Derniers Feux


Le départ de Paulo nous avait passablement désorientés tous les deux, Rémi et moi. (voir « La dernière nuit » )

On avait vraiment besoin de se réconforter l’un l’autre. De se rassurer. De se réchauffer. De se faire du bien. On est resté au lit deux jours et deux nuits durant….On grignotait des trucs de temps à autre. On sombrait dans un sommeil de protection de quelques heures, littéralement scotchés l’un à l’autre et surtout, surtout, on faisait l’amour, encore et encore. Pendant ces moments là, lui comme moi, on s’est avoué plusieurs fois penser à lui très fort. C’est comme si il était toujours là entre nous deux. Rémi m’a même avoué qu’il s’imaginait faire l’amour avec lui…Pareil. Et on a parlé, parlé, parlé…De lui, de nous. Des heures entières, à cœurs ouverts. De notre avenir à tous les deux, à tous les trois. Il m’a avoué qu’il était sérieusement attaché à Paulo tout en étant amoureux de moi. Rémi m’a littéralement scotché par sa maturité malgré son âge. Souvent, très souvent, je l’ai retrouvé pleurant doucement, sans faire de bruit.
A chaque fois, c’est Rémi qui m’entreprenait. Il y mettait une douceur et une lenteur infinies. C’était plus comme s’il voulait me consoler avec ses caresses plutôt que d’assouvir son désir. C’était exactement ce qu’il me fallait à ce moment là. Fin psychologue, Rémi l’avait senti. Rémi a toujours été plutôt dans la douceur question sexe. C’est même ce qui m’avait séduit chez lui. Il a toujours eu un contrôle sur lui incroyable alors qu’à vingt ans, ce serait plutôt l’inverse…
Ca commençait par des caresses légères sur mon visage, sur mon torse, sur mon ventre, sur mes cuisses. Il enchainait avec des bisous légers aux mêmes endroits. Pendant ce temps là je lui caressais sa chevelure plus qu’abondante. Il se collait, se frottait à moi de toute sa peau. Bien sûr, on se mettait à bander assez vite et très fort tous les deux. Rémi sait très bien faire monter le désir. Il a appris à ne pas se précipiter.

Il est même passé maître en la matière. Il s’approche de la zone rouge, sans jamais la toucher. Il la survole, à basse altitude de sa main. Du bassin, je cherche le contact. Il se dérobe pour mieux revenir. Du bout de l’index, il vient titiller le frein de mon prépuce, dégoulinant de mouille. Décharge électrique assurée.
Puis, il applique ce qu’il nomme, « sa pince à sucre ». Du bout de trois de ses doigts, il m’enserre très légèrement le gland et pousse vers le bas, aidant ainsi à le décalotter. Il va et vient ainsi sur le tiers supérieur de ma bite. Sensations assurées ! Il remplace alors ses doigts par sa bouche chaude et humide…Waoooouuuuuh ! Je me laisse bien volontiers faire dans une semi torpeur bienheureuse. Quand il me gobe, Rémi s’arrête à la base du gland et me serre avec ses lèvres. Huuumm ! je me tortille de plaisir sous ses voluptueuses caresses. Je souffle son nom, à mi voix.
« -Rémi ! Oh Rémi ! C’est trop bon ! »
Avec lui, faire l’amour est une source infinie d’inventivité. On ne sait jamais à quoi s’attendre. Il a toujours une caresse ou une position nouvelle…Ce qui est nouveau aussi, c’est qu’il s’est mis petit à petit à chuchoter des mots tendres ou crus. Mais, même les mots les plus hards résonnent gentiment dans sa bouche.
Pour cette fois, on dirait qu’il veut se consacrer à ma bite et à elle seule. Il se met à me pomper sur toute la longueur, assumant parfaitement les gorges profondes. C’est bon, c’est doux, c’est chaud. Je soulève mon bassin légèrement, en cadence. De ma main, je cherche sa bite et la lui branle doucement du bout de trois doigts. Il me lance une œillade de satisfaction. Je sens sa salive dégouliner le long de ma tige. Sa langue me lèche le dessous de ma bite. Après une très lente et longue fellation, il se redresse, vient se mettre à genoux face à moi et entreprend de me faire jouir en me branlant.
« -J’ai envie que tu jouisses sur mon ventre, sur mon visage… Tu veux ?
-Oui, oui, oui !!! »
Sa position me permet de le branler en même temps qu’il me branle.
On se donne ainsi de bonnes vibes pendant un sacré bout de temps puis il décide d’accélérer. Je fais de même. On va essayer de jouir ensemble. On a encore accéléré les mouvements de va et vient. Je le sais endurant, un peu plus que moi. J’adore sentir sa jeune virilité trembler de jouissance dans ma main qui s’affole. Sa bite est belle, lisse, jeune, triomphante. Je vois son visage rayonner, proche de l’extase…
« -Ooooh ! Je viens ! Je viens !
-Ouuui, je le sens mon Rémi. Moi aussi, je viens. »
Alors, il se penche vers ma bite, offrant son visage à ma rafale de jets brûlants. Il sort sa langue pour se lécher les lèvres pleines de mon sperme. A cet instant, lui aussi se crispe et se met à cracher sa semence sur son torse. Le voilà recouvert de sperme chaud. Il vient se lover contre moi. On va pouvoir commencer à se « tartiner »- un de nos petits plaisirs -.
« -C’était bon, non ?
-Oh oui que c’était bien. »
C’est dans ces instants d’intimité extrême que Rémi aimait parler. Parler de ce qu’il venait de ressentir mais aussi de nous, de…Paulo. Durant ces deux jours et nuits, je l’ai senti très déstabilisé, fragile, indécis. Après cela, il nous arrivait de plonger tous deux dans un sommeil de quelques heures, perdant complètement toute notion de temps, de jour, de nuit.
Au cours de ces quarante huit heures, il me reprit de toutes les manières possibles et imaginables, me faisant jouir un max à chaque fois. Je lui rendis la pareille plusieurs fois.
Au dernier orgasme qui fut cataclysmique tant on s’était donné à fond l’un à l’autre, il m’annonça qu’il avait décidé de nous laisser vivre notre histoire d’amour à Paulo et à moi et qu’il partirait le soir même. J’étais dévasté mais je le sentais venir depuis le départ de Paulo. Je sentais que rien ne le ferait revenir sur sa décision. J’essayais de rester digne, de ne pas m’effondrer avant qu’il ne soit parti. Ce fut très dur.
Je passais le reste de la nuit à pleurer.

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