Liliane

Une auto-stoppeuse bien particulière

J'étais garé dans la dernière file, près des barrières, sur le parking réservé aux routiers. J’aime bien garer mon camion à l’écart du bruit et de l’agitation. Je suis là pour me reposer, pas pour faire la fête. Lorsque quelqu'un est venu frapper sur ma portière côté passager. Je venais de m’installer dans ma couchette et de fermer le rideau.

D’abord, ça m’a bien cassé les c ... Il m'a donc fallu un peu de temps pour me lever, ouvrir le rideau et regarder dehors. Pendant tout ce temps, les coups ont continué. Le parking était illuminé par des lumières rouges et bleues clignotantes. Je me demandais ce qui se passait. Les coups continuaient contre ma porte, alors je me suis penché pour voir de quoi il s'agissait. J'ai été bien surpris quand j'ai reconnu Liliane. Qu'est-ce qu'elle foutait ici? 

La dernière personne que je m’attendais à trouver d’ici. J'ai ouvert la fenêtre.

"Qu'est-ce que tu fous ici ?"

"J'ai besoin d'aide."

"Tu as besoin d'aide et c’est moi que tu viens voir ?"

"Ouais, tu me détestes, mais ça ne te a pas si tu me donnes un coup de main."

"Où est ton connard de chéri, Brandon ?"

"Il s'est cassé il y a moins de cinq minutes. Maintenant, laisse-moi monter dans ton camion, ou dis-moi d’aller me faire foutre, mais bouge ton cul."

J'ai déverrouillé la serrure de la porte, et je lui ai dit de grimper.

"Qu'est-ce qui se passe?"

"Les flics ont encerclé l'endroit et ils sont en train de rassembler toutes les putes."

"Et ton connard de chéri s’est tiré et t’as abandonné ? Tu l’as bien choisi, ce petit merdeux !"

Elle est restée muette, la tête baissée, alors j'ai dit:

"Grimpe dans la couchette et enlève tes vêtements." 

Elle m'a jeté un regard mauvais, alors j’ai ajouté : "Tu fais ce que tu veux. Mais si tu veux que je t’aide, hisse ton gros cul dans la couchette, et enlève tes putains de vêtements.

De toute façon, je ne te toucherais pas."

Elle m'a jeté un regard torve, mais elle est montée dans la couchette, et je l'ai suivie. Je l'ai regardée se déshabiller, j'ai pensé qu'elle était encore baisable, et que je m’étais déjà tapé des plus moches. Ses yeux se sont fixés sur les miens, un regard de défiance, et elle n’a pas arrêté de me fixer les yeux dans les yeux, tout le temps qu’elle ôtait ses sapes.

Une fois nue, elle a mis ses mains en coupe sous ses nichons, et elle a massé ses mamelons. Malgré tous mes efforts pour garder un air détaché, ma bite a eu un sursaut. Liliane l'a remarqué, et m'a lancé ce que je ne pourrais appeler un sourire narquois. J'étais sur le point de la traiter de salope quand on a recommencé à frapper sur la porte du camion. 

J'ai attendu un peu pour les faire patienter, puis j'ai passé la tête dans l’entrebâillement du rideau et j'ai crié:

"Qu’est-ce que vous voulez ?"

"Police ! Ouvrez !"

"Une minute. J'enfile mon pantalon."

J'ai enfilé mon jean, je suis descendu de la couchette, j'ai ouvert la fenêtre et j'ai regardé en bas pour voir deux flics, un gros et un maigre.

"Qu'est-ce que tout ce vacarme signifie ?"

Le gros a dit: "Nous venons chercher la gonzesse qui se cache dans ton camion. Envoie-la."

"Qu’est-ce que vous racontez ?"

"N’essaye pas de faire le malin. Fais ce qu’on te dit, connard, ou ça va chauffer pour ton matricule."

"Connard? Vous m’avez traité de connard ? Je vous ai posé une question, sans réponse cohérente de votre part, vous pouvez aller vous faire fou… voir."

"D'accord, gros malin. Tu veux jouer, on va jouer. Tu as une pute avec toi dans ta couchette, et moi, je veux l’embarquer. Soit tu la fais descendre, soit dès que tu quitteras cette plate-forme, tu récolteras un lot de PV."

"Vous traitez ma femme de pute ? De la calomnie ? C'est la bagarre que vous cherchez ?"

"Ne donnez pas cette sous-merde le titre de femme.
Nous l’avons vu venir par ici dès que nous sommes arrivés sur le parking. Maintenant, fais-la sortir, je perds patience."

"Vous avez un responsable, ici ? Un officier ?"

"Ouais, pourquoi ?"

"Allez le chercher. Il ne se passera rien ici tant que je ne lui aurais pas parlé et ensuite, selon son attitude, je pourrais ou non porter plainte contre vous."

Il a dit au flic maigre de me surveiller : "Assurez-vous que la salope ne sorte pas d’ici."

Il est revenu quelques minutes plus tard avec un flic qui avait des barettes sur ses épaulettes. Il est allé droit au but :

"Ce type a une pute dans sa cabine, et il refuse de la faire descendre."

"Non, monsieur l'officier. Ce policier a frappé à ma porte, m'a réveillé, a commencé à nous traiter, moi de connard et ma femme de pute, puis il m'a dit qu'il n'aimait pas mon attitude, et qu’il allait me coller une demi-douzaine de PV."

Le gros flic a dit: "Ce type ment. Je ne parle jamais à mes concitoyens de cette manière-là."

L’officier a dit: "Je vais devoir vous demander, à vous et à la femme, de descendre du camion."

J'ai répondu: "OK, mais je dois d'abord vous mettre au courant d’une chose. Je conduis des camions depuis plus de vingt ans maintenant, et s'il y a une chose que j'ai apprise à la dure, c'est qu'il y a des policiers qui n'aiment pas les routiers, et qui font tout leur possible pour leur causer des ennuis et leur coller des PV. J'ai appris à me méfier et à me protéger quand j’en vois un dans les parages."

J'ai tendu la main derrière moi et j'ai pris mon smartphone avec lequel j’avais enregistré toute la conversation. J'ai regardé le sang refluer du visage du gros flic pendant que l’officier écoutait attentivement l’enregistrement.

"Il est possible qu’il ait vu ma femme monter dans le camion, parce qu'elle revenait des toilettes."

J'ai ouvert mon porte-documents, j'ai sorti mes papiers et je lui ai remis.


J'ai crié en me tournant vers la couchette : "Liliane, donne-moi tes papiers"

J'ai remis ses papiers à l’officier, et j'ai demandé à Liliane de sortir la tête, pour que le gars puisse vérifier que son visage correspondait à ses papiers.

"Les noms et les adresses correspondent. Quelque chose que votre gars aurait pu vérifier sans effort, et sans vous faire perdre votre temps, s’il s’était comporté normalement au lieu d’insulter tout le monde."

Le visage du gros flic changeait sans arrêt de couleur.

L’officier m'a rendu mes papiers. "Désolé pour la gêne occasionnée et je vous présente mes excuses."

J'ai rendu ses papiers à Liliane et elle m’a remercié.

"Ce n'était qu'un demi-mensonge. Tant que le divorce n'est pas prononcé, techniquement, tu es toujours ma femme. Quant au reste, tu es une salope, mais pas une pute. Au moins, tu ne te fais pas payer pour ça."

"Et bien, cela a changé. Brandon a besoin d’argent, pour payer sa came, donc je suppose que ça fait de lui un proxénète et de moi une prostituée."

Nous avons été interrompus par l’officier qui revenait vers nous :

"Je sais que ce n'est pas juste, mais je vous suggère de ne pas rester là. Max est en train d’expliquer aux autres ce que vous lui avez fait subir, et ils vont trouver un moyen de vous faire payer quand vous partirez. Dans quelle direction allez-vous ?"

"Nord, vers Paris."

"Eh bien, je vais occuper mes gars jusqu'à ce que vous ayez le temps de filer, mais faites très attention lorsque vous aurez besoin de revenir dans le coin. Ah, aussi. Sauvegardez précieusement cet enregistrement, cela pourrait s’avérer utile si Max arrive à vous mettre la main dessus ... "

J'ai remercié l’officier, je me suis rhabillé et j'ai mis le diesel en marche. Liliane m’a dit: "Qu'est-ce que tu fous?"

"Je fais ce que l’officier m’a recommandé de faire, je me casse d'ici.
"

"Mais, et moi, qu’est-ce que je deviens ?"

"Soit tu descends maintenant, ils sauront que j’ai menti, et nous finirons tous les deux en cabane. Soit tu viens avec moi, en attendant que je trouve un moyen de te rendre à ton connard de chéri."

En traversant le parking, j'ai vu que l’officier avait raison. J'ai reçu plusieurs regards méchants de la part des flics et j'en ai vu plusieurs sortir leur calepin pour noter mes numéros. Je suis sorti du parking et j’ai réalisé une boucle sur la bretelle de raccordement, puis j’ai traversé le pont au-dessus de l’autoroute, pour me diriger plein sud.

Liliane m’a demandé: "Qu’est-ce que tu fous ? Tu vas vers le sud au lieu d’aller vers le nord ? Pourquoi ?"

"Parce que je ne fais pas confiance aux flics, ni aux officiers. Je suis prêt à parier qu’au nord, il y a un comité d’accueil qui se met en place, et qui veut me à blanc. Pour autant que je sache, personne ne m’a suivi en sortant du parking, donc en allant vers le sud, je devrais être peinard. De toute façon, ça m’arrange d’aller vers le sud, puisque je vais charger en Espagne."

Ensuite, plus personne n’a prononcé un mot. Nous étions plongés dans nos pensées. Je me remémorais les évènements, anciens et récents.

Liliane et moi étions encore mari et femme il y a quatre mois. Techniquement, nous sommes juste séparés, puisque le divorce n'est pas encore prononcé. Les trois premières années de notre mariage, Liliane voyageait avec moi, mais elle s'est lassée, et elle est restée de plus en plus souvent à la maison. Les années suivantes, je pensais être un bon mari.

Je travaillais beaucoup, je n’étais pas souvent à la maison, parfois absent plusieurs semaines de suite, mais je gagnais beaucoup d’argent pour payer les factures, et offrir à ma princesse une vie de rêve.

Un jour, alors que j’étais en livraison, le hasard a voulu que je passe à proximité de chez moi. J’ai décidé de m’octroyer une pause, et de faire la surprise à ma chérie. En franchissant la porte d’entrée, je l’ai entendue crier. D’abord, j’ai cru qu’elle regardait un film porno, mais c’était bien sa voix. Je me suis dirigé vers la chambre à pas de loup.

J'ai atteint la porte de la chambre, et j'ai regardé à l'intérieur. Mon ventre a été envahi par une boule de glace. Liliane était entièrement nue, à genoux sur le lit, avec les fesses en l'air, et un type la martelait par-derrière. J'ai tout de suite reconnu le mec, c'était mon petit frère Brandon. 

Ils me tournaient le dos, et aucun des deux n'avait remarqué ma présence. Je suis resté un moment, pétrifié, les regardant et les écoutant tous les deux, puis je me suis raclé la gorge «A hum !» Ils se retournèrent tous les deux avec un bel ensemble. La surprise sur leurs visages, l’empressement pour essayer de se séparer et s’éloigner l’un de l’autre, ils en étaient presque comiques. Liliane a essayé de se justifier, je lui ai coupé la parole :

"Tais-toi, c’est moi qui parle. J’en ai pour deux heures, pour aller effec ma livraison. Ensuite, je reviendrai ici. Celui ou celle qui est encore là, je le tue. Vous avez deux heures pour ramasser toutes vos affaires et disparaître de ma vue. Je ne veux plus jamais revoir aucun de vous deux."

Je me suis retourné pour partir, mais Liliane m’a crié: "Attends ! Laisse-moi t’expliquer !" mais j'ai continué à m’éloigner. Arrivé à la porte d'entrée, je me suis retourné, et j'ai crié: "Deux heures, et pas une putain de minute de plus !"

Quand je suis revenu, Liliane et toutes ses affaires avaient disparu. J'ai appelé un serrurier et j’ai fait changer toutes les serrures. Puis j’ai appelé un avocat. Liliane a appelé plusieurs fois, mais je lui ai toujours raccroché au nez. Je ne l'avais pas revue jusqu'à ce soir.

Nous avons roulé en silence pendant un moment, puis Liliane a demandé : "Pourrais-je te parler ?"

"Tu n’as rien à me dire que j'ai envie d'entendre. Tu n’as aucun moyen de me convaincre que c’était mon imagination"

"Tu aurais pu au moins me laisser t'expliquer pourquoi."

"Pourquoi ? Quelle importance ? Tu penses vraiment que tu aurais pu m’expliquer pourquoi, et que j'aurais pu dire – oh, si c’est pour ça, alors tu es pardonnée, c’est pas grave, et tu peux recommencer ?"

"Non, mais tu aurais peut-être été plus gentil, un peu plus compréhensif si tu avais compris que tu en étais la cause."

J'ai ri, d’un rire amer, et j'ai dit: "Je savais, à partir du moment où tu ouvrais la bouche, que ça allait être de ma faute."

"Pas ta faute, mais tu as joué un rôle. Bien sûr, la principale fautive, c’est moi. Et Brandon aussi, un peu, mais toi aussi tu as une part de responsabilité.

"Vas-y, fais-moi rire, explique-moi comment c'était ma faute."

"C'est toi qui m'as fait aimer le sexe. Les trois premières années de notre mariage, tu étais avec moi presque tout le temps. C’était merveilleux. Mais quand j'ai arrêté de rouler avec toi, le sexe s'est arrêté aussi. Tu partais une ou deux semaines, et tu revenais un ou deux jours, puis tu repartais à l’autre bout du monde pour plusieurs jours ou plusieurs semaines. Nous n’avions plus que des relations sexuelles épisodiques. Un coup de téléphone le soir pour me dire «bonne nuit, chérie» ce n’est pas suffisant !"

"J'ai essayé de te convaincre d’arrêter la route et de rentrer tous les soirs à la maison, mais non, tu préférais ta liberté de routier. Tu as préféré ton boulot à ta femme, et moi j’étais coincée à la maison avec un gode en caoutchouc pour me soulager. Pendant longtemps, je te suis restée fidèle, même si j’ai eu plusieurs opportunités, mais je les ai envoyé promener, parce que je t’aimais. Je souffrais du manque de sexe, mais je t’aimais !"

"C’est la fête d'anniversaire chez tes parents qui a changé tout cela. Tu étais sur la route et j'y suis allée seule. J'avais trop bu, et tes parents ne m'ont pas laissé conduire. Ils ont obligé Brandon à me raccompagner à la maison. Je ne me souviens de rien, j’ai sombré à peine assise dans la voiture. J’ai émergé le lendemain matin, j’étais nue dans mon lit, et il y avait un homme nu dans mon lit avec moi. J’ai pensé que tu étais rentré pendant la nuit, et j'ai glissé sous les couvertures pour te réveiller gentiment avec une pipe. Quand tu as été bien dur, j'ai enfourché sur ta bite."

"La bite était déjà à l’intérieur de moi, quand j'ai vu que ce n'était pas toi, mais Brandon. J'ai essayé de m’éloigner, mais il m'a attrapé et m’a retenue. J'aurais dû avoir plus de volonté et le repousser, crier, le battre, mais je ne l'ai pas fait. C'était si bon d'avoir une vraie bite en moi au lieu de cette saloperie en caoutchouc, et puis je n’avais pas toute ma tête, la pipe m’avait excitée, et puis c'était évident, on était nu tous les deux, parce qu’il m'avait déjà baisée pendant la nuit."

"Après, chaque fois qu’il te savait absent, il passait me voir. Nous avons baisé ensemble, mais ça n'avait rien à voir avec mon amour pour toi. C'était juste du sexe, j’arrivais à me convaincre que ça n’avait pas d'importance. C’était juste pour l’hygiène. Du coup, je pouvais bien m’occuper de toi, quand tu étais à la maison. Je n’étais plus stressée, ni anxieuse. J'essayais de te rendre heureux. J'ai essayé de te faire prendre un emploi plus routinier. Si tu avais accepté un emploi qui t'aurait permis de rentrer tous les soirs, j'aurais laissé tomber Brandon en un clin d'œil. Quand tu étais avec moi, j’étais heureuse, c’était tout ce que je désirais. Mais tu étais toujours parti sur les routes, tu t’en foutais de moi !"

Sa voix s’est étranglée dans un sanglot. J’ai jeté un coup d’œil vers Liliane, elle avait les yeux brillants, mais aussitôt elle a tourné la tête de l’autre côté, et je n’ai pas pu voir si elle avait des larmes.

"Alors, pourquoi es-tu restée avec lui ?"

"Où pouvais-je aller ? Tu voulais me , si j’étais restée. Mes parents m’ont chassée, quand je leur ai raconté. Tes parents, j’ai même pas osé me présenter devant eux. Je n'avais pas d'argent, aucun endroit où aller. Brandon a dit que je pouvais rester avec lui. J'ai trouvé un boulot. Faire cuire des hamburgers. J’avais l'intention de quitter Brandon dès que j'aurais économisé suffisamment d’argent. Tu as une idée de combien c’est difficile d'économiser en cuisinant des hamburgers ? "

"Et comment es-tu passée du burger, à faire la pute sur un parking ?"

"Chaque semaine, avec l'argent, il va chercher de la drogue. Nous étions en train de faire de l'essence, quand j’ai vu ton camion, alors je me suis enfuie dans les toilettes, pour que tu ne me vois pas. Quand je suis ressortie, j'ai vu les flics encercler le parking, et Brandon s’enfuir. Il a dû paniquer en pensant que les flics pourraient l'attr avec de l'herbe."

"Une femme seule, sans voiture, j’avais de bonnes chances que les flics me considèrent comme une pute, et que je me fasse coffrer avec les autres prostituées. J'ai ravalé ma fierté et je suis venue te demander ton aide."

Nous sommes restés silencieux tous les deux pendant un bon moment. Je regrettais de lui avoir demandé des explications, j’aimais mieux l’idée que tout était exclusivement de sa faute.

Puis elle a rompu le silence : "Tu me manques, tu sais. Tu me manques beaucoup. Tu ne sauras jamais à quel point je suis désolée, et je regrette de m’être mal comportée."

Je l’ai regardée, elle baissait la tête, honteuse. La vérité, c’était qu'elle me manquait aussi. Elle avait raison, j'avais été beaucoup trop absent, mais bon sang, je lui étais resté fidèle. Était-ce trop attendre, qu'elle fasse de même ? 

Encore dix kilomètres de silence, puis elle a dit : "Est-ce que tu le pensais vraiment quand tu as dit que tu ne me toucherais pas, lorsque tu m’as dit de me déshabiller, dans ta couchette ? Je t'ai vu regarder mes seins nus ... et je sais que tu en avais envie comme moi ..."

"Ouais, eh bien, tu pourrais toujours essayer ça !"

Je me croyais malin en plaisantant avec ça, mais quand elle dégrafa son chemisier et baissa son soutien-gorge, ma gorge s’est brusquement asséchée. Elle s’est penchée vers moi en me montrant son buste.

"Et maintenant, ça le fait ?"

C'en était trop pour moi. Je n'avais pas touché une fille depuis que je l’avais jetée. Et je n’avais pas passé une seule seconde sans penser à elle. Sauf que maintenant, au lieu d’être en colère contre elle, j’avais envie d’elle. On approchait d’une aire de repos, j’ai mis mon clignotant. Elle a tout de suite compris ce que cela signifiait. Elle a grimpé dans la couchette en ôtant ses vêtements :

"Dépêche-toi, bébé, dépêche-toi. Tu m’as tellement manqué !" 

En refermant mes rideaux, je me suis demandé où cela allait nous mener. Si cela pouvait nous ramener à la maison, ce serait déjà pas si mal.

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