Petite Fable Moraliste Autours D'Un Petit Découvert Bancaire

Je me rappelle encore de la première fois de ma vie où ma banquière m’a convoquée à cause d’un petit découvert. Il ne s’agissait pas de grandes sommes, je n’avais fait qu’une petite faute de gestion. Ma trésorerie était juste un peu tendue, mais le message sur ma boîte vocale était très clair.

La directrice de l’agence qui m’avait laissé ce message me reçut dans son bureau. C’était une femme brune et classe, sur la cinquantaine, du style jambes fines et poitrine généreuse. Maquillée impeccablement, habillée en tailleur et chemisier classique, avec des petites lunettes rouges d’intello. Elle aurait pu être ma mère ou plutôt, j’aurais pu être sa fille. Car c’est comme cela qu’elle me parlait ! Un mélange de remontrances et de conseils : elle commença par me gronder et finit par m’aider. Et cette douche froide - douche chaude ne me laissa pas indifférente si je puis dire. Elle avait une façon de me parler, de me regarder et une prestance qui me troublaient. J’aimerais tant être une femme avec son assurance et sa confiance. Je manquais tellement de tout cela qu’elle m’apaisa, car si j’arrivais avec mes peurs, je repartis avec une solution. Pour être honnête je me sentais terriblement honteuse et fautive. Et comme en plus, je suis d’une timidité maladive, mes émotions tanguaient un peu dans tous les sens. À la fin de notre entretien, je me mis à pleurer sans pouvoir stopper. Elle finit par me consoler contre ses seins maternels généreux. Ma grand-mère, mère et sœur sont comme moi, petites et menues. Cela me fit donc très bizarre de ressentir ce câlin-là. J’y repenserai quelquefois, puis de plus en plus souvent… Mais au final, ma banquière crédita mes frais de découvert et je m’en sortis à bon compte.

Je profitais de ma prime de clôture annuelle pour jouer un peu avec le feu. C’était un peu volontaire de ma part, mais aussi, un peu le fruit du hasard. Car je ne savais pas quand mes achats allaient être débités ni quand mon salaire serait versé.

Le destin faisant les choses, je me retrouvai en mauvaise situation. Le jour même de mon découvert, je reçus un nouveau message vocal de ma banquière. Il résonna dans ma tête, tellement je le trouvais à la fois effrayant, mais aussi excitant. Ce n’est pas facile à dire, mais j’avais envie qu’elle me mette une fessée verbale pour ensuite me consoler contre ses seins.

Des émotions troublantes qui me donnèrent beaucoup de bonheur toute cette nuit-là. Je ne dormis pas beaucoup. Et c’est toute penaude que je me rendis à la banque le lendemain matin dès la première heure. De haut de ses talons et de son éloquence, ma banquière me remit bien à ma place. Son regard était glacé et ses arguments imparables. Elle me mit en garde qu’être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes. Sa prémonition devint plus tard malédiction. Je me sentis comme une petite sotte. Quand elle me demanda ma profession, je dus lui avouer travailler dans une petite filiale d’un cabinet d’expertise comptable. Cela la mit hors d’elle et elle ne mâcha pas ses mots à mon égard. Elle me traita de sachante, n’ayant aucune excuses…

Bien sûr, je n’étais plus qu’un torrent de larmes et sa consolation tant attendue arriva comme un grand soulagement. Des bras généreusement ouverts pour moi qui étais si seule et si perdue. Un câlin infiniment long et rassurant. Le côté douche chaude de l’affaire ! Il y avait quelque chose de particulier chez elle : comme si elle me devinait, qu’elle lisait en moi, je ne sais pas… Elle finit par m’accorder une petite ligne de découvert et me conseilla de vendre ma voiture et de m’en acheter une à crédit. Cela me permettrait de remettre ma trésorerie à flot. Elle m’offrit les conditions de crédit les plus basses qu’elle avait. Je m’achetais donc une petite occasion chez un concessionnaire le week-end suivant avant de procéder à la vente.

Suivant les conseils de mon collègue de bureau, je vendis ma voiture via un site gratuit de petites annonces locales.
Comme cette voiture m’avait été offerte par mes parents à peine deux ans plus tôt, je pouvais en tirer un bon prix. Mon collègue s’y connaissait un peu en voiture. Il était jeune, grand et baraqué, judoka et rugbyman, chef scout et de chorale, catholique pratiquant, fiancé bref, le jeune homme idéal en qui je pouvais avoir confiance. Il m’accompagna sur le parking du supermarché pour les trois rendez-vous programmés, se faisant passer pour mon petit copain. Il était mon garde du corps et cela nous fit beaucoup rire. J’avais trop peur de faire ces rendez-vous seule et de me faire escroquer. Sa présence me rassura.

Il était mon ange gardien au bureau aussi. Notre chef comptable était un vieux libidineux et glauque, mais lui, m’avait mise en garde dès mon arrivée. Je n’osais jamais rester avec mon chef de service seule au bureau sauf contrainte et e. Parfois, mon collègue restait avec moi alors qu’il aurait pu rentrer chez lui.

Je ne voulais pas vendre ma voiture à n’importe qui. C’est un jeune couple, dont la femme était enceinte qui l’emporta face aux deux autres acheteurs qui m’avaient moins plu. La jeune femme allait utiliser la voiture pour faire des trajets chez sa mère avec l’ à naître. J’avais trouvé cela mignon. Le mari semblait attentionné à son égard, mais je n’aimais pas ses nombreux tatouages et son côté nerveux comme le sont les hommes de petite taille parfois. Mais elle était souriante et épanouie par ses huit mois de grossesse. Ils me proposèrent un paiement en liquide, ce qui me donna confiance en leur capacité de paiement. Mais la somme était trop importante pour moi. Pour leur éviter les frais d’un chèque de banque, j’acceptai un paiement par chèque.

Une fois le chèque déposé sur mon compte, Noël arrivant, je profitai des soldes du black Friday et du cyber Monday pour acheter les cadeaux de mes neveux et nièces et le reste de ma famille.

Tout cela était sans compter que le chèque fut rejeté pour défaut de provision.
À la lecture du SMS matinal m’indiquant le solde de mon compte, je m’effondrai sur place. Je commençai à me glacer quand je reçus le coup de fil de ma banquière. Je n’osai pas répondre, lui laissant déposer son message salé sur mon répondeur. Je me savais à découvert et la somme engagée était très importante pour moi. Je lui proposai, par email, de passer la voir à la banque pendant ma pause déjeuner. Elle accepta.

Il ne lui fallut que quelques phrases bien ciblées pour m’abaisser au plus profond de la honte. Mes joues étaient écarlates et… mon petit sexe aussi. Toutes ces nuits à repenser à ma banquière et à fondre pour elle. Et elle était là, devant moi, s’occupant de mon cas comme j’en rêvais ! Son regard sur moi avait changé. Je sentais qu’elle prenait un plaisir non dissimulé à venir chercher mes larmes qui arrivèrent aussi vite que mon trouble montait. Et son câlin désormais habituel prit une tournure beaucoup plus intime et émouvante. Le contact n’était plus maternel, mais plus électrique. Je ressentais des choses autres qu’une simple envie de m’aider.

Mais bon, ses conseils avaient du sens. Il me fallait récupérer le cash le jour même, ne pas accepter de représenter le chèque qui pouvait de nouveau être rejeté ni un chèque de banque qui prendrait un jour de plus à être encaissé. Je contactai donc mon acheteur qui s’excusa de la gêne occasionnée et qui se proposa de venir me remettre la somme en liquide. La banque fermant à 16 h pour le dépôt du cash, il me proposa de passer chez moi à 14 h. Je lui donnai sottement mon adresse personnelle, en confiance, trop ravie de ma bonne fortune. J’informai mon patron au milieu de son déjeuner que j’avais un empêchement pour venir travailler cet après-midi-là et il me confirma que cela serait déduit de mes congés. Cela m’aurait étonné que ce vieux grigou me fasse cadeau de quelques heures, moi qui n’avais jamais été malade depuis mon premier jour de travail.

La banquière me laissa son mobile pour que je lui passe un SMS, une fois l’argent récupéré.
Je fus soulagée et rassurée. La banquière me remit en garde :
Être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.

***

Vers 14 h 15, je commençais à m’inquiéter et j’avais déjà échangé plusieurs SMS avec le mari du couple. Un problème avec son camion de chantier soi-disant. Il arriva enfin vers 15 h, dans sa combinaison sale de maçon qui sentait la transpiration. La banque fermait à 16 h pour le cash. J’envoyai un SMS à la banquière confirmant que je serai chez elle avant la fermeture du coffre.

Il ferma la porte à clé, probablement à cause du cash qu’il portait sur lui. Il posa nerveusement l’argent liquide sur le comptoir de la cuisine et c’est là que je sentis cette odeur d’alcool venant du bougre qui était visiblement bien éméché. Il m’avoua qu’il n’était pas facile d’avoir une femme enceinte pour un jeune père de famille, car la sexualité n’était pas top. Alors il me fit bien comprendre que son paiement en cash qui me rendait bien service en valait bien un en retour. Il défit sa combinaison de maçon sans attendre et sortit une grosse queue bien râblée pour sa petite carrure. Une queue large comme pas possible, car il devait déjà fantasmer sur cette situation depuis un moment. Peut-être même déjà au moment où il avait signé le chèque en bois. Il vaut mieux faire envie que pitié, mais là je sentais les deux. Mon bas-ventre était tout émoustillé par la situation et je sentais que la pitié qu’il m’inspirait n’était pas feinte.

Je reçus alors un SMS de la banquière me demandant de venir avant 15 h 45 si possible. Je n’avais que vingt minutes devant moi en comptant le temps de trajet. Le mari avait des yeux de cocker qui me faisait pitié. Sa queue épaisse me faisait très envie. Je fondis sur place et me liquéfiai. Il avança vers moi lentement tandis que j’étais figée. Tout se passa très vite et très lentement à la fois. Je me retrouvai à genoux devant cette queue qui m’étouffa rapidement de par son épaisseur. Ce petit homme nerveux et tatoué se jouait de moi comme d’une poupée. Respiration coupée, mes envies, mes peurs, mes désirs, tout se mélangea dans ma tête. Il rentra sa queue en moi, nerveusement, et se mit à littéralement baiser ma gorge. De la salive giclait de ma bouche sans que je ne puisse rien contrôler. Il tenait mes cheveux fermement, dans un rythme endiablé de mouvements de menton en halètements. Tout n’était que confusion dans ma tête. Je cherchais ma respiration tout en me sentant prise avec force comme j’avais tant rêvé si souvent. Alors, quand je sentis des giclées chaudes dans ma gorge, tout était en spasme chez moi, sans savoir si c’était des tressaillements de peur ou d’orgasme ou les deux à la fois. Le petit mari remit sa combinaison et repartit aussi vite qu’il était arrivé, pour mon plus grand soulagement. Je repris mes esprits, encore surprise de ce qui venait de se passer. C’est alors que je compris qu’il était reparti avec l’argent ! Je me précipitai vers le comptoir de la cuisine, au cas où l’argent serait tombé au sol. À la vision du sol vide, mon monde s’effondra.

Être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.

***

Je mis une dizaine de minutes à me remettre de cette situation qui empirait à chaque minute.
Je décidais donc d’affronter l’orage de ma banquière, car il était 16 h 05 et le coffre était fermé. J’avais eu trois appels en absence. Elle était en rage et moi en pleurs. Elle ne comprenait rien à ce que je disais au téléphone, et donc m’invita à rester chez moi reprendre mes esprits tandis qu’elle viendrait me voir. Dix minutes après, elle était là et sonna comme une furie à ma porte. J’étais sous la douche, car j’avais pensé qu’elle viendrait après son travail, bien plus tard. C’est dans un peignoir trop grand pour moi que je l’accueillis, cheveux mouillés. La simple vision de ses yeux noirs me fit pleurer.

On s’assit sur le canapé et je déballai tout sous son regard réprobateur. Je me sentais si stupide, si bête, mais toujours autant troublée. Je voyais bien son regard se poser dans l’encolure de mon grand peignoir où se cachaient mes petits seins. Elle regardait aussi mon entrecuisse recouvert en partie par le peignoir. Je m’étais mal assise sur le canapé et une de mes petites cuisses était totalement nue. Mon histoire déballée entre deux pleurs ne laissa pas la banquière insensible. À la fin du récit, elle me confirma que je n’étais qu’une petite gourde et que la seule chose que je méritais était une fessée.

Elle tapa sur ses cuisses, m’invitant à venir allonger sur ses cuisses, sur le canapé. Ce que je fis un peu comme un automate. Elle releva le peignoir sur mes hanches mettant mes fesses à nue. Puis, elle commença à frapper mes petites fesses longuement avec fermeté et assurance. Une confusion générale me remplit à nouveau la tête. Je devinai mes fesses toutes rouges, moi qui ai une peau si fine et si blonde. Sa fessée se fit moins forte quand ses mains se mirent à descendre de mes fesses pour frapper mes petites cuisses. Elle écarta mes jambes et me fit un peu descendre de façon à ce qu’elle puisse venir tapoter de ses deux doigts mon petit sexe tout trempé. Elle me donnait maintenant une petite fessée clitoridienne. Et pour finir de me punir, ses doigts entrèrent en moi sans ménagement, prenant ensemble mon anus et mon sexe dans des allers-retours endiablés et profonds.

Mon humiliation était totale et je ne pus contenir plus longtemps mes petits halètements, ni empêcher ma respiration de se couper, ni mon corps de se tendre, ni les spasmes m’envahir complètement. Les noms d’oiseaux volèrent autour de moi et être traitée de tous les noms eut sur moi un effet tel, que je pense n’avoir jamais joui avec une telle intensité de toute ma vie. Je ne pus retenir un cri quand la crampe magique déferla sur moi. Les doigts de ma banquière restèrent en moi le temps que les spasmes se calment, alors qu’elle continuait à me dire à quel point j’étais sotte. La honte ne m’avait pas quittée.

Quand elle me sentit plus calme, la banquière me fit lever. Mes jambes flageolaient. Elle se leva à son tour et, yeux dans les yeux, elle me menaça d’interdit bancaire si demain, je n’avais toujours pas remis mon compte à flot. Comme toujours, elle termina sa douche froide par une douche chaude. Elle me donna pour conseil de demander une avance sur salaire à mon patron et de la contacter demain matin à la première heure. Puis elle me serra fort contre elle, contre ses gros seins. La magie de sa douceur réconfortante fut le meilleur des calmants. Elle disparut comme elle était arrivée.

Être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.

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Je mis un certain temps à me remettre de toutes ces émotions et bus deux verres de vin blanc de la bouteille qui traînait dans mon frigo depuis des jours. Je trouvais la force d’appeler mon vieux grigou de patron. Son assistante m’invita à le rejoindre au bureau d’ici 20 minutes, car il partait faire un audit en province le reste de la semaine. Le temps d’enfiler mes jeans et me voilà partie.

J’arrivais au bureau vers 18 h 30, il était presque vide. Mon boss resta au téléphone un bon moment avant de me recevoir : une de ses conférences téléphoniques interminables. Il referma la porte de son bureau derrière moi et me regarda de haut en bas avant de m’inviter à m’asseoir. Comme il bougeait peu et était vieux, il mettait son chauffage à fond dans son bureau. Je n’aimais pas son regard glauque et pervers sur moi. Cet homme me semblait toujours à deux doigts de baver. Je ne m’étais pas recoiffée et mes vêtements amples et mon écharpe ne laissaient rien deviner de mon corps. Il prit la parole et paria avec moi que je venais de passer mon après-midi en entretiens d’embauche et que je venais négocier une démission rapide. Aussi, quand je lui dis que l’objet de ma demande portait sur une avance sur salaire, son regard changea de passif à brillant. Et quand il me demanda la raison liée à ma demande, je ne pus faire autre chose que fondre en larmes. Je ne lui expliquai ma mésaventure sur la vente de ma voiture, sans lui donner aucun détail. J’avais hyper chaud et transpirais. Il acquiesça, prenant tout son temps. Puis il m’invita à retirer mon grand pull de laine, ce que je fis avec plaisir. Son bureau était surchauffé comme toujours. Je n’avais pas remis de soutien-gorge et il devina la forme de mes petits seins sous mon tee-shirt blanc. De plus, en retirant mon gros pull, j’avais dévoilé un angle de mon petit ventre blanc. Bien sûr, j’avais tiré sur mon tee-shirt pour tout recouvrir, mais je crois que ce fut un élément déclenchant.

Son regard pervers sur moi me figea. Et mes petits tétons se mirent à pointer. Je sentais tout cela arriver au ralenti, mais ne pouvais rien faire. Il m’avoua avoir toujours cherché à deviner mon corps sous les vêtements trop grands pour moi. Il me dit qu’il n’était pas déçu de la beauté de mes petits seins. Son regard était plus que glauque et je ne sais expliquer pourquoi, mes tétons se tendirent comme jamais. Quand il m’invita à les lui montrer, un frisson me parcourut. J’avais besoin de cette avance sur salaire. La banquière m’attendait de pied ferme le lendemain matin. Je n’avais besoin que de la signature de ce vieux pervers. Alors oui, je relevai lentement mon petit tee-shirt devant lui et me caressai les tétons pour calmer le mal qu’ils me faisaient.

Il me demanda d’expliquer mon excitation et je ne fus incapable lui en donner la raison logique, approfondissant ainsi le trouble dans lequel je me trouvais. Alors, il me demanda de défaire mes jeans et de me caresser sous ses yeux. Il fit suivre cette demande par l’affirmation qu’il ne me demanderait rien d’autre que de me voir jouir sous ses yeux. Il rigola jaune en me disant qu’il n’avait pas de viagra à son bureau. Il semblait honnête et j’avais besoin de sa signature. Et pour tout dire me caresser devant ce pervers était une idée qui ne me faisait pas peur. Voir, me montrer, une idée qui me séduisait et me faisait plaisir. Pour ne pas dire : qui me faisait envie ! Ma seule peur, en fait, était qu’il ait une attaque cardiaque. Car il semblait ne plus respirer ni cligner des yeux. Il me regarda baisser mes jeans et mon shorty à mes genoux comme si j’étais un Picasso jamais encore exposé. Il dégustait chacune de ces secondes que je lui offrais comme le dernier jour de sa vie.

Alors, quand j’ouvris mes petites cuisses devant lui, une espèce de bruit bizarre sortit de sa gorge serrée. Je caressais toujours mes seins douloureux et une de mes mains commença à me donner du plaisir. Comment dire sans honte les émotions intenses de la petites salope que j’étais pour me faire jouir ainsi. J’avais toujours fait cela, cachée au fond de mon lit et le faire ainsi, devant lui, était une situation étrange. Comme l’avait été le reste de mon après-midi. Cette expérience s’inscrivait comme dans une suite logique des événements précédents. Ma jouissance fut rapide et je me rhabillai aussi vite que je m’étais déshabillée. J’allais partir sans parler, mais une petite voix me glissa de lui demander quand l’avance sur salaire pourrait se faire. Il me confirma qu’il laisserait un message à son assistante et que le nécessaire pouvait être fait en début de semaine prochaine. J’étais une petite idiote, car je savais que toute demande spéciale salariale passait par l’approbation de la maison mère. Et que cela allait prendre quelques jours fatidiques que je n’avais pas.

Je rentrais donc chez moi bredouille, sans solutions, pour la banquière.

Être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.

***

Un peu perdue, j’appelais au secours depuis chez moi mon collègue de travail et garde du corps. J’espérais qu’il pourrait me prêter un peu d’argent, mais je préférais le lui demander en face à face plutôt qu’au téléphone. J’aurais certes pu demander à mes parents, mais je ne voulais pas qu’ils s’inquiètent.

J’appelais mon ange gardien juste au moment où il allait dîner et il se proposa d’apporter le repas chez moi. Je savais que sa fiancée vivait en province et le rejoignait le week-end. Mais je ne savais pas qu’il était libre ce soir-là. La chance tournait enfin vers moi, car, entre son rugby, son judo, sa chorale et ses scouts, ses soirées étaient habituellement bien chargées.

À peine débarqué chez moi, je lui expliquai, comme à mon boss, ma petite mésaventure. On passa à table et je dévorai ses lasagnes faites maison. Il était pensif et je n’osai pas encore lui demander de m’avancer l’argent.

Comme il s’était fait passer pour mon petit copain devant le couple escroc, il se proposa d’appeler le mari pour lui demander de passer déposer l’argent chez moi. Il laissa un message menaçant sur le portable du petit nerveux. Honnêtement sa voix et son ton me firent peur. La force de ses menaces ne laissait aucune chance au hasard. Il lui disait qu’il irait chez lui le chercher et tout casser s’il ne venait pas dans l’heure. Il se mit à trembler en raccrochant, tellement ce qu’il venait de dire était sorti du fond de lui. Vu la différence de taille entre les deux hommes, mon collègue n’en ferait qu’une bouchée. Et mon honneur serait vengé. Je n’avais pas pensé à cette option-là qui pourtant était une bonne option. Je me sentis une fois de plus un peu sotte. Dans la minute qui suivit, je reçus un SMS du tatoué, confirmant son passage imminent et s’excusant de cet impayé ! Sous le choc, je finis toute seule la petite bouteille de vin blanc, mon collègue étant resté à la bière (il avait apporté un pack qu’il avait mis dans mon frigo). On échangea peu en attendant l’arrivée du tatoué, plus occupés à regarder l’horloge qu’à parler. L’ambiance était tendue.

Une demi-heure plus tard, l’enveloppe arriva, portée par la gentille femme enceinte qui s’excusa encore pour tous ces désagréments. La tonne de pression que je portais sur mes épaules tomba au sol et je fondis encore en larme, consolée par mon collègue, mon héros. Celui qui avait toujours été là pour me protéger et sur lequel je pouvais compter. Une fois la porte refermée et la somme recomptée, nous partîmes dans un grand fou rire neveux.

Puis je sautais dans ses bras puissants et protecteurs pour l’enlacer, mes petites jambes enserrées autour de sa taille. Le contact de nos corps changea un peu la donne. Je le sentis se tendre et son rire s’arrêta. Sa queue était toute bandée et je ne pouvais l’ignorer, car il approcha plusieurs fois mes petites fesses de sa queue. J’étais un tout petit objet dans ses bras. Tout se fit plus doux, plus tendre, plus intime et le sursaut de joie se transforma en quelques secondes en enlacements amoureux. Il me portait dans ses bras comme une petite poupée. Son régime hyper protéiné faisait de lui l’homme le plus baraqué que j’avais jamais connu. Sans un gramme de graisse. Il écarta mes cheveux pour venir poser ses lèvres sur mon cou, si fragile et sensible.

Je lui rappelai l’amour qu’il portait à sa fiancée, le renvoyant aux photos de bonheur posées sur son bureau. Mais son regard avait changé, son cou large et impressionnant était tendu comme quand Hulk se transmue en homme vert. Portant une de ses grandes mains à ma bouche, il m’imposa de me taire. Jamais je n’avais vu de doigts si gros et forts. De l’autre main, il déchira mon petit pull. Les coutures faites main ne pouvant résister à cette force-là. Il me poussa dans le canapé et je volai dans les airs comme dans les dessins animés.

Je lui rappelai son engagement de boy scout, mais il défit sa ceinture pour faire tomber au sol ses jeans et son caleçon. Sa queue dressée était longue, à proportion de la taille du bonhomme.

Je lui rappelai, suppliante, que je ne voulais pas perdre le seul ami que j’avais. Je lui dis qu’il devait continuer d’être mon protecteur. En me blottissant dans le canapé, je le vis retirer sa chemise et faire voler ses baskets. Je n’avais jamais vu de tels abdos en tablettes de chocolat ni un torse en V aussi large. Son avant-bras était de la taille de mes cuisses.

Je lui rappelai sa religion chrétienne et son statut de chef scout, mais il fit voler mes imitations Converse et mes chaussettes. Il défit de ses gros doigts mes jeans et me les retira d’un coup, comme font les magiciens en retirant la nappe d’une table toute dressée sans casser un seul verre.

Je lui rappelai que les judokas ne sont pas censés attaquer des personnes sans défense et il déchira en lambeau mon petit shorty et mon tee-shirt. J’étais toute nue et vulnérable devant de grand gaillard motivé.

Je lui rappelai que les rugbymen étaient des gentlemen, mais il me répondit qu’il adorait baiser des petites salopes comme moi qui le faisais bander depuis des mois et qui l’excitais comme jamais.

Je dois dire qu’il n’avait pas tort et que j’étais honnêtement cette fille-là. Les événements de la journée étaient là pour le prouver. Pourtant, j’avais un comportement, des agissements et un regard de Sainte-Nitouche. Ses gros doigt épais me prirent et me firent jouir une première fois. Puis avant de littéralement me défoncer, il me dit que mes yeux puaient le sexe et je pense qu’il avait raison. Il me dit que se faire défoncer par Musclor était une chose et sodomiser une autre. Et ma foi, il n’avait pas tort.

Être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.

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Depuis lors, je vis en couple avec la femme enceinte à qui j’ai vendu ma petite voiture et nous avons trouvé un bel équilibre avec notre fils.

Mon vieux patron libidineux m’a bien formée et aidée à passer tous mes diplômes jusqu’à l’expertise comptable. Je lui ai donné de grandes joies, au point que je fus sa seule et unique héritière. Il trouva la mort lors d’un de nos petits rendez-vous hebdomadaires. Crise cardiaque, alors que je me caressais dans la plus chère des lingeries qu’il m’ait jamais offerte. Une belle mort.

Mon collègue de travail est mon associé dans mon cabinet comptable. Il travaille dur et déchire régulièrement la lingerie achetée par mon ex-patron. Il m’a présenté à pas mal de ses collègues rugbymen et je connais bien leurs vestiaires. À tel point, que je sponsorise le club désormais.

Avec tout l’argent que je me fais et le capital hérité, je me suis constitué un patrimoine immobilier important. J’achète des immeubles délabrés pas cher que je fais rénover. Mon chef de chantier est un petit nerveux tatoué que j’arrive à calmer lors de nos nombreuses réunions.

Le financement de mes appartements est assuré, à moindres frais par ma banquière, qui me convoque toujours autant. Elle est la marraine de notre fils.

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La morale de cette petite fable est qu’être à découvert vous met à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.
Certes.
Mais que cela peut aussi vous apporter l’inverse.

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