Ma Belle Était Surprise

J’avais quelques jours plus tôt retrouvé un ancien camarade de classe, Bertrand. Un sacré numéro, ce Bertrand. Aujourd’hui, il est à la tête d’un club restaurant branché, bon chic bon genre, où l’on ne peut se rendre que sur invitation…


Bertrand m’expliquait son parcours atypique, je lui racontais ma vie : marié, deux s, un bon job, que du bonheur. Après quelques échanges de politesse, il insista pour m’inviter dans son nouveau club, pas peu fier de me faire découvrir ce qu’il appelait : son nouveau concept.


Pris de court et devant une telle insistance, je décidai d’accepter l’invitation :

— C’est d’accord, je viendrai dîner samedi 7 avec ma femme.


oooOOOooo



De retour à la maison, j’expliquai à ma femme mes retrouvailles avec Bertrand, et lui fit part de son invitation. Ravie d’aller dîner, mon épouse me rappela que nous partirions à deux voitures car elle avait prévu d’aller voir sa sœur avant. Qu’à cela ne tienne, nous nous retrouverions à 20 heures au club restaurant. Ah, le GPS, quelle belle invention…


Un petit coup de téléphone à Bertrand samedi midi pour lui confirmer l’heure. J’évoque avec lui la situation, il me convainc de venir un peu plus tôt pour discuter :

— Allez viens, tu verras, tu vas être épaté…
— C’est d’accord, je serai là vers 19 heures 15.


oooOOOooo



Samedi soir, 19 heures 15, je suis devant le club restaurant. C’est une superbe bâtisse retirée dans une propriété superbement arborée : la classe…


Bertrand m’attend sur le seuil :

— Allez rentre, ne reste pas planté comme un con !


Première surprise, cela ne ressemble pas à un restaurant, c’est un grand hall magnifique suivit d’un coin bar près d’une cheminée du XVIII ème siècle. Cela dégage un charme fou.

— Mais elles sont où, les tables pour manger ?


Bertrand semble ravi.



— Ah, tu vois que cela t’épate déjà !


Bertrand finit par me faire visiter son club, tout en m’expliquant son concept. En fait, à gauche du hall, un petit couloir donnait sur une multitude de petits salons « privés ».

— Tu viens dîner en toute discrétion en réel tête à tête avec ta partenaire dans un petit salon privé. Voila une partie du concept !
— Ouais, c’est sympa, et cela a le mérite d’être original.


Mais je ne suis pas au bout de mes surprises, semble-t-il… Découvrant les salons privés, je remarque une similitude, outre la décoration strictement identique : une table ronde en chêne massif au centre de la pièce, un étrange canapé en cuir accolé au mur. Je dis étrange car le haut du canapé est aussi large que l’assise, on dirait un canapé à deux étages !


Mais ce qui retient le plus mon attention, ce sont les deux trous ronds dans le mur au niveau du « deuxième étage » du canapé.


Bertrand éclate de rire.

— Ça, c’est le deuxième effet kiss cool.


Je ne comprends rien, et cela finit par m’agacer :

— Explique-moi, au lieu de te foutre de moi.


Bertrand finit par m’expliquer l’utilisation des trous dans le mur :

— Tu connais le principe du glory hole, ces trous de l’amour que l’on retrouve dans les clubs libertins, et bien c’est presque le même principe. Avec l’accord d’un des partenaires, voire le plus souvent des deux, on demande à la dame de se mettre à genoux sur le canapé puis de mettre ses mains dans les deux trous qui ressemblent à de grands gants de velours (sans les bouts). On monte tout un scénario à l’avance avec l’époux, du style :
— Votre mari est sorti du salon pour passer la commande, il souhaite vous faire une surprise : un cadeau, une bague, qui sait…, veuillez passer vos mains à l’intérieur des gants s’il vous plaît… À ce moment-là, de l’autre côté du mur, nous avons une petite pièce où un membre de mon équipe retient les mains de la femme.
Cette dernière se retrouve dans une étrange posture à genoux sur le canapé, les mains retenues par un individu qu’elle ne voit pas…


Je suis estomaqué, j’ai du mal à réaliser ce que Bertrand me raconte.

— Et alors, quel est le but recherché, en dehors d’une crise de panique ?


Bertrand semble surpris.

— T’es con ou quoi ? Après on la baise !


Effectivement, je ne m’attendais pas à cela, je balbutie, je ravale ma salive essayant de comprendre :

— Mais je… Enfin elle…


Bertrand rentre dans une explication érotico fantasmagorique :

— Si tu savais, à peine deux femmes sur dix se refusent réellement, et c’est pour cela qu’il s’agit d’une personne de mon équipe formée qui lui retient les mains, s’il comprend que cela tourne mal, il la relâche, nous nous excusons du malentendu, on appelle aussitôt le mari et c’est à lui d’arranger le coup… Tout ce que nous faisons est en accord avec le mari, ou la femme. Certaines viennent seule et choisissent de se faire un petit plaisir, certains maris veulent tenir leur femme, d’autres veulent juste regarder… J’ai une équipe constituée principalement d’anciens hardeurs fatigués de jouer dans des films de cul, ici ils sont occasionnellement serveurs et surtout baiseurs.


C’est tout bonnement inimaginable, jamais j’aurais cru que l’on pouvait faire des choses pareilles, je ne suis pas un puritain, mais quand même… Aller aussi loin dans la débauche !


Bertrand m’expliqua qu’il y avait bien pire, et qu’au vu de la demande client, il était fier d’avoir conçu son concept…


Nous fûmes arrêtés par un des « serveurs », un colosse black de près de deux mètres, qui venait rappeler à Bertrand que le club commençait à se remplir, déjà deux couples et une femme seule…


Bertrand me regarda, fier comme un coq.

— Tu vois, les affaires marchent. Eh, cela te dirait de venir mater la femme seule ?
— Non, tu déconnes… Je me sentirais gêné, jamais je pourrais regarder…


Bertrand me coupa.


— Viens la tenir dans la petite pièce, cinq minutes, juste pour te prouver qu’elle ne retirera pas ses mains. Si je perds, je t’offre le repas et le champagne.


Je finis par accepter, j’étais à la fois excité et apeuré, mais je suivis Bertrand jusqu’à cette petite cachette. Là, confortablement assis sur un tabouret, j’attendais avec Bertrand de voir apparaître les deux mains de la femme venue s’amuser, comme disait Bertrand. Celui-ci avait passé l’info au serveur de « s’occuper » du salon numéro 7, celui de la femme seule…

— Sept, c’est marrant, dis-je à Bertrand. C’est mon chiffre porte-bonheur.


Les voix étaient déformées par l’épaisseur de l’isolant, mais nous comprenions ce qui se disait, le serveur invitait la femme à glisser ses mains dans les trous gantés pour y découvrir une surprise. Il avait un certain charisme qui mettait en confiance…


Quelle fut ma joie lorsque je vis les mains apparaître. Bertrand m’ordonna de les saisir rapidement. La femme surprise tenta de se défaire de l’emprise, mais je tenais bon, j’étais même fier de la maîtriser ainsi. Nous entendions la femme crier son mécontentement :

— Arrêtez tout de suite cette plaisanterie. D’ailleurs mon mari va arriver d’une minute à l’autre.


Le serveur d’un ton sec la stoppa.

— C’est une idée de ton mari, c’est lui qui nous a dit que tu aimais ça, que tu rêvais de te faire baiser comme une chienne, que ton fantasme s’était d’être prise par un beau Black comme moi.


La femme ne disait plus rien, elle ne tirait plus sur ses mains pour se libérer, il y eut un grand silence…


Bertrand me regarda et me dit :

— Tu vois, encore une qui va sacrément s’amuser. Surtout, tu ne la lâches pas, c’est le concept. Je te laisse cinq minutes, je vais voir mes clients, je vais peut-être mettre un coup à la gonzesse que tu tiens si elle est bonne.


Au moment où Bertrand sortait de notre cachette, la femme que je tenais se remit à bouger, mais cette fois-ci, cela sembla bien différent, les mains ne voulaient pas sortir, mais allaient d’avant en arrière…


Ça y est, la salope est en train de se faire sauter, je commence à l’entendre, elle semble y prendre goût, la cochonne… J’y crois pas… Maintenant, je l’imagine le cul en l’air, à genoux sur ce canapé, sa robe relevée sur ses hanches et ce grand Black en train de la labourer, il doit lui peloter les seins en même temps… C’est sûr, elle prend son pied, je l‘entends clairement.


— Vas-y, baise-moi, salaud, plus fort, plus fort !


Le serveur l’insulte.

— Tu aimes ça, salope ? Tu prends ton pied, on va te baiser, mes potes et moi. Tiens, c’est mon patron qui rentre ! Tu veux qu’il t’encule, mon patron ?
— Oui, oui, qu’il m’encule, pendant que tu me baises, je veux être prise de partout…


Ouah, je n’en revenais pas et je bandais comme un âne. Si j’avais pu avoir une troisième main !


C’est pas vrai, je reconnais Bertrand, sa voix est déformée, mais c’est bien lui, ah le salaud…

— Alors ma petite dame, on s’amuse avec le concept du patron ? Max, passe en dessous. Allez ma belle, à califourchon sur la grosse bite du Black, et moi je vais m’occuper de ton petit cul…


Oh putain, ça y est, ils la prennent en sandwich ! Maintenant c’est elle qui me tient les mains, elle me plante les ongles dans les poignets. Elle hurle son plaisir, elle râle, elle gémit, elle crie, se raidit. Sa pression sur mes poignets est au maximum, elle jouit. Je l’imagine empalée sur le sexe du black et Bertrand qui l’encule. Elle doit être aux anges, la salope. D’ailleurs moi aussi, et sans me branler je viens de décharger dans mon slip.


La femme me lâche, ses deux mains sont pendantes, elle récupère… C’est incroyable ! Je tente de reprendre moi aussi mes esprits. Soudain, Bertrand rentre dans notre cachette.

— Oh putain, la salope, elle m’a vidé, je lui ai pété le cul à celle là, ouh ! Elle revient quand elle veut, eh ! Toi aussi, tu sembles avoir apprécié.


Il regarde la tache sur ma braguette.

— Allez viens, je t’emmène aux toilettes.


Une fois repris mes esprits et après avoir nettoyé mon pantalon, je regagne le bar où m’attend Bertrand.

— Alors mon concept ? Qu’en penses-tu ?
— Sympa, bravo ! Mais dans tout cela j’ai failli oublier l’heure, ma femme doit arriver pour 20 heures.


Le jeune barman, se permit :

— Il est 20 heures 15, Monsieur.
— Merde, j’espère que ma femme ne poireaute pas trop.
— Votre épouse, Madame x… ?
— Oui, c’est cela…
— Elle est arrivée, il y a facilement plus d’une demi-heure…


Je regardai Bertrand.

— Et merde, elle qui a horreur d’attendre !


Compatissant, le serveur tenta de me rassurer :

— Ne vous inquiétez pas, Monsieur. Nous l’avons fait patienter dans le salon numéro 7.


Bertrand avala sa salive.

— Euh ! 7, c’est pas ton chiffre porte-bonheur ?


Oh putain, ma femme, ils l’ont… Elle s’est faite… Ah ! Et moi qui la tenais en prenant mon pied. Et elle qui jouissait comme jamais ! Elle a pris son pied aussi ! Ah, je meurs…


Si vous avez aimé cette histoire, bientôt la suite…

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