne pouvait comprendre le plaisir qu’il prenait à cela. Le fait de pervertir la dernière héritière d’une longue lignée de patriciens n’était pas étranger à la satisfaction que ressentait Lurco. Il ressentait excitation et revanche.

Tullia s’était dirigée vers Adonis et se serra contre l’éphèbe, qui pouvait sentir contre lui les pointes durcies des seins de sa maîtresse. Le regard de Tullia était sans ambigüités : elle était une femelle qui appelait le mâle. Elle offrit à Adonis ses lèvres, la langue de l’homme prenant possession de celle de Tullia. Celle-ci était insatiable de ses baisers, qu’elle renouvelât dès que les amants purent reprendre leur souffle.

Malgré son impatience, Tullia voulait d’abord mieux découvrir l’instrument qui serait celui du plaisir tant attendu.

Elle commença par branler la queue d’Adonis. Celui-ci hésitait, attendant le signal de l’ordonnateur de cette séance.

• Je vois qu’elle te fait envie cette queue ! Prends-la en bouche un moment. Suces-la ! Toi, prends garde, ne jouis pas dans sa bouche, ça m’est réservé pour le moment ;

Tullia n’attendait que ce signal, pour sucer la belle verge d’Adonis. Ses lèvres serrées autour de la hampe, sa langue s’occupant du gland, la matrone commença à pratiquer une fellation qui était une douce pour Adonis et mettait à rude épreuve sa résistance. Il prit à deux mains la tête de la belle patricienne et commença à lui imposer un coït buccal, qui devenait une gorge profonde.

Lurco commentait :

• Hum, je sens que tu vas faire concurrence à l’impératrice pour ce qui concerne les fellations. Maintenant passons aux choses concrètes. Vas-y, ordonna-t-il à Adonis, débarrasse-la de son pucelage !

Adonis conduisit Tullia sur le lit, où elle s’allongea. Puis Adonis se coucha sur elle, prit les jambes de la femme, les mettant sur ses épaules. Il avait vu que sa chatte était bien ouverte et trempée, témoignant de son excitation.

Ne voulant pas contrarier son maître, Adonis ne s’embarrassa pas de préliminaires et s’enfonça d’un seul coup, rompant l’hymen de Tullia, ce qui tacha les couvertures qui recouvraient le « lectuus geniatis », le lit conjugal. C’est que voulait Lurco, désireux d’apporter la preuve que la belle Tullia avait été déflorée.

Adonis se retira. Sans qu’il y eut besoin de le lui dire, il comprit qu’il devait se réserver pour une seconde étape : après avoir fait de Tullia une femme, il était appelé à la baiser. Il attendait le signal du maître.

• Toi, ordonna-t-il à Lucia, nettoie ta maîtresse, vérifie qu’elle n’est pas blessée. Dépêche-toi, elle n’en peut plus d’attendre.

Avec des tissus et de l’eau, Lucia nettoya avec beaucoup de douceur la chatte de Tullia. Adonis avait ouvert le passage, mais Tullia avait bien réagi à cette première pénétration. Lucia le vérifia en pénétrant avec ses doigts la chatte de sa maîtresse, qui était béante et trempée. Jamais Lucia n’avait vu Tullia aussi excitée. Elle déposa un baiser sur les lèvres de Tullia, lui disant à voix basse :

• Je suis si heureuse pour toi. Amo Te ! Gaude, Domina ! (Jouis, maîtresse !)

Lucia ressentait la tension érotique qui régnait dans cette cubicula (chambre). Plus personne, même Lurco ne pouvait désormais arrêter ce qui allait se passer. Ce n’était pas un esclave qui allait copuler avec une patricienne, c’était un mâle et une femelle qui allaient s’unir.

• Mets-toi à quatre pattes, Domina, tu vas mieux me sentir !

Tullia obtempéra et tendit sa croupe. Elle savait de ses lectures et de ses discussions avec Lucia que cette position facilitait l’atteinte de l’orgasme chez la femme.

Le commentaire de Lurco exprimait son mépris :

• « coitus more ferarum » (comme les animaux le font) !

Il signifiait ainsi le caractère animal de la pratique, et c’est d’ailleurs comme ça qu’il pratiquait avec ses amants et en particulier avec Adonis. Dans la sexualité des Romains, il y avait celui qui pénètre, le fututor et celui ou celle qui était pénétré. En outre, les matrones romaines et les couples classiques pratiquaient la position appelée « mulier equitans » (femme chevauchant). En acceptant la position de la levrette avec Adonis, Tullia, aux yeux de Lurco, se plaçait au niveau des esclaves et des prostituées.

Cela ne pouvait que satisfaire Lurco, lui qui était bien décidé à pousser la Patricienne sur les chemins de la déchéance. A travers Tullia, Lurco accomplissait sa revanche sur une caste.

De son côté, Adonis, habitué au rôle inverse, était heureux que lui, un esclave, avait le privilège de prendre ainsi une Domina.

D’emblée, il s’enfonça dans le vagin de la femme et commença un coït endiablé, en profitant aussi pour prendre à pleines mains les voluptueux seins de Tullia.

• Tu me sens bien, Maîtresse ?

• Oh oui, c’est divin ! Vas-y, encore !!!!!

Les gémissements de Tullia devinrent des cris, puis des hurlements alors que se multipliaient Ses orgasmes.

Tullia était dans un état second, alors que Lucia était fascinée par l’incroyable libido de sa maitresse.

• C’est beau, maîtresse ! Tu es faite pour le plaisir des hommes.

Lurco, quant à lui, était partagé entre son excitation et son mépris pour une femme qui affichait sa nymphomanie. Il encourageait Adonis à y aller à fond, plus fort, plus vite, tout en insultant Tullia :

• Vas-y Adonis, c’est parfait, démonte-la cette chienne ! Tu aimes ça femme ?

• Oh ouiiiii Mais on dirait que le spectacle te plait également, mon mari !

Lurco bandait, sans même s’être touché. Chacun sentit qu’Adonis était arrivé à la limite de sa résistance et que Tullia allait avoir un orgasme encore plus dévastateur que les précédents. Spectateurs jusqu’à présent, Lucia et Lurco se rapprochèrent. Lucia se contenta de prendre la main de Tullia avec beaucoup de tendresse, pour accompagner ce moment ultime. Lurco, quant à lui, dirigea sa verge vers son épouse. Il voulait la souiller, ce qu’il fit, au moment où Adonis annonça le signal de sa capitulation.

• Oh Domina, je ne peux plus me retenir. Je vais te féconder ! Prends ça !!!!

• Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Adonis envoya plusieurs puissantes giclées au fond du vagin de Tullia, alors que celle-ci écrasa les doigts de Lucia, exprimant ainsi une jouissance d’une violence inouïe. Lurco, quant à lui, eut plusieurs éjaculations, qu’il dirigea sur le visage, les cheveux et la bouche de Tullia.

Celle-ci s’effondra sur le lit, ayant un bref instant perdu connaissance, comprenant alors qu’on puisse parler de petite mort à propos d’un orgasme particulièrement violent.
***

Ordonnateur de cette séance, Lurco fut le premier à reprendre ses esprits :

• Tu remettras ça chaque soir jusqu’à ce qu’elle soit enceinte, dit-il à Adonis. Et tâche que ça soit le cas rapidement car sinon il t’en cuira !

Puis il s’adressa à Lucia :

• Quant à toi, prends soin d’elle, nettoie-la, qu’elle se repose un peu et se présente ensuite en parfaite matrone pendant la journée. Et n’oublie pas que tu dois, de ton côté, être en situation de nourrice. Sinon, tu connais ton sort !

Ses dernières paroles s’adressèrent à Tullia, lui témoignant un mépris sans limites :

• Mon instinct ne m’a pas trompé en ce qui te concerne. Je vais aller présenter mes devoirs à ton père, en bon gendre que je suis. Comme j’aurais aimé qu’il voit quelle putain est sa fille !

***
Lurco rendit visite à Marcus Tullius Longus. Il savait bien que sa présence faisait horreur au Sénateur et ça le réjouissait d’autant plus.

• Je voulais te saluer, mon père. Ta fille, épuisée par sa nuit de noces, n’a pas pu m’accompagner. Je tiens à ta disposition les couvertures qui te confirmeront que Tullia est désormais une femme. Par pudeur, je ne t’en dirai pas davantage, mais sache qu’elle est exceptionnelle, qu’elle adore ça. Je ne doute pas que notre mariage sera bientôt fécond

• Je n’ai pas besoin de voir ces linges, Lurco, ni envie de parler de choses vulgaires. Je ne doute pas que ma fille a fait ce qu’on attend d’une Romaine, d’une épouse, d’une matrone. Quant à un , les Dieux en décideront, Lurco.

Pour Marcus, pas question d’appeler ce personnage « mon fils ». Il s’en voulait d’avoir été contraint de livrer sa Tullia à un tel homme. C’était pour lui une souffrance et une déchéance., même si l’autre avait intégralement versé la dot promise, qui effaçait les dettes abyssales de Marcus et lui assurait une vieillesse tranquille.

• Je sais que tu n’as consenti à ce mariage que parce que tu n’avais pas d’autre choix, Longus. Je me doute que tu n’es pas ravi que ce moi qui dispose de ta chère fille, dont je suis désormais le seigneur et maître. N’oublie jamais que c’est moi qui assure la longévité de ta gens et qui t’ai évité l’opprobre. Ravale ton orgueil et ton mépris, sénateur !

C’est comme si Lurco avait craché au visage du vieux patricien. Il avait failli lui dire « si tu avais vu quelle chienne est ta fille bien-aimée, tu en crèverais de rage ! »

Il se retint car il fallait que nul ne doute que l’ était de lui et que personne ne sache la vérité sur sa conception.

De leur côté, Tullia et Lucia pouvaient, pour la première fois, faire le point sur tout ce qui s’était passé depuis leur arrivée dans la Domus des Spurii. Certes l’une et l’autre avaient oh combien satisfait leur libido exacerbée. Tullia, en particulier, avait accompli enfin ce dont elle rêvait depuis des années. En même temps, les jeunes femmes étaient conscientes qu’elles étaient entièrement dans les mains d’un terrible pervers. Tullia était particulièrement inquiète pour Lucia, craignant qu’elle finisse dans un bordel. Et elle avait bien compris que le but ultime de Lurco, poussée en ce sens par l’impératrice Messaline, était sa déchéance en la poussant vers sa pente naturelle.

• Ne pouvons-nous pas, maîtresse, nous enfuir de cette maison, retourner chez ton père et lui expliquer que Lurco a attenté à ton honneur et que j’ai été livrée à ses esclaves ?

• Ce serait de la folie, Lucia. Certes, mon père nous protégerait et voudrait se venger de Lurco. Mais tu sais bien que Lurco est soutenu par Messaline et que la justice est aux ordres. Nous n’avons pas l’ombre d’une chance. Et je t’avoue que ce que prépare Lurco pour moi correspond à mes fantasmes. Alors je choisis de lui obéir et donc toi aussi.

C’est ainsi que Tullia se résigna au destin que Lurco traçait pour elle.

Chaque soir, en présence de Lurco, Adonis baisait Tullia et se vidait en elle. Et il finit par se produire ce que Lurco voulait. Lucia fut la première enceinte, probablement des œuvres de l’esclave Adherbal. Peu de temps après, ce fut au tour de Tullia de voir son ventre s’arrondir.

***

A suivre : « Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (4) : « Epreuves et amour »

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!