First Day

Le samedi matin, je me réveillais le cœur battant. C'était le grand jour. J'avais passé les deux derniers jours dans un espèce de brouillard, à lire et relire le contrat et imaginer ma prochaine semaine.

Mon contrat de soumission stipulait entre autres que je devais obéir au Maître en toutes circonstances, satisfaire ses moindres désirs ou ceux de personnes choisies par le Maître, être tout le temps disponible pour lui. Je devais également être constamment intégralement épilée, apprêtée et habillée selon les désirs du Maître.

Je n'avais pas le droit de refuser un ordre, mais il faudrait qu'on détermine un "safe-word", soit un mot à prononcer si vraiment je ne voulais pas faire quelque chose. Le contrat précisait cependant que l'utilisation de ce safe-word ne devait pas être régulière et que tout abus serait sanctionné.

Les punitions pouvaient aller de la fessée à la privation de nourriture, et la liste n'était pas exhaustive, en fonction du degré décidé par le Maître. Je pourrais être offerte sexuellement à des personnes choisies par le Maître et "victime d'un langage cru".
Je ne pourrais parler et le regarder dans les yeux seulement si le Maître m'y autorisait, ces règles s'appliquaient également en public.
Si je n'avais pu m'empêcher d'être effrayée au départ, je me fis petit à petit à l'idée, au fur et à mesure de mes relectures. Je m'imaginai, recevant des punitions et me soumettant à Alain, et cette pensée m'excitait.

Je sortis du lit et allai chercher mon sac de voyage dans le salon. La dernière feuille du contrat était une liste de choses à amener : il était indiqué que mon « uniforme » me serait fourni sur place mais je devais tout de même avoir plusieurs paires de bas noirs, trois paires de chaussures à talons différentes et trois tenues « publiques mais attirantes », que je pouvais donc mettre dehors.
Je devais également prendre tout ce qui m'était nécessaire pour me maquiller, me coiffer et m'épiler.

L'usage de sous-vêtements était indiqué comme interdit.
Je fis mon sac rapidement, je réfléchissais à son contenu depuis la veille. J'enfilai une robe noire qui moulait ma poitrine, laissant apparaître mes tétons à travers le tissu vu qu'aucun soutien-gorge n'était là pour les cacher.

Lorsque le taxi que j'avais réservé m'appela pour me dire qu'il était là, j'attrapai mon sac et claquai la porte de chez moi avec précipitation.
Alain habitait en banlieue parisienne, à environ 20 minutes de trajet. La route était fluide et le taxi s'arrêta bientôt devant un haut portail en fer noir, à 14h pile. Je sonnais et le portail s'entrouvrit automatiquement, laissant apparaître une imposante maison en pierre. Alors que j'avançais lentement dans l'allée, perchée sur des talons de 14 centimètres, la porte d'entrée s'ouvrit sur Alain, qui vint à ma rencontre.

— Je suis ravi de te voir, commença-t-il en attrapant mon sac. Entre ! Avant toute chose, je dois récupérer le contrat signé.

Je lui tendis silencieusement. J'imaginai qu'à partir de maintenant, je n'avais le droit de parler uniquement s'il me l'autorisait. Il vérifia ma signature et hocha la tête, visiblement satisfait.

— Je vais te montrer ta chambre, suis-moi.

Il s'engagea dans l'escalier qui faisait face à la porte d'entrée, ne me laissant pas le temps de visiter les lieux. J'aperçus rapidement le salon ainsi qu'une porte entrouverte donnant sur un bureau mais je n'eus pas le temps d'en voir plus. A l'étage, un petit couloir desservait trois portes. Alain indiqua celle de droite comme sa chambre. La mienne serait en face. La dernière porte renfermait la « salle de jeu » que j'aurais l'honneur de découvrir plus tard.
Ma chambre était meublée très simplement d'un lit une place, d'une commode, d'un petit bureau et d'un grand miroir en pied. La salle de bain attenante comprenait, entre autres, une grande baignoire.
Alain avait disposé mes tenues sur le lit tandis que je faisais le tour de la pièce.
Je m'en approchai, curieuse.

— Voici ton uniforme pour la semaine. Si je ne souhaite pas te voir habillée d'une certaine façon, c'est ceci que tu porteras. Je te laisse te changer puis rejoins-moi dans mon bureau. Je t'expliquerai un peu comment ton séjour ici va se dérouler. Ne traîne pas.

Il me laissa seule. Je me mise nue afin de passer mon uniforme. Celui-ci était composé d'un tablier noir, très court et complètement ouvert derrière. Devant, le tissu couvrait à peine le haut de mes cuisses et mes fesses étaient offertes à la vue. En guise de haut, Alain m'avait ramené 3 soutien-gorges uniquement composés de lanières de cuir qui formaient un harnais autour de mes seins. J'imaginais que je n'avais pas à les changer chaque jour.
Je gardai mes escarpins et redescendit après avoir jeté un coup d’œil au miroir : je ne me reconnaissais pas, mais mon reflet me plaisait.

La porte du bureau était toujours entrouverte. J'ai toqué timidement :

— Entre ! Ah, tu es parfaite comme ça ! Tu aimes ?
— Oui, beaucoup.

Avant que je n'ai pu réaliser ce qui se passait, une douleur aiguë brûlait ma joue. Il m'avait giflé. Je me redressai, choquée :

— Tu ne t'adresses pas à un ami, ou même à un amant banal. Tu devras reconnaître ta soumission à chaque fois que tu ouvriras la bouche. Tu pourrais également me remercier pour cette tenue. On recommence, tu aimes ?
— Oui, Maître. Merci beaucoup.
— C'est mieux. Maintenant assieds-toi.

Je m'installai en face de lui, essayant de reprendre mes émotions. Ce côté dominateur de lui que je n'avais pas eu l'occasion de voir avant m'excitait énormément et mon envie était visible : mes tétons étaient fièrement dressés, mes seins joliment rebondis grâce au harnais.

— Tu auras un emploi du temps précis durant ton séjour ici. Tu te lèveras chaque jour à 7h. A 8h, je descends prendre mon petit-déjeuner, il faut donc que tout soit prêt dans la cuisine.
Tu trouveras la liste de ce dont j'aurais envie sur la table. Tu seras évidemment douchée, habillée, épilée, bref propre. Tu as le droit de prendre un petit-déjeuner également, mais dans ce cas tu dois avoir fini, et rangé, avant que je ne descende. Tu m'attendras à ta place et tu resteras là sans bouger jusqu'à ce que j'ai fini. Tu débarrasseras et nettoieras alors.
A 9h30, un coach viendra te donner une séance de sport, quotidienne elle aussi. Sache qu'il a la même autorité sur toi que moi, tu devras faire comme si c'était moi.
Une fois la séance finie, tu iras évidemment reprendre une douche et tu viendras ensuite me rejoindre ici, jusqu'au déjeuner. Celui-ci sera préparé par Lola, la femme de ménage qui vient chaque jour, ainsi que le dîner. Elle, elle ne t'adressera jamais la parole, et inversement, sans que je n'en ai donné l'ordre. Encore une fois, tu attendras à ta place que j'ai fini de manger pour déjeuner à ton tour, puis tu nettoieras.
Tu auras ensuite quartier libre jusqu'à 17h, cependant tu devras évidemment être disponible si je t'appelle durant ce temps. A cette heure-ci, il faudra que tu sois agenouillée devant la porte de la salle de jeu, et tu m'attendras.
Enfin, quand nous ressortirons, tu regagneras ta chambre où ton dîner t'attendra. La lumière de ta chambre s'éteint automatiquement à 23h. As-tu des questions ?
— Non, Maître.
— Parfait ! C'est donc l'heure du quartier libre. Rendez-vous à 17h, devant la salle de jeu.

Je me levais pour sortir quand il reprit :

— Oh, j'allais oublier. Quand elle est là, de 11h à 15h, Lola s'occupe de répondre à la porte d'entrée. Passées ces heures, ce sera à toi de le faire. Evidemment, tout le monde n'est pas au courant de mon mode de vie, tu trouveras donc un long manteau à côté de la porte, à enfiler avant d'ouvrir. Cependant, si tu entends sonner puis 4 coups brefs, tu peux ouvrir ainsi, cela signifie que c'est un ami. C'est compris ? Bien, tu peux y aller !

Je regagnai ma chambre rapidement.
J'avais l'impression que mon cerveau allait exploser, tout était tellement nouveau, tellement inconnu ! J'avais peur de ne pas être à la hauteur, de le décevoir. Je voulais devenir la meilleure soumise qu'il ait jamais eue et cette pensée me fit sursauter : j'explorais toute une partie de ma personnalité que je ne soupçonnais même pas avoir et celle-ci se fondait tellement naturellement en moi que si je ne m'arrêtais pas quelques minutes de temps en temps, je ne me rendrais même pas compte de ma transformation.
Je sentais ma chatte trempée, l'excitation étant à son comble depuis que j'étais arrivée. Je n'avais cependant pas le droit de me toucher, et je n'aurais pas été surprise qu'Alain ait planqué des caméras dans la chambre pour m'observer, et me punir, à mon insu.

Les deux heures me séparant de ma rencontre avec la salle de jeu passèrent rapidement. J'avais fait une sieste pour oublier le feu qui ravageait mon bas-ventre et ne pas céder à la tentation. Je me réveillais vers 16h30 et décidait de faire une vérification dans le miroir afin que tout soit parfait pour Alain. Je me contorsionnai devant le miroir munie de ma pince à épiler pour éradiquer les quelques poils que mon rasoir avait loupé, étalai un baume à l'amande sur mon corps et attachai mes cheveux. J'étais fin prête. Le coeur légèrement battant, je sortis de ma chambre et allait m'agenouiller devant la porte.

Les minutes passèrent lentement. J'entendais Alain, visiblement au téléphone. J'entendais également des bruits de cuisine, qui m'indiquèrent que la femme de ménage devait être en train de préparer le dîner. Bientôt, les pas d'Alain se firent entendre dans l'escalier. Je lui tournais le dos et me demandai un instant si je n'aurais pas dû être agenouillée face à lui. Il était trop tard de toutes façons. Il ouvrit la porte sans un mot et la referma derrière lui, me laissant à genoux sur le palier. Je ne bougeai pas, malgré les fourmis qui commençaient à envahir mes jambes. La porte se rouvrit quelques minutes plus tard :

— Tu peux rentrer.

Je me levai et pénétrai dans la pièce. Celle-ci était assombrie par un store fermé placé devant la fenêtre. La première chose que je vis fut une barre de pole-dance en plein milieu, et plusieurs caméras placées à des angles précis. Il y avait également un bureau sur lequel était posé un ordinateur et une armoire vitrée, renfermant visiblement la collection d'accessoires d'Alain. Un grand paravent cachait à moitié un lit orné de draps en soie noire au fond de la pièce et je vis trois nouvelles caméras placées de part et d'autre du lit.

— Bienvenue dans ma salle de jeu ! commença Alain. Comme tu as pu le remarquer, chaque séance ici sera intégralement filmée, et parfois retransmise en direct sur mon site. Ici, tu es à la fois entièrement soumise à mes ordres, mais également à ceux du public lorsqu'il y en aura un. Si tu refuses un ordre, tu seras punie au même titre que si c'était moi. C'est compris ?
— Oui, Maître.
— Tu dois également savoir que chaque séance dans la salle de jeu débutera par une confession. Ce sera le moment de m'avouer si tu as fait une bêtise ou de me dire ce que tu auras sur le coeur. Il ne doit pas y avoir de jour où tu n'as rien à me dire. Chaque soumise, surtout les débutantes, font des erreurs et même si tu ne considères pas que c'en est une, c'est moi qui ait le jugement final. Evidemment, chaque séance de confession se poursuivra par une punition appropriée. Alors ? Que vas-tu m'avouer pour cette première confession ? Je suis sûr que tu as eu le temps de faire plein de bêtises depuis notre dernière rencontre.

Je rougis en repensant à la dernière soirée passée avec lui. Je m'étais fait jouir en rentrant, ce qu'il m'avait interdit. Mes joues écarlates ne lui échappèrent pas et un rictus apparut sur ses lèvres. Il allait avoir une raison de me punir.

— Je suis désolée, Maître, commençai-je, légèrement honteuse. Je n'ai pas pu résister et me suis masturbée après notre dernière soirée.
— Petite salope...C'était le premier ordre que je t'avais donné, et tu l'as bafoué ? Ta jouissance m'appartient, ton plaisir vient quand je le décide ! Bon. C'est donc l'heure de ta punition.

Il me tourna le dos et alla s'asseoir sur la chaise de bureau. Il me fit signe de le rejoindre et m'allongea sur ses genoux. Il caressa doucement mes fesses nues pendant plusieurs minutes puis, sans que je m'y attende, il me flanqua une raclée comme je n'en avais jamais connue. Il giflait mes fesses, méthodiquement, alternant la droite, la gauche, sans interruption. Je gémis doucement au début puis mes cris s'intensifièrent au fur et à mesure que les claques pleuvaient sur mon cul désormais échauffé. Ma fessée dura cinq bonnes minutes puis d'un coup, il s'arrêta et me remit debout.
Je tremblai légèrement, secouée par la violence des coups. Je ne pus cependant m'empêcher de remarquer que mon entrejambe était mouillée et mon excitation à son comble. Alain me fixait, comme s'il attendait quelque chose. Je me rappelai la gifle en arrivant et m'empressai de le remercier pour cette punition :

— Merci, Maître. Je méritais ça. Je ne recommencerai plus.
— On verra ça. Maintenant dis-moi : ton cul a-t-il déjà été possédé ?
— Non, Maître. Jamais.
— Parfait. Je déteste un cul déjà souillé. Sache qu'il le sera à la fin de cette semaine. Aujourd'hui, nous allons l'y préparer. Va te mettre à 4 pattes sur le lit, cul en avant, comme la chienne que tu es.
— Oui, Maître.

Je gagnai le lit et me mit en position. J'entendais Alain farfouiller dans ses accessoires puis il vint me rejoindre. Sans un mot, il attrapa mes fesses et les écarta. Il présenta un doigt face à mon trou et joua doucement avec l'ouverture tout en faisant descendre la mouille de ma chatte jusqu'à mon cul pour le lubrifier. Il introduit bientôt son majeur dans mon anus et commença de lents va-et-vient. Je sentais son doigt tout serré dans mon trou et tentais de me détendre. Je n'avais pas mal, mais je ressentais tout de même une gêne. Après quelques instants, je m'habituais à son doigt et sentit mon cul se relâcher légèrement. Alain en profita pour enfoncer son index et reprit les va-et-vient, qui m'apportèrent plus de sensations. Je commençai à gémir, bougeant mon bassin pour accompagner ses doigts et les enfoncer plus profondément.
Alain retira ses doigts et les amena à ma bouche :

— Goûte ton cul, salope. Lèche ça comme une bonne petite chienne.

J'obtempérai. Je m'appliquai à bien nettoyer ses doigts puis il revint à hauteur de mes fesses et je sentis bientôt un liquide froid s'écouler. Du lubrifiant. Il me présenta un plug, assez petit, et je compris qu'il allait me l'installer. L'introduction du plug fut lente, mon trou n'étant pas habitué à s'ouvrir ainsi. Je retins quelques cris de douleur et lâchai un soupir lorsque je sentis le plug complètement rentré.

— Tu garderas ce plug jusqu'à notre séance de demain. S'il s'enlève, débrouille-toi pour le remettre. Je pourrais vérifier inopinément dans la journée qu'il est bien là, et tu seras évidemment punie si ça n'est pas le cas. Maintenant suce-moi, et applique-toi.

Il avait sorti son membre en parlant et je l'enfournai avidement. La bite était déjà raide et s'enfonça au fond de ma gorge sans problèmes. Je m'appliquai à jouer avec ma langue, mes doigts et avalai son membre comme si ma vie en dépendait. Il se déchargea sur mon visage, l'air satisfait.

— Bien ! Cela va clôturer notre séance d'aujourd'hui. Ce n'était pas grand-chose mais ce n'était que le premier jour. Regagne ta chambre, mais ne nettoie pas ton visage avant la douche de demain. Tu dormiras le cul rempli et le visage souillé. A demain.

Je regagnai ma chambre, d'une démarche peu assurée. Le plug frottait les parois de mon anus à chaque pas et je m'habituai peu à peu à cette présence dans mon corps. J'aperçus, reconnaissante, un plateau repas que j'engouffrai, avant de m'effondrer sur le lit. Je mourrais d'envie de me faire jouir mais réussit à me retenir, cette fois.

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