Le Début - Des Dunes

En ce temps-là, je venais d’atteindre la majorité. La France célébrait sa victoire historique et pour ma part, je célébrais… Peu de choses pour l’heure, mais cela devait changer

En vérité, j’étais sans doute un peu gourd. Adolescent, pas vraiment adulte et juste majeur; Bien sûr terriblement complexé. Trop maigre, trop timide, pas assez viril. Aussi, n’étais-je guère préparé à cette rencontre. Mais il s’agit là sans doute de ce qui l’a inspiré, elle, ma succube.

Je ne sais pas pourquoi je traîne dans les dunes, sans aucun doute l’ennui consubstantiel à cette dernière année de vacances familiales. Toujours est-il que je promène mon spleen au milieu de ces vagues de sable, vaguement irrité par le sel de la baignade et profondément désoeuvré.

- Tu es perdu ?
- pas vraiment, je, euh.

Elle est là, alanguie, nue sur sa serviette, seul tissu visible. Sans doute grande, sûrement mûre, des seins lourds, des hanches larges. Elle semble tout à son aise nue, prenant la pose, presque, sans considération pour le regard des tiers. Evidemment, son sexe imberbe ne peut échapper à mon regard - à dix-huit ans, pensez-vous -. Pour tout vous dire, je remarque ces lèvres nues avant même de réaliser qu’elle est blonde, encore que décolorée.

Tu m’as l’air confus, me dit-elle, vaguement narquoise.
Je ne vous avais pas vue, réussis-je à bafouiller.
Tu es sûr que c’est ça qui te fait bafouiller ?
Vous êtes nue…

Quel sens de la répartie ! Quel esprit !

Le ridicule de ma réplique est sans doute ce qui provoque son rire.

Cela ne semble pas t’émouvoir. Elle fixe mon entrejambe.

Vous banderiez, vous ? surpris ainsi à dix-huit ans sous un soleil qui n’en finit pas de transmuter le plomb en or… Mon pénis reste solidement recroquevillé contre mes bourses.

Tu es majeur ?
Oui, oui.
Tu ne me mentirais pas ?
Non, non.



Sa voix est grave, légèrement rocailleuse. Et pourtant, alors que mes pensées commencent à accélérer divaguant vers des scénarios diffusés sur Canal +, mon sexe s’obstine à considérer que rien réclame son attention.

Ne t’étonnes pas. Certains hommes ont besoin de plus que de chair exposée. Voyons voir. Tu préfères masturber ou branler ? Tu es peut-être plus porté sur l’onanisme ? Moi, je me branle. Simple, cru, efficace. Je joue avec mon clitoris et je me pénètre avec mes doigts.

Sa main droite effleure tranquillement ses lèvres, sa main gauche vient supporter son sein trop lourd pour tendre vers le ciel.

Je pense que tu te branles. Tu atts ta queue et tu t’astiques en faisant rouler le mot dans ta gorge. Tu éjacules en silence. Tu voudrais dire des mots salaces mais rien ne sort.

Ma queue réagit enfin. Malgré l’inconfort de la situation, elle prend enfin la mesure de la situation.

Baisse ton maillot. Montre-moi si je te chauffe.
Que faire ? Cette situation me dépasse et mon maillot me compasse.

Baisse-le. Je t’ouvre bien ma chatte.

Et d’écarter ses lèvres de deux doigts offrant à ma vue son clitoris et son vagin perlé. Alors je n’y tiens plus, je sdécide de ne plus réfléchir. Je baisse mon maillot, mon pénis se tend à l’air libre et sous son regard concupiscent, elle que je connais que d’Eve mais pas d’Adam.

Tout à fait honorable, dans la norme. Tu portes légèrement à gauche.
…
On va se branler tous les deux, tu veux ? Je vais t’exciter et me branler. Tu me donneras tout ton jus.
…

Elle est voluptueuse, un peu lourde mais sans excès. Ses seins pointe vers le sol alors qu’elle est appuyée sur le côté. Je suis confus mais en érection, que dire de plus. Elle me regarde avec intensité, sans doute possible tirant plaisir de son petit jeu.

- Prends-toi en main et commence les va-et-viens sur ton manche. Regarde, je me pince le bouton.


Hésitant, je prends ma verge quelque peu mécaniquement et commence à masturber. Elle est offerte, sereine. Seul son regard traduit l’excitation que provoque son majeur en train de polir délicatement son nacre.

on devrait apprendre à tous les jeunes à se branler. Sans cela, ils sont brutes. Tu imagines la bête montée sur moi, sa bite labourant mon vagin sans précaution. Il coulisse comme un piston sans jouir, une machine.

Elle gémit. Je suis excité par son histoire avec queue mais sans tête. Je serre plus fort ma verge et monte et descends plus frénétiquement à présent. Je suis captivé par sa main qui à présent glisse de son clitoris pour s’enfoncer dans son sexe avant de remonter plus lentement plus suavement sur sa fleur. Elle est brutale et douce à la fois. Mon gland se décalotte et se reculotte à un rythme bien élevé.

Apprendre à connaître son plaisir. Regarde tu te branles pour moi. Tu souffles, tu es rouge, ta queue est gonflée. Ecoute-moi m’exciter, me faire montée par un homme. Comme il me force. Astique-toi.

Elle est sur le dos, elle me regarde de biais comme elle materait un porno. Un porno dégingandé avec des cheveux trop longs et qui se masturbe frénétiquement. Le son de ma peau qui se tend et se détend semble tout couvrir. Mon regard se perd sur ses seins avachis sur ses côtes, sur ses hanches larges, ses cuisses ouvertes, larges et avides.

Ne jouis pas, halète-t-elle. Je viens et je te guide. Pense à mon cul.

Pense à mon cul - alors que je me dois de ralentir, d’assister jusqu’au point de non retour à son extase. Je geins et je m’astreins. Fourre ton poing dans ta chatte, ai-je envie de hurler. Mais son doigt court sur son clitoris, le presse et le tend. Son plaisir avant mes fantasmes.

Et je pense à son cul comme jamais je n’ai pensé à quoi que ce soit d’aussi lubrique, d’aussi proche et pourtant caché derrière ses cuisses, derrière son sexe béant, derrière sa main qui ne cesse de la faire gémir.
Pense-t-elle à moi, le souffle court, la bite en feu ou à son amant imaginaire, cette brute qui la possède à grand coup de rein ?

Cette branlette, si tu te voyais, comme tu te branles comme si tu me baisais. Comme si tu me prenais. Comme si…

Elle ne finit pas sa phrase, elle tend, elle s’absente, elle jouis. Je la vois, quadragénaire, allongé sur une serviette de bain perdue dans les dunes, sa main enfin prenant possession de son sexe. Je la vois, les seins agités de soubresauts presqu’aussi écartés que ses cuisses, opulentes et luxurieuses. Je la vois, soudain silencieuse, sa main trempée qui repose sur son sexe repu.

Ejacule devant moi. finis-toi. viens, crache pour moi. me provoque-t-elle alors qu’elle redresse sur son coude.

Et je deviens fou, je tire sur ma verge à en souffrir. Et j’éjacule, je crache. Je répands ma semence sur le sable, je souille sa serviette, je décore son sein de perles. Je jouis d’un orgasme que me secoue, m’ébranle et giclée après giclée, je dessine une parure devant elle.

Tu as beaucoup de sperme, tu jouis fort. Dit-elle sur le ton du debrief d’un match de tennis. C’est toujours une bonne surprise.

A nouveau alanguie, indifférente. Elle ajoute que je suis prometteur et j’ai pourrais apprendre beaucoup de choses. Ses phrases m’échappent. Je suis debout, nu, le pénis en berne. Je ne suis pas certain de comprendre.

Ma toute première leçon, la jouissance est avant tout cérébrale. Le corps n’est qu’un jouet. Mais tu apprendras si tu le souhaites.

Voilà que me laissa coi et étrangement excité. Qu’allait-il advenir ?

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