Au Club Libertin (Épisode 1)

Résumé :
Bob et Virginie ont emménagé rue du Midi à Vincennes il y a plusieurs mois. Après avoir faire l’amour dans la cage d’escalier de leur immeuble et dans l’ascenseur et après avoir fait un premier trio avec Olivier, ils décident de se rendre dans un club libertin de la région.

Récit :
Avant que le confinement eût lieu, ma chérie et moi décidâmes de nous rendre, d’un commun accord, en club libertin parce qu’il y en avait un tout près de chez nous. Ma belle (Virginie) me disait surtout qu’elle était très curieuse de ce genre de lieux. « Non ! me disais-je ; elle n’a quand même pas fait cela sans moi ? ». A l’entendre, je crus comprendre en effet qu’elle s’était déjà rendue dans ce genre d’endroit ; à mon insu, comme à chaque fois !

Nous visitâmes donc les lieux pour la première fois un vendredi ou un samedi soir. Le patron se nommait Gérard. Les habitués l’appelaient Gégé et lui-même nous demanda de l’appeler ainsi.
Gégé nous fit donc la visite parce que c’était notre première venue et qu’il n’y avait pas encore grand monde à l’heure où nous arrivions.

L’endroit était chaleureux. Il y avait un espace « terrasse » avec tables rondes du style tables de café et chaises en osier. Juste à côté, il y avait une piste de dance sur estrade avec des barres de pole dance. Une fille quasi-nue et sexy s’y déhanchait sur une musique très sensuelle et suave. Je dis alors, avec plaisanterie dans le creux de l’oreille de ma chérie :
- C’est la fille du patron !
La fille avait les seins nues et ne portait que pour seuls vêtement un string noir qui cachait à peine l’intimité de son entre jambes. C’était une belle brune, la trentaine tout au plus, au corps svelte. Son déhanchement ne me laissait pas de marbre.

Continuant notre visite, le patron nous fit passer devant quelques alcôves. De toutes parts, les lumières étaient tamisées, mélangeants souvent le bleu et le rouge. L’une d’elle attira l’attention de ma dulciné.

C’était une grande pièce avec un sommier et un matelas King size. Quelques cousins éparpillaient la pièce. Sur le côté, il y avait une fausse fenêtre avec un rideau. Le patron nous expliqua :
« Ici, si vous voulez être tranquille, vous tirez les rideaux. Si vous voulez être vus, vous les ouvrez ! »
Il ajouta : « La pièce ferme de l’intérieur. Il y a une porte coulissante avec un loquet. Les couples aiment généralement ce genre d’espace », ajouta-t-il.
Ma dulciné était intriguée par l’endroit et regarda tout dans les moindres détails.
Le patron nous dit en suite :
« Il y a une cave aussi, je vous montre ? »

Virginie sortit soudainement de ses pensées et nous suivions le patron. Il fallait descendre un escalier. La rampe était parsemée de petite lumières blanches, genre LED. Arrivés en bas de l’escalier, nous découvrîmes un grand espace que nous ne soupçonnions pas de l’extérieur. C’était une cave voutée tout en pierres comme nous en avions vus sur Paris et ailleurs. Il n’y avait pas de pilier central comme à Provins où à Plailly où nous eûmes plusieurs fois l’occasion d’en faire la visite. Les lieux nous rappelaient une chambre d’hôtes située en Normandie que nous occupâmes précédemment, l’espace d’un week-end au bord de la mer. L’ambiance du club y était très cosy mais à la fois très étrange car il y avait le long d’un des murs de la cave, une croix dite « croix de Saint-André » parce que le Saint y mourut crucifié. Cela nous donnait des frissons dans le dos.

Sur l’autre côté de la cave, il y avait un instrument de du Moyen Age, tout en bois où les suppliciés passaient leur tête et leurs mains. Ni moi ni ma chérie ne connaissions pas le nom de cet engin. Virginie en demanda le nom au patron :
- Ça s’appelle comment ce genre de truc ?
- Ça ? répondit Gégé, c’est un Carcan ! Ça servait autrefois à attacher les condamnés, précisa-t-il. Aujourd’hui ça sert surtout pour les couples SM, ajouta-il en regardant Virginie d’une certaine façon.

- Vous voulez essayer ? ajouta-t-il.
- Non, non, ça ira pour le moment ! répondit Virginie.
- Vous essayerez quand vous voudrez ! rajouta Gégé. Il n’y a pas de souci !

Virginie et moi avions terminé la visite. Le patron, Gégé, nous dit :
- Bon bah, ce n’est pas tout, mais il faut que je retourne à l’accueil. La petite là-haut va s’inquiéter. Elle est nouvelle. Elle travaille ici depuis une semaine.

Gégé parlait de la fille que nous aperçûmes en rentrant en passant devant le bar : « C’est une brave petite. Ses parents et toute sa famille sont morts dans un accident de la route le mois dernier ! Une sale histoire ! «

Gégé nous contait les déboires de son employée sans gêne et sans retenue. Il nous disait l’avoir trouvée dans la rue et recueillie en toute bonté. Virginie et moi étions interloqués :
« - Ne vous inquiétez pas ! Tout ça, est faux ! » ajouta-t-il. « C’était une blague ! Vous aurez vu vos vos têtes. ! ».

Virginie et moi étions soulagés. La fille, qui avait tout juste 20 ans, avait de toute évidence une vie normale. Elle se prénommait Julie et était en réalité étudiante. Elle travaillait le week-end dans le club pour gagner un peu d’argent. C’est une fille qui avait beaucoup de charme.

A cela, s’ajoutait dans le club, un beau brun, serveur dans l’âme. Le gars portait un pantalon noir et des bretelles qu’il portait à même le corps. Il était plutôt musclé. Je dis à ma chérie discrètement dans l’oreille :
- C’est un chippendale !

Virginie me souriait comme toujours. Le type nous fit un grand sourire :
- Qu’est-ce que je vous sers ? le premier verre est offert à chaque nouveau visiteur.

Ma chérie prit un verre de Tequila ; et moi, un gin. L’ambiance du club s’était réchauffée : un couple, la cinquantaine, prit place à une table. Il fut vite rejoint par un autre couple du même âge. Sans doute un rendez-vous libertin pris pour ce soir.

Ma chérie et moi étions au comptoir.
Le club se remplissait assez rapidement. Hormis les deux couples précédemment cités, c’était surtout des hommes seuls qui arrivaient. Ma chérie regarda chacun d’eux s’installer au comptoir. Nous sentions que la soirée venait de commencer.

A suivre…

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