Collection Échangisme. Confinement Et Échangisme (2/3)

Mon Dieu, quelle robe.
C’est sur cette phrase que je vous ai laissé à la fin du 1er chapitre hier.
C’est en plein confinement que cette aventure avec Valérie m’est arrivée.
Descendant Bibiche notre bâtard mâle pour qu’il trouve le caniveau, que Poupette caniche de bonne famille lui est tombé dans les pattes.
Les pattes quand surexcité, ils ont emmêlé les laisses nous obligeant à réduire la distance de sécurité.
La distance il l’a réduite quand il s’est collé à la copine au grand dam de sa bimbo de propriétaire.
Obligé d’attendre qu’ils se décollent, une patrouille de police municipale nous a verbalisé pour dépassement du temps d’autorisation de sortie.
Nous étions à deux doigts d’en venir aux mains, mais en femmes responsables on s’est calmé et les chiens ayant retrouvé notre autonomie nous sommes rentrées dans nos appartements.
David est venu s’excuser pour sa femme et nous a invités à venir dîner.
Bouteille de bourgogne Gevrey-Chambertin 2 000 sorti de la cave de Pierre, mon mari, nous sonnons.
C’est Valérie qui vient nous ouvrir et c’est là que nous découvrons sa robe.
Robe, c’est un grand mot, voile blanc nous dévoilant que sa blondeur est naturelle et sa poitrine est généreuse et a de grandes aréoles brunes.

- Entrez, je suis heureuse de te revoir Jeanne dans de meilleures circonstances qu’hier.
Excusez ma tenue, j’ai horreur d’être dans des vêtements quand je suis chez moi.
Ça vous dérange ?
- C’est surprenant, mais je trouve ça très élégant surtout sur vous.
- Vous, non toi, il est plus simple de se dire tu, entre voisin.
Entrez, David est au salon.
Poupette dans ton panier, tu as assez fait de connerie hier.
- Elle doit sentir l’odeur de Bibiche sur nous et a un petit goût de revenez y.
- Bonjours mes amis, je regardais les chiffres du jour, on est bloqué encore pour quelques jours.
Venez, on va applaudir les soignants qui se démènent pour nous.



Il est huit heures et je me retrouve à côté de Valérie, sur le balcon.
Mon bras touche son sein, ça me fait drôle.
La télé est toujours ouverte, ce que j’entends me surprend.

« Merci madame sur votre balcon avenue d’Iéna, votre robe en voile blanc est superbe. »

Un coup d’œil à la télé, un dans la rue, le cameraman de la télé est là, filmant les balcons, les habitants applaudissants.

- Valérie entre, nous passons à la télé !
Ta chatte et tes seins passent à la télé.

C’est en éclatant de rire que nous entrons, Valérie est hilare comme si elle avait fait une bonne blague.

Je serais passée à la télé presque nue, je serais morte de honte.

- Nous nous sommes connus avec David dans mon école hôtelière à Mercurey.
Il était parisien.
- Non, de Champigny.
- Si tu veux et moi de Bourgogne.
- J’ai bien fait d’apporter une bouteille de Gevrey-Chambertin !
À ce sujet, Valérie, je t’aurais bien amené un bouquet, mais les fleuristes sont fermés.
- Aucun souci, Jeanne.
Je vous disais donc que c’est en Auvergne dans un camp naturiste que David m’a amené à nos premières vacances.
J’y ai pris goût et ici je me dénude.
Le plus drôle, c’est que David a une famille communiste.
Ils étaient naturistes alors que le dimanche, ils vendaient le journal l’Humanité sur le marché.
- Quoi d’anormale dans ces années-là « Ni Dieu ni maître. »
Angela, la chancelière en Allemagne de l’Est allait dans des camps de jeunes naturistes, nous suivions leur précepte.
- David sert nous l’apéro, je vais chercher les amuse-gueules.

C’est nous montrant ses petites pommes d’amour qu’elle part dans la cuisine, nous nous asseyons sur le canapé.

- Gouttez, ce sont des petites choses que j’ai apprises dans cette école.
- C’est succulent, tu es cuisinière ?
- Oui, spécialiste des poissons en tout genre.
- Tu devrais ouvrir un restaurant.

- C’est en projet, c’est pour cela que nous avons déménagé ici, j’ai en vue la reprise d’un restaurant non loin d’ici.
- Je peux vous poser une question ?
- Bien sûr.
- Votre fille est absente, je l’ai croisée avant le confinement, elle est aussi jolie que toi Valérie.
- Oui, elle a profité du confinement pour rejoindre son amie.
- En province comme bon nombre de Franciliens.
- Non, à Saint-Germains.
- Son copain habite là-bas ?
- Non, pas son copain, mais sa copine, elle est lesbienne.
- Pardon je l’ignorais.
- Inutile de prendre cet air triste, elles sont très heureuses et d’ici 5 ans pour ses 30 ans et sa copine 25 après leur mariage, elles auront des s.
- Ma fille est une gouine, elles auront des s grâce au sperme de donneur.
L’une aura un garçon, l’autre une fille.
Les s de pères et de mères différentes se marieront et auront à leur tour des s.
- Assez de bêtises, si elles sont heureuses.
Tu as bien dit que ta fille avait 25 ans, mais tu avais quel âge quand vous l’avez eu ?
- 15, et David 20.
- Je suis venu à son lycée professionnel pour leur vendre des couteaux de cuisine.
- Nous nous sommes vus, plus et depuis j’ai réparé et nous voilà.
- Tu vends toujours des couteaux ?
- Non, du gel pour les mains, des masques et autres matériels comme des blouses et des tabliers.
- Tu as des masques ?
- Non, j’attends des livraisons.
- Ma robe en voile, j’en ai eu l’idée quand j’ai vu les tabliers qui manquaient.
- Je peux te demander les toilettes ?
- Comme chez toi je pense.

Elle a raison, je trouve, je fini, je sors, elle m’attend.

- Viens avec moi, on va rigoler.

Je la suis, elle m'entraîne vers sa chambre.
Elle fait glisser les portes de son dressing, plusieurs robes en voile de couleurs différentes sont là.

- Veux-tu me faire plaisir ?
- En quel honneur ?
- Les débuts chaotiques de notre relation, ça va surprendre nos maris.

- Surtout le mien, sais-tu que tu as déjà été à la base d’une évolution dans mon couple après que ton mari soit venu nous inviter.
- Laquelle ?
- Je lui ai fait une fellation, c’était la première fois depuis le début de notre mariage.
Contrairement à toi, je suis née dans ces beaux quartiers alors que tu es née en province.
Ma maman me conduisait à la messe tous les dimanches, jusqu’à mon mariage.
Pierre m’a dépucelé le soir de nos noces.
Depuis, nos rapports sont restés très classiques.
- Tu baises seulement dans la position du missionnaire ?
- En levrette, j’aime aussi en levrette.
- Tu es loin d’être ignare ma chère.
Je sens que tu as quelque chose à me demander.
- Quand j’étais jeune, au pensionnat, une jeune fille était amoureuse de moi, mais la surveillance des sœurs était si stricte que sauf une main sur son sein, j’ai tout loupé des amours entre filles.
Je suis restée avec ce fantasme.
J’ignore si tu aimes les filles, mais j’aimerais que nous fassions l’amour toutes les deux.
- Maintenant, ici ?
- Non, dans le salon devant mon mari.
- Je suis bi, Jeanne, mon dieu quel affreux prénom !
- Quand je te dis que maman était bigote.
C’était le nom d’une sainte, tu connais.
Jeanne, la pucelle, Jeanne de Domrémy, morte sur le bûcher cramé par l’évêque Cauchon.
- Cochon, comme un porc, une truie ?
- Non, Cauchon s’écrit C.a.u. alors qu’un cochon, c’est C.o.
- En plus d’être belle, tu sembles avoir bien des connaissances, à l’école en bourgogne, j’étais plus active sur les travaux pratiques que les maths et le Français.
- Qu’appelles-tu travaux pratique Valérie ?
Sexuellement ?
- Aussi, mais surtout la cuisine, c’est pour cela que David m’a trouvé à l’école hôtelière.
- Alors laquelle ?
- La bleue, elle va très bien avec mon teint de brune…

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