Les Découvertes De Charline 3

Jour 3: douche & voyeurisme


C’est la boule au ventre que Charline sonna au portail avec beaucoup de formalisme à 10h00 précises. Elle savait Julian était ponctuel et assez strict avec ses salariés. Il dirigeait une petite société de conseil en stratégie et son père lui avait dit qu’il était précis et exigeant dans son travail.

Pour Charline c’était son jour d’embauche officielle, un Lundi en plus, premier jour de semaine, comme pour marquer le coup d’un virage dans sa petite vie. Cela lui faisait un peu l’effet d’une rentrée scolaire. Elle réalisa que Julian venait de lui offrir comme un cadeau surprise le premier job de sa vie. Cela la rendait nerveuse, elle ne voulait surtout pas le décevoir. Charline avait passé la veille au soir à potasser plein de livres de recettes de cuisine. Et depuis tôt ce matin elle se demandait ce qu’elle pourrait bien porter. C’était désespérant d’avoir une mère comme la sienne ! Elle ne lui achetait que des fringues ringardes qu’elle n’aimait pas et surtout rien qui puisse la rendre sexy. Elle choisit à regret un jeans et un petit débardeur blanc avec un gros smiley jaune. C’est Sylvia qui l'accueillit.

- Tu es pile à l’heure, Julian va être content

Charline savait qu’elle venait de marquer des points

- Hum il te va bien ce petit ensemble, Julian va adorer

Charline en entendant ce compliment fut soulagée car cela comptait tellement pour elle. Les filles papotèrent un peu puis Charline voulu voir rapidement ce qu’ils avaient dans le frigo et les placards pour réfléchir aux recettes des repas de la journée.

Puis elles allèrent porter un café à Julian qui installait une douche solaire en bord de piscine. Il était doué pour le bricolage et adorait se détendre en faisant des activités manuelles. Cela le changeait de son job.

- Je te sens un peu nerveuse Princesse ?

Charline avoua avoir peu dormie et les remercia encore de lui avoir offert le premier job de sa vie

- T'inquiètes Charline, Julian adore initier, lâcha bien mystérieusement Sylvia.

Tu as remarqué que Charline était à l’heure ?

- Oui j’ai regardé l’heure quand elle a sonné au portail.

- Tu pourrais la féliciter au moins ! Et en plus elle s’est faite toute belle dans son petit ensemble.

Julian la toisa de haut en bas et Charline n’en menait pas large. Il but son café d’un coup et lâcha.

- Oui cela te va bien mais surtout tu es ponctuelle.

- Qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour avoir un compliment, ah ces hommes, il faut toujours leur tirer les vers du nez

Tout le monde rigola un bon coup puis elles repartirent en cuisine. Sylvia demanda à Charline si elle voulait bien passer un coup d’aspirateur à l’étage et y faire un peu la poussière. Charline accepta et Sylvia lui montra où se trouvait l’aspirateur et les produits ménager.

- Au fait Charline je m’occuperai moi-même du ménage de notre chambre en bas. Donc si tu as besoin de te changer ou de prendre une douche, utilise la chambre d’amis du haut s’il te plait.

Charline comprenait bien le besoin de Sylvia d’isoler d’elle leur espace intime à eux. Elle trouva cela tout à fait légitime. Elle regretta son incursion dans le placard à plaisirs et espéra qu’elle avait bien remis le petit sex toy à la bonne place. Elle eut comme un mauvais pressentiment qu’elle s’était faite repérer.

- Tu as bien compris que tu as interdiction de rentrer dans notre chambre

- Oui j’ai bien compris Sylvia, je comprends, pas de soucis.

- Sous aucun prétexte, on est bien d’accord ? Charline trouva que Sylvia insistait beaucoup

- Oui oui sous aucun prétexte bien compris.

L’étage était composé de trois très grandes chambres qui disposaient chacune d’un dressing et d’une salle de bain privative avec WC. L'aînée avait pris la chambre plein sud, l’autre le plein nord et à l'est se trouvait la chambre d’amis. Le lit avait été changé par un bien plus grand, énorme même.
Le bureau avait été retiré et il y avait deux canapés en angle. Du coup cela tissait un peu la pièce en en faisant un coin salon.

En rentrant dans la chambre de son amie d’enfance Charline sentit son cœur se pincer, en souvenir de cette forte amitié qui avait dû stopper du jour au lendemain. Elle n’en avait toujours pas fait son deuil. Pas grand-chose n’avait changé dans les pièces et Charline reconnu les couleurs aux murs, les portraits d’elles gamines, les peluches, radio et TV. La photo où elle se trouvait avec son amie avait été retiré du mur et elle ne put s'empêcher d’en avoir la larme aux yeux. Comment des mères peuvent être si cruelles pour séparer ainsi des amies d’enfance. La rupture était tombée juste avant la rentrée des classes.

Les filles de Julian avaient rejoint un autre établissement et s’étaient rapidement refait un réseau de nouvelles copines. Alors que Charline s’était retrouvée isolée dans leur ancienne école sans son amie de toujours. Les quolibets méchants de la sorcière, la planche à repasser, la girafe ou skeletor avaient repris de plus belle et elle devait supporter cela seule sans son amie. C’est en pensant à tout cela qu’elle passa l’aspirateur et fit la poussière. De la fenêtre de cette chambre, Charline pouvait voir Julian travailler sur sa douche. Elle repensa à ces temps heureux.

Les filles vivaient chez leur mère, Isabelle, car elle habitait désormais dans un grand appartement à cinq minutes des écoles. C’était bien plus pratique pour elles. Julian récupérait les filles le weekend et pendant les congés. Mais là elles étaient en vacances avec leur mère chez les grands parents. Charline ne put s'empêcher d’ouvrir les penderies des filles sous prétexte de dépoussiérer, reconnaissant çà et là des affaires qu’elle reconnaissait ou un style vestimentaire qui leur allait bien.

C’est Sylvia qui la tira de ce grand moment de nostalgie

- Tout va bien là-haut ? Quand tu as fini il te faudra voir Julian pour les repas.


Charline rangea tout, pris une feuille de papier et un stylo et nota des idées de repas. Elle ré-ouvrit le frigo, regarda dans les placards de la cuisine et sortie pour partager ses notes avec Julian.

Elle avait opté pour des filets de daurade au vin blanc et à la vanille, une recette originale qui leur plairait surement et accompagné d’un riz du Surinam aux poivrons rouges et à la ciboulette. En dessert elle leur servirait une salade de fraises au sucre roux et au citron vert parsemé de feuilles de menthe fraîche. Elle nota ensuite d’autre option de recette.

- Reste sur ta première idée c’est souvent la meilleure.

Charline retrouvait ce côté de Julian qu’elle aimait bien, ce type d’affirmation, de bon sens et de dictons qu’il lui avait appris. Elle avait noté une dizaine d’idée mais effectivement son premier choix annoncé était la combinaison préférée.

- En ce qui concerne les quantités on te garde à déjeuner donc prévois pour trois à midi, mais on sera que tous les deux ce soir.

Charline fut sur un petit nuage d’être invitée et se sentait ainsi moins être à leur service mais plutôt faire partie d’une équipe qui gagne. Elle se lança dans la confection des repas et treize heures arriva bien plus vite que prévu. Mais où était donc passé le temps ?

Julian avait terminé d’installer sa douche et proposa de l'inaugurer. Mais avant il servit un verre de vin rosé à tout le monde et ils trinquèrent en cuisine.

Charline monta se mettre en maillot de bain dans la chambre d’amis et rejoignit Julian et Sylvia qui rigolaient déjà sous la grande douche solaire. Julian avait mis la musique en mode discothèque et Sylvia avait mis la table dehors pour trois.

- Viens Chaton rejoins nous. L’eau est chaude. Regarde comme il est bricoleur mon homme. Et une douche extérieure qui fonctionne, une, bravo mon amour

Sylvia était toute excitée et embrassa Julian sous les yeux de Charline.


- Depuis le temps que je lui avais demandé d’en installer une. C’est pratique une douche avant d’aller à la piscine et pour se rincer en sortant.

Charline s’avança timidement dans son monokini, bras croisés pour cacher ses seins nus et ils lui firent une petite place auprès d’eux. Le bac au sol n’était pas si grand que cela et ils durent se serrer un peu les uns contre les autres. Sylvia tenait une bouteille de savon liquide sans marque bien étrange et en aspergea tout le monde en grande quantité dans un éclat de rire espiègle.

- Allez hop soirée mousse.

Sylvia commença à savonner le corps de Charline avec son produit magique et des bulles incalculables se firent

- C’est le truc qu’ils utilisent dans les soirées mousse. Plus tu en mets plus ça mousse.

L’effet du produit était incroyable, il y avait des bulles compactes partout. Charline adorait son sens de l’humour et sa façon de toujours la mettre à l’aise. Julian piqua la bouteille à Sylvia et aspergea les filles du produit.

- Plus tu savonnes plus ça mousse et hop !

Tout partie en folie dans un grand éclat de rire. A chaque passage de main sur la peau des bulles sortaient comme par magie. Alors tout le monde commença à masser son voisin et l’espace se fit de plus en plus petit au fur et à mesure que tout le monde gesticulait. C’était certes une bonne rigolade et Sylvia leur avait fait là une surprise bien marrante. Mais au-delà de ça, Charline se sentait toute chose de se faire toucher par ce couple et de les toucher. Oui elle fut envahie d’émotions bien plus fortes que les rires et les blagues, un sentiment de quelque chose de bien plus profond, de très fort, de très puissant. C’était assez indescriptible, elle se sentait si bien en leur compagnie, éprouvait comme du bien-être et de la joie d’être avec eux, tout était gentil simple, évident, naturel. Elle se laissait emporter par leur bonheur, leur complicité, leur folie.

Le moment de rigolade et de folie passé, Sylvia dégaina son portable pour mitrailler quelques selfies. ils mirent un temps fou à se débarrasser de toute cette mousse. Julian interdit à tous d’aller dans la piscine pour ne pas l’infecter et que le produit ne se propage au bassin. Julian et Sylvia se mirent à deux pour enlever la mousse collée au corps de Charline et la faire tomber au sol. Puis les uns et les autres passèrent à tour de rôle plusieurs fois pour s’en débarrasser. Julian bandait sans retenue et tout le monde était dans une tension émotionnelle intense.

La douche solaire avait été dignement inaugurée et une nouvelle tournée de rosé égailla les conversations du repas. Le menu concocté par la Chef Charline fit l'approbation de tous les convives. Elle se sentie rassurée et flattée de la réussite de sa première journée de travail. Julian et Sylvia la remercia de sa bonne humeur et de son professionnalisme. Elle quitta avec regret ses employeurs avec le sentiment d’avoir bien rempli son contrat de travail. En partant elle pensa qu’ils allaient poursuivre leur après-midi par une sieste bien crapuleuse et une vague de frustration l'envahit.

La curiosité se faisant trop forte, Charline, qui connaissait bien la maison, posa son vélo un peu plus loin et remonta entre les buissons jusqu’au terrain de pétanque. Cachée là, elle avait un angle de vue sur la terrasse. Julian et Sylvia s’étaient refait un petit café et discutaient debout en regardant la vue. Julian serra Sylvia dans ses bras et Charline eut un pincement de cœur, s’imaginant bien être à sa place. Que n’aurait-elle pas donné pour être de nouveau dans ses bras ! Elle se remémora tout ce qu’elle avait ressentie quand elle s’était blottie contre lui au marché, trois jours avant.

Julian défit le haut du maillot de Sylvia et commença à lui masser les seins tandis que la main de Sylvia caressait la queue de son chéri qui bandait. Cachée par les arbres et les buissons, Charline s’approcha le plus qu’elle pouvait, se mis à quatre pattes pour venir au plus près. Sylvia s’était accroupie devant Julian appuyé sur la table, elle le suçait, Julian lui parlait mais Charline n’entendait que des bribes en fonction du vent. Mais une chose est sûre, son prénom fut prononcé plusieurs fois et cela la glaça. Qu'est-ce qu’il pouvait bien lui dire à son sujet ? Elle ne rêvait que d’être au centre des intérêts de ce couple et espérait bien être au centre de leurs ébats.

La tête de Sylvia ondulait autour de la queue de Julian qui ferma les yeux. Puis Sylvia partie sous les bourses de Julian le lécher au plus bas, entre ses fesses. Charline voulait tout savoir de ce que Julian aimait au cas où un jour elle puisse avoir la chance d’être avec lui. Certes, elle était attentive à tous les détails mais Charline ne put résister à l’envie de se caresser en les regardant. Elle glissa une main entre ses cuisses et posa deux doigts sur son clito. Tout était hyper sensible chez elle depuis qu’elle avait retrouvé son Julian. Elle ne savait pas comment faire une fellation mais trouva dommage que Sylvia soit là ! Il fallait absolument qu’elle apprenne tout cela pour pouvoir la remplacer ! Charline laissa ses doigts glisser lentement sur sa fente humide et trouver son clito qu’elle imaginait plus petit que celui de Sylvia.

Charline trouvait Sylvia tellement belle, sexy et expérimentée qu’elle ne lui arriverait jamais à la cheville. La barre était bien trop haute pour une gamine de 18 ans comme elle. Sylvia se redressa, se mit en appui, les mains sur la table, bras tendus, jambes écartées et Julian vint se placer derrière elle. C’est ainsi qu’il la prit pour lui faire l’amour ! Charline sentait son plaisir arriver en les regardant. Il la saisit par les hanches et vu ses mouvements rapides et amples, il devait avoir une sacrée envie d’elle. Charline entendit Sylvia commencer à crier et c’est ce qui la fit jouir, serrant les lèvres pour que l’on ne m'entende pas. La rapidité de la jeunesse.

Revenue à elle, Charline continua à regarder son couple fétiche. Ils faisaient l’amour dehors sans complexe. Il faut dire que le terrain était grand, les voisins éloignés, sans aucun vis à vis, Ils avaient changé de position, Sylvia étant maintenant le dos sur la table, jambes sur les épaules de Julian qui continuait ses vas et viens en tenant les chevilles de Sylvia. Le rythme s’accéléra, Julian pilonnant Sylvia intensément. Que n’aurait-elle pas donnée pour remplacer Sylvia.

Charline continua de se caresser et elle eut un second orgasme, plus sonore cette fois ci. Elle se fit peur elle-même et décida de partir, ne voulant pas que Sylvia ou Julian la découvre. C'était sans compter sur les caméras de surveillance qui protégeaient la maison. Dès que la forme humaine avait été détecté par la caméra infrarouge, l’enregistrement s’était activé.

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