Le Garage (26 Et Fin )

Je ne dors quasiment pas, trop épuisé par mes éjaculations à répétition dans le trou de Paul et trop excité par cette fin de soirée inattendue dans l’atelier.

Le lendemain j’hésite avant de poster les photos d’Enzo et demande à Sébastien de monter dans mon bureau.

- Bonjour Patron
- Bonjour Sébastien
- Vous avez besoin de quelque chose ?
- Oui, est-ce que vous auriez le numéro d’Enzo par hasard ?
- Euh, oui, je vous le donne tout de suite.

Il sort son smartphone de la poche de sa combinaison qui ne cache rien de son anatomie troublante et me note le numéro sur un post-it.

- Euhh, il y a un problème ?
- Non, pas du tout….

Je le regarde en souriant pour le rassurer.

- Vous avez fini l’Aston hier ?
- Oui. Du grand art, elle ronronne.
- Bravo ! Merci à vous deux.
- OK. Je le dirai à Marco.
- Bonne journée !
- A vous aussi patron.

J’envoie un sms à Enzo avant de poster ses photos.

- Bonjour Enzo. Je suis Eric de la concession, hier soir. Es-tu toujours OK pour que je poste tes photos sur le tumblr nakedcops ?

Quelques secondes plus tard nos échanges commencent.

- Bonjour Eric. Bien sûr. Pas le choix de toute façon ;-)
- Parfait. Toutes ? Y compris celle où tu te caresses la chatte d’une façon assez…. suggestive ?
- Oui. Il faut bien faire bander les mecs si on veut des likes non ?. Je ne veux pas la punition ;-).
- Ok. Ca me va. Je bande en les regardant. Je serai le premier à liker ;-)
- Parfait. Merci pour hier. Tu as été cool ;-).
- L’atelier est à ta disposition, avec Julien, Marco et d’autres ? …. ;-)
- On verra ;-). Tu m’envoies le lien quand c’est posté ?
- Oui. A bientôt !
- Ciao bello !

Je soumets les photos au propriétaire du blog. Avec le décalage horaire, elles seront en ligne à la mi-journée si il les trouve à son goût.

Franchement, la série est top et le petit inspecteur français, sexy, poilu à souhait avec sa belle queue uncut agrémenterait joliment la collection d’américains baraqués imberbes et circoncis du tumblr. En cherchant un peu on tombe néanmoins sur toute une série de flics latinos super poilus et gâtés par la nature qui exhibent de belles queues dont les prépuces bien épais sont plus qu’appétissants.

Le décompte des likes va bientôt pouvoir commencer….

En fin d’après-midi je commence à penser à mon rendez-vous au lac avec Paul. Il fait un temps superbe et je me dis que nous pourrons louer un bateau.

J’envoie un sms à mon amoureux

- E/ Bonjour mon amour. Je t’aime. Toujours ok pour le lac ?
- P/ Bonjour mon amour. Oui. J’ai envie de te voir et de te sucer.
- E/ Moi aussi.

Je me connecte ensuite au tumblr et vois avec plaisir que les photos d’Enzo ont été postées. 25 coups de cœur déjà. Plus les miens. Et un commentaire très flatteur sur l’émoi que provoquent les poses bandantes du petit frenchy…

Je pars de la concession vers 17H30, me gare sur l’un des trois parkings et vais louer un bateau pour trois heures. Je me mets d’accord avec le loueur pour déposer les clés du cadenas qui attache l’embarcation au ponton dans la boite aux lettres de l’accueil si nous partons après la fermeture.

J’indique par sms à Paul où je suis garé. J’ai choisi le parking le plus isolé où je suis seul pour l’instant. Paul arrive et se gare près de moi.

Nous nous embrassons longuement.

- Il fait chaud, je t’ai pris un maillot de bain si tu veux
- Oh….c’est sympa !

Nous nous déshabillons sur le parking, et déposons nos costumes et le reste de nos fringues à l’arrière de mon SUV. Quand Paul est nu je m’approche de lui, caresse les poils de son torse et prends son beau pénis dans ma main.

- Tu sais que tu me rendras fou toi ?

Comme je suis à poil également, Paul saisit ma queue et me masturbe doucement.


- Soyons fous à deux alors….

Sans dégager mon sexe de son emprise, je me penche pour prendre le maillot de bain que j’ai apporté pour lui en prévision de notre promenade en bateau.

- Tiens !
- On ne peut pas rester à poil ?
- Je sais pas… au moins pour prendre le bateau et nous éloigner du bord c’est peut être plus sage
- OK. J’aime bien porter un maillot à toi.
- Je te le donne si tu veux.
- Quand tu auras joui dedans alors…
- Vrai ?
- Pourquoi pas ?


Je ris et lui aussi. Nous fermons nos voitures et allons prendre possession du bateau que j’ai loué. De là où nous sommes personne ne peut visiblement nous observer. Je prends les avirons et nous nous éloignons de la rive jusqu’à accoster sur une petite ile au milieu du lac. Il y en a plusieurs et j’espère que nous serons tranquilles.

Aussitôt le pied posé sur le sable, Paul enlève son maillot. Il vient vers moi, baisse le mien, s’agenouille devant moi et commence une fellation d’enfer. A chaque fois qu’il me suce j’ai l’impression que c’est mille fois mieux que la fois précédente… et je ne compte plus nos petits jeux de bouches et de langues… Je ne dois plus être très loin du paradis des mecs sucés…

- On va nous voir…

Paul s’interrompt une seconde

- On s’en fout. Je t’aime et j’ai envie de te sucer.

Je me laisse aller….

Au bout d’un moment qui suspend le cours du temps, je fais comprendre à Paul de s’allonger et nous entamons un 69 qui me rappelle celui de la nuit précédente tout en étant totalement différent. Ce soir nous sommes seuls, isolés dans la nature, loin du monde extérieur.

Ni lui ni moi n’avons encore envie de jouir et quand nous comprenons que nous approchons de l’éjaculation, nous nous arrêtons.

Je m’assieds sur une grande serviette que j’ai apportée dans mon sac à dos, le dos contre un arbre. Paul vient s’allonger entre mes jambes et pose sa tête sur mon pubis et ma queue dure.


- Je suis bien Eric

Je lui caresse les cheveux et le visage, admirant son corps velu abandonné entre mes cuisses. J’aime sa verge dressée vers le ciel.

- Paul …
- Oui ?
- Je voulais que l’on se parle… Je voulais te dire que je t’aime vraiment. Je n’ai jamais ressenti ce que je ressens pour toi avec un autre.
- C’est pareil pour moi. Tu as peur ?
- Non. C’est du bonheur pur. Tout a changé, je pense à toi tout le temps. C’est comme si j’étais au-dessus de la réalité. Vraiment comme sur un nuage.
- Je ressens ça aussi.

Long moment de silence. Chacun réfléchit à ce qui vient d’être dit.

- Tu veux que l’on parle de Maud et des s ?
- Comme tu veux.
- Maud est au courant pour nous. En fait elle a su avant moi que j’étais attiré par les hommes. C’est une femme d’une intelligence étonnante.
- Oui. Je l’aime beaucoup. Et….
- Elle m’a dit que j’étais libre. Qu’elle m’aimait et qu’elle savait que je l’aimais d’une certaine façon.

Nouveau silence. Je reprends…

- Je peux tout te dire ?
- Bien sur !
- Je ne te demande rien de plus que ce que tu me donnes, parce que je ne peux pas rêver plus. Tu remplis ma vie, nous faisons l’amour divinement, je suis fou amoureux de toi, tu es là dans mes bras, la nuit nous baisons dans les bois comme des animaux….

Paul rit

- C’est ça que tu préfères, me baiser sur le capot de ta voiture ?
- Je ne préfère rien. J’aime tout avec toi. J’aime ce que tu me donnes….

Un silence, et je poursuis…

- Je ne te demande pas de quitter Maud ni tes s. Au contraire, je te demande de jouer pleinement ton rôle de mari protecteur et de père.
- Tu….
- Tu me comprends ? Je t’aime pour ce que tu es, comme tu es chaque jour, et ta vie fait partie de toi. Si Maud le comprend, nous avons tout ce qu’il faut pour être heureux.
Paul se dégage d’entre mes cuisses et vient s’asseoir à genoux face à moi.
Il pleure…

- Paul, ça va ?
- On ne m’a jamais parlé comme ça. Je…. je comprends que tu m’aimes tellement que c’est presque impossible à entendre pour moi….

Je le prends dans mes bras. Nous nous serrons l’un contre l’autre, nus, deux hommes, amis, amants, amoureux, complices pour la vie, unis par un lien que personne ne comprendra jamais. Je sais que nous serons heureux et que nous donnerons de l’amour autour de nous parce Paul sera ma source et que mon cœur sera la sienne.

La nature est calme ce soir au bord de ce lac. Le soleil tarde à descendre. La chaleur caresse la peau de nos corps emmêlés. Nous ferons encore l’amour ensemble ce soir. Et nous reviendrons.

FIN.

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