Fantasme 2

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

CHAPITRE 2 : Mes fantasmes me font disjoncter
Seule au bord de la rivière, Claire rêve au prince charmant qui la surprendrait comme elle est actuellement : nue, le vagin trempé … et affamée. La faim la ramenant la réalité, elle se met à rire : « avec ma chance du moment, mon prince va être vieux laid poilu et puer du bec ».
Je n’ai plus de petit copain. Celui que je prenais pour un peut-être futur fiancé, viens de se transformer en un petit con insensible. Quand je pense que j’allais lui offrir ma virginité pour qu’il me revienne, c’est moi qui suis trop conne. Ma robe n’est toujours pas sèche, je me relève, et avance prudemment vers l’entrée de ma cachette, j’ai encore envie d’exhibition. Appuyée à un arbre j’entends les voix des gens qui passent à côté de moi. Je me mets à 4 pattes, et furtivement j’avance au niveau des buissons opaques. J’aime le risque d’être surprise. J’apparais à moins d’un mètre du chemin, personne en vue. Je tends l’oreille, rien. J’avance jusqu’au chemin et je regarde à droite, à gauche, rien. Je me relève. Je vois devant moi, caché entre 2 arbres d’un bosquet de l’autre côté du sentier, à moins de 2 mètres de moi, un couple. Il me semble qu’ils ne sont visibles que par ma direction. Debout, une jeune femme blonde a son chemisier descendu le long de ses bras, dans son dos, une ravissante poitrine que malaxe consciencieusement l’homme d’une main, la mini-jupe troussée jusqu’à la taille, la culotte au genou, le sexe de l’homme planté dans son minou. Le monsieur s’active avec beaucoup d’ardeur pour finir sa petite affaire avant que n’arrivent des voyeurs.
Interdite, je ne bouge pas, je les regarde avec envie. Je pourrai presque les toucher. La femme gémie de plaisir, tourne la tête d’un côté à l’autre, et ses yeux me voient à côté d’elle, en train de mater comme une curieuse. Elle se met à trembler, ouvre la bouche pour hurler de peur.

J’avance, je pose un doigt sur sa bouche et fais « chuttt !, vous allez attirer du monde » Je suis en plein milieu du sentier, totalement découverte. L’homme sursaute, retire précipitamment sa bite du minou de la charmante demoiselle, qui d’après son froncement de sourcil semble frustrée. Je leur dis doucement « N’ayez pas peur, venez par ici vous serez plus tranquilles pour finir » L’homme me regarde de haut en bas, amusé et ne perd pas une miette de mon anatomie. Rassurés par ma tenue plus que légère, ils suivent mon petit cul, jusqu’à ma cachette. Pendant qu’ils vérifient les lieux, je leur dis « Je vous prête ma cachette, prenez votre temps, mais ne faites pas trop de bruit le chemin n’est pas loin », je commence à m’éloigner, puis je reviens,
- « cela vous dérange si je vous regarde ? Je n’ai vu l’amour que dans des films pornos, et cela me parait plus beau avec vous ! » l’homme regarde la jeune femme qui me répond doucement
- « Vous regardez, mais vous ne touchez pas s’il vous plait … vous avez quel âge ? »
- « 18 ans depuis 1 mois, mais (j’hésite un peu en regardant l’homme) je suis encore vierge. J’aime m’exhiber, j’ai peur d’aller au bout avec un garçon» Rassurant, l’homme me répond alors
- « Prenez votre temps, Mademoiselle, vous êtes très belle, vous n’êtes pas pressée. S’il vous aime, il attendra que vous soyez prête. »
Je le regarde allonger sa compagne, il lui retire sa jupe et sa culotte, (elle avait déjà retiré son chemisier qui lui bloquait les bras en arrière) il s’agenouille entre ses cuisses ouvertes, lui soulève les hanches et enfonce de nouveau sa verge au fond du vagin humide. Commence alors une danse savante où la jeune femme, s’offre, se tord de plaisir et gémie. Il la retourne, elle se met en position les reins cambrés, les genoux écartés, elle pose ses mains entre ses fesses et tire. Son anus s’arrondit, sa fente s’ouvre largement. L’homme présente son membre devant la fente s’y plonge voluptueusement, ressort, remonte et appuie son gland luisant sur la rondelle entre ouverte.
Il force, et d’un coup de rein, enfonce sa verge au fond de l’anus de sa compagne. Un feulement plus fort sort de la gorge de la femme satisfaite. L’homme accélère ses va-et-vient, les gémissements s’amplifient. La femme met ses mains sur sa bouche, elle tremble, secouée de spasme, un cri étouffé traverse ses mains. J’espère que personne n’a entendu. L’homme continue de lui limer le fondement quelques instants puis se détend à son tour. Il retire son sexe de l’anus béant qu’elle continue d’offrir sans pudeur au regard de son amant. Le sperme commence à s’écouler de l’anus comblé de désir. Ils s’allongent sur le dos l’un près de l’autre. Je regarde avec envie la verge de l’homme, souillée de sperme. J’ai une envie terrible de prendre ce sexe dans ma bouche pour le nettoyer, mais je sais que la femme ne me le pardonnerait pas. Je ne peux les toucher qu’avec les yeux. Alors je descends ma main entre mes cuisses, et me masturbe. Au premier gémissement, le couple me regarde faire en souriant : j’ai les yeux braqués fixement sur le sexe de l’homme. L’orgasme arrive rapidement, violemment. Je relève les yeux et vois le couple qui me regarde. Je rougis et dis à la femme : « Pardon, c’était très beau. J’avais tellement envie de son s… » Je me tais brusquement, me rendant compte de l’incongruité que j’allais dire, je détourne le regard. La jeune femme dit :
- « Claire ? c’est cela ? » un mouvement de tête confirme « viens plus près »
J’hésite, me rapproche. La jeune femme prend ma main et la pose sur le membre de son amant. Je masse doucement la verge qui reprend de la vigueur. Je suis perdue, je me méprends et dis : « je peux ? » La jeune femme répond en riant « non, mais tu peux continuer à la caresser. » et elle me pose un baiser sur les lèvres. L’homme met une main sur ma hanche, me sert contre lui et me baise le front. Paisible, je continue de caresser le membre de l’homme… La femme me demande alors « tu me la rends maintenant ? Je pense qu’il est prêt pour le 2ème round.
»
Je lâche le membre, rougissante et att ma robe sur le buisson, elle est encore humide mais tant pis. Je dis :
« Merci beaucoup, c’était parfait, merci, j’ai hâte d’aimer un homme et de me donner totalement à lui ». L’homme a repris position entre les cuisses de la femme.
Je sors des buissons, et arrive au bord du chemin. Je ne suis toujours pas rhabillée, je m’en fiche. Je prends la direction de la maison en coinçant ma robe dans mon sac. J’avance en trottinant pendant un quart d’heure sans rencontrer âme qui vive. Encore 200 mètres et j’arriverai près de ma maison, je devrais faire attention. L’entrée du lotissement est là, appuyée contre un arbre je ne vois personne alors je décide de prendre le risque. Posément je reste nue, traverse la rue et me dirige vers la porte d’entrée. Je tourne la poignée, rien ne se passe, la porte est fermée à clef. Je panique, j’ai oublié, hier, je suis sortie par la porte de derrière, je n’ai pas la clef. Je m’accroupie, et regarde frénétiquement si quelqu’un peut me voir. Je me relève et fais le tour. Une voiture apparait au moment où je vais être hors de vue. Je continue calmement, jusqu’à la petite porte, J’entre, je suis sauvée. Plus personne ne peut me voir.
Je me dirige vers la cuisine, et me prépare à manger. Je reste nue. Je viens de prendre une décision folle. Je resterai nue tant que je le pourrai. A partir de maintenant, pas de sous-vêtement : ce sera plus rapide pour se mettre nue : je serai bientôt la reine de l’exhib. Je remonte dans ma chambre avec les sandwichs, commence à rechercher sur Internet des endroits où je pourrai m’exhiber sans tomber sur des gens que je peux connaitre. Je répertorie une dizaine de sites proches que je note sur mon smartphone avec les itinéraires. Je pense que je vais bien m’amuser. Excitée, je vais sur des sites pornos voir des gens s’exhiber dans la rue. Je n’entends pas mes parents rentrer. Heureusement l’alarme de mon téléphone me prévient qu’ils ne vont pas tarder.
J’éteins internet, prends ma serviette de bain et me dirige vers la douche. Au moment de sortir dans le couloir je tombe nez à nez avec mon beau-père. Les mains prises, je ne peux dissimuler mon corps nu, mais de toute façon je n’en ai même pas l’idée. Je ne sais que dire
- « Vous êtes déjà là ? »
Mon père biologique s’est tiré quand j’avais un an. Je ne m’en rappelle plus. Ma mère a épousé Claude, mon beau-père quand j’avais 10 ans. Je l’adore, depuis 8 ans, il a toujours été parfait avec moi, il a comblé le vide laissé par mon vrai père.
Il n’arrive pas à détourner le regard de ma plastique parfaite, et surtout de mon sexe épilé où seule une petite touffe de poil reste sur son mont de vénus. Une bosse révélatrice gonfle son short.
Je la regarde, relève les yeux. Je me dis admirative « Wha ! Quel engin, il est bien équipé mon beau-papa, elle a de la chance maman» Pour la première fois de ma vie, je ne le vois plus comme mon père, mais comme le mari de maman. Je me rends compte de ma bêtise, rougie fortement. Je me rappelle alors ma nudité, je me jette dans ses bras pour cacher mon corps. Je l’embrasse sur les joues et dis
- « Pardon, je voulais juste aller à la douche »
Sentant la bosse contre mon ventre, je m’écarte, laissant voir à nouveau mon intimité. Je me retourne et file sous la douche au bout du couloir.
Claude suit le corps nu qui s’éloigne. Il pose la valise dans la chambre qu’il partage avec son épouse, et s’assoit sur le lit, il entend Claire chanter sous la douche, il se dit qu’elle s’est réconciliée avec Luca. Il secoue la tête, et se dit « il ne s’est rien passé, je n’ai rien vu… il faut que je parle ma femme, Julie saura quoi faire »
A la porte de la chambre, stupeur, il voit qu’il est coincé : Claire a mal fermé la porte de la salle de bains, la porte s’est ouverte seule. Il sait que s’il passe, il la verra à travers du rideau de douche transparent. Il panique. Il avance doucement, honteux, et regarde le superbe corps en train de se laver. Il ne peut plus bouger. A son tour, l’image se trouble, Claire est la fille de sa femme, pas la sienne. Alors il l’admire, son sexe lui fait mal. En se lavant, Claire aperçoit Claude du coin de l’œil.
J’ai du mal à y croire. Mon père, enfin mon beau-père si parfait en train de me regarder nue. Je n’ose pas me retourner… j’ai fini de me laver. Alors j’éteins le robinet en me disant : « dès que je coupe l’eau il va s’enfuir, je lui parlerai plus tard, c’est de ma faute, on parlera quand maman ne sera pas là » Je me retourne, tire le rideau. Il est toujours là à me regarder. Je suis troublée. Je n’ai pas envie qu’il parte, pourtant je l’aime comme mon père. Le fait d’avoir été abandonnée peu après ma naissance m’avait dispensée du complexe d’Œdipes, mais là je ne sais plus. Il n’est pas mon père. Il n’est que le mari de ma mère, un homme comme les autres. J’avance et lui dis :
- « Tu peux me passer la serviette à côté de toi ? »
Je suis face à lui, il ne réagit pas, mon trouble grandit. J’att la serviette, le regarde. Il a relevé les yeux. Je perds les pédales, je lui tends la serviette et dis en me retournant « Tu peux m’aider à m’essuyer ? » Je le drague d’une façon honteuse. Il att la serviette, commence à m’essuyer le dos, il se baisse et m’essuie les fesses les jambes et les pieds.
Il remonte machinalement pour s’attarder sur le postérieur rond, il aperçoit les lèvres de son sexe à la jointure des cuisses de Claire.
J’ai peur de ce que je vais faire mais tant pis … je me retourne et lui fais face. Il reste une seconde avec la serviette en suspension au niveau de ma fente, sa main remonte et essuie mes mamelons. Il reste à genou devant moi, et ne bouge plus. Je mets ma main sur la sienne et pose la serviette sur mon sexe. Il essuie mon sexe. Je le regarde, les jambes écartées légèrement. Il lâche la serviette, sa main passe sur ma fente humide, et remonte sur mon bouton qui pointe légèrement. Je gémie, mes mains de part et d’autre de son visage. Il prend le bouton entre ses doigts et tourne en pinçant : je ne peux que dire
- « Oui, c’est bon, encore, continue, c’est bon ».
Claire avance le bassin pour recevoir des caresses. Claude a envie de lécher le sexe de Claire. Au moment où il va lui mettre la langue dans la fente, il se rend compte de l’insanité de la chose, se relève brutalement, en se disant mais qu’est-ce que je fais? Il fuit vers le rez-de-chaussée et sa femme. Claire reste frustrée au milieu de son plaisir, elle se dit « je devrais avoir honte je viens de l’allumer comme la dernière des salopes. Que doit-il penser de moi »
Je retourne dans ma chambre, m’assois sur mon lit, face à la porte, mes larmes coulent doucement. Je ne sais pas si c’est de bonheur, de peur, de frustration, de colère. Je me masturbe brutalement jusqu’à l’orgasme. Je dois parler à maman, mais que lui dire. Il n’a rien fait, c’est moi … Après 5 ou six minutes, j’entends ma mère appeler de la cuisine, « dépêchez-vous tous les deux, c’est bientôt prêt ».
Claire prend la serviette, la pose sur ses seins. La serviette la cache si peu, à peine son entre-jambes qu’elle dévoile à chaque pas.
Je descends à la cuisine, ma mère me voit arriver aux trois-quarts nue, étonnée. Je me jette dans ses bras, et lui dit :
- « Maman, il faut que je te parle, c’est important. » Claire lâche la serviette pour serrer sa mère dans ses bras. « Ne lui en veut pas, il n’y est pour rien, c’est moi qui l’ai allumé comme une salope, il n’a rien fait »
- « Claude vient ici tout de suite » dit ma mère en colère. « Qu’est-ce que tu as fait ? » Claire lui coupe la parole, en larmes et dit :
- « Il n’a rien fait, maman, j’ai eu deux très mauvais jours en votre absence, il m’a surprise nue, et j’avais besoin de câlin. Cela a un peu dépassé la limite du câlin, mais c’est ce que je désirais. Il ne pouvait pas faire autrement. Il a eu la force de partir, moi j’aurai été jusqu’à lui faire une fellation s’il était resté. Pardonne moi maman, laisse-moi te raconter » Claire pleure sans discontinuer.
Claire raconte alors son enfer, les quinze derniers jours avec Luca, qu’il voulait faire l’amour et pas elle, elle raconte leur sexualité publique, ses exhibitions, qu’il l’a larguée pour une pouffe. Elle ose raconter l’épisode de sa nuit attachée nue au bord de l’eau. Les questions des parents fusent, et pourquoi et comment, etc… Claire répond à tout. Elle lâche les vannes. Elle pleure, parle de sa sexualité sans détour, pleine de honte quand elle insiste sur son exhibitionniste chronique. Le plus dure pour elle est de dire son plaisir infini à faire des fellations, à avaler le sperme de Luca, mais aussi qu’elle a déjà offert sa bouche à des inconnus pour le gout de son sperme, de ce désir permanent qui la pousse presque à demander à des inconnus s’ils ne veulent pas qu’elle leur fasse une fellation là, dans la rue, séance tenante, quel que soit le lieu, quelques soient les risques. Ce besoin qui vient de faire qu’elle avait dépassé les limites avec Claude.
Les parents sont atterrés mais veulent se rassurer un peu quand leur fille continue. Elle leur parle de ce beau couple qui a fait l’amour devant elle, de la beauté de cet acte qui lui a semblé si parfait, si loin de sa sexualité débridée. Ils serrent leur fille dans leur bras sans se soucier qu’elle soit toujours nue. Seul le père en serrant un doux mamelon dans sa main, s’écarte un peu en sentant son sexe gonfler à nouveau. Claire en le sentant s’éloigner comprends et lui dit « Pardon papa je ne recommencerai pas, je te le jure, passe-moi la serviette s’il te plait ». Il lui tend la serviette, elle s’enroule pour cacher au mieux sa nudité.
- « Maman, je sais que quand vous vous êtes connus Claude et toi, vous avez eu une sexualité un peu ‘olé olé’. (La mère rougie d’un coup, mais ne dit rien) C’est mamie, un jour de colère qui a lâché le morceau. J’ai besoin d’aide, mais je ne sais pas trop comment m’expliquer. Je ne veux pas voir de psy, j’ai peur de ces gens, je ne suis pas folle, juste déboussolée. Je pense que vous pouvez m’aider le temps que ma sexualité redevienne plus raisonnable. »
- « Que peut-on faire ? »
- « Je ne sais pas trop, j’ai des fantasmes que je veux impérativement réaliser. Je sens que je les ferai quelques soient les risques avec ou sans votre aide. J’en ai 3 pour tout dire qui me troublent, ils me font peurs, ils me font honte. Les autres ne sont pas réalistes, je sais qu’ils resteront du domaine du fantasme. Ce qui est difficile pour moi, c’est pour cela que j’ai besoin de votre aide, c’est que je suis toujours vierge, et je veux le rester, j’ai peur d’être violée en réalisant ces fantasmes si je ne prends pas de précautions. »
Les parents se rendent compte que bien que Claire soit très perturbée, elle n’est pas totalement déconnectée de la réalité. Elle a un besoin de sexualité que Luca ne veut plus lui donner, et ils ne savent pas vraiment quoi faire.
- « Claire, tu me fais confiance ? Je vais appeler le docteur Lebreuil, tu ne le connais pas, il vient de s’installer, il était interne en psychiatrie à l’hôpital Pompidou à Paris, il a décidé de reprendre un cabinet en province. Il parait qu’il est génial. On va lui parler, et on verra ce qu’il dira »
- « ce n’est pas une bonne idée, Maman, il va vouloir m’enfermer quand il saura ce que j’ai dans la tête. »
- « Laisse-moi faire »
Je suis désespérée, j’entends le docteur arriver, devant la panique de ma mère il est venu de suite. Je ne veux pas rester seule avec lui, que mes parents sortent, je veux qu’ils restent. Le docteur veux m’ausculter, je n’ai toujours que ma serviette pour tout vêtement, mais je ne veux pas qu’ils partent, je tiens la main de mère, je refuse de la lâcher. Mon père veut sortir, je refuse, proche de la crise de nerf. Il revient se mettre sur une chaise en me tournant le dos. « Allez-y docteur, je suis retourné».
Le docteur m’ausculte des pieds à la tête : voyant les marques sur mes bras et mes chevilles, il cherche des traces suspectes, autour de mon sexe, puis sur le reste de mon corps. Ma mère parle de mon auto-bondage qui a duré toute la nuit. Il continue ses examens, ne trouve rien, hormis de la tension, mais vu mon état de nerf, c’est normal. Il me fait boire un léger calmant, et me parle d’une voix douce. « Raconte-moi … »
Sous cette voix apaisante, Claire recommence l’histoire de son enfer. Les quinze derniers jours avec Luca sont manifestement le déclencheur de son traumatisme. Elle raconte sa sexualité publique avec ses excès, l’épisode de sa nuit où elle s’est auto-attachée nue au bord de l’eau, de son attente seule dans le noir, offerte. Au fur et à mesure, le tableau clinique se complète, Claire énonce ses besoins sexuels, emmêlés de ses fantasmes. Le docteur ne parle que pour relancer le monologue, qu’elle recommence à parler d’elle et de ses besoins, de ses peurs, de ses désirs. Claire dit tout. Elle lâche prise, cela lui fait un bien fou. Elle pleure, insiste sur sa sexualité, sans détour, pleine de honte. Reviens sur son besoin irrépressible d’exhibitionniste. Le plus difficile pour Claire a été de parler son besoin de faire des fellations, d’avaler le sperme d’inconnus juste pour le gout dans sa bouche, et pour la honte. Le docteur pense avoir le lien : la honte. Ce sera peut-être plus facile que prévu.
- « Dis-nous, ce que tu attends de nous, Claire, comment pouvons-nous t’aider d’après toi» dit le docteur
J’entends ma mère expliquer ce que j’ai fait à Claude. J’ai peur, je reste silencieuse, j’ai peur qu’ils ne me croient folle. Je n’ai besoin que de sexe. Celui de Luca bien sûr, à défaut je m’en fiche, surtout plus celui de Claude, je ne veux plus faire de mal à mes parents.
Après tout, je suis plutôt mignonne, ce ne devrait pas être un déshonneur pour un mec que de me baiser. Je me décide à parler
Je parle de mes fantasmes. Uniquement des moins réalisables d’abord, les plus horribles, je précise que ceux-là me font peurs, que je ne prendrai pas le risque. Le docteur me parle de tout et de rien, et reviens sur mes pulsions afin que je parle de ce qui me bloque, et puis … je me lâche enfin
- « Mon premier fantasme concerne les fellations. Je voudrai une liberté totale de sucer un homme. Je voudrai sucer sans limite, des jeunes des vieux des beaux des laids, je m’en fiche, juste avoir leur sperme dans ma bouche. Je voudrai être vue quand je suce un homme dans la voiture, dans la rue, dans les toilettes publiques, je ne sais pas, je veux qu’on me voit telle que je suis, une salope, je veux avoir honte de moi, montrer à tous que j’avale le sperme de tous ceux qui passent. »
Ma mère ouvre des yeux ronds et pâlis. Le docteur me demande juste de continuer
- « Mon deuxième fantasme concerne l’exhibitionniste. J’adore cela. J’aime être nue, que les gens regardent mes parties intimes. Je peux avoir un orgasme uniquement en étant regardée. Cela m’est arrivée, je montrais mon sexe à un homme, on parlait de sexe, je me sentais mouiller, j’ai fini par avoir un orgasme devant lui. Cela fait longtemps que je pense à ce problème. Quand Luca m’exhibait, j’étais heureuse de me montrer, je veux être nue la plupart du temps, à la maison, dans le lotissement, quand je me promène à proximité. Je sais que je ne peux pas traverser la ville en montrant mon sexe à tous les habitants de la ville. Mais ce que j’aime c’est par exemple, ce que j’ai fait le mois dernier, juste un imper raz les fesses, rien d’autre, je suis allé au cinéma. Dans le noir, j’ai enlevé mon imper, et je me suis masturbée. Là il se trouve qu’un mec m’a vue, c’est encore mieux, il s’est assis près de moi, et m’a caressé partout, j’ai jouis une partie du film totalement ouverte à ses caresses et à son regard. Je l’ai sucé. J’espérai même que d’autres hommes allaient venir, j’ai été déçue, il a été le seul. Je suis sortie 5 minutes avant la fin du film dans le noir, je ne l’ai jamais revu. »
Le docteur dit que cela c’est assez facile à organiser pour minimiser les risques.
- « Vous ne comprenez pas, je veux les risques d’être vue, je veux choquer, je veux être honteuse de mon attitude. Le fantasme 3 est encore plus … scabreux, je veux apparaitre comme une vraie salope devant les gens, qu’ils me considèrent comme telle. Non, pire, je voudrais être traitée comme une chienne, une chienne en chaleur serait encore mieux. Je voudrais être une salope, une salope un peu classe, pas vulgaire, ni pétasse, mais que ceux que je n’aime pas me considère bien comme une salope. Que j’ai la honte. J’aimerai pouvoir ne plus porter de vêtement à la maison même si on reçoit des visiteurs. J’ai retrouvé mes vieilles genouillères de roller, je vais les porter pour me protéger les genoux, car je resterai le plus souvent possible à 4 pattes, le cul bien cambré, même dehors, dans le lotissement et quand vous irez chez des amis, vous m’emmènerez chez vos amis, je serai tenue en laisse comme une vraie chienne. J’ai pensé aussi que si vous avez des invités à diner, je pourrai faire le service, à poil évidemment, et après avoir amené les plats sur la table je pourrai passer dessous pour soulager certains. En résumé, je voudrais apparaitre comme une salope, une vraie chienne en chaleur. »
Tous sont stupéfaits, je sais ce que je veux, mais il est impossible de réaliser cela sans provoquer une émeute, et surtout l’intervention de la police. C’est un délit de se promener nu en public. Claude, mon beau-père dit
- « On pourrait expliquer aux voisins, on les connait depuis près de 10 ans, ils sont bien, tolérants. Si vous, docteur, vous pensez que cela lui ferait du bien et éviter des soins … plus lourds, il faut essayer » le docteur se demande où il a mis les pieds, il pense qu’effectivement la réalisation de ses fantasmes lui fera du bien, mais les risques sont énormes. Il demande
- « Hugo, je connais un Hugo. Il a un rapport avec le fils du commissaire ? » je réponds
- « oui c’est lui »
- « Alors on peut peut-être essayer : je m’explique, je vais en parler au commissaire, compte tenu que son fils est mêlé à cette histoire, il sera ment plus compréhensif, plus accommodant. »
Le docteur me fait une ordonnance avec des calmants légers, et nous dit qu’il va revenir dans la journée.
Seule avec mes parents, je définis mieux certains de me besoins. Pour diminuer les risques, sida et autres, j’aimerai me limiter à des relations sexuelles avec des gens de mon entourage, enfin plutôt de leur entourage : leurs amis, les voisins. Ma mère, septique, et surtout cherchant des objections, dit
- « Certains voisins sont moins coincés que d’autres, ce serait possible. Mais je te rappelle qu’ils ont des s qui sont au lycée avec toi »
- « J’y ai pensé, l’année scolaire est finie, ce sont les vacances puis je vais en fac. Je saurai me tenir en fac, il ne reste que les weekends et certaines soirées ici. Ce sera facile. Je vais aussi essayer de limiter mon exhibitionniste à mon fantasme chienne, donc proche de la maison. Il m’arrivera bien sûr de me promener nue dans certains endroits plus éloignés que j’ai repérés, mais ce sera plus rare. Il me faudrait aussi quelques objets au sexshop de la ville d’à côté, accessoirement, je n’ai jamais été prise par le cul, s’il existe un plug anal très petit avec une queue d’animal en poil, suffisamment petit pour que je ne me déforme pas trop mon petit cul : je préfère prendre des précautions tant que je n’aurai pas eu une bonne bite dans le cul, excusez-moi, je m’excite, je deviens grossière. Par contre impératif, il me faut une culotte de chasteté (étonnement général) quand j’aurai mes règles, si je sors dans la rue, je vais être suivie par tous les chiens du quartier. J’aurais la honte au max quand j’aurai 2 ou 3 chiens qui me suivent en me reniflant le cul. Ma zoophilie s’arrête là, uniquement me faire renifler le cul, comme une petite fille qui se néglige dont l’odeur attire les toutous du quartier. Je frissonne, la zoophilie, beurk. Je suis une chienne, Ok, mais mes mâles à moi n’ont que 2 pattes et me demanderont toujours l’autorisation avant de m’enfiler.
Enfin bref, je deviens votre chienne et vous vous m’emmenez chez vos amis quand vous sortez. Vous croyez que c’est possible ? »
Je regarde mes parents abasourdis. Ma mère est gênée pour me dire non, je sais qu’elle s’est déguisée en toutou lors d’une soirée étudiante où mon vrai père lui avait volé sa culotte, pour l’obliger à se promener cul nu. Etant très éméchée, elle l’avait fait toute la soirée et avait même montré son postérieur, et le reste à certains de ses profs. Ambiance, ambiance! Mais de là à traiter sa fille en chienne en chaleur, il y a un monde. Ma mère me dit qu’il faut qu’ils réfléchissent avec le docteur, mais, mon père lui coupe la parole et me rassure
- « On va essayer. On va prévenir nos amis, si c’est possible on le fera»
Claire se dit génial. Je vais enfin m’amuser sans trop de risque, assumer ma sexualité. Elle regarde sa mère et lui dit
- « Tu disais que c’était presque prêt pour manger, ce doit être froid, mais c’était quoi ? »
Je me mets à 4 pattes, et me dirige vers le canapé où mon beau-père est avachi, je passe devant lui en m’exhibant et vais m’allonger sur le tapis devant la TV. Ma mère me regarde, elle rougit, et retourne dans la cuisine, réchauffer le repas. Une vingtaine de minutes plus tard, nous passons à table tous les trois, ma mère a déjà tout mis sur la table. Je lui dis
- « Si tu le permets maman, ce sera mon dernier repas en tant que Claire ta fille, le prochain je deviendrai votre chienne, je me contenterai de manger les restes dans la vieille gamelle du chien, je resterai à genou près de la table si vous avez besoin de quelque chose. Si j’ai été gentille, vous me donnerez un morceau pris dans votre assiette. Merci »
Deux heures plus tard, le docteur appelle, « le commissaire a été assez facile à convaincre quand il a eu les éléments en main, enfin l’implication de son fils » Le médecin passera me voir tous les deux jours pour un suivi médical.
(à suivre)

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