Collection Folle Du Cul. Tel Est Pris Qui Croyait Prendre (2/5)

Mais comment ai-je pu accepter de venir dans cette galère ?

C’est là que Chris, l’auteur d’histoire de sexe, s’arrête après m’avoir envoyé le premier chapitre de l’histoire qu’il écrit pour moi afin de faire de ma femme frigide ou presque, comme le dit le titre une folle du cul.

Tony croit que c’est lui qui mène mon histoire, mais c’est moi Audrey cette femme qu’il dit frigide qui mène le bal ayant trouvé la demande qu’il a faite sur Internet.
Je reçois un message de Chris71.

- Audrey, c’est difficile de te faire draguer au café du village.
Que pourrais-je suggérer à Tony d’inventer pour que tu te fasses sauter faisant de toi une chaudasse ?
- Un hôtel, Julien est là pour quelques jours et habite à l’hôtel !
Suggère-lui.
- C’est bon, c’est plausible, mais j’ai un peu de doute, je vais en parler à Tony. Nous verrons ce qu’il en pense, il peut un peu nous aider avec une idée, c’est aussi son histoire.

De mon côté ayant relu la fin du premier chapitre, les mains qui se touchent sans vraiment se chercher, me donne deux idées.
C’est trop tôt en cette fin d’année scolaire et ce doit être Tony qui offre sa femme à son rival sans le savoir.

- Audrey, tu nous sauves, ton Tony, il veut une histoire faisant de toi une folle du cul, mais au niveau idée, c’est plutôt Waterloo morne plaine.
- J’ai une idée, je l’écris et on continue comme pour le premier chapitre à faire croire à ton mari que les idées viennent de lui.
Tu devrais penser à écrire toi-même Audrey, tu as assez d’imagination et à ce que j’ai compris des explications de ton futur cocu, tu es canon, tu as un cul de rêve !
- Il est vrai que pour une femme ayant mis au monde deux s, les ayant allaité jusqu’à la dernière limite, ma poitrine et non derrière se portent bien.
Je te quitte, il faut que j’écrive.

Sur la terrasse du café de la place du marché devant l’église, le courant semble passer entre moi et le professeur remplaçant l’institutrice d’Élisa.



- Merci pour ce verre, j’ai été très heureuse de vous connaître, j’espère que vous réussirez dans votre métier et surtout que vous trouverez un poste fixe en France.
- Merci Audrey, mince, je t’ai tutoyé.
- Lundi et jusqu’à la fin de l’année scolaire, il nous faudra faire attention, même si le tutoiement j’ai bien aimé.

J’ai déjà perdu l’homme qui aurait pu être l’homme de ma vie à cause de mon père, lorsque je vois Julien s’éloigner de moi, c’est de nouveau mon cœur qui saigne pendant que ma petite culotte mouille.
Comme je l’ai dit, l’année scolaire se termine.
L’été se passe comme tous les étés avec vacances en juillet sur la côte méditerranéenne alors que depuis ma rencontre trop tôt avortée, je préfère l’atlantique.
En aout, je profite de la piscine que nous avons fait installer dans notre jardin.
À Bondues, avoir une piscine aurait été impossible du temps de mes parents, mais le réchauffement climatique commence à les rendre rentables.
Je me fais bronzer, surveillant les s quand Tony arrive près de moi.
Il a la main baladeuse sur mon sein, j’ignore pourquoi, car je trouve ça agréable, je le repousse.

- Toujours un peu distante ma chérie, il y a bien longtemps que je sais que notre nom disparaîtra après ma mort comme tu m’as donné deux filles.
En parlant de tes filles, sais-tu avec qui je viens de parler !
- Garde tes mystères pour toi, comment veux-tu que je sache à qui tu as parlé.
- À notre nouveau voisin, le garçon qui vient de louer après le décès de mamy gâteau, tu le connais, c’est l’instituteur qui a remplacé Maryse, la maîtresse d’Élisa en maternelle l’an passé.
- À oui, il continue à la remplacer !

En parlant de Julien, tous mes fantasmes remontent dans ma tête.
Ou plutôt redescendent vers mon maillot de bain deux pièces.

- Tu m’avais dit, que notre fille l’aimait bien, elle va être contente, car il va remplacer madame François qui a fait valoir ses droits à la retraite.


Pour une fois, le destin joue-t-il en ma faveur, au lieu de m’échapper comme dans ma jeunesse, ce joli garçon va se trouver être mon voisin.

- Je l’ai invité à prendre l’apéro ce soir, car lundi, je pars en déplacement pour la semaine.

Vers dix-neuf heures, il arrive, j’ai préparé des amuse-gueule.
Il faut que je fasse attention au tutoiement, inutile de montrer à Tony que nous sommes déjà proches après notre rencontre au marché.

- Entre Julien, nous avons décidé de nous tutoyer en bons voisins.
Audrey, faite en autant, c’est plus sympa que de se vouvoyer !

Tony aurait décidé de me jeter dans les bras de ce beau gosse, il s’y prendra de la même manière, mais il est vrai qu’il ignore que nous nous tutoyons déjà.

- Tony m’a appris que tu prenais la classe d’Élisa en cour préparatoire.
- J’ai cette chance, c’est pourquoi j’ai cherché une location et que je me retrouve être ton voisin.
- Julien, je t’avais parlé d’un apéro, il fait trop beau, tu vas rester pour manger des merguez et des saucisses !
- Je risque de vous déranger.
- Pas du tout, Audrey va coucher les filles à 9 heures, nous aurons la soirée pour nous.
- Alors, j’accepte, ça fait deux jours que j’ai emménagés et que je suis seul.
J’en ai assez des sandwichs

J’avais été raisonnable en fin d’année scolaire en regardant s’éloigner mon fantasme sur pattes après mon marcher.
Tony semble avoir envie que je le trompe surtout quand il lui propose de se baigner pendant que je fais manger Anna et Élisa.
Les filles couchées, je les rejoins, je peux enfin me détendre mon travail de mère de famille terminée.
J’étais en deux pièces, je suis en deux pièces et je descends les marches prudemment, car j’ai peur à l’hydrocution.
Tony le sachant veut faire le malin et me fait peur me faisant trébucher.

- Pauvre imbécile, c’est malin, une chance que Julien m’ait sauvée, j’ai bu la tasse.


Je prononce ces mots en m’enlevant l’eau sur le visage et dans mes yeux tout en crachant l’eau que j’ai avalée.
Bigo mon mari, je suis dans les bras de mon fantasme.

- Julien, je t’ai à l’œil, évite de profiter de la situation.

Tient, moi qui pensais qu’il voulait me jeter dans ses bras, il semble avoir un peu de sentiment pour moi, il va falloir que je fasse attention.

- Attendez, écoutez, une de nos filles pleure.
- Reste dans l’eau, tu en as assez fait, je vais voir et j’en profiterais pour ramener la viande, je commencerais à la cuire.

Prestement il sort de l’eau s’empare d’une serviette et entre dans la maison.
Je devrais m’offusquer qu’il entre dans la salle à manger par la porte fenêtre, mais ce qui vient d’arriver derrière moi requiert toute mon attention.
Julien, vient se coller à moi sans se poser la moindre question.
La femme manquant de libido devrait le repousser, mais lorsque je ferme les yeux, c’est le visage de ma jeunesse, si vite quitté à cause de mon père qui vient )à mon cerveau.
C’est moi qui me recule, plaquant ma convoitise sur mes fesses.
Malgré l’eau tiède, il bande.
Il est facile de sentir que Tony est loin de faire la pointure de ce qui s’insinue entre mes fesses.
Je nage vers le bord, ce qui nous cache de mon mari, s’il revient trop rapidement.

- À la fin de l’année scolaire, j’ai failli t’emmener dans mon hôtel, c’est mon manque de spontanéité qui t’a sauvé.

Et dire qu’avec Chris, on a trouvé l’invitation a l’hôtel trop rapide.

- Audrey, Tony me propose de te faire baiser dans la piscine au lieu de l’hôtel.
- Chris, ça va trop vite, fais-nous vivre le moment présent le plus longtemps possible.

Sa main passant devant moi vient s’insinuer dans ma petite culotte.
C’est un geste que Tony oublie de faire.
Quand son doigt s’insinue dans ma vulve, l’eau froide, pardon tiède entre en contact avec mon clitoris qui immédiatement se met à bander.

Julien semble savoir qu’il est recouvert d’un capuchon, car il le roule me déclenchant des frissons.

- Ou êtes-vous ?

C’est comme ça que le ciel me tomber sur la tête, j’avais une fraction de seconde oubliée qu’il allait revenir.
Que va-t-il m’arriver, ouf Julien à de bons reflex, il sait agir rapidement ?...

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