Notre Toute Première Exhibition.

Mon amour pour Chantal a été immédiat. Il m’a suffit de croiser son regard dans la salle de classe le jour où j’ai intégré une terminale pour la première fois dans un établissement mixte d’une banlieue huppée. Elle était comme une fleur dans la classe ! Elle avait 19 ans et en paraissait 17. J’arrivais d’un lycée parisien avec, contre moi, un solide préjugé de voyou. Ce fut le coup de foudre. Pendant une année, je l’ai draguée sans relâche, allant même jusqu’à m’embourgeoiser pour conquérir son cœur ! Elle a fini par m’accepter comme son petit copain. C’est comme ça qu’on disait à l’époque. Je la trouvais fine, discrète, pleine de retenue et intelligente. Tout cela la rendait inaccessible, mystérieuse. Je n’étais qu’un rustre à ses côtés. Mais je la voulais.
Pour les vacances avec le bac en poche, comme je venais d’avoir mon permis et une voiture (une marque qui n’existe plus aujourd’hui), je l’ai emmenée faire une virée sur la route des châteaux de la Loire. Bonjour le romantisme ! Au bout de ce voyage de rêve, nous avons consommé. Elle était vierge, je l’étais un peu moins, elle était ma deuxième conquête. J’étais tellement amoureux d’elle, que j’ai cru que je venais de perdre à nouveau mon pucelage ! J’étais alors convaincu qu’elle serait la femme de ma vie. Avec le recul je crois que ce n’était pas une certitude pour elle. Du moins à cette époque.

Chantal n’est pas très grande mais elle a des proportions idéales, en plus petit. Un canon. Que ce soient les fesses, les cuisses, les seins (85B), tout son corps est harmonieux sculpté pour être contemplé. Elle est sublime et je l’aime. Quand elle vous parle avec douceur, elle vous fixe d’un regard franc, fascinant, ce même regard qui vous foudroie quand elle vous dévoile son cœur ou sa poitrine. Accompagné d’un léger sourire jubilatoire à peine esquissé, c’est pour moi la reconnaissance d’être son élu. C’est sans doutes aussi cette admiration inconditionnelle pour sa personnalité qui m’a poussé à la montrer et la faire désirer par d’autres hommes

Cette véritable addiction à l’exhiber s’est révélée alors que nous étions encore au lycée et que nous venions de nous rencontrer.

Nous étions adolescents, j’étais déjà très amoureux, et je le répète, c’était la plus jolie fille du lycée et elle ne manquait pas de soupirants.

C’est ce jour là, à l’occasion d’une de nos nombreuses « boom », que la révélation m’est venue. Nous avions tous bu plus qu’avec modération. Dans une superbe robe d’été échancrée sur sa poitrine nue, Chantal était si désirable qu’elle ne laissait personne indifférent.

Assise sur un divan, un verre de champagne à la main, la bouteille dans l’autre, elle était en train de remplir son verre. Les deux mains occupées, un de nos copains de classe a eu alors la bonne (ou mauvaise) idée de s’approcher d’elle par derrière et de tirer sur sa robe pour en faire jaillir un sein, une fraction de seconde. Fraction qui sera déclencheur de ma perversion. Elle est restée interdite quelques secondes, impuissante à se cacher, avant de sourire pour se donner une contenance devant l’étonnement des copains et des copines. Moi, je savais qu’elle était vexée et qu’elle ne voulait rien faire paraître. Je la savais très prude à cette époque, jusqu’à hésiter à se montrer nue devant moi.

Cet incident a été le point de départ d’une fin de soirée quelque peu débridée. Dans la foulée, tout le groupe a chahuté à déshabiller en partie sa copine ou son copain. Abandonnant toute mesure, au risque de la froisser, je suis parvenu à découvrir et montrer les seins de Chantal à l’assemblée. On riait on s’amusait, mais moi je bandais !
Ce qui n’était qu’un jeu d’adolescents allait devenir pour moi une véritable obsession que ne devait malheureusement pas toujours partager totalement cette jeune fille qui allait devenir ma femme.


Depuis ce jour je rêvais de montrer ses seins.
J’ai fait d’elle un nombre incalculable de photos, films sur lesquels je me masturbais en imaginant des hommes se branler en les regardant. Elle devait accéder en partie à mes fantasmes pour me faire plaisir et aussi quelques fois pour elle même, comme je devais le découvrir plus tard.


Je me souviens entre autres du développement papier d’une série de photos d’elle toute nue et dans des positions suggestives. J’avais demandé au photographe professionnel de faire un tirage grand format des photos couleur.
Quand je suis allé chercher mes images, il y avait du monde dans la boutique. J’ai patienté, tremblant. J’ai même failli repartir. Quand le type derrière le comptoir m’a demandé d’avancer et de présenter mon bon de retrait, j’ai paniqué et j’ai senti mes jambes se dérober alors que je sentais une brusque érection accompagner mon trouble. Je ne pouvais plus reculer. Le type est passé dans l’arrière boutique. Devant le comptoir il y avait deux jeunes clients autour de moi qui examinaient leurs photos étalées devant eux. Il y en avait deux autres derrière moi. J’étais en sueur. Pas difficile d’imaginer qu’on allait faire pareil avec les images de Chantal.
Je pensais déjà me sauver en lui prenant l’enveloppe sans regarder mes photos quand le type a ouvert le sachet et bien sûr a étalé largement mes clichés. Aussitôt, il a pris un air coquin et les a fixées.

- Elles sont belles non ? Le modèle également.

En disant cela, il en a pris une qu’il a tourné vers lui. Mes voisins ont évidemment cessé de regarder leurs images pour mater sans discrétion ma belle fiancée nue. C’est quand j’ai senti derrière moi que l’on se penchait pour regarder sur le comptoir, que j’ai spontanément éjaculé dans mon slip alors qu’une voix me murmurait dans l’oreille.

- Oui ! Elle est vraiment belle. On peut s’attendre dehors ?

Je n’ai pas répondu mais j’ai hoché la tête en signe d’accord.

J’ai vite rassemblé mes images, effrayé à l’idée que je venais de tacher mes vêtements et que cela pouvait se voir.
En sortant, le type derrière moi m’a soufflé.

- Attendez-moi. Je voudrais bien regarder vos tirages tranquillement.

Sur le trottoir, je me suis d’abord enfui comme un voleur.
Mais après avoir tourné le coin de la rue, je me sentais tellement excité de ce qui venait de se passer que je n’ai pas pu résister. Je suis retourné vers la boutique juste au moment où mon complice en sortait.

- Je vous offre un verre, me dit-il ?
- D’accord.

J’étais complètement subjugué par ce qui se passait. Je l’ai suivi.
Assis à la terrasse du café le plus proche, les photos de Chantal bien en vue il les contemplait le regard avide.

- Elle est vraiment canon ta copine. Elle s’appelle comment ?
- Chantal
- Elle a un regard troublant. Je pourrais la rencontrer ?
- Tu vas un peu vite non ?

Je n’arrivais pas à contrôler le tremblement de ma voix.

- A toi de décider bien sûr.

En disant ces mots, il écrit son numéro de téléphone sur l’enveloppe des photos.

- Tu voudras bien me céder une ou deux ?
- Tu les garderas pour toi?
- Soit tranquille. Je crois que je vais jouir devant ce soir.

Il en choisit deux : une sur laquelle Chantal montre ses seins et une autre ses fesses en se tournant vers l’appareil photo, avec dans le regard un expression très coquine.

En le quittant je retrouve le contrôle de mes pulsions. Je me mis à laisser aller mon imagination… Une rencontre avec ce type qui…

Je venais de comprendre, avec cet épisode, que le plaisir de montrer Chantal était accru du fait que sa beauté troublait d’autres hommes, et que cette beauté m’appartenait ! Le restant de ma vie, je crois avoir souvent confondu ce sentiment peu glorieux avec celui de l’amour que je lui vouais. Si j’ai craint à plusieurs reprises de la perdre, c’est sans aucun doute dans la confusion de ces deux sentiments.

A partir de ce jour, je n’ai pas cessé de m’appliquer à la mériter. Je voulais qu’elle soit également heureuse et fière de m’accompagner, de m’avoir à son bras. Je nous voulais un couple à la hauteur de sa beauté !
Je sais, ces sentiments, déjà minables à notre époque, apparaissent scandaleux à bien des égards dans notre société égalitaire.
Je plaide coupable, mesdames et ne cherche pas à échapper à votre vindicte !



Vous l’avez compris, je bandais de croiser un regard cupide sur sa croupe ou dans son décolleté. Innocente elle ne voyait jamais le mal. Comme ce fameux soir que je vais vous raconter et qui est du vécu de pure vérité.
Ce fameux soir donc, où j’ai réalisé mon fantasme pour la première fois - une exhibition de Chantal en voiture - n’a pas été prémédité. Nous n’étions pas encore mariés. On se fréquentait depuis deux ans et depuis mes pulsions de l’exhiber me pressaient déjà sans relâche.

Cette nuit là, nous revenions d’une soirée particulièrement endiablée : danse, rires, alcool…
Chantal est fatiguée et dort à mes côtés, allongée sur le siège passager dont le dossier est abaissé vers arrière. Je suis également crevé, il est deux heures du matin.

Le long de la Seine, la route se continue en impasse, je la prends par erreur. Comme j’ai fini mon demi-tour, je me range le long du trottoir pour vérifier ma route. On est juste arrêté sous un éclairage public, la Seine coule sur notre droite. Alors que je suis en train de déplier ces énormes cartes routières de l’époque, mon regard est brusquement attiré par une image sublime : la jupe de Chantal est ouverte sur ses cuisses et laisse voir jusque le haut de ses bas noirs auto fixants. Et juste une petite surface de peau claire.
Toute ma fatigue disparaît avec la montée d’adrénaline. Elle est en tenue de soirée : veste noire (qu’elle a enlevée pour la route), un chemisier crème en soie et une courte jupe portefeuille gris foncé nouée à la taille par sa ceinture de coton noir, attachée à la jupe. Je contemple cette image d’abord pour son côté esthétique. Tout y concoure, la lumière blafarde de l’éclairage public, la galbe des cuisses découvertes, la position lascive et offerte de mon épouse.
Mais très vite un autre sentiment me submerge qui provoque une érection spontanée.
Je viens de me transformer en voyeur et ivre d’excitation l’envie d’exhiber ma belle m’apparaît comme une réalité.
Dans sa position, il me suffit d’écarter d’un cm un pan de sa jupe pour qu’apparaisse la lisière des bas et un cm supplémentaire pour apercevoir sa culotte. Je distingue déjà parfaitement ses jambes, mon excitation grandit d’un cran, quand elle bouge légèrement ouvrant un tout petit peu le compas de ses cuisses.

Pour bien voir la carte (pas encore de GPS), j’allume le plafonnier de la voiture. En vérité je viens de décider d’éclairer la scène, bien conscient que j’ai une excuse toute trouvée si je me fais prendre ! Courageux non ?

Je deviens comme fou ! Elle dort, elle n’en saura rien, même si à plusieurs occasions, elle m’a fait plaisir de me laisser l’exhiber, mais le faire à son insu décuple mon plaisir pervers.

Ivre de désir, j’avance une main pour écarter, complètement les pans de sa jupe qui s’étalent de chaque côté de son corps alangui. Mais j’en veux plus, alors, tout doucement, je dénoue la ceinture à sa taille et j’ouvre largement le vêtement. Son ventre apparaît tout pâle à la lumière, encore caché en partie pas le bas de son chemisier. Chantal ne bouge pas.
Je contemple sa culotte grise de dentelle fine qui laisse par transparence apparaître le dessin de son sexe foncé. Ses jambes gainées de bas noirs avec une partie de peau nue se dessinent dans les lumières de la nuit.
Une petite tache séchée en regard de sa fente me fait sourire.

Sa respiration est lourde, profonde à la limite du ronflement. L’alcool y est certainement pour quelque chose, surtout qu’elle n’a pas manqué de galants sournois (Des amis de son oncle plus âgés que nous qui apprécient particulièrement sa présence !) pour lui remplir son verre et diminuer ses défenses dans l’espoir d’en tirer un profit. Et Chantal aime bien boire quand elle se sent bien, et elle est très vite grisée par l’alcool.

Doucement, assuré de son sommeil profond, je détache la ceinture de sécurité. J’ai envie de découvrir encore plus. En partant du bas, je défais le premier bouton de son chemisier. Puis un second. Son ventre puis son nombril se découvrent. Encore deux au niveau de la poitrine et le soutien gorge apparaît. Ma main tremble et j’ai conscience qu’on pourrait venir nous surprendre.

C’est quand j’ai commencé à déboutonner le dernier bouton de son chemisier que Chantal se réveille. Paniquée elle jette un œil autour tout en se rajustant.

- Tu es fou ! Qu’est-ce que tu fais ?

Elle est plus effrayée qu’en colère. Je la rassure.

- N’aie pas peur, c’est tout désert par ici et je contrôle les voitures qui arrivent en face. Elles ne viennent pas par ici, c’est une impasse ! Tiens, regarde !

En effet deux phares se dirigent vers nous et brusquement, 200 mètres devant nous, la voiture tourne vers sa droite poursuivant sa route.

Et puis, l’heure et le lieu finissent par la rassurer. Mais la colère prend le dessus.

- Mais t’es dingue, on peut nous voir.
- Tu es si belle. Ce serait un cadeau exceptionnel pour celui qui verrait ce que je vois. Je trouve égoïste de garder pour moi seul tous ces trésors !

Bien sûr elle n’est pas dupe de mon baratin, mais je la sens se détendre. Elle sourit même. Elle regarde encore une fois autour de nous pour se rassurer. Mes paroles font passer la colère et la voilà qui se laisse aller dans le siège. J’ouvre le chemisier, dégage un sein du soutien gorge que je prends bien soin de mettre à la lumière toujours au regard d’un hypothétique voyeur. Elle ferme les yeux. C’est un signe, je la sens complice, s’abandonner à ma folie. Je me penche sur elle et commence à lui sucer la pointe du sein dénudé pour le faire se dresser. A la lumière du réverbère le téton pointe et brille. Je sors ma bite et me caresse. Elle ouvre ses yeux et me voit me caresser. Elle a alors un regard surprenant accompagné d’un petit sourire narquois en coin. Il y a de la provocation, de l’arrogance et surtout de l’amusement dans ce regard et en même temps, comme un défi. Je suis le premier surpris de constater sa métamorphose soudaine.

- Ça te plait tellement de nous exhiber ?
- Tu ne peux pas savoir combien ! Et toi ?
- C’est te voir excité qui m’excite. Et puis la situation est particulière. Mais j’ai peur !
- Rassure toi je contrôle la situation

En même temps je sens qu’elle n’est pas insensible à ma caresse. Je poursuis.
Je bande très dur. Je lui prends la main et la dirige vers mon membre. Elle commence une lente masturbation sans cesser de surveiller alentours. Chantal aime caresser mon sexe, aussi elle se laisse aller.

Je m’abandonne à ses caresses alors que mes yeux ne quittent pas son corps à moitié nu exposé dans la lumière de la nuit.

- Tu aimes aussi exhiber ton sexe là, maintenant ?
- Bien sûr. Ça augmente l’intensité de mon excitation. Si tu continues aussi vite je vais jouir.

Abandonnant ma bite, elle se redresse sur son siège, enlève son chemisier et dégrafe pour l’ôter son soutien gorge. Il n’en faut d’un rien que j’éjacule spontanément.
Ses seins fermes et hauts plantés, jaillissent à la lumière du plafonnier, ses tétons pointent au milieu des aréoles sombres mélange de couleurs marron crème et rose.

Toujours en me fixant et souriant, elle remet son chemisier qu’elle laisse ouvert et se rallonge sur le siège. Elle laisse sa jupe ouverte, jambes et ventre nus. Je l’observe, ému, elle est vraiment sublime.

- Alors ?
- Tu es la plus belle des femmes que je connaisse.
- Baratineur, mais cela me plait quand même.

Elle me fixe avec une espression de défi.

Chantal est une femme très classique, un peu bloquée par une éducation d’où le sexe est exclu dans ses formes perverses. Elle croit toujours (à 36 ans aujourd’hui) en l’amour idéal. Elle ne baise pas, elle fait simplement l’amour, sans fioritures. Elle refuse souvent d’entrer dans mes fantasmes de l’exhiber et de l’imaginer se faire prendre par un autre. Souvent elle cède mais c’est simplement pour me faire plaisir et si elle y trouve parfois du plaisir, elle s’en cache avec fermeté.

Mais là, je sens qu’elle est disposée à s’abandonner à mes caprices. Tout en me faisant remarquer qu’elle est son initiative. Elle a pris la mesure des risques. Je sens qu’il faut profiter de la situation. De timide à craintive, je la sens devenue effrontée, sans peur.
J’avance une main vers ce corps en pleine lumière. Je me souviens qu’elle m’a, un jour, avoué être plutôt clitoridienne et attache beaucoup d’importance aux préliminaires de l’amour qu’à la taille du sexe (ça m’arrange). Aussi, ma main vient se glisser entre ses cuisses sous le fin tissu de sa culotte et mes doigts s’emparent de son petit bouton d’amour. Je l’entends geindre discrètement, comme d’habitude. Dans cette masturbation réciproque (elle a repris mon sexe en main) chacun se livre à l’autre à la recherche d’un plaisir altruiste. Elle mouille abondamment. De mon gland sourd du liquide séminal. On est en phase !

Mon regard passe alternativement de son corps abandonné au plaisir de ma caresse, aux alentours, toujours à la recherche d’un éventuel voyeur qui pourrait satisfaire mon fantasme mais en même temps tout faire basculer. Par moment je m’écarte comme pour la montrer. Dans mon imagination, je vois des ombres partout. Chantal a gardé les yeux clos, fermés sur la recherche de sa jouissance que je sens toute proche.

Les sens en ébullition, je décide d’ouvrir la fenêtre de son côté pour la rendre encore plus exposée, plus nue. A la merci d’un regard sans barrière. D’une main qui s’aventure vers un sein, une cuisse. Des lèvres qui cherchent à se saisir d’un téton dressé qui quémande un contact humide. D’une bouche qui murmure des mots grossiers qui choquent et excitent en même temps.

Nous sommes en pleine extase quand il apparaît quelques mètres à peine devant le pare-brise. Un type qui avance comme un fantôme silencieux. Il tient un chien en laisse.
Je panique. Le fantasme devient réalité et la peur fait tout s’effacer. Mon sursaut ramène aussitôt ma belle à la réalité. A son tour elle voit l’homme, panique et réalise que sa glace est ouverte. Elle se relève et vient se blottir dans mes bras. Pas un mot. Je sens son souffle saccadé dans mon cou. Mon cœur est prêt à éclater.
L’homme passe devant la vitre ouverte, lentement, très lentement. Je ne vois pas son visage mais il est facile d’imaginer qu’il mate. Il passe, ça me rassure.

- Il est passé, murmure-je dans son oreille collée à mon cou.
- J’ai peur, partons.

Le moteur à peine démarré, je vois le type face à la fenêtre. Il est revenu ! Il a ses deux mains devant lui, ouvertes en signe d’apaisement, de bienveillance. Je comprends vite le message, il veut nous rassurer de ses intentions non violentes. Le moteur toujours en marche l’excitation prend le dessus sur la panique. Chantal lui tourne le dos.

- C’est un type sympa. Il ne nous veut pas de mal. Il promène son chien. Il est inoffensif.
- A cette heure ?
- Ces animaux n’ont pas d’heure pour avoir envie de pisser. Non ?

Je la sens qui se détend. Je ferme la fenêtre passager. Je coupe le moteur. Le silence envahit l’habitacle.

- Détends-toi lui dis-je en l’allongeant sur son siège.

Elle refuse et referme son chemisier et sa jupe. Le type, souriant s’approche et se penche vers nous. Il a l’air d’un simple individu qui vient de tomber sur un couple de pervers qui s’exhibe. Je réponds à son sourire. La tension redescend d’un cran.

- C’est sans danger, il est cool. Montre-lui tes seins !
- Non ! T’es fou ! Murmure t-elle. Filons.
- S’il te plait. Rien que deux secondes.

Je la sens fléchir.

- Il est où ?
- Tout près de la fenêtre. Elle est fermée.

Elle écarte légèrement son visage et me regarde avec ce sourire coquin qu’elle avait tout à l’heure. J’y lis encore de la provocation, de la bravade. Contrairement à moi elle n’a pas peur, et semble même se plaire dans cette situation.

- Tu es sûr ? Je lui montre mes seins.
- Oui, c’est un brave pépé qui saisit sa chance de voir une belle femme nue devant chez lui au beau milieu de la nuit.
- Eh bien d’accord, fait comme tu veux.

Je suis bluffé par son acceptation. Je pense que nos caresses nous ont chauffés tous les deux. Elle se rallonge sur son siège, les bras le long du corps.

Sans attendre, j’écarte son chemisier et sa jupe. Elle est à nouveau nue à l’exception de sa culotte et de ses bas. L’homme a collé son visage sur la vitre et contemple. Je le vois un moment lever son pouce en signe pour nous signifier son admiration.

- Regarde, il te dit « bravo »
- Non, s’il te plait je ne veux pas le voir. On s’en va maintenant ?
- Encore un peu. C’est trop exceptionnel.
- Tu n’es jamais content !
- Je t’aime. Regarde comme je bande !
- Et lui, il bande, demande-t-elle tout sourire ?

Je n’en reviens pas de sa question.

- Euh, je crois oui ! En tous cas il a une grosse bosse au niveau de sa braguette. Il ne lui en faudrait pas beaucoup plus pour la sortir et se branler devant le spectacle.

- Tu crois ? C’est un obsédé ?
- Non, un type qui réalise ma chance qu’il a. Je crois que si tu baisses de toi-même ta culotte pour lui montrer ta foufoune, il va éjaculer dans son pantalon.

Elle rit, totalement détendue maintenant. Elle marque une petite pose et je la vois porter ses mains à ses hanches, soulever le bassin et faire glisser lentement sa petite culotte qui finit à ses pieds. Elle reprend spontanément sa pause alanguie, innocente, allongée sur son siège, semblant de dormir.

C’est quand je vois que l’inconnu sort sa bite que je panique à mon tour. J’ai soudainement peur de perdre le contrôle de la situation. Malgré mon excitation je mets le moteur en marche pour m’enfuir. Chantal regarde maintenant son voyeur et lui sourit tout en regardant son sexe.

- Attend il va jouir. Je voudrais voir.
- Tu es sûre ?
- Oui ! Tu te dégonfles maintenant ? Tu veux que je le branle, le suce ? Tu joues petit bras, non ?

Incroyable ! Elle joue avec mes nerfs. Les rôles son inversés. Je suis vexé. C’est elle qui me demande de rester. Le type a compris et s’astique frénétiquement la queue devant la glace.

Elle va pour même pour ouvrir sa vitre quand le type éjacule. Plusieurs salves viennent s’écraser à quelques centimètres de son visage. Elle a un geste de recul comme pour les éviter, protégée par la vitre.

Une fois le plaisir accompli, le type finit par secouer sa queue, juste à quelques millimètres de la vitre pour bien l’exhiber à l’objet de son excitation, avant de la ranger. Il se penche vers elle, lui adresse un signe complice de sympathie et s’éloigne avec son chien.

- Alors, t’es content ? En tous les cas c’est visible, dit-elle en montrant mon sexe.

En effet je réalise que j’ai joui sur moi sans même m’en rendre compte. Quel gâchis !

- Moi j’ai adoré même si j’ai eu peur, ce qui m’a empêchée de jouir. On rentre ? Je suis crevée et j’ai envie de toi.
- Tu as été merveilleuse. Merci mon amour.
- Allez arrête ton baratin finit-elle par chuchoter avant de s’allonger entièrement nue sur son siège. Dis donc, cela te fait de l’effet de montrer mon cul ! Tu devrais jouir aussi fort quand tu me fais l’amour.

Nous démarrons. Dans l’exaltation du moment, je lui demande de rester découverte. Je la sens amusée, complice et cela me comble. Elle comprend mon désir et finit par s’endormir, bercée par le ronronnement de la voiture.

La route du retour est longue et à cette heure on croise peu de voitures.

En conduisant, mon excitation renait presque tout de suite de la voir, là, endormie, simplement vêtue de ses bas. Je lui caresse les cuisses tout en surveillant la route.
Pas de réaction. Son sommeil est profond, la fatigue et la soirée bien arrosée. Je m’aventure sur son ventre et même entre ses jambes.
Cette tache triangulaire noire éclairée par intervalle me rend comme fou.

Incorrigible, je me surprends à guetter une auto ou un camion que je pourrais doubler pour la montrer au conducteur. A cette heure il y en a très peu. Alors je force ma chance. Je m’engage sur une autoroute. Très vite j’en repère un, je m’approche et le double. J’ai peur alors je fuis. Mais l’excitation est trop forte. Je reste sur la file de gauche et je ralentis. J’espère qu’il va me repérer et comprendre que je l’attends. Il me double par la droite et se porte à notre niveau. Je reste plusieurs secondes à ses côtés imaginant sans peine qu’il mate depuis sa cabine. Je le passe pour me rabattre devant lui. Il réagit et me lance des appels de phare. Il a vu.

Mon excitation est indescriptible ! Aussi forte que tout à l’heure.

Alors je l’attends et c’est lui qui en me doublant s’arrange pour me faire signe. Sur une longue ligne droite il se porte à mon niveau. Je m’aligne sur sa vitesse. Je vois le routier de la main, pouce en l’air, pour me signifier qu’il a bien vu.

Je l’entends dans mon imagination me dire : « Elle est belle ta femme. Je la sauterais bien ! »

Il me double et se rabat sur la file de droite. J’ai compris. A mon tour je le double et je poursuis à son allure pour lui laisser le loisir de contempler le corps nu à mes côtés éclairé par le plafonnier toujours allumé.
Ce ballet camion/automobile dure un long moment. Des minutes merveilleuses ! Exaltantes !

Mais il faut rentrer et je fais un petit signe amical au routier alors que je m’engage sur une bretelle de sortie.

Mais dans mon rétroviseur, je vois que le camion me suit. Je panique. Au bout de la bretelle, un feu est au rouge. Je m’arrête. Le camion s’arrête sur ma droite. Je vois en me baissant un peu, le routier penché à sa vitre baissée qui regarde sans aucune discrétion.

Le feu passe au vert on est seuls, je ne démarre pas laissant le gars profiter du tableau. Chantal dort toujours. A l’arrêt suivant il me fait signe de le suivre.
Je comprends qu’il veut m’entraîner vers un coin plus tranquille. J’hésite, et un départ trop brusque fait se réveiller ma belle voisine.

Je décide d’abandonner le routier, on rentre. Arrivés, elle regarde autour d’elle et me sourit à peine réveillée. Elle se rajuste et je lui raconte comment je l’ai exhibée sur la route. Surprise, elle ne semble pas en prendre ombrage. Au contraire, elle me reproche de ne pas l’avoir réveillée.

Je suis comblé, et après sa réaction je nourris déjà l’espoir de trouver une autre situation où je pourrais la montrer à un ou des inconnus et même aller plus loin.

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