L'Homme Du Phare.

Sur sa gauche, le marin aperçut les vitres au sommet du phare qui
scintillaient dans le soleil couchant. Un sourire éclaira son visage, et
Yann, c'était
son prénom, tourna la roue de la barre. La vedette entâma une courbe vers
babord et, d'un geste sûr, le pilote donna une secousse dans le sens inverse
et, d'une poigne solide, stoppa la course de la roue. Sur le tableau de
bord, l'aiguille lumineuse du compas se remit dans l'axe. Tandis que
l'embarcation
se redressait, il repoussa la manette des gaz, pour réduire au minimum le
régime des deux moteurs Volvo de 300 chevaux chacun. Enfin, il alait
retrouver
sa chère petite île dont il était le seul habitant, un peu comme Robinson
Crusoë... sauf qu'il devait bichoner le phare, travail qui le passionait...
Au
travers du pare-brise de la cabine de pilotage, le magnifique édifice
cylindrique grossissait lentement. Au moment où la proue arriva le long du
ponton
de bois, Yann mit, pendant quelques secondes, un petit coup de marche
arrière à haut régime pour stopper et stabiliser les vingt mètres de son
bateau.
En quelques enjambées et un saut il fut sur le ponton et amarra son engin,
pour y remonter aussitôt, afin de couper les moteurs et le circuit
électrique.
Un silence tomba soudain sur l'endroit, uniquement troublé par le clapoti de
l'eau sur la coque. Le Capitaine fit glisser la porte coulissante du poste
de pilotage, la verrouilla, et glissa les clefs dans son short. Il se tourna
vers la poupe pour admirer le disque rouge du soleil qui donnait
l'impression
de reposer sur les flots et allait bientôt disparaître à l'horizon. Sous ses
pieds, le bateau bougeait mollement, un léger vent rendait l'atmosphère plus
respirable. Sans quitter des yeux ce magnifique spectacle, il sauta sur
l'enbarcadaire.

Très haut au-dessus de sa tête, un groupe de mouettes
lançaient
sporadiquement leurs cris, le ressac faisait un bruit régulier.
- superbe ce spectacle, non ? Fit une voix dans son dos.
Yann sursauta comme s'il avait été parcouru par une décharge électrique. Il
pivota vivement et se trouva face à une jeune femme, plutôt surprise de sa
vive
réaction.
- Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous faites ici ? Par où êtes-vous venue ?
Demanda Yann avec sècheresse.
- Pour répondre dans l'ordre, je m'appelle Sabine, je me balade dans la
région, et pour arriver ici, j'ai pris la route... Et je suis désolée de
vous avoir
effrayé. Répondit-elle, le plus naturellement du monde.
Le Capitaine consulta sa montre. La marée était haute, donc la route qui
était une route submersible était recouverte par la mer. Conclusion,
songea-t-il,
voilà plusieurs heures qu'elle est sur l'île.
La belle inconnue ajouta :
- D'ailleurs, en voulant repartir, je ne l'ai plus trouvé, cette fameuse
route... pourtant, cette île est toute petite !
Pendant que Yann lui expliquait le topo, il la détailla : pas plus d'un
mètre soixante, environ 50 à 55 kilos, estima-t-il, cheveux foncés tirés
vers l'arrière
en queue de cheval, teint légèrement hâlé, petit nez surmonté d'une paire de
lunettes rondes à la John Lennon qui lui donnait l'air d'une fille bien
sage,
d'une étudiante intello. Il remarqua aussi les petits seins insolents qui
pointaient sous son tee-shirt. Outre ce dernier, elle était vêtue d'un short
de toile et d'une paire de sandales.
Tandis qu'il parlait, il remarqua qu'elle faisait comme lui, elle le
détaillait. il se souvint qu'il n'était vêtu que de son short et de sa
casquette de
capitaine. Il se promit de la baiser avant qu'elle ne quitte l'île. Il fit
un effort pour balayer les fantasmes qui commençaient à envahir ses pensées,
sous peine d'avoir une érection impossible à dissimuler, vu la finesse de
son short et l'absence de slip.

- Donc, la marée sera basse cette nuit, mais remontera tôt demain matin. La
prochaine basse mer sera demain en début d'après-midi. Si vous décidez
d'attendre
jusque là, je vous informe que cette île, à marée haute, ne fait qu'un
kilomètre carré et demi... Expliqua le marin.
- Si vous le permettez, Capitaine, je passerai la nuit ici et repartirai
demain après-midi, quand la route sera découverte... Rassurez-vous, je ne
vous
dérangerai pas, je dormirai sur la grève. Déclara Sabine, en montrant du
doigt la plage.
- c'est comme vous voulez. Marmonna l'homme qui prit la direction du phare.
Il se ravisa et revint sur ses pas :
- au fait, je suis Yann Karantec, l'unique habitant de cette île.
Il tourna les talons et s'en fut, soulevant un peu de sable à chaque pas.
La jeune femme alla s'installer à l'endroit où elle avait laissé son sac à
dos et s'assit, adossée contre le mur du phare, pieds dans le sable fin,
face
à la mer. Elle contempla les vagues qui venaient s'échouer à une vingtaine
de mètres de là, tout en pensant au Capitaine.
Sabine estimait qu'il avait entre 45 et 50 ans. Elle le trouvait plutôt
grand, au moins un mètre 85, athlétique et bel homme. Elle était presque
sûre qu'il
n'avait rien sous son short et tenta de se représenter l'engin qu'il
cachait. Elle passa avec gourmandise la langue sur ses lèvres et des idées
lubriques
traversèrent son esprit.
Une bonne odeur d'oeufs sur le plat lui parvint du bungalow de pierres
construit à côté du phare. Son estomac grogna, elle avait faim. Isolée dans
son coin,
elle ôta sandales, short et tee-shirt qu'elle plia soigneusement, ne gardant
que le bas de son bikini. Puis elle étala son grand rectangle de paille
tressée
et fouilla dans son sac à la recherche de barres vitaminées, et autres
nourritures pour randonneurs.

Plus tard, elle était debout sous la voûte étoilée, mains sur les hanches,
toujours face à la mer, laissant glisser le vent léger sur sa peau. Elle
était
heureuse, puisqu'elle allait dormir à la belle étoile, moments qu'elle
adorait. Pas besoins du sac de couchage, il faisait si bon ! Sabine retourna
sur
sa rabane pour admirer le croissant de lune.
- J'ai pensé qu'un peu de café...
Yann interrompit sa phrase en voyant la jeune fille presque nue. il posa le
plateau à ses pieds, tant il avait peur de tout faire tomber. Elle s'aperçut
de son trouble et dut prendre sur elle pour dissimuler son sourire et faire
semblant de rien.
- Comme c'est gentil, Capitaine ! Vous êtes un amour. Mais assayez-vous !
Dit-elle, en frappant du plat de la main la place en face d'elle.
Devant son hésitation, elle ajouta :
- Ne soyez pas géné, après tout, nous sommes à la plage, non ?
Il prit place et dut faire un effort surhumain pour ne pas renverser le café
qu'il servait dans des gobelets de carton. Malgré tout, au gré de leur
conversation,
il la reluquait du coin de l'oeil, l'air de rien. Bien entendu, elle s'en
était aperçu. Le Capitaine était envoûté par cette voix claire au verbe lent
et posé, subjugué par ses seins bronzés, fiers et haut placés, par ses
formes si féminines.
Sabine subissait ses regards comme autant de caresses brûlantes qui
faisaient monter en elle, depuis son bas-ventre, un désir qu'il allait
falloir assouvir.
La jeune femme se leva et entreprit de défaire sa queue de cheval. Le marin
la contemplait, debout devant lui, lissant ses cheveux pour les faire
cascader
de ses frêles épaules, jusqu'au creux de ses reins. Et voilà, son sexe
tendait le tissu de son short et elle fixait la scène avec un sourire mutin.
- Je crois que vous bandez, Capitaine, non ?
Yann se mit à genoux, face à cette Vénus qui brossait ses longues et lourdes
mèches à l'aide de ses doigts.
Il était si proche d'elle qu'il pouvait humer
les senteurs de son corps. Il plongea son regard dans les lunettes rondes
et, sans cesser d'admirer ses yeux de biche, fit doucement glisser le
minuscule
slip le long de ses jambes soyeuses.
- hola, Capitaine ! Que voilà de familières manières ! dit-elle, la voix un
peu rauque.
Le marin s'assit sur ses talons pour mieux admirer la délicieuse créature
qui lui faisait face. Sous la lumière de la lune, son ventre semblait nacré.
Le
triangle des poils sombres de son pubis se distinguait fort bien sur son
teint plus clair. Il se redressa, saisit Sabine par la taille et fit glisser
sa
bouche sur sa peau.
- attendez, ma dernière douche remonte à hier soir... Je dois sentir la
transpiration, j'ai pas mal marché pendant la journée... s'écria-t-elle,
soudain
rétissante.
Il ne l'écouta pas. au contraire, il passa la langue sur ses seins fermes
ainsi que sur son ventre, puis se courba pour faire de même sur le
renflement
de son sexe.
- Que tu es délicieuse ! Ta peau est salée et chaude de soleil, et je devine
la braise du désir qui couve dessous.
Sabine se détacha de lui et s'allongea sur le triangle de paille. Il ôta son
short et en fit autant. Il la laissa contempler un instant sa verge
palpitante.
- Je n'ai pas baisé depuis un bon bout de temps. Déclara-t-elle, un peu
génée.
- Si ça peu te consoler, moi non plus. Ricana le marin, en caressant son
visage avec une certaine tendresse.
En appui sur un bras, le marin glissa sa langue entre les lèvres
entrouvertes de la jeune femme et passa le rempart de ses dents blanches. Il
fit glisser
sa main libre sur la poitrine offerte, sur le ventre et pour finir, caressa
l'intérieur de ses cuisses.
- Venez Capitaine, baisez-moi, rien que pour assouvir notre manque... En
suite, on avisera ! Souffla Sabine, folle d'envie.
- Mais je suis un peu âgé pour toi, non ?
- Rien à foutre ! vous me plaisez...
Ny tenant plus, il enfouit son visage entre les cuisses bronzées de sa
compagne. Il s'ennivra de la forte odeur féminine, du parfum musqué du désir
qui
émanait de son puits d'amour. Quand il prit appui sur ses coudes au-dessus
d'elle, la jeune fille enroula ses jambes autour de la taille musclée du
marin
et s'abandonna à son premier assaut. Il entra en elle lentement et sans
difficulté, dans un chuintement de vagin déjà bien humide. La nuit ne
retentit
plus que du lent ressac de la mer, mêlé aux halettements et gémissements de
plaisir des deux amants.
il sembla à Sabine que son ventre était en feu. Les vague de plaisir qui
tenaillaient son corps se faisaient de plus en plus violentes. Ses soupirs
et gémissements
se transformèrent en cris d'abord étouffés et rauques, puis plus nets qui
menèrent le Capitaine à la jouissance.
- Sabine ! Je vais décharger ! Ah ! Sabine !
Les assauts de Yann se firent de plus en plus brutaux, la secouant comme
frêle esquif dans la tempète.
Se sachant seuls, la jeune femme exprima son orgasme sans aucune retenue :
- Je jouis ! oui ! oui ! Je jouis ! Cria-t-elle, tandis que tout son corps
s'agitait convulsivement sur la natte et que ses talons cognaient
frénétiquement
le sol.
Ses cris furent aussitôt couverts par le grognement sourd que lacha le marin
qui répandit son sperme en longues giclées sur le ventre de Sabine. elle ne
quitait pas des yeux ce membre qui palpitait au rythme des spasmes de
l'éjaculation. Enfin, fixant le Capitaine dans les yeux, elle étala le
liquide épais
et tiède, en gestes sensuels, sur toute la surface de son ventre et le bout
de ses seins. Quand elle retrouva un souffle normal, elle déclara :
- Si vous le voulez bien, Capitaine, nous allons prendre une douche et
après, nous aurons toute une nuit pour nous goûter mutuellement.
Il opina du chef et se leva en saisissant Sabine qu'il portait maintenant
comme un gros bébé.
- Où allons-nous comme ça ? S'enquit-elle.
- A la douche !
Il marcha dans le sable fin et gagna le ponton. sans lacher son fardeau, il
sauta avec aisance dans la vedette qui se mit a bouger sous eux. Sabine se
cramponna
un peu plus à son athlète. Celui-ci la déposa enfin et ouvrit le poste de
pilotage afin de mettre en fonction le circuit électrique. Un point rouge
s'alluma
sur l'un des cadrans. Puis, entraînant la jeune fille vers la poupe, il se
baissa et ouvrit une écoutille et y descendit par une échelle de métal.
- A ton tour ! Cria-t-il, depuis le fond du bateau.
Une fois en bas, elle remarqua dans la faible lueur d'une ampoule nue une
porte portant un écriteau "MOTEURS". La seconde était ouverte et donnait
dans
un étroit couloir garni de plusieurs autres portes où l'homme l'attendait.
- La douche est là. Fit-il, en lui montrant la première porte sur la gauche.
Il ajouta :
- En face tu as les W-C.
Puis il fit un geste allant de l'arrière, où ils étaient, vers la proue :
- Là, tu as deux chambres l'une en face de l'autre, et au bout, une petite
cuisine et une autre chambre.
Sabine prit une douche seule, la cabine étant trop étroite pour contenir
deux personnes. elle alla attendre que le marin termine la sienne dans la
cuisine,
située sous le poste de pilotage. Ce dernier avait eu la bonne idée d'ouvrir
quelques hublots pour faire entrer l'air frais de la nuit. Quand à son tour
il fut propre, il lui fit signe de le rejoindre dans l'étroite coursive.
- Viens, on va baiser sur le pont, à la belle étoile. Proposa-t-il, en
étreignant son corps nu contre sa peau.
- vous savez, Capitaine, j'aime me faire bouffer le minou. Déclara Sabine en
le fixant dans les yeux.
- Il en sera fait selon ton désir, ô Vénus maritime.
Ils éclatèrent de rire. Elle commença à monter les échelons devant lui.
Quand elle fut dehors jusquà la taille, il la stoppa. Une jolie paire de
fesses
rondes était là, à hauteur de visage.
- Que voilà un joli petit cul bien tentant ! Dit-il, tout haut.
Il plongea sa langue dans la raie et l'y fit voyager. Sabine poussa de
petits cris mutins, qui se transformèrent en râles de plaisir. A la force
des bras
elle se hissa à l'extèrieur et, tandisque que Yann montait à son tour,
s'allongea sur le dos, le cul au bord de l'écoutille. La belle écarta les
jambes
de façon à ce que ses mollets et ses talons reposent de part et d'autre du
trou.
Une fois quelques échelons gravis, le Capitaine se trouva face à un
entre-cuisses offert.
De son côté, allongée sur le caillebotis du plancher, Sabine admirait les
millions d'étoiles qui scintillaient dans la nuit noire. Tout la haut, le
phare
clignotait dans les ténèbres, projetant un jeu d'ombres et de lumières sur
le visage angélique de la jeune femme. De temps à autre, une légère brise
glissait
sur sa peau, faisant dresser la pointe de ses seins. Bientôt, alors qu'un
torrent de lave montait de son bas-ventre, sa vue se brouilla, les astres
dansèrent
devant ses yeux, puis se mélangèrent aux clignotements du phare. Sabine
ferma les paupières pour se laisser emporter par les ondes de plaisir qui
commençaient
à la submerger. Yann qui ne lachait pas son échelle, donnait furieusement de
la langue entre les cuisses de la jeune femme. Le goût légèrement salée de
sa liqueur de fille lui donnait une érection douloureuse.
- Par Neptune ! Comme tu es bonne ! S'écria le marin.
sa langue redoubla d'ardeur dans les replis intimes de Sabine. Il se délecta
tour à tour de son clitoris dur et érigé, et du miel d'amour que sa langue
allait puiser dans sa grotte chaude et palpitante. Soudain, le corps de
Sabine s'arc-bouta, ses ongles griffèrent le plancher, alors que de sa
bouche s'échappait
un long soupir rauque. Ce nouvel orgasme la laissa pantelante.
Le Capitaine monta d'un barreau, pour pouvoir contempler la nudité de
Sabine, offerte sous la lune et la lueur dansante du phare. Elle gardait les
paupières
closes derrière ses lunettes cerclées de métal. Sa chevelure longue et
abondante s'étalait sous son dos, ses mains fines reposaient à plat sur le
sol.
Ses petis seins aux pointes encore érigées, montaient et descendaient au
rythme de sa respiration qui s'appaisait peu à peu.
Yann déposa une série de bisous furtifs sur le bas-ventre et le hérisson de
la jeune femme.
- J'aime le goût de ta foufoune, c'est un nectar ! Déclara le Capitaine,
surexcité.
Sabine roula de côté pour lui laisser le passage. Il s'allongea près d'elle,
à même le bois. du pied, il fit basculer le portillon de l'écoutille.
- C'est merveilleux de baiser en étant bercée par les vagues, hein ? Dit
Sabine, quand l'homme se pencha sur elle pour un baiser.
- Est-ce que tu aimes sucer ? S'enquit le marin.<
- A toi de juger... Ouah ! Il est super dur ton engin ! S'étonna-t-elle, en
le saisissant d'une main.
- Ben oui, c'est hyper bandant de te butiner le berlingot. Tu es si mignone
quand tu jouis...
Rougissante, Sabine se pencha sur la verge tendue et joua de ses lèvres, de
ses dents et de sa langue. elle lècha, suça, mordilla son membre de haut en
bas et de bas en haut. Quand elle le sentait partir, elle cessait son manège
quelques instants, puis recommençait, ne tenant aucun compte de ses
suplications.
Lorsqu'il l'implora, qu'il lui promis monts et merveilles si elle le
finissait, Sabine porta l'estocade.
La jeune femme serra les lèvres autour de son sexe, fit quelques va-et-vient
et, quand elle devina l'iminence de l'orgasme, continua avec sa main. De
puissants
jets de sperme montèrent dans la nuit et retombèrent sur le ventre du
Capitaine en claquant sur la peau.
- Ok, je crois que je suis bon pour repasser sous la douche ! Dit-il, en
caressant du revers de sa main la joue soyeuse de sa compagne.
- Je vous attends ici, Capitaine.
Tandis qu'il descendait à l'intérieur du bateau, Sabine resta là, allongée
nue sous les étoiles. elle passa les mains sous sa tête et, sans s'en
apercevoir,
bercée par le léger tangage, glissa peu à peu dans le sommeil.


FIN

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