Le Chauffeur De Bus (Épisode 2)

Ce vendredi, Virginie prenait de son temps pour tenir compagnie à Jean, son chauffeur de bus, alors qu’elle avait rendez-vous avec Bob. Bob l’attendit. Longtemps, très longtemps, jusqu’à 17 heures trente, au moins. N’ayant pas de nouvelles de sa dulcinée, sachant qu’elle était avec lui, son don Juan, il prit les devant et s’en alla chez sa Belle pour retrouver la femme de ses rêves. La belle était là. L’accueil n’était pas très chaleureux. Il était 18 heures et Virginie venait de rentrer. Elle venait de passer trois heures entières dans les bras de son nouveau soupirant. Jean était plus âgé qu’elle ; il avait une cinquantaine d’années quand elle, en avait vingt-deux.

A l’arrivée de Bob, Virginie prétexta être fatiguée et vouloir rester une peu seule. Bob lui expliqua qu’il l’avait vu à chaque passage dans le bus, dans le sens Aller puis dans le sens Retour et cela pendant les trois trajets du bus entre Senlis et Chantilly. Bob se doutait bien aussi que sa belle était restée dans le bus au-delà du terminus. Sa belle lui avait déjà raconté ces courts instants qu’elle avait passé avec Jean au-delà du terminus. C’est ainsi qu’il apprit comment Jean s’occupait de sa femme, pendant ses pauses. Mais qu’avait-elle bien pu faire exactement pendant ces vingt minutes de pause ? Les pensées de Bob se bousculèrent. Il n’avait que quelques brides d’histoires et il ne connaissait de ces instants de pause que ce que sa belle avait bien voulu lui dire :
« Il m’a fait m’asseoir au poste de conduite pour m’apprendre le maniement des commandes ! »

Ce vendredi et ce samedi matin, ces paroles de Virginie retentissaient mot pour mot, dans la mémoire de Bob. Sa belle essayait-elle de lui faire passer un message ? Peut-être ! Dès le lendemain, Bob crut cependant avoir confirmation de ses pensées.

Virginie, se sentait surveillé et épiée. Elle se mit sur la défensive :
- « Tu me surveilles maintenant ? de mieux en mieux ! » rétorqua-t-elle à Bob.


- « Non, je ne te surveille pas ! Et je te rappelle que nous avions rendez-vous à 14 heures trente. Pourquoi n’es-tu pas venu ? »
Virginie toujours sur la défensive :
- « J’ai préféré rester avec lui. Voilà tu es content. »
- « Toute l’après-midi ? »
- « Oui, tout l’après-midi. Et alors ? Je n’ai pas de compte à te rendre. Je suis libre, je fais ce que je veux. »

Bob était dépité par le comportement de sa chérie. Pour elle, il aurait décroché la Lune ; pour elle, il aurait abattu des montagnes, traverser le désert sans une goutte d’eau en poche ; pour elle, enfin, et avec elle, il aurait fait le tour du Monde, pour regarder ensemble avec elle, dans la même direction. Mais Virginie avait changé et se laissait dorénavant manipuler, comme flattée, par les hommes qui la complimentait sur sa silhouette, son parfum, son sourire.

Avec Jean le chauffeur de bus, elle trouvait ce qu’elle ne trouvait plus avec Bob : la nouveauté de l’amour naissant ; les sentiments qui éclosent et qui font battre le cœur à une allure folle. La routine qui s’était installée dans son couple officiel ne lui plaisait guère. Puis, les hommes, dorénavant, la désiraient ; et jamais, à part vis-à-vis de Bob, elle ne s’était autant sentie désirée.

Le problème, c’est qu’après ce vendredi après-midi où sa belle passa trois heures avec Jean, dans le bus, Bob décida de rendre visite le lendemain matin à l’élue de son cœur avec un beau bouquet de fleurs qu’il achetait chez un fleuriste, un bouquet de rose rouge, symbole de l’amour passion, symbole aussi dans son cœur de l’amour pure et sincère qu’il vouait à sa belle.

Bob arriva chez sa dulciné sur les coups de 10 heures du matin. Nadia, la mère de Virginie était partie depuis 8 heures du matin, chez une copine ou faire quelques courses en ville. Elle ne devait revenir qu’en fin d’après-midi. Nadia était au courant pour sa fille et Jean, du moins en partie. Elle approuva sa fille, disant à Bob, que sa fille trouvait sans doute dans les bras de Jean, la présence du père qu’elle n’avait jamais eu.
Bien évidemment, Nadia ne savait pas à quel point la relation de sa fille avec Jean était poussée et excessive. Elle ne voyait Jean uniquement comme un ami ou un confident de sa fille. La pauvre, si elle savait !

Mais, lorsque Bob arriva donc sur les coups de 10 heures du matin, il vit Jean sortir de chez sa Belle et Virginie, encore en nuisette, en train de l’embrasser sur le pas de la porte. Ni Jean, ni Virginie n’avaient vu Bob arriver car ce dernier était encore à plusieurs dizaines de mètres de la maison. Jean était venu voir Virginie en voiture et avait argué à sa femme qu’il allait faire un footing. Il était effectivement en tenu de sport. Pas très classe pour un rendez-vous galant !

Bob hésita un instant : devait-il continuer son chemin, au risque de surprendre sa belle en presque flagrant délit d’adultère ou rebrousser chemin, et ne pas savoir, ne jamais savoir. Il décida finalement d’aller de l’avant, et sonna quelques courtes minutes après le départ de Jean, à la porte du pavillon de sa Belle. Il se présenta le bouquet de fleurs à la main.

Aussitôt que la sonnette retentie, la Belle accourut pour ouvrir la porte à Bob. Peut-être pensait-elle revoir Jean, qui serait revenu prétextant avoir oublié quelque chose. Rien, il n’en était rien. C’était Bob. La Belle en fut surprise car Bob ne l’avait pas prévenu de sa venue :
- « Tiens Bob, que fais-tu là ? » dit la Belle à son amour ou ex-amour.
A la réception de Bob, Virginie était effectivement en nuisette, comme Bob avait pu l’apercevoir cinq minutes avant d’arriver au seuil de la porte du pavillon.
- « Je viens m’excuser pour hier. J’ai réagi comme un con. Tiens, c’est pour toi ! » précisa Bob.

Bob tendit à sa dulciné le plus beau et le plus merveilleux des bouquets de fleurs. Assurément, c’était une déclaration d’amour, une nouvelle déclaration que Bob, plus amoureux, fit à sa Belle. Virginie en fut considérablement émue et émerveillée. Les fleurs étaient simplement magnifiques.
Il y en avait vingt-deux ; vingt-deux pour rappeler l’âge de sa belle, vingt-deux pour un moment d’éternité avec elle :
- « Elles sont magnifiques, Bob. Tu les as achetées pour moi, je suis touchée. Entre, ne reste pas sur le seuil de la porte ! »

Au moment où Bob arriva, Virginie s’apprêtait à prendre sa douche. L’arrivée de Bob la contraria dans ses projets :
- « Je vais les mettre dans un vase et après je vais me doucher, je viens juste de me lever ! » ajouta Virginie.

A ces mots, Bob préféra rester silencieux et ne rien dire. Il savait que sa belle lui cachait la vérité. N’avait-il pas vu cinq minutes plutôt, Jean, le chauffeur de bus, qui était en congé, sortir de chez elle, pimpant et gai comme un pinson !

Virginie embrassa Bob tendrement sur la bouche comme pour le remercier du bouquet de fleurs. Bob prit sa dulciné par la taille, et il la complimenta :
- « Tu es belle aujourd’hui. Tu t’es déjà maquillée ? »
- « Non ! rétorqua Virginie. Pourquoi me dis-tu cela ? »
- « Comme ça. Je pensais que tu étais maquillée. »
- « Non, je ne suis pas maquillée. Tu ne m’en veux pas, si je passe aux toilettes et ensuite que je me douche ? » ajouta la belle à Bob.
- « Non, non, vas-y, fais comme chez toi », ajouta Bob avec une pointe d’humour.

La belle passa aux toilettes puis s’en alla prendre sa douche. Bob pendant ce temps, discrètement, fit le tour de la maison. Il vit dans la cuisine deux tasses à café, posées là sur la table et qui avait été utilisées récemment. Dans la chambre, le lit de sa dulciné était sens dessus-dessous.
- « Normal, se disait-il, elle vient de se lever ! »

Bob n’osa fouiller dans les affaires de sa belle. Il se garda bien de le faire, sachant que cela n’était pas manières à faire, puis sa belle ne lui pardonnerait pas ce geste. Il n’hésita pas cependant à faire le tour de la chambre, à la recherche de quelques indices compromettant. Il ne trouva rien qui puisse dire que sa Belle avait batifolé juste avant son arrivée.
Tout au mieux, il trouva que l’oreiller au centre du lit n’était pas à sa place :
- « C’est sûr, pensa-t-il, elle vient de se faire niquer dans son plumard ! »

Bob était persuadé que sa copine le trompait avec l’autre con de chauffeur :
- « Ça sent le mâle ici. Ce n’est pas possible autrement, elle s’est faite bien baisée ! Avant même que j’arrive ! »

Bob sentait qu’il se faisait du mal tout seul et plutôt que de se morfondre et d’accuser sa dulcinée de tous les noms, il préféra continuer à ne rien dire et faire comme s’il ne soupçonnait rien. Cela avait l’avantage de ne pas inquiéter Virginie qui ne se doutait pas que son homme, Bob, avait finalement bien plus que des suppositions à son égard.

Bob n’attendit pas que sa dulcinée sortît de la douche, pour la rejoindre. Il entra dans la salle de bain. La belle avait laissé la porte entr’ouverte. Elle se lavait et était entièrement nue sous la douche, cheveux mouillés, le corps ravissant, les formes amples et généreuses au niveau des hanches, des fesses, le tout mais pas trop. Bob aurait pu la rejoindre sous la douche comme il le fit autrefois et faire l’amour avec elle. Ce jour-là cependant il n’en avait pas envie, pas sous la douche en tout cas.

A la sortie de la douche, Bob continua à regarder sa chérie, qui se sentait un peu gênée de ses yeux indiscrets :
- « Tu es belle, dit-il. J’ai envie de toi »
- « Là ? Maintenant ? « Répondit Virginie, embarrassée.
- « Oui j’ai envie de toi. Je te trouve belle comme au commencement. »
En disant cela, Bob attrapa sa belle par la taille. En se collant à sa belle, il avait une érection qui commençait :
- « Regarde, comme je bande. J’ai la queue toute dure. »
- « Effectivement, je vois cela ! » rétorqua Virginie.

Bob collait son sexe contre les fesses de sa dulciné. Seuls les vêtements qu’il portait le séparait du corps nue de sa dulcinée. Virginie enfila une petite culotte puis un soutien-gorge. Elle s’assit sur le bord du lit. Bob était devant elle. Il n’en suffit pas moins à Virginie pour comprendre ce qu’il attendait et ce qui voulait d’elle. D’un autre côté, Virginie se dit que c’était un bon moyen pour une échappatoire : la belle, de ses doigts de fée, défit les quatre boutons de son jean et tira dessus vers le bas. Bob extirpa son sexe. Virginie s’en saisit comme d’un met délicieux. Elle était belle, exquise, jouissive.

A suivre…

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!