Douce Folie D'Une Masturbation Dans Une Brasserie

Je me suis dévoilée à vous au travers de mes écrits par petites touches, au fur et à mesure que vous me donniez confiance en moi par vos gentils commentaires ou messages envoyés. J’ai publié pour vous cinq textes au total, avec la fierté et les erreurs des débutantes. Au travers de ces écrits, vous avez pu me découvrir tant physiquement que mentalement. Vous devriez avoir compris que j’aime être piégée par un enchaînement de situations ou d’évènements qui me poussent à faire des choses. Je n’aime pas l’idée que ce soit des personnes qui m’y obligent, car je ne suis pas une soumise et trouve cela dégradant pour les femmes. Mais je suis hyper sensible à la contrainte imposée par la succession des évènements qui prennent le pouvoir sur moi. Je crois que cela me déculpabilise beaucoup.
Je vous recommande de lire mes textes hyper intimes dans leur ordre de publication pour mieux suivre le fil de mon évolution. Je vous dévoile donc ici le sixième opus de mon témoignage.

C’est vrai que dans mes précédentes publications je ne vous ai pas caché la fille que je suis vraiment. J’ai couché sur papier pour vous toutes mes contradictions et mes faiblesses. Et vous en avez bien profité j’espère pour vous caresser jusqu’à en jouir. Je suis une petite salope, tout simplement. Je ne cherche pas d’excuses, c’est la vérité nue, la conclusion d’années de thérapie, il n’y a rien à redire. Le constat est tout ce qu’il y a de plus objectif et sincère. Ce ne sont pas les preuves qui manquent. Il suffit de me lire pour le savoir.

Ce matin-là, je me sentais toute chose, l’arrivée des beaux jours, qui sait ? Je ne m’étais pas touchée depuis deux mois, fonctionnant par phase. Tout ce que j’avais enfouie en moi ces huit dernières semaines ressorti soudainement avec une puissance décuplée. Cela m’était tout simplement tombé dessus hier en allant faire les courses. Une pluie battante m’obligea à rentrer dans un café pour m’y abriter, le temps d’attendre que le tonnerre passe et que les trombes d’eau s’abattent.

Il y avait plein de monde sous la bâche de la terrasse alors je suis entrée m’isoler à l’intérieur. Étant partie sans mon portable, j’ai attrapé le journal sur le comptoir et me suis posée avec mon café sur la banquette dans une petite salle au fond du bar, près des toilettes. J’étais seule avec un jeune couple en face de moi. Et c’est là que tout a basculé.

Ils s’embrassaient d’une façon très chaude, pour ne pas dire plus. S’ils n’allaient pas dans un hôtel sous peu, je crois bien qu’une porte-cochère leur aurait fait l’affaire. Je venais d’entrer dans leur ambiance électrique et leur spirale sensuelle m’emporta dans leur tourbillon.

Une espèce de grâce semblait avoir touché ces amoureux. Leur façon de se regarder, de se tenir la main, d’être l’un avec l’autre, de rire… Je sentais le rayonnement de leur karma, la présence d’un amour fort. C’était si soudain, si intense, si beau à voir que mon cœur s’en trouva chaviré. Ils ne se parlaient pas, mais étaient en harmonie. Ils avaient l’air de touristes qui avaient découvert Paris à pied toute la journée. Ils s’étaient posés là, comme moi, par hasard, appréciant le temps qui passe devant un café au lait. Ils devaient être Irlandais.

La fille était d’un roux assez rare, brillant et orangé. Des petites lunettes fines d’intello, une peau tachetée. Lui était blond, grand, stable, probablement fils de bonne famille. Il posa son regard sur moi, puis elle à son tour. Je sentis un trouble me gagner et mes joues rosir. L’élément qui fit tout basculer, je crois, était la façon qu’elle avait de remonter une petite mèche rebelle derrière ses oreilles. Son geste était très doux, lent, la rendant terriblement désirable. Sa fragilité, sa gracilité, sa douceur. Tout vint réveiller en moi cette fille que je suis vraiment, une honnête et sincère petite salope.

Mais qu’avaient-ils donc à me dévisager ainsi ? Des hommes aiment me dirent parfois que mes yeux puent le sexe. Je ne sais s’ils disent cela à pas mal les femmes.
Mais était-ce donc cela que les tourtereaux lisaient en moi ? Peut être juste l’ambiance de Paris ville de l’amour ? Ou bien mes ondes résonnaient juste parfaitement aux leurs ? C’est mon téton droit qui se dressa le premier, comme à chaque fois que quelque chose de terrible va m’arriver.

Un frisson me parcourut et toute la libido bloquée à zéro depuis deux mois remonta avec une puissance infinie. Cette mèche de cheveux remontées par cette rousse et le regard de cet homme sur moi avaient ouvert la boîte à pandore de mes émotions. Un déferlement d’envies, de désirs s’empara de mon âme et de mon grand trouble. Je tenais le journal ouvert comme un robot et sentis mes jambes me lâcher. Ils me regardèrent alors tous les deux en même temps tandis que je tombais dans le précipice de mes plaisirs. Ils se tenaient la main, comme lisant en moi la fille qui défaillait toute seule sous leurs yeux, emportée par un grand tsunami sensuel.

Mes tétons dressés me faisaient terriblement mal. Personne d’autre qu’eux ne me regardait. Alors oui, comment dire, peut-être n’aurais-je pas dû, mais comment résister ? Tout en lisant le journal, je me surpris à me caresser les seins par-dessus ma veste de jogging. J’avais trop envie et puis j’étais trop contente de retrouver ce plaisir-là. Absorbée par ma fausse lecture, je n’avais fait qu’effleurer mes tétons, un peu comme par inadvertance. Leurs regards s’étaient accrochés à moi, suivant ma petite main qui passa d’un sein à l’autre. Je devinais leurs mains d’amoureux se serrer, le rayon cosmique de leurs quatre yeux suivre ma caresse du sein droit au sein gauche. Mon petit index fit plusieurs fois le tour de mon sein gauche et repartit faire le tour de celui de droite d’où il était arrivé. Mes tétons étaient délicieusement dressés. Allez donc essayer de lutter contre la nature.

L’orage n’était pas qu’à l’extérieur, dans mon bas-ventre une tempête venait de se lever. Sans lâcher des yeux mon journal, qui était alors ma ligne de vie, je fis descendre lentement ma caresse sur mon petit ventre, puis le long de ma jambe droite.
Arrivé au genou mon index repassa par mon entrejambe vers ma cuisse gauche. C’est un peu machinalement que mes jambes se sont bien écartées. J’étais vêtue d’un jogging noir un peu trop grand pour moi qui ne dévoilait donc rien de mon corps. La main que les amoureux se tenaient passa de sur la table à sous la banquette.

Personne d’autre ne regardait dans notre direction, trop occupé par les éclairs qui grondaient dehors. Alors je fis quelque chose que je n’aurais jamais dû faire, je pense. Je fis glisser lentement la fermeture éclair de ma veste de jogging, dévoilant mon petit tee-shirt blanc porté à même le corps. Mon absence de soutien-gorge était une évidence. J’ai certes une toute petite poitrine, mais le contact de mes tétons si durs avec mon tee-shirt disait tout. Penchée au-dessus de mon journal, je laissais onduler mes jambes écartées autour du pied de la table. Je repris ma caresse allant de mon téton droit au gauche, de mon ventre jusqu’au genou droit, de mon entrejambe à mon genou gauche.

Il y a dans ce moment-là, très rares dans une vie, comme une magie collective qui vous emporte. Je devinais la main de la petite rousse s’échapper de celle de son amoureux pour venir lentement se poser sur une forme dure qui avait poussée sous le jean de son chéri. Elle avait fait ce geste avec une infinie douceur, une lenteur langoureuse, une grande générosité naturelle. Et voilà que ses doigts se promenaient sur cette queue tendue et dressée, fruit de ma sensualité retrouvée.

J’étais redevenue cette tentatrice, cette séductrice que j’aime tant être au fond de moi. J’étais bien, si heureuse de revenir dans un élément naturel de liberté qui me manquait tant. J’étais enfin cette petite salope enfouie au plus profond de moi. Et c’est mon petit doigt posé sur mes lèvres d’ange blond que je croisai pour la première fois leur regard étincelant avant de le laisser fuir rapidement vers mon journal.

Entre mes cuisses, tout était en feu et je me liquéfiais sur place.
Visiblement cela semblait aussi être le cas sur la banquette d’en face.

Je fis donc un troisième tour de caresse, toujours en évitant leurs regards. La main de l’homme se posa sur le genou de sa chérie et remonta vers son entrecuisse. Elle portait une petite jupe qu’il n’eut aucun mal à relever un peu. De l’un et l’autre côté de la banquette nous pouvions voir ce qu’il se passait sous la table d’en face.

Reprenant confiance en moi je me pus m’empêcher de pousser mes cheveux d’un côté pour leur dévoiler mon petit cou blanc, signe qui ne trompe pas chez moi. Je sais que ce geste est révélateur d’une grande fébrilité. Comme un signe de détresse invitant qui bon le voudrait de me prendre. Ici ! Là ! Maintenant ! Sur cette table ! Devant tout le monde ! Plus rien ne me retiendrait si seulement l’un d’eux s’aventurait à m’approcher.

Alors, pourquoi me cacher? À quoi bon, désormais? La vérité était connue. Et mon état d’excitation avait dépassé le stade de l’envie. J’étais déjà partie trop loin, bien au-delà du point de non-retour. Ma main droite fila sous l’élastique de mon pantalon de jogging. La matière avait déjà absorbé de la mouille qui coulait entre mes cuisses. J’écartai mon shorty tout trempé et quand mon doigt effleura mon clito tout gonflé, je ne sus retenir un petit halètement de plaisir. Je dû me mordre les lèvres pour ne pas lâcher un petit cri.

Le gars d’en face n’en pouvait plus et décida de dégrafer ses jeans. La main de sa petite amie se faufila pour sortir un joli monstre bien solide, épais et râblé. L’homme glissa à son tour la main dans la culotte de sa chérie et à la tension de son corps, je sentis qu’il avait facilement trouvé un clito hyper sensible.

Dans cette folie collective, nous étions donc trois à nous caresser sous nos tables, à l’affût de tout mouvement ou regard venant de la salle vers nous. C’était un moment rare à vivre ou l’harmonie des corps, des âmes et des sens nous emporte tous vers le supplice ultime.

Dieu que cette petite rousse était douée pour manier le sexe dru de son chéri ! Passant du plus doux au plus violent, du plus langoureux au plus rythmé. Elle le masturbait magnifiquement avec une félinité incroyable d’une main et remontait délicatement une mèche de cheveux sur son oreille de l’autre.

Les doigts de son chéri s’enfoncèrent en elle comme si c’était en moi. Nous étions en communion télépathique, en alchimie distante. Je ressentais ces doigts me prendre et me pénétrer tandis que ma main masturbait virtuellement sa belle queue.

Nos désirs montèrent en flèche, corps tendus, respiration coupée, halètements avalés. L’intensité des caresses, leur précision, leur rapidité, leur soudaineté, leur incongruité, leur spontanéité, nous amenèrent très rapidement au bord du précipice. L’homme éjacula le premier, bloquant la main de sa chérie à la base de son sexe épais. Trois fortes giclées en sortirent inondant la pièce d’une douce odeur de sperme chaud. Ce parfum me fit basculer à mon tour dans un orgasme puissant que je partageais simultanément avec la jeune rousse. Yeux dans les yeux, vision brouillée, la vague du plaisir nous emporta au même moment. Nos spasmes étaient à l’unisson.

Que dire de ces quelques secondes où le temps s’arrête, où l’on se sait plus ce que l’on a fait ou dit, où tout se vit au ralenti, où l’on réalise la folie, tandis que les vagues magiques continuent leur effet si bénéfique.

Instants sublimes, moments uniques. Le son coupé revenait petit à petit, les bruits des gens dans la salle, cette odeur de sperme chaud fugace qui disparaît masquée par celle d’un café fraichement servi au comptoir, mes doigts qui sortent de mon jogging, la main de la fille souillée de sperme qui se frotte au jean de son chéri, ses jambes qui se croisent, le pantalon qui se boutonne, la jupe qui se rajuste, la vision qui s’adapte à la lecture de ce journal inutile.

Personne depuis le bar ne s’est retourné vers nous. La peur s’éloigne un peu. Je repends mes esprits et file me cacher aux toilettes, manquant de tomber sous mes petites jambes qui me soutiennent mal. Enfin de l’obscurité, je n’allume pas, essaye de prendre le temps de me calmer, de respirer.

Mais elle ne m’en laisse pas le temps, son pied m’empêche de refermer la porte. Elle est là devant moi, plus grande que je pensais. Elle ajuste sa mèche de cheveux autour de son oreille. Ses doigts tout près de moi sentent encore le sperme de son chéri. Elle se rapproche, je tremble comme vers un petit animal qui a peur. Elle est pleine de tendresse et de spontanéité. Je suis hyper gênée, me tortille sur moi-même. Un frisson me parcourt quand elle touche mon cou. Je sais alors que je suis perdue. Elle avance ses lèvres vers les miennes et avec une infinie délicatesse effleure mon visage. Je sens son souffle léger, son parfum, ses battements de cœur. Je me laisse faire, encore enivrée de ces instants magiques et me laisse porter. Elle me guide à elle, pose ses deux mains dans mon cou, descend vers mes seins en caresse et démarre un long baiser qui me tétanise sur place.

L’arrivée d’un client du bar en recherche des toilettes brisa tout le charme de cet instant magique. J’en profitai pour m’enfuir sans croiser le regard de l’amoureux. J’eus à peine le temps de voir que son sexe bandait à nouveau sous ses jeans.

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