Et Toujours En Été 15 Le Grand Nord

ET TOUJOURS EN ÉTÉ 15
LE GRAND NORD


Les contacts de ce genre sont devenus plus fréquents. Je ne le repoussais pas.
Quand j'étais assis à mon bureau, il n'était pas rare qu'il vienne me voir et m'apporte
un thé par exemple. Quand il jugeais que j'étais resté assez longtemps à lire les
journaux ou à faire mon courrier.

Il arrivait, me posais une main sur l'épaule avec tendresse.

Taxi : Vous devriez vous détendre un peu Monsieur Jonathan.

Quelquefois j'avais envie de l'envoyer promener, la situation m'énervait à un tel
point que je serais certainement devenu associable s'il n'y avait pas eu sa gentillesse
et sa douceur. Il faisait ce que Sunny lui avait demandé de faire. Il prenait soin de
moi !

Quelquefois je ne bougeais pas pendant des heures, il lui arrivait alors de venir
s'asseoir à mes pieds. Il me regardais avec cet air de petit malheureux jusqu'à ce que je
me décide à réagir. A partir de là il improvisait. Si je décidais de sortir faire un
tour, il me tendait une veste en quelques instants. Il ne lui fallait pas longtemps non
plus pour appeler un fiacre.

Si je l'invitais à me suivre, il était prêt mais dans tous les cas il prenait
soin de me brosser ma veste pour que sois présentable.

Quelquefois, enfin ce n'était pas si rare. Il posait son menton sur ma cuisse, il
me faisait rire et je le voyais sourire. Il posait alors sa main sur ma cuisse, je la lui
caressait subrepticement. Il se redressait alors comme un jeu. A ce moment en général ça
dégénérait.

Rapidement il ouvrait mon pantalon et comme je ne porte pas de sous vêtements il
pouvait en sortir facilement ma bite et me la suçait.

Je sais de la part d'un valet de chambre, noir en plus, c'est un comportement peu
ordinaire mais je ne suis pas un homme ordinaire et lui n'est pas un valet de chambre
ordinaire.



Je le laissait me retirer complètement mon pantalon pendant que je retirais ma
chemise et mon gilet. Il me suçait un long moment avant de se relever devant moi et
d'enlever un à un ses vêtements.

Son corps prenait des formes de plus en plus belles. Il restait mince, il prenait
aussi soin de lui pas que de moi. Il faut dire qu'il était tellement maigre quand je
l'avais rencontré.

J'avais l'impression qu'il avait pris du muscle. Ou alors tout simplement c'est
parce que je le trouvais seulement de plus en plus beau. Sa chemise, son gilet tombaient
au sol. Il ouvrait son pantalon et c'est une belle bite qui en sortait.

Il aimait beaucoup me sucer la queue et se faire prendre, tout comme moi aussi et
quelquefois c'est moi qui lui sautait dessus à ce moment. Je tombais à genoux devant lui.
Encore un comportement peu ordinaire, enfin pour nous, ça l'était.

J'aimais de plus en plus prendre sa queue jusqu'au fond de ma gorge, elle était
de belle taille, pas géante. Elle était bien droite avec le gland un peu plus large et
des proportions idéales. Quand elle prenait sa taille maximum, en son milieu elle était
plus large que son gland qui grossissait lui aussi, un peu moins large juste au départ du
gland. La proportion idéale.

Il répondait à me demande, me prenait la tête entre les mains et avançait son
bassin par à-coups. Doucement au début puis plus violemment. En fait, il faisait ce qu'il
aimait qu'on lui fasse. On avait les même goût. J'aimais bien sentir sa queue s'écraser
avec douceur puis avec force contre le fond de ma gorge après avoir le passage face
à la glotte. J'aimais sentir sa queue circuler d'avant en arrière, j'aimais lui caresser
la bite avec la langue.

J'aimais aussi la douceur, ses baisers, ses caresses. J'aimais qu'il me tienne la
tête avec force et qu'il me défonce la bouche, il y avait là moins de tendresse mais ça
aussi j'aimais.


Avec une femme, mon rôle n'a aucune ambiguïté, je suis mâle mais entre les mains
d'un homme c'est mon côté femelle qui s'exprimait, pas uniquement mais en premier. Avec
lui c'était différents, j'étais principalement actif mais pas que donc !

Il poussait sa queue jusqu'à la limite et me retenait la tête, j'avais appris à
contrôler ma respiration et quelquefois s'il était trop tendre, quand j'avais envie d'un
peu plus de virilité, c'est moi qui le tirait vers moi. C'est moi qui approchais mon
visage vers lui et c'est moi qui m'écrasait la figure contre le bas de son ventre. Il
gémissait, de plaisir. Je me délectais de ses frissons.

Je lui demandais de s'asseoir sur le sol, les jambes écartées, penché en arrière.

Je me retrouvais alors allongé, a poil sur mon tapis et je suçais sa queue et je
ne voulais plus la lâcher. Pendant de longues, de très longues minutes je lui caressais
les cuisses et le masturbais doucement. Je prenais soin de ne pas aller trop loin trop
vite.

Je me relevais. Je me lubrifiais le cul. Il reprenait son souffle et profitais
que j'étais debout devant lui pour me sucer la queue. Je le laissais faire pendant un
moment mais ce jour là j'avais décidé de ne pas le laissais faire. Le plus souvent c'est
lui qui me suçait et ensuite je l'enculais mais ce jour là …

Je plaçais mes pieds de chaque côté de ses fesses, il avait redressé son dos et
s'était assis en tailleur. Je repliais les genoux, il continuait à me sucer jusqu'au
moment ou mon cul arrivait au niveau de sa queue. Je la guidait, la plaçais bien en face
de mon cul et continuait à replier les genoux.

Je poussais un long gémissement de plaisir quand sa queue s'enfonçait en moi. Il
me caressait et me recevais dans ses bras. En un mouvement sa queue était rentrée, je
repliais mes jambes dans son dos et c'est de tout mon poids que je reposais maintenant
sur son pénis.


Je frémissais. Je me sentais bien rempli. Je sentais mon anus sous pression. Je
ressentais un plaisir intense. Il me prenait dans ses bras. J'étais sûr que cette
position il allait l'essayer la prochaine fois mais pour le moment c'est moi qui me
régalait. C'était intense, il se balançais sur ses fesses, le mouvement qu'on fait sur
un cheval pour amortir les mouvements de l'animal.

Rapidement le plaisir me remplissait, il me massait la prostate, et au moment ou
je l'embrassais je sentais l'orgasme monter, je tremblais. Il continuait à se balancer.
Je ne contrôlais plus mes gestes, il continuait avec la même douce et intense violence
qui dilatait mon anus et me faisait trembler tout le corps.

Je jouissais sans éjaculer mais je jouissais, il s'en rendait compte et
continuait. Il me retenait contre lui, je voulais me dégager. Il relevais légèrement les
genoux et je ne parvenais plus à retirer mes pieds. Il se balançait toujours.

Je me penchais en arrière, ses genoux me retenais et il continuait encore,
toujours. Il n'accélérait pas, il ne ralentissait pas. J'étais pris de convulsion, mon
cul se révoltais et voulait repousser sa bite qui se sentais un peu trop à son aise. Il
gémissait de plaisir à son tour, et je devinais qu'il devait approcher de l'orgasme à son
tour.

Quand ses balancements devenaient plus rapide je me cramponnais à son cou, j'en
prenais plein le cul. C'est désespérément que j'essayais de me soulever les fesses mais
rien n'y faisait. Il accélérait jusqu'au moment ou il jouissait dans mon cul. Ensuite il
se détendais, tous ses muscles se détendaient et moi je m'écroulais de tout mon poids sur
sa queue qui était encore bien dure.

Au moment ou il avait suffisament débandé je jutais longuement, je n'éjaculais
pas, je jutais. Un flot de sperme coulait de ma queue c'était bon, tellement bon.


On ne bougeait plus, au moindre mouvement mon cul s'affolait et me donnait un
plaisir à la limite de la douleur mais toujours dans le plaisir.

Quand on se relevait j'étais à bout de souffle, je ne tenais plus debout, et
chancelais. Il me retenait et on se retrouvait dans la baignoire … Pour se frotter le dos
…

Les semaines passaient et je ne sais pas si j'aurais tenu le coup sans Taxi. Pas
seulement pour le côté strictement sexuel mais aussi pour le côté affectif. C'est un lien
réel qui naissait entre nous.

Nous étions conscients tous les deux que si tout se passait bien, cette relation
prendrait fin un jour et que c'était en fait le but.

Le ciel devenait plus sombre encore. Je fréquentais un club de gentilshommes.
Parmi les membres du club il y avait un officier de l'armée du nord. Il connaissait ma
situation. Je parle là de ma situation sociale, d'où je venais, de qui j'étais … Je ne
parle pas de ma situation avec Taxi ... Vous pensez bien que je ne lui racontais pas
tout.

Même lui n'avait pas réussi à faire parvenir un message à ma famille, ou alors il
était arrivé mais on ne le savait pas.

La situation devenait inquiétante. L'armée du Sud gagnait du terrain.

Un des membres du club me lançait alors '' Mais toi Jonathan tu n'as plus qu'à
attendre qu'ils arrivent, tu n'auras plus à passer la frontière. C'est elle qui passera
et tu n'auras plus de problèmes pour retrouver ta famille.''

Tout le monde rigolait.

L'officier lui répondait alors . '' Détrompez vous messieurs, dans son camp, si
j'ose dire il est désormais considéré comme un traître. Nous savons qu'il a fait échappé
un esclave, qu'il l'a armé et je serais étonné que des espions n'aient pas déjà relayé
l'information. Sa famille est connue et si jamais il tombe entre les mains de l'armée
adverse, il en feront un exemple !''

C'était clair, il ne fallait pas que je reste dans le coin. Tous ceux qui en
avaient les moyens partaient. Le Banquier basculait mon compte sur une banque dans le
grand nord avant de partir lui aussi et Taxi se retrouvait à faire les bagages.

Je ne l'ai même pas aidé. J'étais effondré. Sans luis je serais resté, incapable
de prendre une décision et les événements qui ont suivi me l'ont appris j'aurais été
fusillé. Une semaine après notre départ un officier de l'armée du Sud s'installait dans
mon appartement.

J'en profitais pour tenter de faire parvenir à ma famille des nouvelles, contre
une pièce d'or que je donnait à mon concierge avec une lettre...

On montait dans le train. Nous étions restés six mois, je devais encore partir et
m'éloigner encore d'avantage de ma famille.

Taxi s'est occupé de tout, il a joué des coudes pour me trouver une place dans un
train, il se glissait pour nous trouver à manger tous les jours, il ne s'éloignait jamais
de moi, il avait toujours un œil sur moi.

Il y avait beaucoup de route à faire mais plus on s'éloignait plus la situation
redevenait normale. Au bout de trois jours qui étaient trois jours d'enfer nous avions un
compartiment réservé pour nous deux. Je ne le reconnaissais plus, les contrôleurs
l'avaient repéré et se méfiaient de lui, pour me protéger, il était prêt à mordre. Alors
qu'avec moi il était la gentillesse incarnée.

Plus le voyage avançait plus la température baissait. Il achetais des vêtements
chauds pour nous deux. Quand je lui demandais d'où il sortait l'argent avec un sourire
satisfait il me répondait qu'il avait récupéré l'argent dans petit coffre, je l'avais
oublié celui là.

Nous approchions de notre destination mais le train, lui, arrivait à son
terminal. Taxi était devenu une bête de guerre quand il s'agissait de faire de la place
pour moi. J'étais effondré, épuisé par ce voyage, désespéré par la distance qui
s'allongeait encore. Surtout que maintenant je savais que mon retour ne serait pas
facile. Il faudrait, soit que le Nord gagne, soit que le traiter de paix me garantisse
l’amnistie. Et ça c'était pas gagné.

Taxi trouvait un fiacre qui acceptait de nous conduire sur les quelques dizaines
de kilomètres qui nous restaient. Je ne sais pas ou il trouvait la force de faire tout ce
qu'il faisait. Il ne dormais jamais. Enfin je ne sais pas si il ne dormais jamais mais à
chaque fois que je me réveillais, car moi je dormais beaucoup, je n'allais pas bien du
tout, il était là à côté de moi à me veiller.

Je l'avais averti que la maison était sous surveillance, une personne y passait
régulièrement pour aérer, faire les poussières, le jardin … Il m'avait dit qu'il l'avait
contacté par télégramme, je n'ai pas compris mais quand j'ai vu la maison, la cheminée
fumait, les volets étaient ouverts, elle paraissait nous attendre.

Une brave dame et son mari venaient nous accueillir. Le monsieur et la dame
m'aidaient à sortir du fiacre pendant que Taxi payait le cocher et déchargeait les
malles. Dans le hall il les recomptait, il s'assurait que nous n'avions rien oublié et le
fiacre repartait. Il faisait froid et ni lui ni moi n'étions habitué à ce climat.

On me donnait une soupe, je ne voulais rien avaler d'autre. Je me sentais
tellement malheureux, tellement mal. Ensuite on me conduisait à ma chambre il y en avait
deux de prêtes. La chambre prévue pour Taxi était à côté de la mienne.

On sentait que la dame était embarrassée d'avoir préparé cette chambre. Je lui
disais, '' C'est bien, il sera à côté de moi si j'ai besoin de quelque chose. ''. Vous
n'avez pas oublié que mon compagnon était noir, et même dans le nord on ne mélange pas
tout, chacun doit avoir sa place, et une chambre de maître n'est pas prévue pour un
serviteur noir. Mais ma réponse avait fait mouche, c'était évident, j'étais malade et …

Je les entendais, il étaient dans le couloir …

La dame : Mais enfin je suppose que vous comprenez que vous ne pourrez pas rester dans
cette chambre à cet étage.
Taxi : Madame, une personne qui était très chère à Monsieur Jonathan m'a chargé de
prendre soin de lui et tant que vous ne tenterez pas de m'en empêcher nous nous
entendrons très bien, sinon j'ai bien peur qu'il y ait un problème entre nous. Sa réponse
à fait mouche !

Il revenait ensuite dans ma chambre et m'aidait à me coucher.



N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter …
@CharlyChast

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