Concert Improvisé

Ce soir, nous allons à un concert improvisé en pleine campagne.
Nous sommes 5 amis : Moi (Julia), mon chéri Nicolas, Judith et son mec Matthieu, et Thomas qui est célibataire.
Cela fait plusieurs mois que Nicolas et moi ne sommes pas sortis avec d’autres personnes.
Bien que le travail de Nicolas nous apporte un confort de vie très correct, ses longues journées à bosser ne nous aident vraiment pas à vivre une vie de couple, et encore moins de sortir avec les autres…
Je me sens très souvent délaissée dans notre maison de banlieue parisienne, loin de mes terres natales.
C’est pourquoi, quand Matthieu nous a parlé de ce concert improvisé, je n’ai pas hésité une seule seconde à y aller.
Pourri ou non, rien que le fait de sortir avec mon chéri et des potes m’enthousiasme au plus au point !

L’heure du concert approche.
Je termine de m’habiller puis nous partirons rejoindre nos amis.
Pour l’occasion, je décide de mettre une robe assez courte et légère ainsi qu’une veste, au cas où la fraîcheur du soir venait à prendre le dessus, sur la chaleur de ce mois de juin.
Je prends mon petit sac à main et rejoins Nicolas qui m’attend déjà dans la voiture, devant la maison.

[…] On arrive dans un parking de campagne créé pour l’occasion. Il y a déjà pas mal de voitures garées.
Je sors de la voiture et sent une odeur d’herbe typique d’une rave party.

« Hey, Julia, Nicolas ! On est là ! »
Je me retourne est vois Thomas, notre éternel fêtard qui nous indique sa position.
Thomas est un ami d’enfance de Nicolas. Ils se connaissent depuis le collège et ne sont jamais quittés.
Ils sont pareils à une exception près, la vie de couple et les soirées.
Nicolas a stoppé sa vie d’étudiant fêtard l’année où il a décroché son super travail et surtout quand il a décidé de vivre avec moi. Ce fut le début d’une nouvelle vie. La vie assez ennuyeuse dont je parlais au début de ce texte.


Bien que cela fasse plus de 5 ans maintenant, je ne me sens pas vivre, je ne me sens pas moi-même.
Thomas, lui, n’a jamais passé ce cap. Il se moque de sa carrière et « préfère profiter de la vie », comme il le dit si souvent.

Nicolas et moi rejoignons nos amis et échangeons les premières paroles ennuyantes que l’on se dit à chaque fois : « Tu vas bien ? Oui et toi ? Blablabla… »

Enfin, on se dirige vers le concert. La musique ressemble à un du rock du nord, genre rock scandinave.
C’est particulier mais les musiciens sont bons et le public à l’air de vraiment bien s’amuser.
Comme c’est un concert au milieu des champs, l’éclairage est faible, et tout le monde est debout face à la scène. Je ne saurai dire s’il y a 500 ou 1000 personnes devant moi.
Des zones de danse se sont faites au milieu du public.
La musique est tellement forte que je n’entends que peu, les rires et les cris du public.
On se faufile au milieu de cette foule.
Je suis super contente d’être là !
Ça change complètement de mon train-train quotidien.
J’ai envie d’écouter cette musique et de danser pendant des heures. Je me sens libérée de toute chose !!!

[…] Les heures ont défilé, je n’ai aucune idée depuis combien de temps je danse sur le rythme de cette musique.
L’odeur du cannabis est omniprésente. Je me sens bien, mais je commence à fatiguer.
Nous nous avançons au plus proche de la scène. Tout le monde est serré à cet endroit.
Mais j’arrive à m’avachir sur l’une des barrières de sécurité qui délimitent notre zone.
Soudain, je sens une main puissante sur mes fesses. Nicolas adore toucher mon cul.
J’apprécie la fermeté du geste, je décide de le laisser continuer.
De toute façon, il y a tellement de personnes collées dans cette pénombre que nul ne peut voir les gestes déplacés de Nicolas.
Ça me rend toute chose d’ailleurs.
J’écoute le bruit rythmé des percussions du nouveau groupe d’artistes qui vient de monter sur scène, tout en me faisant caresser le cul.

Je sens à présent ses deux mains sur mes fesses. Dommage que ma robe empêche le contact de la peau.
Une des deux mains descend le long de ma cuisse, puis remonte délicatement le bas de ma robe.
Je m’avachie davantage sur la barrière de sécurité en guise d’acceptation.
Depuis le début, les personnes du public continuent de se bousculer autour de nous. Je reçois sans cesse des coups d’épaules et des tapes dans le haut du dos. Ces basculements me donnent l’impression d’être en mer.
Je suis bercée par les vagues, étourdie par cette musique, euphorisée par l’odeur de l’herbe et excitée par les mains de Nicolas qui viennent tout juste d’arriver à mes lèvres intimes.
La situation m’excite tellement, que je sens ma mouille couler le long de ma cuisse intérieure.
J’adore ça !
Nicolas att mon string et le fais glisser le long de mes jambes.
Je m’arrange pour le laisser tomber au sol. Je veux plus que de simples caresses !
Soudain, je sursaute et penche automatique la tête en arrière lorsque je sens son premier doigt, puis le second me pénétrer.
Nicolas remue ses deux gros doigts dans mon vagin ! J’adore ça !
C’est tellement bon !
J’ai l’impression d’être une pute au milieu de la foule.
J’ai l’impression d’assouvir un fantasme inconnu : être exposée nue devant des inconnus et surtout prendre du plaisir devant eux.
C’est tellement fou et bon à la fois.
D’une main lancée en arrière, je cherche le sexe de Nicolas.
Je tapote, cherche comme je le peux, le haut de son jeans ou même sa braguette.
Je retourne mon visage mais ne voit rien, tellement il fait sombre.
« Je veux ta bite en moi, maintenant ! Baise-moi ! Baise-moi ici ! Maintenant ! Je veux te sentir en moi ! Il le faut ! J’en ai besoin ! Baise-moi ! »
De ma main gauche, je sens son pantalon se baisser. Il répond à ma demande ! J’aime ça !
« Humm !!!!!!!!! »
Il vient de me pénétrer ! Je suis une salope !
Il vas-et-viens en moi au milieu de cette foule !
C’est si bon d’être une salope ! J’adore ça !
Ses mains fermées autour de mes cuisses et ses assauts de mâle m’excite comme jamais auparavant.

Je veux jouir. « Ahhhh !!! hummmm !!!! ahhhhhhh !!!! ça vient !!!!!
Ahhhh ! Ouiiiiiiiiiiiiii !!!!! »
Je viens d’expulser de la pisse ou je ne sais quoi de ma chatte tellement la jouissance était forte !
Mon corps tremble, je m’accroche avec le peu de force qui me reste à cette barrière de sécurité.
Il a dû jouir, lui aussi. J’essaie comme je peux de ramasser mon string que je ne vois pas, mais touche son pantalon plein de pisse ou de mouille.
J’ai honte de lui avoir pissé dessus, mais en même temps j’ai eu le plus gros orgasme de ma vie. C’était si bon !!!
J’ai beau chercher, je ne trouve plus mon string. Il fait trop noir et les gens sont trop serrés.
Nicolas est sorti de cette foule, je vais essayer de le rejoindre, car j’ai besoin de me reposer.
Je m’extirpe comme je peux de tous ces gens.
J’avance avec beaucoup de difficultés.
Des mains me touchent les fesses, les seins, tout le corps.
Je dois être défoncée par l’odeur de cannabis, je dois surement halluciner.
Mais ça m’excite d’être à la merci des ces mâles en ruts.
L’adrénaline me réveille. Mes sens sont à l’écoute de tous les attouchements sexuels que je pourrais avoir.
Je ne sais pas pourquoi mais je décide de relever le bas de ma robe, au-dessus de la ceinture.
Je veux avancer la chatte à l’air. Je veux que quelqu’un me baise.
Ça y est ! Je sens des mains sur mes cuisses. Beaucoup de mains.
Elles me fouillent déjà l’intimité ! Entre deux sont de basse, j’entends des insultes qui me sont destinées.
« ahhhhh !!!! ouiiiiii ! Baisez-moi tous !!!!!! Ahhhhhh !!!! »
« Je suis une pute, baisez-moi !!!!! »
Je me retrouve à genou, la robe arrachée !
Je sens des bites sur mon visage.
Je n’ai même pas le temps de les prendre en bouche, que je reçois des giclées de sperme partout sur le corps et dans les cheveux !
Je suis déconnecté de ce monde, je suis bien, tellement bien !
On me retourne et me positionne à quatre pattes, je ne vois pas qui sont ces hommes, mais je sens leur bestialité, c’est terriblement excitant !
« Ahhhhh !!!!! » On me pénètre enfin !
« Ouiiiii ! Ouiiiii ! Ouuiiiiiii ! Plus fort !!!!! Ouiiiiii !!!!!
Je jouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !!!!!!! »
Je puise dans mes dernières forces, pour ne pas finir allongée par terre sous les pieds du public.
Je dois sortir de cet endroit !
J’avance toujours, j’avance, j’avance... Je devine la lumière des voitures du parking.
Je suis sur le bon chemin.
Enfin ! A peine sortie de la foule, que je m’écroule au sol, le long d’une haie.
Je suis épuisée de tous ces efforts et de pareilles jouissances.
Cachée contre la haie, j’ai une vue sur le parking.
Mais je suis si fatiguée. Je me sens partir…
Mes yeux se ferment.

[…]

Quelle est cette sensation ?
Suis-je sous la douche ? Sommes-nous rentrés ?
Je sens l’eau coulée sur mon visage. C’est bon !
Mais le jet n’est pas très puissant.
J’ouvre les yeux comme je peux au milieu du jet d’eau.
« Arrêtez ! Vous me pisser dessus ! Arrêtez ! »
Le mec me regarde, et rigole.
« Vu la quantité de sperme que tu as sur le visage, tu n’es pas à ça prêt ! Hein salope !!! »
Effrayée par ce type, je me lève et m’enfuie en vitesse de cet endroit.
Je suis sur le parking, mais pas Nicolas, ni nos amis…
Tant pis, je fonce en direction de notre voiture.
Vu qu’il fait toujours bon, je m’allongerai juste à côté.
Dommage que j’ai laissé mon sac à main avec le double des clés dans le coffre…
Je retrouve toute ma lucidité.
Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il est, ni depuis combien de temps je suis séparée de Nicolas.
Une partie de ma robe déchirée tient toujours sur mon épaule gauche.
Cela suffit à cacher mes seins, mon cul et ma chatte.
Tant mieux !
Me voilà à côté de notre voiture. Toujours personne.
J’arrache des herbes hautes par poignées, et essuie mon corps et mes cheveux.
J’enlève toutes les traces de sperme et de mouille.
Je réajuste ma coiffure de traînée.
Je réfléchie rapidement au mensonge de cette fin de soirée.
Nicolas ne doit jamais apprendre ce que j’ai fait. Il ne doit pas savoir qu’il est cocu et que j’ai adoré ça !
Je dirais que je me suis déchirée la robe au tissu léger en m’accrochant dans la haie.
Je rajouterai que le nuage de cannabis qui plane autour du public m’a surement défoncée, et que ça ne m’a pas aidé à détacher ma robe des branches pointues de cet arbuste.

[…]

« Ah Julia, tu es là ! Je n’y croyais plus ! Je l’impression de t’avoir cherché durant des heures ! Je suis passé une dizaine de fois au parking, tu n’y étais pas ! Tu faisais quoi ? Et ta robe, que s’est-il passé ? Tu vas bien ?
- Oui Oui, ne t’en fais pas. Je vais très bien !
Peux-tu ouvrir la voiture. Je voudrais prendre ma veste.
Ma robe a pris chère avec cette haie. J’étais cachée dans cette haie depuis très longtemps, car j’ai voulu te rejoindre, mais je me suis accrochée la robe dans la haie juste là, et comme j’étais presque à poil, j’y suis restée. Je surveillais ta venue, espérant que tu viennes et que tu m’ouvres la voiture… Mais j’ai dû m’endormir…
- Oh Julia... Désolé, j’ai vraiment essayé de te retrouver. J’étais juste parti pisser. Je te l’ai dit, mais tu n’as pas dû entendre avec cette musique de dingue. Puis quand je suis revenu, il y avait tellement de monde, que je n’ai pas réussi à aller jusqu’au devant de la scène.
- Ce n’est pas grave. Maintenant que je suis dans la voiture, ça va bien mieux.
J’imagine que ça a dû être galère pour toi aussi cette soirée, avec ton pantalon trempé.
- Hein ? De quoi tu parles ? Je n’ai pas le pantalon trempé. »

Étonnée, je regarde son pantalon.
Nicolas ne porte pas de jeans, c’est un pantalon de velours type Chino…
Oh punaise ! Ce n’était pas lui !

« Julia ! Tu es sûre que tout va bien ?
- Oui Oui. Désolée, je suis fatiguée. Le cannabis qui plane dans l’air de ce concert a dû m’affecter quelque peu. Je vais m’allonger sur la banquette arrière.
- OK. Très bien. Je te laisse te reposer, je vais voir Judith et Matthieu qui m’ont promis une bière en toute début de soirée, puis je reviens. Ça te va ?
- Oui parfait merci. »

Nicolas ferme la portière arrière.
Je le vois partir.
Les images de cette soirée me reviennent par fragments.
Le sperme que j’ai enlevé avec les mottes d’herbe, ma robe déchirée, le string que je n’ai plus, prouvent bien que ce n’était pas une hallucination !
Tout cela c’est véritablement passé.
J’ai vraiment jouit au milieu de tous ces inconnus.
L’histoire complète me revient !
Mon clitoris commence à me piquer.
Ma main le rejoint.

Bzzzzzz…. Bzzzzz…
Mon téléphone vibre.
C’est un SMS de Thomas :
« J’aime l’odeur de ta mouille. Vivement la suite. ;) »

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