La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1546)

Vanessa au Château (devenue soumise Keira MDE) – (suite de l'épisode précédent N°1545) -

Vanessa fixe la chaîne à leurs colliers et les précède à travers les couloirs du Château… Elle avance lentement pour leur laisser le temps de suivre, dans un grand silence quasi solennel, seulement troublé par le bruit résonnant de ses talons sur les dalles du long couloir. Elle arrive devant la salle de réception et frappe à la grande porte. Vincent fait son apparition, le sourire aux lèvres.

- Bonjour Madame, cela faisait longtemps, je suis heureux de vous revoir en ces Lieux.
- Bonjour Vincent, le plaisir est partagé, répond Vanessa souriante également, gênée par tant de protocoles de la part du serviteur.
- Ces deux femelles doivent être privées de leurs sens, vue et ouïe, ordre de Monsieur le Marquis, l’informe-t-il en lui tendant des bandeaux et des casques.

Vanessa s’en saisit, et avec une extrême douceur, elle passe les bandeaux sur les yeux de Justine et Juliette, puis pose les casques sur leurs oreilles. Elle s’assure qu’elles ne voient, ni n’entendent plus rien, puis envoie un sourire entendu à Vincent.

- Monsieur Le Marquis vous attend, si vous voulez bien vous donner la peine, annonce ce dernier en lui ouvrant la porte.

Vanessa entre dans la salle, pour y découvrir le Maître, Laurent, ainsi que Maître Roger, tous les trois confortablement installés dans des fauteuils, prenant l’apéritif, ayant pour chacun, une esclave nue et à quatre pattes sous leurs mollets, leur servant de repose-pieds. Le Noble lui fait signe d’aller placer les jeunes soumises au centre de la pièce. Vanessa s’y dirige donc, les installe, corrigeant de ses mains leurs positions, puis détache la chaîne d’argent.

- Merci bien Vanessa, laisse-les donc là et vient nous rejoindre, l’invite le Châtelain.

La jeune femme se dirige donc vers les trois convives, s’inclinant avec respect devant eux, avant de prendre place aux côtés de Laurent, dans un fauteuil que lui désigne Monsieur le Marquis.

Vanessa est très gênée quand d’un signe de la main, un esclave mâle qui attendait silencieusement dans un coin de la pièce, est appelé par le Maître pour venir sous ses mollets en guise de repose-pieds également. Vanessa se pense que c’est plutôt à elle d’être en cette position, mais elle ne dit aucun mot, comprenant que c’est une exigence du Maître, alors elle étend ses jambes sur le dos de l’esclave qui reste silencieux et immobile en quadrupédie…

- Monsieur, je suis enchantée de vous revoir dans de meilleures circonstances, et ravie de constater que vous allez mieux et que vous avez récupéré, dit-elle s’adressant à Maître Roger.
- Le plaisir est partagé, c’est un peu grâce à vous si je suis ici aujourd’hui.
- Je n’ai fait que mon travail.
- Et d’une manière particulièrement efficace, je tiens à vous remercier encore une fois. Laurent, vous pouvez être fier d’avoir cette jeune femme sous vos ordres, elle dirige son équipe et mène ses interventions d’une main de maître, si vous me permettez l’expression, ajoute-il se tournant vers le Commandant.
- Je n’en doute pas, je suis fier d’elle à bien des égards, sourit Laurent d’un ton amoureux.
- Et toi, Edouard, je ne peux que te renouveler mes félicitations pour la parfaite attitude de la soumise MDE derrière cette jeune femme. Elle a su rester respectueuse et à sa place, tout en restant discrète sur la situation. J’espère que tu as pu la récompenser de sa parfaite attitude.
- Merci Roger, j’apprécie effectivement sa promptitude à s’adapter aux différentes situations, mais je n’ai pu la récompenser pour ces faits, elle était sanctionnée encore jusqu’à hier soir.
- Plus de deux semaines de sanction ? Tu as la réputation d’être sévère Edouard, mais à ce point... Qu’a-t-elle fait pour mériter cela ?, s’étonne le vieil homme.

Le Noble sourit et fait signe à Vanessa de donner elle-même les explications à Maître Roger.

- Monsieur Le Marquis est sévère certes, mais toujours juste, souligne-t-elle.
Cette sanction était une réponse parfaitement adaptée à une faute de ma part dans mon milieu professionnel et qui a eu un impact sur ma disponibilité en tant que soumise, aux pieds du Maître, répond Vanessa dans un ton reconnaissant.
- Je vois, le principal est que visiblement vous avez su obtenir le pardon de Monsieur Le Marquis, sourit Maître Roger.
- Oui, pour mon plus grand bonheur, répond Vanessa d’un ton empli de sincérité, Son pardon et Son entière satisfaction en toutes choses restent mes seules priorités.
- A n’en pas douter Edouard, tu es le digne héritier de la Famille des Evans. Mon ami, ton père, avait cette même capacité à obtenir une soumission parfaite des femmes à fort caractère.
- Merci Roger. Mais changeons de sujet, je n’ai pas invité Vanessa à notre table pour qu’elle parle de sa soumission, sourit Le Noble voulant laisser la place à la femme. Si vous le voulez bien, je vous propose de nous mettre à table, le repas va être servi.

D’un claquement de doigts, le Maître expulse les esclaves qui servaient de repose-pieds, et une fois tous levés, le Châtelain et ses invités prennent place à table, Vanessa aux côtés de Laurent, heureuse de pouvoir profiter de son compagnon après cette longue période privée de sa présence. La discussion reprend, Monsieur Le Marquis s’assurant que les sujets bien qu’étant très vastes ne concernent pas le monde D/s, alors que chacun profite du délicieux repas préparé par la cuisinière Marie, et servi par les esclaves assignés aux cuisines, sous la surveillance sévère de ladite cuisinière. Le dessert terminé, le Noble propose à ses hôtes de prendre le café dans des fauteuils plus confortables. Ils s’installent donc pendant que Vincent fait son apparition suivi par 3 autres esclaves mâles et 2 femelles.

- Vincent, parfaitement ponctuel comme toujours, l’accueille satisfait Le Noble. Vient donc prendre le café avec nous.
- Monsieur Le Marquis, je ne voudrais pas déranger, refuse-t-il poliment.

- Voyons, si je te le propose c’est que cela ne dérangera pas, ça me ferait même plaisir, à moins qu’un souci requière ta présence ailleurs ?, interroge Le Marquis.
- Non Monsieur, tout va parfaitement bien.
- Alors assieds-toi et profite d’une pause bien méritée, sourit le Noble.

Le Châtelain claque des doigts, sans attendre, dans un même mouvement, les esclaves nus se prosternent face aux convives.

- Mes amis, une petite douceur pour accompagner le café, sourit Monsieur le Marquis en claquant une nouvelle fois des doigts.

Aussitôt les esclaves se dirigent à quatre pattes aux pieds de chaque convive qui ne se font pas prier pour sortir leur verge de leur écrin de tissu. Seuls Vincent et Vanessa restent sans bouger face aux esclaves femelles qui se sont agenouillées devant eux.

- Vincent, je t’en prie, profite-en, l’encourage le Châtelain tout en posant sa main sur la nuque de l’esclave mâle qui vient de le prendre en bouche.

Monsieur le Marquis tourne Son regard vers Vanessa et lui signifie d’un simple regard de profiter également de ce qu’Il lui offre. La jeune femme ouvre donc un peu plus les jambes et relève sa robe, qu’elle porte sans culotte, pour laisser accès à l’esclave femelle du Maître. Cette dernière s’applique à donner du plaisir à Vanessa, cherchant son clitoris du bout de la langue, l’aspirant, tournant autour avec volupté, elle prend son temps avec un savoir-faire indéniable, cherchant à faire monter le plaisir de Vanessa le plus doucement possible. Après de longues minutes, alors que tous ont déjà déposé leur semence dans la bouche des esclaves offerts pour l’occasion dans des râles jouissifs forts, Vanessa sent son orgasme proche, elle le retient, n’ayant pas reçu l’autorisation de jouir, osant un regard vers le Maître qui lui sourit d’un air pervers, la laissant se débattre entre plaisir et frustration. Tous l'observent, se demandant si elle saura tenir malgré la langue habile et experte de sa sœur de soumission.
Le plaisir commence à se faire douleur, alors qu’elle entend un claquement de doigts, stopper la jeune femme esclave entre ses jambes qui s’arrête dans l’instant.

- Hum, c’est ainsi que tu t’y es prise pour les soumises de mon invité, Justine et Juliette ?, questionne le Noble d’une voix sadique
- Oui Maître, répond Vanessa haletante.
- Une véritable n’est-ce pas ?
- Un supplice que j’accepte avec honneur, Maître.
- Je n’en doute pas, mais je ne compte pas te r davantage, tu peux te laisser aller, répond le Maître en claquant de nouveau des doigts.

L’esclave femelle reprend son office, tandis que Vanessa se décontracte laissant venir son orgasme qui s’exprime avec force. Sa bouche grande ouverte, ponctuée de longs cris orgasmiques, elle maintient fermement la nuque de l’esclave contre son bas-ventre et lâche un flot de cyprine abondant dans la cavité buccale de la femelle. Elle récupère sous les yeux amusés des convives.

- Merci infiniment Maître, dit-elle essoufflée.
- Oui Edouard, merci pour ce présent, vos esclaves sont toujours redoutablement efficaces dans cet exercice, ajoute Maître Roger.
- Certaines et certains plus que d’autres, sourit le Châtelain lançant un regard entendu vers Vanessa.

La jeune femme se contente de sourire tout en réajustant sa robe.

- Bien Vanessa, comment s’est passée la préparation de soumise Justine et soumise Juliette ?, questionne le Noble.
- Sans encombre aucun Monsieur Le Marquis, répond la jeune femme amusée.
- Ma question te fait sourire ?
- A vrai dire, c’est que je ne doute pas que Vous connaissiez déjà la réponse, Vous ne laissez jamais des soumises seules sans surveiller les écrans de Votre vidéosurveillance, répond souriante Vanessa.
- Hum, habituellement non, effectivement, sauf lorsque j’accorde toute Ma confiance en la soumise à qui je confie la préparation…
- Oh...je ne pensais pas que... merci infiniment de Votre confiance, Maître
- Une confiance que tu as su gagner et dont tu te montres digne à chaque instant, la félicite Monsieur le Marquis. Et dans quel état d’esprit sont-elles ?
- Sereines, confiantes même. Elles se sentent en sécurité sous Votre protection, et sont reconnaissantes envers Maître Roger de Vous les avoir confiées.
- Elles te l’ont dit ?
- Oui Maître, mais soumise Justine est plus sereine, soumise Juliette ressent de la culpabilité de ce qui est arrivé à Maître Roger, elle ne parvient pas à se pardonner elle-même.

Le Noble se tourne alors vers Maître Roger, prend un air grave et l’interroge du regard.

- Es-tu toujours partant pour ce que tu m’as demandé, très cher ?
- Plus que jamais, répond l’homme avec une certaine anxiété sur son visage.

Le Châtelain lui sourit d’un air amical, puis se lève solennellement pour se diriger vers les deux jeunes femmes, privées de leurs sens, et qui patientent dans une position parfaite depuis déjà un long moment ...

(A suivre…)

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