Le Pacte

Le Pacte

Peu de temps après ma rencontre avec Eric et suite à nos virées aussi lubriques que clandestines, j'étais bien décidée à mettre un terme à la relation que j'entretenais avec mon petit ami Alexandre. Il faut dire que je vivais avec lui presque par défaut : nous nous étions rencontrés tout au début de notre parcours universitaire à Strasbourg et avions emménagé ensemble dans un studio près des Halles dont ses parents étaient propriétaires. Je n'avais pas particulièrement besoin d'un logement en ville puisque mes parents habitaient dans la banlieue de Strasbourg. Mais dans une volonté d'émancipation, j'avais alors choisi de quitter le cocon familial pour m'installer avec mon copain. Alex était un garçon somme toute assez conventionnel -je m'en rends compte avec le recul, maintenant que je vois les choses sous un angle différent- et plutôt ennuyeux et sexiste. Il s'était laissé happer par les jeux vidéos en ligne, séchant allègrement les cours de sa fac de droit pour se consacrer à sa passion virtuelle. Celà ne l'empêchait pas de se rêver déjà grand avocat de la finance. Quant à moi, élève studieuse, je me réfugiais dans mes cours de pharma pour conjurer l'ennui de notre relation, et j'obtenais d'excellents résultats à mes examens. Sans en avoir pleinement conscience à ce moment là, je n'attendais qu'une occasion pour bousculer un peu ma vie. Et cette occasion se présenta en la personne d'Eric, que je rencontrais lors d'une sortie avec mon amie Isa.

Je suis une jeune femme à la silhouette attrayante -j'en ai bien conscience- et je le dois sans doute à mes parents qui m'ont légué des qualités physiques indiscutables. De taille moyenne, j'ai des cheveux châtains et des yeux bleus. Je ne peux pas ne pas mentionner le bonnet D de ma poitrine qui me gênait au début de mon adolescence mais qui aujourd'hui constitue un atout dont je joue à l'envie. Mon ventre plat, mes fesse galbées et mes jambes fuselées ne gâchent rien.

Je n'ai pas la prétention d'être une beauté fatale, loin de là, mais je sais que se sentir bien dans sa peau -et c'est mon cas- ça aide beaucoup pour gagner en assurance et sex appeal. C'est parfois gênant quand on se fait roder autour par des relous, ou aborder dans la rue par des hommes impolis, mais ça a aussi ses avantages et j'ai confiance en moi.

Le grand jour était donc arrivé. J'avais décidé de quitter Alexandre que j'avais allègrement trompé ces derniers mois. J'y étais allé prudemment au début, puis de plus en plus franchement à mesure que Eric me devenait d'un attrait irrésistible et quasiment viral. Nous avons même baisé sur le pallier juste devant le studio sans que jamais Alex ne se rende compte de rien. J'en était presque vexée d'être devenue aussi transparente pour lui. J'avais donc attendu qu'il parte un week-end chez des potes à lui pour disparaître de sa vie sans au revoir ni aucune autre forme de procès. J'en conviens, c'est un peu lâche comme procédé, on dirait sans doute ''ghoster'' aujourd'hui. Mais ce n'est pas comme si je n'avais pas déjà maintes fois protesté contre la vacuité de notre relation, et j'en était même venue à des ultimatums pour essayer de faire changer les choses. Il n'en a pas tenu compte, rien n'y a fait. Moi je n'étais sans doute pas assez courageuse pour mettre en œuvre immédiatement mon projet d'exil et j'ai laissé passer les jours. Jusqu'à aujourd'hui. Je me dis finalement qu'il ne remarquerait peut-être même qu'il manquerait quelque chose à se retour. Quoique. Il était du genre possessif. Bien qu'il ne savait pas s'occuper de moi, il me rappelait à l'envie que j'étais Sa copine, que je ne devais pas m'habiller de telle façon et que je devais être rentrée à telle heure. Au secours !

Isa, Eric et son colocataire Guillaume étaient venus me donner un coup de main pour charger mes quelques affaires et vider les lieux proprement. Je devais rejoindre la collocation de mes amis. Il y avait eu une condition préalable à ce déménagement.
Une condition sur laquelle Eric et moi avions travaillé ensemble après en avoir un jour émis l'idée autour d'un verre, il y a deux mois de cela. Nous avions conclu un pacte. Je ne suis pas une fille du genre soumise, Eric ne domine pas sur moi ni moi sur lui. Le pacte est librement consenti, réciproque et il est le fruit de notre envie et de notre libido commune. Il durera tant que les deux partis seront d'accord sur tous les points. Le voici donc :

-Je ne dois jamais porter de culotte.
-Il ne doit jamais porter de dessous.
-Je dois toujours accepter un acte sexuel proposé par lui, quel que soit le lieu ou le moment.
-Il doit toujours accepter un acte sexuel proposé par moi, quel que soit le lieu ou le moment.
-Il a le droit de m'imposer une tenue vestimentaire de son choix, quelle que soit l'occasion.
-J'ai le droit de lui imposer une tenue vestimentaire de mon choix, quelle que soit l'occasion.
-Il a le droit de m'imposer une sortie dans un lieu de son choix.
-J'ai le droit de lui imposer une sortie dans un lieu de mon choix.
-Je suis libre d'avoir des relations sexuelles avec les partenaires de mon choix.
-Il est libre d'avoir des relations sexuelles avec les partenaires de son choix.
-Il peut me proposer un partenaire sexuel autre que lui. J'ai le droit de refuser.
-Je peux lui proposer une partenaire sexuelle autre que moi. Il a le droit de refuser.

Ce contrat en apparence simple nous met donc à la merci l'un de l'autre. Dans les fait, il entérine certaines pratiques que nous vivons déjà l'un avec l'autre. Sur d'autres points, c'est un débat philosophique sur la liberté du corps qui nous a conduit sur la voie du couple libre. Mais cette part du contrat devait encore passer au stade concret si l'occasion se présentait. Nous formions donc désormais un couple libertin. Nous nous lançons la dedans ensemble. Et connaissant Eric, sa libido et ses bonnes idées improvisées, je sens que je ne suis pas prête de m'ennuyer tant que durera cette aventure.
Depuis que je le fréquente, je me suis dévergondée à un point que je n'aurais jamais imaginé quelques années auparavant. Je ne me suis jamais sentie aussi épanouie, en phase avec moi-même et sûre de moi que depuis que j'ai découvert et assumé cette part de ma personnalité. A une époque ce pacte m'aurait choqué, aujourd'hui il m'émoustille carrément et stimule ma libido.

Nous voilà donc tous les quatre là, Eric, Guillaume et moi plus quelques cartons vides, devant le palier de ce studio que j'allais voir pour la dernière fois. Nous avions garé la Golf et la Clio au pied de l'immeuble. Afin de faire honneur au pacte, j'étais vêtue selon le désir d'Eric. Je portais des chaussettes et des basket au pied pour le côté pratique et j'avais enfilé ma mini-jupe en jeans et un débardeur noir moulant. Le tout sans culotte ni soutif. Pas ce qu'il y avait de plus pratique pour un déménagement mais ça m'excitait ! Eric, bel homme, portait un bermuda en toile et une chemise en jean. Guillaume, grand, musclé et barbu, était en vieux jean troué et tee-shirt sombre orné d'un logo de groupe de métal. La blonde et élancée Isabelle portait un pantacourt, un tee-shirt blanc et ses lunettes sur le nez.

Mon amie semblait intriguée par ma tenue. ''Tu fais un déménagement en mini-jupe, toi ?'' Elle avait d'ordinaire un goût certain pour ses tenues vestimentaires, et elle me fut souvent de bon conseil en la matière. Élégante sylphide aux yeux noisettes, elle était ma meilleure amie depuis le lycée.
''Un délire entre Eric et moi,'' lui répondis-je en lui faisant un clin d’œil. Elle sourit, amusée. ''Ah ok, cool !'' Elle posa sa main sur mon bras. ''T'as raison, profites-en bien. Je suis contente que tu l'aies rencontré, celui-là. Alex te rendait triste, quelle dommage, une fille comme toi !
-Merci, t'es trop top comme copine, Isa !'' Je déposais un bisou sur sa joue et ouvris la porte de l'appart verrouillé à clef.

Évidemment, en tant qu'étudiante au budget serré, la quantité d'affaires que je possédais ici était limitée.
D'autant que le plus gros de mes effets n'avait jamais quitté la maison de mes parents. Je n'avais rien préparé à l'avance pour ne pas donner d'indices à Alex, et la première chose à faire pour moi consista donc, sitôt dans le studio, à vider les placards de mes effets et de les entasser au milieu de la pièce. Mes trois comparses se contentaient de s'en saisir pour les emballer dans les cartons, avec plus ou moins de sérieux, tout en jetant des regards furtifs sur ma silhouette qui se déplaçait agilement d'un bout à l'autre de la pièce. Je m'amusais à me cambrer exagérément pour saisir un objet haut perché, ou à me baisser sans trop fléchir les jambes pour rassembler une paire de chaussures au sol. Quelques grivoiseries ne tardèrent pas à égayer la discussion. Isa me claqua les fesses quand elle passa à côté de moi pour aller ouvrir la fenêtre et aérer la pièce. ''Tu nous fais un show là, Diane ?'' Fit-elle en gloussant sur un ton bas. ''Je m'amuse, miss. J'ai envie que les garçons me matent. Regarde Eric !
-T'es une vraie chipie. Vas-y ma fille, tu vas le faire craquer ton loulou !'' me susurra-t-elle sur le ton de la complicité.

Je trouvais un prétexte et sollicitais l'aide d'Eric pour qu'il me hisse sur un tabouret devant une armoire. J'avais besoin d'accéder à son sommet pour récupérer des bouquins que j'avais stocké là. Il me saisit avec empressement par la taille et m'éleva. Isa et Guillaume venaient de sortir du studio pour descendre des cartons et en bon filou, Eric profita de ma position. Il retroussa ma jupe et mordit mes fesses à hauteur de son visage. Je posais un pied sur une des étagères basses en fléchissant légèrement les jambes pour écarter les cuisses et m'accrochais d'une main sur le meuble pour tenir seule. Il put donc me lâcher pour attrapper les livres que je lui tendais. Il les posa négligemment à terre et usa de ses mains libres pour caresser mon cul exposé, puis pour s'égarer sur ma petite chatte dénudée. Je frissonnais et je commençais à mouiller. Ses mains gravirent mes hanches et s'élevèrent sous mon débardeur pour empoigner mes seins qu'il pelota. Mes mamelons se raidirent et je restais là quelques secondes à subir ses caresses délicieuses. Je me cambrais sur mon perchoir pour savourer la chaleur et la fermeté de ses mains sur ma peau. Il profita de ma posture pour embrasser mes fesses et introduire deux doigts dans ma vulve qui commençait déjà à mouiller généreusement. Cela m'arracha un frisson de plaisir et je lâchais un soupir bruyant.

Avant que mon amant n'aille plus loin dans sa délicieuse exploration de ma personne, je fis un effort de volonté et m'extirpais comme une anguille de ses attentions pour remettre pied à terre. Je jetais un œil sur le côté pour surveiller le retour d'Isabelle et Guillaume qui allaient et venaient dans le studio afin de ranger les cartons d'habits dans les voitures en bas de l'immeuble. Ils revenaient justement dans la pièce. Les bras déchargés de mon fardeau littéraire, je rajustais confusément ma tenue, fit face à Eric et l'embrassais langoureusement. Je me penchais sous son regard brillant pour ramasser les ouvrages qui gisaient à ses pieds, puis me redressais en tendant un index réprobateur. Je peinais à réfréner mon rire et tentais de garder un air faussement sévère. ''Toi, mon mignon, tu devras attendre qu'on ait fini de tout emballer, sinon on n'y arrivera jamais.'' Je ponctuais mon commandement par un clin d’œil équivoque.

Nous continuâmes à ressembler mes affaires plus ou moins sagement tant que nos amis étaient dans la pièce, mais nous nous embrassions et nous frôlions à la moindre occasion. Ce petit jeu ne tarda évidemment pas à nous émoustiller de plus en plus l'un l'autre, et du coin de l’œil je voyais que Guillaume nous observait tout en feignant de ne rien remarquer. Je mouillais franchement de plus en plus, et mon manque de sous-vêtement participait à mon excitation. Je m'épargnais certes le coup de la culotte détrempée, mais cela n'empêchait nullement à mes sécrétions intimes d'inonder l'intérieur de mes cuisses et de se répandre en coulées discrètes le long de mes jambes. Mes tétons pointaient de façon orgueilleuse à travers mon débardeur et je commençais à avoir chaud aux fesses.

Je mordais ma lèvre inférieure, bouillonnant en moi-même. Je mourrais d'envie de sauter sur Eric, de lui arracher sa chemise, de me jeter sur son torse et ses abdos avant de m'attaquer au reste de son anatomie que je distinguais s'ériger sous son bermuda. Il nous restait mon bureau à démonter. Un meuble de conception suédoise qui ne supporterait sans doute pas un autre déménagement, mais qui avait le mérite d'être économique et de se monter facilement. Un fois le meuble vidé et retourné par mes amis, je me baissais pour défaire à l'aide d'une clef Allen les quelques vis qui assuraient l'intégrité de l'ensemble. Bien entendu, dans ce genre de position, ma courte jupe dévoilait ma croupe plus qu'il n'était raisonnable pour une jeune fille prude et bien élevée. Cela dit, je n'avais plus la prétention d'être ce genre de fille. Repérant l’œil lubrique d'Eric, j'agitais langoureusement mon popotin tout en continuant à dévisser. La réaction ne se fit pas attendre. Je sentis bien vite une main décidée que je reconnaissais aussitôt se plaquer sur ma fesse pour la masser fermement. Je profitais. Quand j'eus retiré la dernière vis, je sentis des doigts introspectifs venir s'égarer à nouveau vers la source de mon humidité intime. Ils s'introduisirent en glissant, presque happés, alors que j'exprimais un hoquet certes de surprise, mais surtout de satisfaction.

Je tournais la tête, un peu inquiète de la réaction de nos amis présents dans la pièce. La matinée touchait à sa fin et ils étaient dans le coin cuisine pour nous servir des rafraichissements. Ils constatèrent notre manège et Guillaume nous adressa un sourire de connivence en levant sa bouteille de bière à notre santé. Isabelle serrait le bras de son compagnon et nous observait bouche bée, se demandant sans doute jusqu'où je serais capable d'aller. Eric, toujours derrière moi, fit passer son bras libre sous mon débardeur et me redressa en me saisissant un sein. J'étais très excitée, et il le savait. Je regardais encore dans la direction d'Isa, j'éprouvais le besoin d'avoir son assentiment avant d'oser aller plus loin. Elle et moi étions très complices et je ne voulais pas lui imposer le spectacle de nos ébats. J'en mourrais cependant d'envie. Elle m'adressa un hochement de tête depuis la kitchenette et me sourit. ''Vas-y ma louloute ! Il est tout à toi ! Profite !''

C'est donc moi qui craquais la première, et je demandais à Eric d'un ton presque implorant ''Prends-moi, s'il te plaît ! Maintenant, ici !'' Il ne se fit pas prier et honora le pacte que nous avions conclu. Il fit glisser son bermuda, me pencha contre le mur de la pièce et investit par derrière ma chatte dégoulinante de son sexe d'étalon en rut. Ce fut comme une délivrance pour moi. Je n'attendais que cela. Mon instinct femelle s'empara de moi, et j’accompagnais de déhanchements ondulants ses pénétrations rythmées, happant sa verge en moi et exprimant des feulements ravis à chacun de ses vas et viens, sous le regard spectateur de mes amis. Il retira mon débardeur en le faisant passer par dessus moi en même temps qu'il me besognait, et me pétrissait les seins. Oh putain c'était bon ! Je me laissais aller, me fichant éperdument de Guillaume et Isa qui nous mataient. Je m'abandonnais complètement. Je me donnais en spectacle. Je gémissais. ''Oh oui ! Oh oui ! Vas-y !'' Plus rapidement que je ne l'aurai cru, la vague de plaisir me submergea. ''Oh ouiiii ! Ouiiii !'' Je me crispais de tout mon être, serrant les mains et lâchant un long miaulement contenu entre mes dents tandis que l'orgasme s'emparait de moi. ''C'est bonnnnn ! OUIIIIII !'' J'ai l'impression que mon extase, vite atteinte, dura une éternité. Eric était au fond de moi, ne bougeait plus mais maintenait la pression de son sexe dans mon vagin pour accompagner ma jouissance. ''Mmmmmmh'' Au bout d'un temps que je ne saurais quantifier, mon corps se relâcha, me laissant quelque peu pantelante.

Je me retournai, debout en baskets, seins nus et tétons dressés, jupe retroussée et chatte dégoulinante de mouille. Eric me faisait face, un grand sourire aux lèvres, fier de lui, le sexe toujours en érection. Il n'avait pas eu son compte. Il l'avait fait exprès, il sait se maitriser le coquin. Je sais ce qu'il veut. Mais avant ça, je lui ouvre la chemise et me jette sur son abdomen que je couvre de baisers. Je remonte vers son torse pour l'embrasser sur la bouche, goulument, avec la langue et tout. Il passe sa main dans mes cheveux, me caresse la joue. Il sait être tendre. Je lui souris. J'abandonne ses lèvres et redescends, vers sa verge. Je suis toujours très excitée. Je me mets à genoux devant son membre érigé. Je soupèse ses bourses, les caresse, passe mon autre main sur son sexe. Je le sens vibrer. Il bande comme jamais, il s'est retenu jusque là. Je sais que ce ne sera pas long.

Je lui jette un regard carnassier et enfourne sa bite dans ma bouche. Je fais coulisser mes lèvres le long de sa verge encore luisante de ma cyprine. Je l'enfourne, je l'engloutie, je salive, elle est juteuse. Je me fais voluptueuse, douce et chaude. Ses mains sur ma tête, il m'accompagne. Je fais des allers et retours, je gobe, je suce, je lèche. Il grogne de contentement. Je sens qu'il va venir. Tout d'un coup, alors que je m'enfonce sur lui, il se crispe. C'est parti. Je sens des spasmes, un jet chaud et délicieux se répand dans ma bouche. Sa prise sur ma tête se raffermit. J'ai la bouche pleine, je ne peux pas dire grand chose. Si je le pouvais, je crierais mon plaisir, ma satisfaction et ma fierté de le faire jouir. J'adore ça ! J'avale. Avec avidité. Tout d'un coup, il se retire, il dégage ma tête. Je lève mes yeux vers lui, il est comme en transe. J'ai du sperme qui coule de mes lèvres. Il continue à gicler, il s'avance sur moi pour que son foutre tombe sur mes seins. Puis, le jet se tarit. Son sexe continue et se contracter en spasmes réguliers mais plus rien ne sort. Voilà, il se calme. Il me regarde avec un air triomphant et plein de reconnaissance en même temps. Isabelle applaudit. Elle me félicite, une bière à la main. ''Wahouu ! T'es une championne, ma louloute !''

Je me lève, face à Eric. J'ai du sperme sur les seins. Il pose sa main dessus et me pétrit, il l'étale, m'en met jusque dans mon cou. Il m'embrasse. Nos langues se mélangent. Sa semence que j'ai dans la bouche aussi. Il aime ça et me sourit. Il recule d'un pas pour m'admirer. Je l'admire aussi. On se mate. On a bien baisé, on est content. Guillaume et Isa aussi s'embrassent et viennent vers nous avec des bières. Il ont été plus sages, ils se sont becquotés et tripotés en nous observant. Je leur adresse aussi un large sourire. ''Bon, on termine ?'' Lancé-je à mes amis. Nous rions. Isa plante un bisou sur ma joue et pose sa main sur mon épaule. Elle m'avoue qu'elle éprouve une certaine admiration pour moi. Que j'ai été cap. Je suis heureuse qu'elle soit fière de moi. Je traine un peu, à moitié à poil, avant de renfiler mon débardeur. Le sperme sur moi a séché, mais j'aime bien cette idée de me revêtir de la semence de mon amant. Cette onction est pour moi comme un trophée, comme la marque que je me donne à lui et qu'il m'appartient.

Le temps ayant passé, nous nous dépêchâmes d'en finir avec le transbordement de mes affaires dans les voitures. Voilà, nous avons vidés les lieux. En espérant que l'aura intangible de stupre que nous avons laissé ici aujourd'hui inspire inconsciemment mon ex Alex dans sa vie sexuelle future. Sinon je plains la suivante. Enfin, surtout si elle est comme moi, demandeuse et lubrique.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!