Le Garage (1)

J’entends qu’il gare son SUV sur le parking de l’atelier. La portière claque et je le vois entrer par la porte métallique comme il a désormais l’habitude de le faire. Comme d’habitude il porte un costume ajusté, coupé sur mesure, qui du lui coûter une petite fortune. Il tient à la main un sac de sport qui complète son allure virile et je sens immédiatement ma queue durcir dans mon caleçon.

Paul a maintenant ses habitudes. Nous nous sommes rencontrés à une soirée du Rotary Club de la ville que nous habitons tous les deux depuis des années. Ce soir là il était accompagné de sa femme, superbe et absolument charmante. En tant que gros entrepreneur de la région qui emploie plusieurs centaines de salariés dans ses trois usines, il est considéré comme une personnalité importante dans le paysage économique et politique local.

Moi, avec mes deux concessions automobiles et mes deux garages je ne pèse pas aussi lourd mais j’aime bien rencontrer les personnalités qui comptent dans ces réunions à la fois formelles et finalement sympathiques. J’avais beaucoup de réticences au début et j’ai changé d’avis quand j’ai compris que l’on pouvait y faire des rencontres intéressantes, à tous points de vue d’ailleurs.

Ce soir là je ne le connaissais pas encore et c’est le président de la chambre de commerce qui nous a présentés l’un à l’autre. Au premier coup d’œil j’ai eu une érection que je ne m’explique toujours pas. Je le regarde dans les yeux, visage carré viril, yeux clairs, barbe de trois jours soigneusement taillée. Je ne sais pas ce qui s’est passé… Son allure ? La lueur ambiguë dans son regard, une odeur ? Toujours est-il que je me suis immédiatement senti attiré comme un aimant par ce mec bandant.

- Paul, je vous présente Eric Faucher, des concessions et garages que vous devez connaître
- Bien sur, enchanté.

Il me tend une main ferme et musclée que je serre par réflexe pendant que mes pupilles se connectent aux siennes

- ma femme, Alexia

Je me tourne vers la beauté qui l’accompagne et m’incline poliment pour jouer le jeu des conventions de ces soirées mondaines.



- Enchanté


Nous parlons un peu de tout et de rien, il commence à me parler voitures et sa femme, visiblement peu intéressée par le sujet, s’éloigne. J’ai chaud comme si une force inconnue prenait possession de moi sans que je comprenne pourquoi.

Je comprends qu’il envisage de s’offrir un SUV haut de gamme, exactement le type de modèles sur lequel je me spécialise et nous échangeons nos cartes. Je n’ai pas débandé une seconde tant je suis perturbé par la virilité qui émane de ce beau mec. Heureusement mon costume cache ma queue qui déforme le tissu de mon pantalon.

- Ca vous va si je passe un soir à la concession, je n’ai pas trop le temps dans la journée ?
- C’est parfait. Le personnel de l’atelier et des bureaux part au plus à 18H45 mais je reste jusqu’à 20H00. Passez à ce moment-là, nous serons tranquilles.

Nos propos sont anodins mais je prends subitement conscience que je leur donne peut-être un autre sens. Une invitation, ambiguë sans l’être. A nouveau j’ai l’impression d’être habité par une force qui n’est pas moi.

Quelques jours plus tard, vers 19H00, je vois un SUV noir Mercedes se garer et Paul en descendre, toujours hyper élégant dans un costume gris clair. Je quitte mon bureau vitré d’où je l’avais vu arriver pour aller à sa rencontre.

- Bonjour Paul
- Bonjour Eric
- Vous venez vous faire une idée d’un nouveau modèle ?
- Oui, exactement
- Entrez

Je lui présente les différents modèles disponibles dans le show room et tous ceux que je peux lui obtenir sur commande. Nous parlons un peu tarifs mais sa priorité n’est pas encore de négocier.

Comme je reste souvent tard pour recevoir les clients plus importants à des horaires un peu sur-mesure, j’ai toujours des bouteilles de whisky et de différents alcools dans mon bureau. Prendre un verre facilite souvent les affaires.

Après avoir regardé en détails les marques qui l’intéressent, je lui propose de monter dans le bureau.


- Je vous offre un verre ?
- Volontiers

Je le précède dans l’escalier métallique qui permet d’accéder à la mezzanine du bâtiment. Je lui laisse le passage pour qu’il entre dans le bureau et à ce moment-là, il se retourne, se colle à moi, me prend la nuque d’un geste ferme et pose ses lèvres sensuelles sur les miennes. Je ne résiste pas et laisse sa langue entrer dans ma bouche. Nous échangeons un long baiser passionné. Je ne suis qu’à moitié surpris tant j’étais resté sur une impression étrange après notre première rencontre.

- J’ai envie de toi


Il est direct. Et je sens dans sa voix l’urgence, le désir réprimé du mec marié qui ne peut donner libre cours à ses pulsions et qui, quand les digues de la bienséance lâchent, se révèlent d’une rare gourmandise.

Il se met à genoux alors que nous sommes encore sur la pallier, colle sa bouche contre la bosse de mon pantalon pendant que ses mains s’énervent sur la boucle de ma ceinture, le bouton et la fermeture éclair de mon costume. Mon pantalon tombe sur mes chevilles et dans la même seconde mon caleçon qu’il m’a enlevé comme si sa vie en dépendait. Il prend ma queue dans sa main droite et commence à me sucer avec une ardeur rare. Il me donne l’impression de vouloir me bouffer littéralement la queue et je me dis qu’il était vraiment en manque. Bien que déchaîné il n’en n’est pas moins très habile et j’apprécie immédiatement sa fellation, faite de caresses douces avec le bout de la langue sur mon gland en feu, qu’il alterne avec des mouvements de ses lèvres qui avalent ma verge sur toute sa longueur. Je sens sa bouche sur ma peau avec une étonnante présence. Ses lèvres forment une chatte chaude, serrée et élastique sur mon pénis. Il ne doit pas en être à sa première fois parce que mes 19 centimètres disparaissent facilement en lui. Il a de l’entraînement et je peux me concentrer sur le plaisir délirant qu’il me donne. Ma queue coulisse entre ses lèvres et je sens le plaisir monter.
Il défait la boucle de sa ceinture et dégage de son pantalon de costume son pénis large et trapu que j’aperçois entre mes cuisses alors que sa bouche n’a pas quitté mon sexe. Il se masturbe énergiquement, je pose mes mains dans ses cheveux et enfonce encore un peu plus ma verge gonflée au fond de sa gorge.

Son téléphone sonne. Il lâche sa queue pour le prendre dans la poche intérieure de sa veste et regarde rapidement qui l’appelle tout en continuant à faire tourner sa langue autour de mon gland bien au chaud. Il pose l’iphone par terre, saisit mon sexe pour le dégager, à regret, de sa bouche.

- c’est le maire, il faut que je le prenne

Il se relève, se penche pour prendre son téléphone, son pantalon et son caleçon tombent sur ses chevilles. Nous sommes ainsi, face à face, la queue dressée l’un vers l’autre. Il rappelle le numéro qui s’est affiché. Il reste la queue à l’air en me regardant. Je m’accroupis et commence à le sucer alors qu’il engage la conversation avec le maire. Il est sublimement désirable dans cette situation improbable.

La conversation s’éternise et je m’applique à jouer avec sa belle queue blanche et ses couilles toutes douces. Son pénis en érection ne dépasse pas les seize centimètres mais il correspond à mon idéal de perfection. Je suis étonné en revanche par la taille et le poids de ses couilles que je fais rouler une à une sur ma langue. Ma bouche n’est pas assez grande pour accueillir les deux jouets virils ensemble.

Sa main joue dans mes cheveux et je crois que je l’ai amené à l’éjaculation. C’est le moment précis que choisit le maire pour interrompre leur conversation.

- Oh oui… Putain, faut que j’y aille….c’est trop bon…. Oh oui suce moi Eric…

Il m’excite avec ces quelques mots.

- Je peux pas rester


Il s’accroupit et nous sommes face à face, les cuisses écartées, nos queues dressées collées contre nos chemises et nos cravates qui se tâchent de la salive et du precum que nous nous sommes échangés.


Paul m’embrasse à nouveau comme tout à l’heure et c’est divin.

- Je peux revenir demain ?
- Bien sur.
- Je vais te donner mon numéro de portable perso
- ….moi aussi…

Nous avions échangé nos cartes de visite lors de la soirée du Rotary mais lui comme moi avons envie de partager une autre forme d’intimité.

Il se lève, entre dans le bureau encore entravé par son pantalon sur les chevilles et se penche sur mon bureau pour noter son numéro sur un post-it. Je manque de devenir fou en voyant sa chemise qui remonte sur ses reins révéler à mes yeux un cul poilu comme j’en rêve toutes les nuits depuis l’adolescence. Une toison de poils fins et hyper fournis, blonds et frisés qui me donne envie de lui sauter dessus tout de suite.

Il se retourne, la queue toujours aussi dure entre les pans de sa chemise, le gland découvert par le prépuce, brillant de mouille.

Je m’approche pour lui noter moi aussi mon numéro et lui donne le morceau de papier. Nous nous embrassons tendrement.

- à demain
- à demain
- j’y vais

Paul se rhabille et je vois avec regrets son sexe disparaître dans son Calvin Klein noir. Je me rhabille aussi parce que je n’ai plus rien à faire à la concession à part fermer et mettre l’alarme.

Je le regarde descendre l’escalier. Arrivé en bas il se retourne et me fait un sourire qui me trouble, illuminé de bonheur et de désir. J’entends sa voiture démarrer et m’assied un moment pour revivre ce qu’il vient de se passer.

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