Jeudi

Suite des récits précédents

Jeudi

Nouveau jour, nouvelle enveloppe ! Ont-ils été contents d'elle ? La vidéo leurs a-t-elle plu ? Tant de questions qui la font frémir et auxquelles elle a hâte d'avoir des réponses. Mais contrairement aux autres jours, il n'y a rien sur son bureau lorsqu'elle rentre dans sa salle. Le petit jeu serait-il fini ?... Elle ne sait pas si elle est soulagée. Elle a presque l'impression de ressentir de la déception. La journée s'est déroulée « normalement »... Aucune allusion ou regard en coin quand elle les a croisés en salle des profs. Elle qui était si fière de sa prestation de la veille et qui pensait qu'elle aurait des compliments.
Sa journée de travail se termine et elle dépose des dossiers d'orientation dans son casier. Quel bazar... Il faudra qu'elle range avant son départ du collège... Elle remarque quelque chose de bizarre, comme un morceau de bolduc coincé entre deux feuilles. Il est relié à un petit paquet avec un mot dessus « Fais toi belle pour ce soir ». Elle sourit presque instinctivement. Elle jette un regard autour d'elle. Elle est bien seule et s'empresse d'ouvrir le cadeau. Un œuf. Ils lui ont offert un œuf vibrant. Mille pensées lui traverse déjà l'esprit et la voilà de nouveau entre stress et excitation. Sans s'en rendre compte, elle sourit encore.

Quand elle rentre, son homme est déjà là. «  A quelle heure on doit partir ce soir ? » Et m.... c'est vrai qu'il est invité à la soirée du jeudi. Cela ne fait qu’accroître son stress. Il lui reste 1 heure pour se préparer. Elle choisit d'abord ses dessous. Elle choisit un body, blanc. Elle espère que cela leurs plaira. Puis sa tenue. Elle opte pour une jupe plutôt courte et moulante et un débardeur. Une enveloppe sage pour un noyau brûlant. L'heure du départ approche. Elle doit s'occuper de l’œuf à présent. Elle file aux toilettes et se l'introduit avec une certaine difficulté car, mis à part sa salive, elle n'a rien pour le lubrifier.

Elle y passe un certain temps. Quand il lui demandera pourquoi elle a passé tant de temps, elle lui dira qu'elle n'est pas très bien.
Elle sent qu'elle a bien choisi sa tenue en croisant le regard des hommes dans les transports. Celui en face d'elle dans le train a passé son temps à lui mater les cuisses. Elle a pris un malin plaisir à décroiser ses jambes à plusieurs reprises. Effets garantis sur les mâles aux environs.
Le resto dans lequel ils ont rendez-vous avec ses plus proches collègues est une pizzeria assez sombre. Un certain brouhaha leur parvient aux oreilles quand ils poussent la porte. Elle jette un regard alentour et s'annonce au jeune serveur qui vient les accueillir. En zigzaguant entre les tables, il les conduit dans une salle à l'arrière du restaurant. Certains collègues sont déjà arrivés et installés. Elle prend place sur la banquette, son homme sur une chaise face à elle. Ils commandent un apéritif et leurs plats. Soudain elle voit Martin et Thomas arriver ensemble. Son cœur s'emballe. Ils s'approchent et prennent place à leurs côtés. Martin se met à côté d'elle sur la banquette alors que Thomas s'assoit à côté de son homme. Les vicieux. Pervers jusqu'au bout. La conversation s'engage naturellement. Son homme les connaît déjà et a passé plusieurs soirées avec eux. « Méfie toi de l'eau qui dort » se dit-elle. Elle est ailleurs, perturbée par la situation. Le mojito et le verre de vin ont fait leurs effets. Elle s'est détendue et participe à la discussion. Elle a toujours dans un coin de la tête ce qu'il s'est passé les jours précédents. Alors qu'elle échange avec son homme, elle sent une vibration qui lui laisse échapper un frémissement. « Ce n'est rien, juste un frisson, il y a dû avoir un courant d'air ». Les salauds, au moment où elle parle à son homme. La vibration reprend. C'est agréable, très agréable. Son bas-ventre est envahi de papillons. La tension monte. Ses doigts se crispent sur ses cuisses. Elle ne doit rien laisser transparaître.
Son homme discute toujours avec elle.
«  - Ça va ? Tu as l'air bizarre 
Un peu. Je ne me sens pas très bien. Je me demande si je n'ai pas attrapé froid.»

Elle ne tient plus. Elle doit trouver une solution. Martin et Thomas font mine de ne pas comprendre la situation. Thomas se lève même et quitte leur table.

« Tout va bien ? Tu as besoin de quelque chose ? »
En disant cela, Martin. vient de poser sa main discrètement sur sa cuisse. Elle ressent sa chaleur.Les vibrations sont discontinues. Elle profite d'un calme pour se ressaisir. Elle doit réfléchir. Les vibrations reprennent, son désir augmente. Elle sent que son body s'humidifie. La situation est intenable.
« Je dois aller aux toilettes. » lance-t-elle en quittant la table précipitamment. Elle parvient aux toilettes. La première porte est fermée. La deuxième s'ouvre, elle s'y engouffre, baisse maladroitement le loquet et s'adosse contre la porte. Elle prend le temps de souffler. Les vibrations arrivent par saccades. Mais quelle est donc la portée de cet œuf ?!
« Toc Toc » La voix de Thomas. s'élève dans les toilettes. « Ouvre cette porte » Il se faufile et entre dans la cabine à son tour.
« J'ai l'impression que ça te fait de l'effet... » Sa main se plaque contre son body « Encore plus d'effets que ce que je n'osais espérer ». Ses doigts massent vigoureusement sa fente.
« On a apprécié tes exploits d'hier, tu t'es montrée obéissante et pleine d'initiatives ». Tout en parlant, il défait sa ceinture et ouvre son pantalon. « On espère que tu vas poursuivre dans cette voie » Son pantalon est baissé. Seul son boxer cache son membre turgescent. « A genoux ! » Elle a compris ce qu'il attend d'elle. L’œuf l'a émoustillée, la situation finit de porter l'excitation à son paroxysme. Les mains plaquées sur les fesses de Thomas, elle embrasse avec passion sa queue tendue à travers le tissu puis petit à petit ses mains descendent le boxer afin de libérer l'objet de sa convoitise.
Aurait-elle pu imaginer une semaine avant qu'elle serait à genoux dans une cabine de toilettes dans un restaurant en train de sucer avec délectation l'homme, non un des hommes qui la fait chanter depuis plusieurs jours et ce, alors que son homme l'attend naïvement à table et la croit malade. Ce petit jeu avait dérapé et même si elle ne l'avait jamais contrôlé, elle sentait qu'elle était dépassée.
Sa bouche avale le gland gonflé de Thomas, elle lui prodigue des va-et-vient incessants et profonds. Sa langue joue dans sa bouche le long du chibre tendu. Elle est de plus en plus à l'aise, sentant le plaisir qu'elle donne. Elle saisit ses couilles d'une main pour les malaxer. Cela a l'effet désiré. Bientôt, elle sent des contractions chez son partenaire. Il va jouir. Elle se retire et entreprend une finition à la main.
« Je ne pense pas que cela va se terminer ainsi ma belle. Je ne suis pas ton homme » susurre Thomas. Et d'un geste rapide, il la saisit par les cheveux et force l'entrée de ses lèvres. Il redevenu maître de la situation et imprime le rythme qu'il souhaite. Elle, ne bouge plus. Il lui baise littéralement la bouche. Une fois de plus, elle est devenue son objet sexuel. Et rien que d'y penser, elle sent un liquide couler le long de ses cuisses.
Avec des spasmes violents, Thomas éjacule dans sa bouche. Ses va-et-vient ralentissent jusqu'à cesser. Il se retire et remonte tranquille son caleçon puis son pantalon. Sans consigne de sa part, elle attend, encore à genoux. Elle a avalé la semence de son maître de sa propre initiative. Elle a changé. Le goût de ce sperme ne la dégoûte pas. Elle le regarde, semblant presque être suppliante. Elle est tellement excitée. Lui s'est déchargé mais chez elle la tension sexuelle n'a fait que croître. Le bruit des toilettes rythme ce moment qui semble hors du temps. Sans un regard, Thomas lui dit : « Ne bouge pas, Martin arrive ».
Il sort de la cabine. Elle s'empresse de la refermer. La panique l'envahit.
Que doit-elle faire ? Rester dans la cabine, sortir... Et si quelqu'un les avait entendus ? Et si son homme les avait entendus... Un stress intense la saisit.
La porte bouge brutalement, quelqu'un tente de l'ouvrir. Une deuxième fois. Elle réfléchit. Ce ne peut être que Martin Sans cela la personne n'aurait pas tenté d'ouvrir la porte une deuxième fois. Le loquet remonté, elle entrouvre la porte. En voyant Martin, elle ressent du soulagement. Quel étrange sentiment pour quelqu'un qui face à son maître chanteur ! « Je viens de croiser Thomas, il m'a dit que tu avais un certain appétit ce soir ».
La porte refermée, le manège recommence. La voilà, de nouveau à genoux, bouillante d'excitation, les vibrations de l’œuf ont repris par intermittence. Martin doit posséder la télécommande. Elle semble à sa merci, attendant un geste, un ordre de sa part. Elle vient ôter le caleçon de son bourreau. Son sexe jaillit. Elle l'att d'une main et approche sa bouche. Elle n'a plus besoin d'ordre. Elle semble avoir compris son rôle. Ouvrant largement la bouche, elle l'enfourne et reprend son activité précédente. Elle sent qu'elle a gagné en expérience. Son partenaire ne dit rien mais les signes ne trompent pas. Très rapidement, il lui bloque la nuque et prend le relais. Ce n'est plus elle qui mène mais lui. Il s'insère petit à petit de plus en plus loin et de plus en plus vite. Elle sent qu'elle n'est plus qu'un objet, qu'une assistance pour qu'il jouisse. Elle se laisse faire respirant dès qu'elle peut. Très rapidement, il jouit lui remplissant la bouche de nouveau. Elle manque de s' suite à cette salve inattendue. Il sort sa queue et essuie le reste sur sa joue comme si elle avait été un mouchoir. Elle est réellement devenue leur objet.
« Sors dans 5 minutes et rentre chez toi. On te donnera prochainement de nouvelles consignes ».
Il sort de la cabine la laissant seule. Comment a-t-elle pu en arriver là ? Elle se retrouve seule à genoux, du sperme sur la joue, ayant avalé deux types différents en l'espace de dix minutes. Elle a rarement été aussi excitée. Quand elle sort, elle se rend directement à sa table, se penche vers l'oreille de son homme : « On rentre, je ne me sens pas bien. Tu n'aurais pas un chewing-gum s'il te plaît ?... »

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