La Motarde 9

Après le déjeuner, tous firent la sieste dans la fraîcheur relative de leurs chambres. De façon étonnante, cet intermède fut assez peu marqué d’érotisme, si l’on excepte le fait que Marie fit tout de même la tournée des chambres et suça les quatre hommes tour à tour. Elle avala leur sperme épais, terminant par Gilbert qui reposait dans leur chambre, puis s’endormit avec la conscience du devoir accompli, les lèvres encore emperlées de semence masculine.

Vers quatre heures, Anna s’éveilla pour constater que Richard bandait furieusement dans son sommeil. Sa verge était tendue au maximum et le prépuce découvrait à demi le gros gland violacé. Une perle de liqueur séminale s’échappait du méat.
Décidée à ne pas laisser passer cette belle occasion, la grande blonde chevaucha son mâle et s’empala en douceur, mais bien à fond, sur la tige raidie. Elle se mit à coïter lentement sur le chaud mandrin qui la comblait. A chaque mouvement de ses fesses, son clitoris déployé frottait contre le ventre de l’homme. Des deux mains, appliquées sur son torse d’adolescente, elle martyrisait les gros tétons bruns qui saillaient de sa poitrine androgyne.
Ses halètements, de plus en plus forts, alertèrent les occupants des autres chambres et elle se trouva bientôt au centre d’un cercle d’admirateurs qui la serraient de près, afin de la voir se faire prendre.
Très vite, l’évocation du mot cercle inspira Gilbert qui s’agenouilla sur le lit, entre les jambes de Richard, et pointa sa queue sur les fesses féminines exposées, pour perforer la rondelle de la belle nordique. La fraise de son gland trouva bien vite sa place dans le creux de l’anus féminin. Appréciant la chaleur de la muqueuse qui lui réchauffait la coupole, il commença à pousser vers l’avant. Au début, il sentit la résistance du sphincter anal de la grande blonde mais, sous l’effet de la pression continue de son gros membre l’étroite rosette s’épanouit et la verge s’enfonça d’un seul mouvement dans l’anus scandinave.

L’homme régla le rythme de sa copulation sur celle du couple devant lui.
Anna sentait les deux membres frotter la fine paroi qui séparait ses orifices sexuels. Lorsqu’elle avançait les fesses, elle venait s’emmancher sur la queue verticale de Richard, puis elle reculait sa croupe pour venir s’enculer sur le membre de Gilbert. L’alternance des pénétrations créait une zone de jouissance qui descendait de son nombril pour remonter bien au-delà du sillon de ses fesses.

Marc, qui bandait comme un cerf en regardant le trio s’emmancher en choeur s’avança, et brandit sa verge bandée devant le visage de la femme pénétrée par les deux baiseurs. La bouche entrouverte attendait un membre à sucer. Automatiquement, Anna emboucha en experte le noeud proposé. D’abord elle engloutit la tige jusqu’à la glotte, puis elle se mit à pomper le gros dard de toute son âme. Ses lèvres pulpeuses allaient et venaient sur la tige charnue, la bouche écartelée prenait soin de ne pas rayer le gland de ses dents et les muqueuses buccales astiquaient soigneusement la bite déployée.

La grande blonde était maintenant empalée sur trois queues : baisée et enculée, suçant une troisième bite, elle montait vers l’orgasme par tous ses orifices. Elle en voulait encore davantage et appelait de ses voeux d’autres virilités pour jouir encore et toujours.
Elle fut bientôt exaucée. Franck avait dégagé son immense priape du vêtement qui le voilait encore et l’agitait maintenant devant les yeux d’Anna. Brandi, violacé, turgescent, parcouru de veines bleues et gonflées, impatient de participer, l’énorme membre ne demandait qu’à entrer dans la danse sexuelle. Anna tendit une main pour attr cette folle mentule et se mit à l’astiquer à grands coups de poignet. La bite était si imposante qu’elle ne pouvait l’enserrer complètement de sa main. Du pouce et de l’index, elle forma un anneau incomplet sur la peau délicate du sexe masculin bandé sous ses yeux. Puis elle se mit à branler la grosse queue, faisant aller et venir le prépuce sur le gland, mettant bientôt une deuxième main sur la grosse trique tendue pour en astiquer toute la longueur.
Son application fut vite récompensée. Sous ses efforts le brandon ardent se mit à enfler et à pulser dans sa main, déployant toute sa longueur et se gonflant jusqu’à son diamètre maximum. Le gland décalotté ressemblait à un abricot pourpre qui dépassait largement de ses mains masturbatrices.

Dans sa bouche, la queue de Marc allait et venait de plus en plus, vite le garçon se branlait littéralement dans la cavité suceuse. Anna sentit monter le sperme et la technicité de sa fellation fut soudain récompensée par l’écoulement du foutre sur son palais avide. Elle avala la chaude émission de semence, puis nettoya soigneusement de sa langue la bite comblée que l’homme retira en douceur d’entre ses lèvres. Sans tergiverser, la blonde happa aussitôt le membre monstrueux de Franck qu’elle n’avait cessé de branler à pleines mains. Le bourgeon de chair distendait sa bouche comme elle ne l’avait jamais été par un autre sexe d’homme. Elle engloutissait un tiers de la verge bandée, pompait le noeud arrondi et astiquait le reste de la trique de ses deux mains réunies en conque.
Même sous l’effet de la jouissance qui l’envahissait par l’action combinée des trois verges qui la pénétraient, Anna ne pouvait s’empêcher de s’émerveiller devant la démesure de l’engin de Franck qui emplissait sa bouche jusqu’à la glotte. Ses deux mains réunies en couvraient à peine la moitié et le gland énorme se tendait encore vers elle. Décalotté, épanoui, turgescent, il pulsait une incroyable énergie sexuelle qui la faisait mouiller et, prêt à éjaculer sur son visage tendu une semence chaude et épaisse, il était pour elle le symbole de la jouissance intense et profonde.
Chaque fois qu’Anna prenait possession d’un sexe d’homme, elle s’émerveillait de la sensation que la bite lui procurait. Le toucher, à la fois raide et soyeux du membre dardé la poussait à branler aussitôt la tige roide jusqu’à ce qu’elle éjacule sa liqueur chaude entre ses doigts avides. Elle étalait alors sur sa peau le sperme gluant qui la ravissait.

Le mouvement de sa tête sur le membre de Franck se répercutait dans son torse et elle sentait davantage les deux autres verges qui s’agitaient en elle. Celle de Richard qui lui comblait le vagin et celle de Gilbert qui lui défonçait le cul.
Assaillie par trois mâles en folie, Anna commença à jouir. Une série d’orgasme lui mitrailla le sexe et ses mouvements se firent plus saccadés. Ce fut à ce moment qu’elle sentit la chaude décharge de Richard lui arroser les organes, suivie immédiatement par le flot de sperme que l’imposante lance de Franck lui déversait dans la bouche. Elle déglutit frénétiquement la semence épaisse, mais ne put empêcher un filet blanchâtre de s’échapper de ses commissures.
Voir jouir ses amis fut trop pour Gilbert qui se mit à éjaculer à gros bouillons en s’enfonçant de plus belle dans l’anus de la blonde.

- Accapareuse ! fit une voix altérée.
Carole était à la porte de la chambre, un godemiché dans le vagin et un autre dans la rondelle, elle poussait vers l’arrière pour se sodomiser plus complètement sur le deuxième membre artificiel qu’elle avait coincé contre le chambranle. Ses cuisses étaient poisseuses de jouissance, elle était en plein orgasme.
Marie et Jill, appuyées au mur du couloir, se branlaient réciproquement à pleines mains. La main noire astiquait la motte blonde et les fins doigts clairs avaient pénétré la fente sombre. Elles jouirent ensemble, debout, dans un long cri.
Anna était gluante de tout ce sperme répandu et elle passa les mains entre ses cuisses et dans la raie qui séparait ses fesses pour les recueillir et l’étaler sur la peau. Elle barbouilla ainsi sa croupe, son ventre et sa poitrine de la semence laiteuse, se pénétrant encore un peu avec les doigts pour extraire les dernières gouttes de foutre.
Les autres reprenaient leur souffle lentement. La sieste les avait tous remis en forme.

Une sonnette de vélo les alerta. Maud remontait vivement l’allée de gravier.
Anna, couverte de sperme, ne pouvait aller l’accueillir. Elle se contenta de passer la tête à la fenêtre pour lui crier de s’installer.
- Si elle n’a pas vu que tu avais le visage plein de foutre, il va falloir qu’elle change ses lunettes, railla Carole.
- Penses-tu ! à cette distance... rougit Anna.
- En tout cas, Carole, si j’étais toi, je me sortirais ces deux godes d’entre les fesses. Même avec un maillot de bain, ça va se voir, pouffa Marie.

Tous firent un passage éclair sous la douche et descendirent rejoindre la jeune fille au bord de la piscine. Rhabillés, recoiffés, propres comme une famille de sous neufs, c’était à qui aurait l’air le plus innocent.
Maud était allongée à l’ombre, dans une chaise longue, vêtue du même immense pull à coll en V, dont dépassaient de longues jambes fines et nues. Les garçons se lancèrent un regard.
Richard fit le service des rafraîchissements pendant que tout le monde s’installait.
- Moi, je ne vais pas tarder à me baigner, dit Jill en s’étirant lascivement.
- Bonne idée, renchérit Maud.
Elle se leva, se débarrassa de son pull en un tournemain et apparût entièrement nue.
- Ce sont bien les habitudes de la maison ? demanda-t-elle avec un sourire narquois, avant de plonger dans l’eau bleue.
Les huit adultes se regardèrent, médusés.
La jeune fille enchaînait les longueurs de bassin, exhibant une croupe de rêve. Puis elle passa sur le dos, et tous purent voir ses seins fermes et hauts, bien développés mais aux formes encore juvéniles. Plus bas, une mince toison ombrait son ventre, épilée en hauteur pour entourer les lèvres du sexe fendu très haut. Ses cuisses, merveilleusement galbées agitaient doucement l’eau alors qu’elle traversait le bassin, auréolée de sa crinière de cheveux bruns.
- Le canon ! siffla Franck entre ses dents.
- J’ai l’impression qu’elle nous a tous bien eu, ajouta Carole à mi-voix. Dans le genre oie blanche, je la trouve tout à coup moins convaincante.
- C’est à voir, mais je crois aussi qu’elle nous a bien baisés, chuchota Marc.
- Je lui rendrai la pareille avec plaisir, fit Franck, décidément sous le charme du jeune corps qui frétillait toujours dans la piscine.

Arrivée au bord, Maud sortit du bassin à la force des bras, ruisselante des gouttelettes que le soleil faisait briller sur sa peau mate. Sans regarder personne, elle alla s’étendre sur le ventre dans l’herbe rase. Ses fesses musclées semblaient défier le monde entier.
Les garçons se précipitèrent sur leurs serviettes pour masquer la situation embarrassante dans laquelle les avait mis cette exhibition inattendue. Mais la vue de ce corps abandonné aux rayons du soleil et dont le grain de peau était mis en valeur par le vert de l’herbe qui l’entourait comme un écrin ne fit rien pour arranger les choses. Ca tambourinait sérieusement dans les maillots et les mieux membrés commençaient à craindre que leurs avantages naturels ne s’échappent de leurs slips sous l’effet de la bandaison.
La solution était toute proche, les quatre plongèrent d’un seul mouvement, bientôt rejoints par les filles, qui prirent tout de même le temps de retirer leurs maillots. Immobile, Maud bronzait toujours.

Après s’être copieusement ébattus dans la fraîcheur de l’eau, la joyeuse bande remonta s’étendre dans les transats. A l’exception de Carole qui s’abattit toute nue dans l’herbe, près de l’étudiante. Maud tourna la tête et lui sourit. Elle avait remis ses lunettes et ses yeux immenses pétillaient de malice.
- D’accord, tu nous as eu, rit Carole. Comment savais-tu qu’on vit à poil ici ?
- Oh je sais encore d’autres choses...
- Ah ? Carole évita soigneusement de demander lesquelles.
- Oui, hier après-midi, j’ai voulu passer vous dire bonjour à l’improviste, mais je suis tombée à un moment où vous étiez tous assez occupés. Alors je suis repartie sans bruit.
Autant pour celle qui téléphone toujours avant, songea Carole qui se rappelait la furieuse séance de baise qui les avait “occupés” la veille.
- Et ?... risqua-t-elle prudemment en observant la jeune fille du coin de l’oeil.
- Et ? Pourquoi crois-tu que je sois revenue aujourd’hui ? Et en avance, en plus... Pour une fois que je vais passer de bonnes vacances ici !
- Ah... parce que tu veux.. tu as déjà...
Maud éclata de rire.
- Baisé ? oh oui ! même si mes camarades de Fac ne sont pas tous des épées. Il y a longtemps que je ne suis plus pucelle.
J’ai sauté le pas à seize ans avec un lointain cousin. Pendant les vacances, justement. Mais, pour lui aussi c’était la première fois et il était mort de trouille. Il m’a dépucelée à la va-vite et s’est retiré précipitamment pour jouir sur mon ventre. Je n’ai presque rien senti, à peine une petite douleur à la défloration, un petit moment vaguement agréable et c’était déjà fini. Mais je me suis rattrapée depuis. Je ne sais pas encore tout, mais j’ai la curieuse impression que ça ne va pas durer...

Les deux filles arboraient un large sourire complice en se regardant dans les yeux. Elles chuchotaient toujours et les autres tendaient vainement l’oreille. Approchant sa bouche de l’oreille de Maud, Carole lui expliqua le plan qui venait de germer dans sa tête. Toutes deux riaient maintenant à gorge déployée et ce que le rire faisait à leurs seins voisins déclencha une nouvelle vague de pensées libidineuses chez les garçons.

- Anna, je peux utiliser la salle de bains pour me laver les cheveux ? cria Maud.
- Va, ma grande ! Fouille un peu, il y a du shampooing, des brosses, des serviettes sèches et le séchoir est au mur.
Maud partit vers la maison, toujours nue comme la main. Huit regards suivirent le balancement de sa croupe haut perchée. Ses cuisses fines ne se touchaient pas à l’entrejambe et, même de dos, on pouvait voir les lèvres épilées de son sexe pressées l’une contre l’autre.

Dès qu’elle fut hors de portée d’oreille, un furieux débat s’engagea à mi-voix entre les amis. Certains soutenaient que l’étudiante n’était qu’une gamine allumeuse, d’autres étaient prêts à jurer qu’il s’agissait d’une courtisane experte qui cachait son jeu. Les garçons - ô surprise - se rangeaient plutôt dans le dernier camp. L’espoir fait vivre. Curieusement, Carole ne participait pas à la discussion et Franck affichait un regard rêveur.
- Mais non, vous rêvez ! disait Anna. Elle joue aux grandes. Elle a dû apprendre, je ne sais comment, qu’on se baignait à poil ici et elle fait l’affranchie. Tu parles ! je l’ai connue toute gamine.
- Si tu veux bien en croire ma vieille expérience des cochonnes, ta gamine doit en avoir déjà pris quelques kilomètres dans les fesses, intervint Richard.
- On ne se met pas nue avec autant de naturel devant quatre mâles, sans avoir une certaine expérience, ajouta Gilbert.
- Et vous avez vu comment elle se trémoussait dans l’eau. Et ses fesses quand elle est rentrée ? renchérit Marc, l’oeil allumé.
- Le mage Marc lit les lignes de la fesse maintenant, se moqua Jill.
- Rigole, rigole, je suis sûr de moi.
- Il y a un moyen de le savoir... fit Franck d’un ton rêveur.
- Ne déconnes pas, coupa Anna, je ne veux pas avoir sa mère sur le dos, si tu t’es trompé. Tu vois le scandale : “l’oie blanche pervertie par des voisins salaces”.

Si Carole ne participait pas à la conversation, c’est qu’elle était déjà fixée sur les capacités sexuelles de l’étudiante. Elle se leva sans mot dire et la rejoignit dans la maison.
Dans la baignoire, la jeune fille se savonnait vigoureusement les cheveux. Carole s’approcha d’elle et joignit ses mains aux siennes pour un shampoing à quatre mains. Peu à peu le massage dérapa vers le cou et les épaules brunes de la fille nue qui s’offrait à ses caresses. Ses paumes descendirent sur le dos, les flancs minces, puis vinrent englober les jeunes seins aux tétons dardés. Entre le pouce et l’index, la motarde fit rouler les pointes érectiles. Maud haletait doucement. Elle ouvrit largement les cuisses en un appel muet, aussitôt reçu.
Carole frictionnait maintenant le Mont de Vénus exposé, passait le majeur dans la fente et pénétrait le vagin serré. La jeune fille mouillait abondamment et sa liqueur se mélangeait à l’eau savonneuse. Sous les doigts habiles, elle ne tarda pas à jouir dans un long soupir repu, avant de se laisser aller dans le bain chaud.
- Ca t’a plu ?
- Oui, je ne savais pas que ça pouvait être comme ça avec une femme.
- Alors, c’est vrai ? tu es encore presque innocente ?
- Presque, comme tu dis.
- Raconte.
- Oh, c’est simple. Je fais l’amour de temps en temps avec des copains. Rien de bien original. Sur le dos et le garçon sur moi en général, mais une fois on l’a fait à quatre pattes sur le lit, j’ai bien aimé. J’ai aussi un ami qui veut que je le branle dans sa voiture, le soir après le cinéma. Il me caresse les seins en même temps et j’arrive à jouir comme ça quand il éjacule.
- Et ta bouche ? et tes fesses ?
- Comment ça ?
- Tu n’as jamais fait jouir un garçon dans ta bouche ?
- Non, mais je sais qu’on peut.
- Oh oui, on peut... et dans les fesses ?
- Tu veux dire dans le petit trou ? Non, jamais... c’est comment ?
- Différent, plus intense. Tu sens une grosse tige qui te ramone, qui va et vient pour t’exciter et puis qui crache dans ton cul. C’est chaud et c’est bon.
- Tu m’apprendras ?
- Tu veux vraiment apprendre ? Tout ? Sûr ?
- J’ai bien appris à me faire caresser par une femme. Je veux tout faire.
Carole sourit devant l’expression déterminée de la jeune fille.
- Alors, viens dans ma chambre, ton éducation commence.

Se tenant par la main, les deux filles se précipitèrent vers la pièce baignée d’une pénombre propice. Carole saisit Maud par les fesses pour la serrer contre elle. Le jeune corps ferme qui se pressait contre le sien l’excitait. Elle posa ses lèvres pleines sur la bouche entrouverte et y fit pénétrer sa langue. L’étudiante lui rendit son baiser avec fougue. L’aînée recommença à caresser la cadette, ses mains parcourant la peau chaude que le désir hérissait. Très vite, elle retrouva le sexe humide et offert. Maud gémissait sous ses doigts et pliait les genoux pour mieux s’ouvrir.
Sans plus attendre, Carole la coucha doucement sur le lit et, écartant davantage les genoux ronds, colla directement sa bouche à la fente enfiévrée. Sous l’assaut inattendu, la jeune fille poussa un cri de bonheur et jouit immédiatement. Sans lui laisser le temps de se reprendre, Carole aspira le clitoris bandé entre ses lèvres et lui fit subir une succion délicieuse. Sa langue passa ensuite entre les lèvres sexuelles et partit à la conquête du vagin juvénile, qu’elle pénétra langoureusement.
L’étudiante poussait de petits cris de plaisir sous la caresse experte et tentait d’atteindre le corps de son amante. Celle-ci pivota progressivement pour offrir son sexe à celle qu’elle léchait toujours. Maud comprenait vite et elle attira la femme à elle, jusqu’à ce que les deux perverses se trouvent en position classique de soixante-neuf.
Fidèle à son rôle d’initiatrice, Carole prodigua à la jeune fille les caresses qu’elle voulait elle-même recevoir. Elle aspira à nouveau le clitoris et sentit aussitôt le sien gobé par des lèvres gourmandes. La jeune langue imitait la sienne en tout point. Lorsqu’elle sentit monter son orgasme, elle revint au bourgeon qui bandait et l’affola entre ses lèvres. Les deux filles jouirent ensemble, chacune criant son plaisir dans le sexe de l’autre.

Après l’amour, elles se cajolèrent lascivement en détaillant leur plan pour la journée. Bientôt excitées à nouveau, elles se préparaient à de nouvelles caresses, mais Carole se dégagea soudain, laissant la jeune fille inassouvie sur le lit.
- Non, maintenant, à toi de faire. Viens.

Près de la piscine, tous somnolaient plus ou moins lorsque Carole vint s’étendre à nouveau.
- Marc, tu peux aller me chercher un Coca bien frais ? dit-elle à la cantonade.
- On y va, on y va... ronchonna Marc d’une voix pas convaincue.
Le garçon s’extirpa de son transat pour se diriger vers la cuisine d’un pas nonchalant. Alors qu’il ouvrait la porte du frigo, il sentit une présence derrière lui. Se retournant, il vit Maud, entièrement nue, appuyée à la table, un pied sur une chaise, et qui se caressait la fente d’un doigt en le fixant dans les yeux.
- Je te plais ? fit-elle.
- ..., dit Marc éberlué.
La fille s’avança et empauma l’érection qui tendait fortement le slip du garçon.
- On dirait que oui, rit-elle en le massant lentement.
Ses doigts se glissèrent sous l’élastique et vinrent empoigner la verge raide. De l’autre main, elle descendit l’étroit vêtement masculin pour dégager l’objet de ses désirs, ainsi que les bourses velues qu’elle saisit délicatement. La jeune fille commença à branler très lentement le dard exacerbé, retroussant le prépuce pour décalotter bien à fond le gland turgide, comme Carole le lui avait conseillé.
- Tu veux bien que je te prenne dans ma bouche ? Tu me guideras ? C’est la première fois.
Joignant le geste à la parole, elle ouvrit grand les mâchoires et engouffra le gland bien découvert par la peau qu’elle tirait à deux mains vers l’arrière. D’instinct, elle referma les lèvres autour de la tige palpitante et engloba de sa langue la fraise de chair, attentive à ne pas faire sentir ses dents. Elle avait bien été briefée par sa salope de copine.
Aux anges, Marc savourait la douce chaleur qui lui entourait la verge. Il fit aller et venir son sexe dans la bouche humide pour indiquer à l’étudiante qu’il voulait qu’elle lui pompe le noeud. Obéissante, elle s’activa sur le membre chaud. Son cou flexible rythmait le mouvement de sa bouche sur le phallus luisant de salive. La grosse tige entrait et sortait des lèvres qui s’écartelaient pour mieux l’épouser. Marc la guidait de la voix :
- Pompe, suce, aspire, plus vite, plus loin, plus profond, remonte, branle aussi.
Attentive, la suceuse réagissait au quart de tour. Son talent naturel s’ajoutant aux instructions du mâle amena bientôt celui-ci aux portes du plaisir. En pleine fellation, Maud pompait maintenant vigoureusement le gland, branlait la tige et soupesait les bourses pleines. Elle s’appliquait tout particulièrement à exciter le rebord du gland de la langue et des lèvres, tantôt le masturbant de son anneau labial, tantôt léchant le tour du fruit, sous la collerette épanouie, du bout de sa langue agile. La barre de chair durcissait toujours davantage dans sa bouche. Quand Marc l’avertit de sa jouissance imminente, elle s’enfonça la queue jusqu’à la glotte et activa le mouvement de sa main sur la partie de la verge qu’elle ne pouvait engloutir. Avec délice, elle sentit les puissants jets de sperme envahir sa bouche pour la première fois. Automatiquement, elle déglutit pour avaler la chaude liqueur salée qui n’en finissait pas de jaillir entre ses lèvres. L’excitation de ce dépucelage buccal la submergea soudain et elle jouit comme une salope. Portant une main à sa vulve enfiévrée, elle serra son sexe entre ses doigts pour accompagner son orgasme. Elle gémit sa jouissance autour de la queue qui pulsait encore dans sa bouche pleine du foutre qui coulait dans sa gorge. Elle garda le priape jusqu’à ce que le flot s’apaise et que la tension diminue contre son palais.
Puis, toujours nue, la démarche royale et la tête haute, les lèvres ourlées de sperme frais, elle rejoignit son transat au bord de l’eau.
- Mission accomplie, chuchota-t-elle à Carole en effleurant sa bouche de ses lèvres au goût de sperme.

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