Un Dévouement Récompensé

David avait une obsession : baiser Corinne. C'était sa collègue de travail. Il la voyait tous les jours derrière son bureau, concentrée sur son ordinateur, levant parfois le nez pour lancer ou répondre à une plaisanterie venant de lui ou d'un autre voisin d'open space. Lorsqu'elle se levait, il la regardait évoluer, ses cheveux blonds et raides battant ses épaules, ses seins ronds haut plantés sous ses "tops", son fessier légèrement dodu moulé dans un pantalon étroit ou ses longues jambes galbées découvertes par une robe courte. Elle était sacrément bien foutue, la Corinne. Lorsqu'elle avait annoncé à la cantonade qu'elle allait organiser un pot pour son anniversaire, il avait été stupéfait d'apprendre qu'elle venait d'avoir 50 ans. Il lui en donnait facilement dix de moins tant elle montrait sa volonté de paraitre plus jeune.

Mais David avait beau avoir moitié moins que son âge, il bandait toujours en pensant à elle et parfois en la regardant. Ah, s'il l'avait au bout de sa queue, il lui en ferait voir, à la Corinne ! Il la trombinerait pendant des heures, il la ferait grimper aux rideaux, elle ameuterait tout le voisinage par ses cris de plaisir ! Mais voilà. Il n'était pour elle qu'un copain de taf, trop jeune, trop immature. Et d'ailleurs, elle était mariée et mère d'une gamine de 16 ans, dont elle parlait sans cesse. Son julot, Christophe, exerçait un boulot de technicien itinérant et elle râlait souvent à son sujet parce qu'il n'était jamais présent quand elle en avait besoin. Mais rien ne pouvait laisser croire dans ses propos à une fission au sein de son couple. Elle racontait même qu'il allait lui payer un voyage aux Seychelles pour ses cinquante ans. Objectivement, la perspective de baiser Corinne était sans espoir.

******
Et pourtant, il ne renonçait pas. Seuls les vaincus d'avance sont battus, en amour comme ailleurs, se répétait-il. Il suffisait juste d'être patient et d'avoir un peu de chance.

Il fallait surtout bâtir une stratégie de long terme. Il commença pour lui offrir un pot après le boulot. Puis il l'invita à déjeuner dans un restau proche du lieu de travail afin d'éliminer les éternelles copines de la cantine. Elle accepta sans barguigner et il l'écouta parler des collègues, de son travail, de ses soucis domestiques (elle venait d'acheter une maison avec son mari) et bien sûr de sa fille "qui ne savait pas ce qu'elle allait faire plus tard, tu as une idée ?" Bref, la conversation de Corinne n'avait rien d'excitant et David aurait pu voir son désir baisser. Mais mais non, il poursuivait toujours son but avec constance et obstination : la baiser un jour. Pour son anniversaire, même si c'était plus tard que la date, il lui offrit une eau de parfum qui lui coûta un bras mais qu'elle accepta avec le sourire éclatant qu'il aimait tant et ce regard émeraude pétillant qui le faisait chavirer.
- Tu es vraiment gentil, mon mari n'en a pas fait autant, lui dit-elle, mutine, ce qui le fit rougir.

Il lui parla d'une série qu'il avait vue sur Netflix, Ozark, avec une actrice américaine, Laura Linney, qui lui ressemblait "comme deux gouttes d'eau : même âge, même chevelure, même longues jambes, même poitrine et jusqu'au visage étonnamment ressemblant". Elle en fut surprise car elle ne connaissait pas cette actrice et se promit d'aller vérifier sur internet (elle confirma ses dires plus tard et en fut très flattée).

A force de compliments, de regards, de services rendus et de petits cadeaux, Corinne finit par comprendre que son jeune collègue en pinçait pour elle. Certes, c'était plutôt flatteur vu la différence d'âge, d'autant qu'il était joli garçon, mais c'était surtout embarrassant. Elle ne se voyait pas entretenir une relation extra conjugale avec un jeune homme qui lui faisait face tous les jours. Avec tact, elle essaya de le lui faire comprendre un jour qu'il lui avait offert un café :
- C'est gentil, David, tout ce que tu fais pour moi.
Mais bon, euh... je suis mariée et je suis beaucoup plus âgée que toi. Tu n'as pas une copine de ton âge ? Ne me dis pas que tu n'as pas de succès, je ne te croirai pas.
Un peu confus devant cette prise de position directe, David balbutia :
- C'est que... hem... je te trouve très belle, bien plus belle que les filles dont tu parles. D'ailleurs, je... euh... n'ai personne dans ma vie.
- Ah bon ? C'est que tu te débrouilles bien mal. Pourquoi tu ne fais pas avec elles ce que tu fais avec moi ?
David faillit parler de sa queue et se retint de justesse. Corinne avait des petits côtés bourgeois qu'il valait mieux ne pas froisser. Il prit un air fataliste et elle lui sourit avec indulgence. Ils s'en retournèrent au boulot sans mot dire.

*******
Devant la résistance de la belle blonde, il décida de changer de tactique. Fini le temps des petits cadeaux. Il allait feindre l'indifférence et viser un autre objectif : Agnès, la collègue et meilleure copine de Corinne. Si elles avaient le même âge, Agnès était physiquement l'inverse de l'autre : brune, un peu boulote avec de gros nichons et de fortes cuisses. Mal mariée, elle se plaignait souvent de ses infortunes conjugales et David avait souvent entendu Corinne l'entendre dire à son amie : "mais fais le cocu, ce con !"

Etait-elle passée à l'acte ? David en doutait un peu car la dame n'avait rien d'une aventurière. Il procéda donc à une drague progressive, suffisamment explicite pour que la blonde s'en rende compte. Il invita Agnès à déjeuner, puis au cinéma un samedi après-midi, encore à déjeuner "entre midi et deux". Corinne pinçait un peu les lèvres en les voyant revenir tout réjouis de leurs agapes, ce qui fit penser à David qu'il était sur la bonne voie. Agnès semblait de plus en plus flattée de ses intentions, agrémentées de petits cadeaux. Au cours d'une nouvelle séance de ciné en diurne, il lui prit la main et elle ne la retira pas. Il s'enhardit en lui tâtant la cuisse.
Elle fit de même. Cinq minutes plus tard, ils s'embrassaient pleine bouche, indifférents au film. Et une heure plus tard, elle était dans son lit, écartelée, bramant sous ses coups de boutoir frénétiques, ses gros seins agités d'un mouvement de houle.

Il la baisa jusqu'au soir, se régénérant avec toute la vigueur de ses 25 ans. Elle se gavait de sa queue, poisseuse de son sperme, affamée et insatiable comme après des mois de sevrage sexuel. Elle se fit sodomiser pour la première fois de sa vie et en redemanda, pour le grand plaisir du jeune mâle car son cul plantureux était un appel à l'introduction anale. Ils connaissaient désormais toutes les parties de leurs corps dans les replis les plus intimes. Elle ne savait plus combien de fois elle avait joui. Elle le quitta flageolante, des cernes sous les yeux, énamourée, repue et comblée. Une liaison torrentielle venait de naître. Elle le satisfaisait pleinement car Agnès se révéla passionnée, ardente, inventive, goulue, parfois même franchement cochonne, prouvant à elle-même un tempérament qu'elle ne soupçonnait pas. Il prit goût à ses rondeurs, expérimenta fréquemment la cravate de notaire permise par son opulente poitrine et il put pleinement exprimer ses pulsions longtemps inassouvies avec ce corps généreux. Pendant qu'il la fouillait, il en oubliait Corinne, mais il y repensait très vite une fois que sa pulpeuse maitresse l'avait quitté.

********
Ce que David espérait se réalisa. Agnès parla à Corinne de son aventure. En quels termes et avec quels détails, il n'en savait encore rien mais le fait est que Corinne lui battait froid. Elle affichait à son égard un air un peu renfrogné laissant supposer un brin de jalousie. David ne s'en formalisa pas et fit comme d'habitude : il lui rendait service le plus souvent possible. Il déjeuna même à la cantine avec elle et Agnès, sans faire la moindre allusion à la nouvelle liaison. Puis celle-ci connut une interruption en raison d'une suspicion manifeste du mari d'Agnès, qui incita la femme adultère à la prudence.
Curieusement alors, la mine de Corinne se radoucit à l'égard de David.

On en serait resté là encore un bon moment si, un vendredi soir, un orage violent n'avait éclaté sur la ville. Les éclairs zébraient le ciel d'encre. Un déluge inonda les rues. David regardait les trombes d'eau de sa fenêtre lorsque son téléphone sonna. C'était Corinne :
- David, viens vite, s'il te plait, je suis complètement inondée et je suis seule avec ma fille Claire. Viens m'aider, je t'en prie, tu es le seul à pouvoir le faire.
David revêtu en hâte un poncho, monta dans sa voiture et rejoignit le domicile de Corinne où il l'avait raccompagnée un jour. Elle l'accueillit en pyjama d'intérieur, trempée des pieds à la tête, si bien que la frêle toile dessinait son corps nu avec une précision diabolique. En d'autres temps, il aurait bandé dur mais l'heure n'était pas à l'érotisme. Il fallait éponger. Il s'acquitta de la tâche avec zèle, passant la serpillère, vidant les seaux, en compagnie de la mère et la fille. Mais les dégâts étaient sérieux. L'électricité ne fonctionnait plus. Une humidité entêtante régnait dans la maison.
- Vous ne pouvez pas rester dormir ici cette nuit, vous attriez froid, dit David.
- Tu as raison. Claire va aller dormir chez sa copine. Tu peux m'héberger pour la nuit ?
- Bien sûr. C'est petit mais c'est faisable. Tu prendras mon lit et je dormirai sur le canapé.
Les deux femmes s'habillèrent et remplirent chacune un sac d'objets indispensables. David accompagna Claire chez son amie et Corinne entra dans l'antre du jeune homme. Un T2 plutôt désordonné de célibataire, mais Corinne ne s'en formalisa pas. Il lui prépara une boisson chaude et lui montra son lit défait, la couette repliée.
- Bon, maintenant, tu sors, lui dit-elle, car je dors à poil.
- Ok, pas de problème, bonne nuit.
Et il se coucha en pensant au corps nu qui dormait dans son lit. Un véritable supplice de Tantale mais il devinait que Corinne, si jamais elle en avait eu la tentation, n'était pas d'humeur à la bagatelle en ce soir funeste.

******
Le lendemain matin, elle partit directement dans la salle de bains et en sortit habillée pour le petit-déjeuner. Comme on était samedi, la tâche n'était pas au travail. Elle était en revanche au nettoyage de la maison. David se proposa une nouvelle fois de l'aider. Ils passèrent toute la journée à éponger, récurer et hélas jeter tout ce qui avait été endommagé. Il s'occupa avec elle des contacts avec l'assurance, ment très sollicitée en ce jour d'inondation collective car tout le quartier était concerné. L'électricité restait malheureusement coupée si bien que le soir, David proposa à nouveau à Corinne de dormir chez lui, ce qu'elle accepta.

Ils décidèrent auparavant d'aller dîner au restaurant. C'était Corinne qui invitait pour remercier David de son aide. Il la sentait plus détendue bien qu'encore soucieuse, et se plaignait souvent de l'absence de son mari en ces heures pénibles.
- Heureusement que tu étais là, sinon je sombrais complètement, lui avoua-t-elle, une lueur de reconnaissance dans le regard.
Pourtant, à l'heure du coucher, rien dans son attitude ne pouvait laisser supposer une invitation à la rejoindre au lit. Et David se résigna à nouveau à son canapé, maudissant la pruderie de Corinne, si différente de la générosité d'Agnès. Celle-là, il faudrait qu'il la retrouve, et vite, pour assouvir des pulsions qu'il sentait renaissantes.

********
Le lendemain était dimanche. Une nouvelle journée de nettoyage s'annonçait, d'une manière plus raffinée certes mais David ne la voyait pas venir de gaieté de coeur. Un week-end vraiment pourri mais il ne pouvait plus se dérober. Il prenait son petit-déjeuner quand Corinne se trouvait à nouveau sous la douche. Elle en sortit avec une serviette nouée en paréo autour de son buste et une autre autour de sa tête shampooinée. Elle vint déjeuner avec lui dans cette tenue sommaire et David considéra sur le moment qu'elle aurait pu s'abstenir de le provoquer ainsi tellement elle était proche de la nudité, en particulier au niveau de ses jambes, quasi totalement découvertes. Et quelles jambes ! Elle se précipita à nouveau dans la salle de bains pour se sécher les cheveux pendant que David faisait la vaisselle. Puis il l'entendit l'appeler de la chambre :
- Tu peux venir ? J'ai quelque chose à te montrer.

Lorsqu'il poussa la porte, le spectacle qui s'offrit à lui allait le marquer pour longtemps. Entièrement nue, les coudes sur le matelas, les cheveux brillants, séparés par une raie sur le côté, tombant sur ses épaules, le regard émeraude pétillant de malice, Corinne l'attendait, offerte. Elle tenait entre ses doigts une enveloppe de préservatif qu'elle lui tendit :
- Viens chercher ta récompense. Tu l'as bien méritée. Tu as bien fait de ne pas profiter de la situation alors que j'étais vulnérable. Maintenant, j'ai envie de toi. Vraiment. Je vais tromper mon mari mais je m'en fous. Montre-moi si tu es si bon amant que le dit Agnès. Tu as intérêt car sinon, je te pourris auprès d'elle.

Muet d'étonnement, David s'assit à côté du corps nu et le caressa d'une main légère. Autant le pubis brun d'Agnès était abondant (il en avait parfois des poils entre les dents après leurs rapports tumultueux), autant celui de Corinne était délicatement taillé en vertical. Son doigt glissa sur sa vulve et il la sentit humide. Elle l'observait le sourire aux lèvres et lui dit :
- Si monsieur consentait à se déshabiller, ce serait peut-être mieux, non ? Je me sens un peu seule dans cette tenue.
Lorsqu'il baissa son pantalon, sa trique imposante surgit et Corinne eut une moue appréciative.
- Je vois qu'on ne m'a pas menti, gloussa-t-elle. Agnès était donc allée jusque là...

Il se mit à genoux entre ses jambes et entreprit de la lécher. En l'entendant roucouler, il comprit que c'était la bonne approche. Il n'était pas pressé et insista longuement sur le clitoris. La main de Corinne se crispa sur sa nuque et à un brutal mouvement de hanches augmenté d'un cri, il comprit qu'elle avait déjà connu un orgasme.
- Tu lèches divinement. Là encore, on ne m'a pas menti.
Décidément, Agnès s'était montré bavarde...

Il saisit le préservatif que Corinne lui avait préparé (comme quoi elle avait bien dès le départ une idée derrière la tête) et en coiffa son chibre tendu et palpitant. Elle apporta une finition de la main, saisit l'organe et le dirigea vers sa fente humide entre ses cuisses grandes ouvertes. La pénétration aurait donc lieu dans le plus classique des missionnaires, ce qui aurait l'avantage de pouvoir attr son regard et d'observer ses réactions. Lorsqu'il s'enfonça, elle réagit aussitôt en lui verrouillant les reins de ses talons et pressa.
- Vas-y, je la veux toute, souffla-t-elle.

Une sarabande effrénée commença. Corinne était tout le contraire d'une coincée du plumard. Cambrée, mouvante, elle venait à sa rencontre à grands coups de cul et de talons en proférant les onomatopées du plaisir. Il comprit qu'une partie de fesses mémorable commençait et le plus dur serait de durer. Elle le lui signifia très clairement dès le début en l'adjurant :
- T'arrête pas, continue !
Il plongeait dans les yeux verts en la fouillant de toute sa longueur. Il y lisait de la joie et de la reconnaissance. A se demander si son mari la baisait encore mais ce n'était pas le moment de lui poser la question. Il fallait assurer, creuser, labourer cette chair passionnante qu'il avait tant désirée. A chaque coup de sa bite répondait un "oh" ou un "ah" montrant qu'il lui faisait du bien. Une de ses ruées faillit le faire éjaculer et il se retira de justesse en se comprimant la queue. Elle le regarda, interdite :
- Tu n'as pas déjà fini, j'espère.
- Tu me rends dingue. Laisse-moi souffler un peu sinon je vais tout lâcher.

********
Compréhensive, Corinne le laissa maîtriser son sperme et couchée sur le côté, le regarda avec dans le regard quelque chose qui ressemblait à de l'amour. Elle lui caressa le visage et la poitrine, évitant d'aller plus bas. Elle commenta son érection, toujours parfaite :
- Tu bandes vraiment pour moi. Je ne pensais pas provoquer un tel désir de la part d'un jeune homme. Tu me rajeunis. Il y a longtemps que tu en avais envie ?
- Depuis le début, dès que je t'ai vue. Mais tu me paraissais inaccessible. Merci l'orage...
- Tu peux dire aussi merci Agnès. Elle m'a tout raconté de vos ébats. Elle a réussi à me faire mouiller.
- Ton mari ne te baise plus ?
- Si mais pas assez. On dit toujours que les hommes ont des besoins mais les femmes aussi. Et même à 50 ans. Surtout à 50 ans. Je n'ai plus de temps à perdre.
- Tu l'as déjà trompé ?
- Joker. Ce sont mes petites affaires. Tout ce que je te demande, c'est de continuer à me baiser, là, maintenant. J'ai une envie folle de ta queue. Tu as récupéré, ça y est ? Couche-toi, je vais venir sur toi.

Et Corinne vint s'empaler sur lui, d'abord à genoux puis sur ses pieds. Il reçut ses cheveux dans les yeux alors qu'elle s'était penchée en avant pour regarder par en-dessous la jonction de leurs sexes comme pour ajouter le plaisir des yeux à l'autre. Il l'observa en train d'arrondir les hanches pour frotter ses parois vaginales, se mordre les lèvres, fermer les yeux, les rouvrir, lâcher un "ah c'est bon" qui alla droit à son égo de mâle.
- Tu veux voir mon cul maintenant ? lui dit-elle en se retournant.

Ah oui, il voulait bien. Depuis le temps qu'il le matait sous ses jeans, ce cul... Cette fois, il était nu, bien vivant. A nouveau empalée, elle le fit danser devant ses yeux en faisant trembloter sa chair pulpeuse. Il saisit les deux globes, les écarta, mit le pouce dans son anus. Elle poussa un gémissement qui le confirma dans son initiative et il l'enfonça plus profondément. Il faudrait à un moment ou un autre qu'il la sodomise, elle semblait réceptive, mais c'était prématuré. Dans la foulée, il la prit en levrette, en travers du lit, et la voir répondre à grands coups de hanches le mit à nouveau au bord de l'éjaculation. Elle dut le sentir car elle s'exclama :
- Tu es pointuuuuu ! Viens... viens... viens...

Il comprit vite que c'était la position qui allait la faire jouir. Elle balançait frénétiquement les hanches, tournait son visage vers lui pour l'encourager puis se penchait vers le bas, entre ses bras, pour observer le travail de la bite et les couilles ballotantes, comme pour vérifier la cause de son plaisir. Collé à son dos comme un chien couvre une chienne, il lui prit les seins à pleines mains et la secoua de toute sa vigueur, enfoncé jusqu'à la garde, le museau dans son cou et ses cheveux. Fouaillée en profondeur, perdant la maîtrise de la situation, Corinne ne pensait plus qu'à l'organe mâle qui la rendait femelle des orteils à la racine des cheveux. Elle glissa une main entre ses jambes et, le nez dans le matelas, lui prit les couilles comme pour en faire jaillir le sperme. David n'avait pas besoin de ce geste révélant la cochonnerie de Corinne pour gicler. Il se vida en grognant, la tête contre sa nuque pendant qu'elle étouffait ses cris dans la couette. La symbiose de leur orgasme réciproque avait été parfaite. Enfin, il avait baisé Corinne... mais c'était peut-être elle qui l'avait baisé.

********
L'après-midi fut moins glamour. Ils retournèrent à la maison de Corinne pour finir le nettoyage et dans la soirée, tout était à peu près remis en ordre, en dépit d'une forte odeur d'humidité. L'électricité était revenue. Elle allait pouvoir récupérer sa fille et dormir chez elle, en attendant son mari dont le retour était prévu trois jours plus tard. Tous deux devant un café, elle afficha un air grave qui contrastait avec son visage passionné du matin, et lui parla longuement :
- Ce qu'on a fait ensemble, c'était génial. Si si, je t'assure, et je ne le regrette pas. Mais je pense qu'il va falloir en rester là. Ne fais pas cette mine de chien battu. J'ai une vie déjà un peu compliquée et je ne tiens pas en plus à me fâcher avec Agnès, qui est une vieille amie. Tu lui donnes beaucoup de plaisir et il faut que tu continues, en prenant quelques précautions bien sûr parce que son mari est très jaloux et ça pourrait lui coûter cher, votre affaire. Et puis bon, des histoires de cul au boulot, point trop n'en faut, d'autant qu'on bosse ensemble. Tu es d'accord, non ? Allez, restons bons copains et je te serai éternellement reconnaissante du coup de main que tu m'as rendu. Je te revaudrai ça... mais pas au lit, c'est déjà fait.

David accusa le coup mais comprit. Corinne avait déjà un amant, c'était clair. Et c'était une sacrée révélation. Deux plus un mari, cela faisait beaucoup, avec le cas Agnès en prime. Il fit contre fortune bon coeur en se disant qu'il n'aurait jamais espéré une telle bonne fortune, fût-elle trop courte, car il n'avait pas fait le tour de la question avec elle. Elle ne l'avait pas sucé, il ne l'avait pas sodomisée. Mais enfin, il avait baisé Corinne. Et c'était bien l'essentiel.

(note de l'auteure : il y aura une suite si cette histoire est lue par suffisamment de lecteurs).

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!