L'Hotel De La Gare

- « Mon père, punissez moi car j’ai pêché ! »

Cette supplique venait du confessionnal, ou Sophie, bien sûr, n’avait pas ses habitudes.

- « Cela ne doit pas être bien grave, racontez ma fille », lui dit une voix douce, semblant venir du plus lointain des cieux.

La honte ! La honte ! La honte ! Celle qui monte aux joues, qui fait pleurer. Tout avait commencé, par de la frustration, du manque d’attention, de caresses, d’imagination. Bref, la lassitude d’une vie maritale banale. L’envie d’autres choses, l’envie de vivre quoi ! Un dialogue sur Internet, un ordre :

- « Hôtel de la Gare, Dijon, vendredi 10 heures, prends ta journée ! »

Une nuit d’insomnie, d’hésitation et une réponse positive. L’homme avait formulé des exigences vestimentaires. Des chaussures noires à hauts-talons, des bas assortis, une jupe très courte, serrée, rouge, une chemisier blanc, un manteau noir, pas de slip, pas de soutien-gorge. Rouge et enfiévrée, honteuse et peureuse, tremblante de désir… Voilà tout ce qu’elle était en prenant le TGV vers 8 heures, gare de Lyon… Une heure, à lire et relire le dernier message de l’homme quel avait imprimé.

- « A l’hôtel, une piaule est réservée à ton nom. Tu prends la clé, tu montes, et une fois dans le lieu, sans fermer à clé, tu te mets à quatre pattes sur le lit jupe relevée sur les reins et tu attends ».

Et la voilà, pantelante, marchant vers l’hôtel, demandant la clé d’une voix basse, se préparant et attendant là… Et si, un intrus venait, et s’il ne venait pas. Humiliante attente. Des pas, une porte que l’on ouvre, et enfin une main d’homme qui lui flatte la croupe…

- « Beau cul de pute ! », lança l’homme.
- « Ne bouge pas » ordonna-t-il. Le regard la détaillait, une main caressait sa nuque dégagée, l’autre sa tignasse puis ses lèvres…

Sophie ne put s’empêcher de la lécher…

- « Allez vite ! Debout et à poil ! je te veux juste avec les bas et les chaussures»

L’homme s’était assis dans le grand fauteuil, datant d’Hérode.

Il matait, un strip maladroit mais plein de bonne volonté. Elle termina son strip à genoux devant l’homme.

- « sort ce qu’il y a dans le sac de sport maintenant ».

Elle ne l’avait pas vu, mais il était là, a sa droite, tout bleu.Dans un sac isotherme, une bouteille de champagne, des verres, un martinet qui la fit frissonner, un énorme godemiché couleur chair, un bâillon, un collier clouté de chien et sa laisse. Déjà la main de l’homme s’emparait du collier de cuir…

- « Tu veux le collier Sophie ? », demanda-t-il .
- « Oui, monsieur » s’entendit-elle répondre.

Il y a deux semaines de cela, elle ne se serait pas cru capable de cette réponse. Mais le désir la tenaillait. Déjà elle se sentait trempée. Déjà, le collier se refermait autour de son frêle cou. Il était large, rugueux, humiliant.Un bouchon de champagne, la sortit de ses pensées. Deux verres qui se remplissent. Une soumission cela se fête. Le verre pris à genoux comme il se doit, l’homme saisit la laisse, la tira et l’obligea à marcher dans la position la plus humiliante qui soit.Une fois devant le lit, un ordre sec :

- « Grimpe ! ».

En quelques instants, elle fut liée, bras et jambes écartés, au quatre montants du lit.

- « Là, l’homme, mon père, me traita de traînée, de putain, tout en me caressant les seins, et il se déshabilla ».

Effectivement l’homme, se mit d’abord à lui presser ses jolies petites pommes, à lui titiller les tétons, à les tordre doucement, à les pincer. Une fois ceux-ci bien saillants, c’est avec sa langue qu’il se me mit à les goûter avec délicatesse. Alternativement, il embrassait chacune de ses tétines, les faisant gonfler encore, puis à les téter goulûment avec l’avidité d’un bébé… Enfin d’un bébé de trente six ans.Ce délicieux supplice avait duré de longues minutes. Plus le temps passait, plus Sophie mouillait, plus elle avait envie de… Maintenant, les lèvres descendaient lentement vers son sexe.
Le chemin était parsemé de doux bisous… Le dernier fut pour son clitoris. Un sexe à la touffe noire, bien épilée, douce soyeuse, faite pour accueillir le nez d’un homme… Justement celui-ci, s’y attardait longuement, fouillant alternativement du nez, de la main. Brutalement, sa langue se mit lécher le petit bouton de son entrecuisse, lui arrachant de petits cris…Sophie fermait les yeux, quand elle sentit quelque chose s’introduire dans son sexe. Un, deux, trois doigts.Son sexe était trempé, mais l’homme retira sa main. Elle le vit, s’enduire la main de gel. Un, deux, trois doigts, puis elle entendit son propre cri, car le quatrième poussait, pénétrait aussi. Elle était offerte, écartelée, criant comme une pute. L’acte était douloureux, mais c’était de plaisir. En plus le pouce, frottait son délicat clito, les doigts se mettaient à bouger. Ils étaient enfoncés jusqu’à la racine dans sa petite grotte, la fouillant sans ménagement. Sophie sentait son utérus qui cherchait le contact. Quand son col fut caressé, elle jouit instantanément. Et ces maudits doigts, qui continuaient, le pouce qui lui branlait le clito, les doigts qui la défonçaient. Elle n’était plus qu’un sexe, qu’une chatte en feu, qui suppliait… Son sexe, disait encore, encore, avalant la main. De sa bouche ne sortait que des cris de jouissance. Une jouissance ininterrompue pendant combien de temps, une heure peut être. L’homme trancha ses liens et vint s’allonger à ses cotés la serrant longuement, l’embrassant. Sophie était, repue, épuisée, comateuse. Elle sentit quand même l’homme bander. Après lui avoir adressé un regard frondeur et complice, elle s’approcha de son sexe, l’embrassa, le lécha, pressa ses couilles, puis plongea bouche grande ouverte, bien décidée à rendre un peu du plaisir qui lui avait été donné. Quel plaisir pour elle de sentir, une belle queue raide sous sa langue.

- «Sophie, encapuchonne moi et viens t’asseoir », lança l’homme.

Mais où étaient donc ses maudites capotes.
Avec ardeur, elle chercha, et les vit enfin sur le fauteuil. Après avoir branlé à nouveau cette queue désirée, elle enfila lentement le préservatif. Avoir ce gros sexe, dans sa petite chatte, elle en avait envie. Elle s’empalait, s’empalait, s’empalait avec une fougue rageuse. L’homme, ne faisait rien la laissant à son affaire admirant ses petits seins ronds. Une explosion commune. Des cris. Elle qui s’abattait contre le torse de l’homme. Dernière image. Quand elle sortit de sa torpeur, elle était à nouveau seule. Un billet sur la table, avec un simple mot :

- « Pour la piaule» .

Il était près de 15 heures, l’heure pour Sophie de reprendre le train.

- « Mon père, que dois-je faire ? », implora-t-elle.
- « Agenouillez-vous et vous verrez, bien », répondit l’homme en noir, dont la voix tremblait.

Clac ! L’ouverture d’une petite trappe, frappa contre la cloison en bois du vieux confessionnal. Hasard, le guichet se trouvait juste à la hauteur de ses lèvres, et, elle vit ce qu’elle avait à faire.
Fin

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