Drôles De Rencontres (5 Sur 5)

Ma simple vue est obscène.
Outre les nombreuses gaffes commises jeune et alors sans expérience dans la dissimulation de mon anatomie, plusieurs me sont arrivées adulte et beaucoup ont été cocasses, mouvementées ou simplement terribles.
Toutes ont fini de ma même manière.. Aucune n’est banale toutefois.


C’est vrai que les médecins ont toujours été compréhensifs et amicaux avec moi, mais je soupçonne certains d’en avoir parlé autour d’eux, brisant ainsi le secret médical auquel ils sont tenus. Euh.. je n’ai pas que des soupçons..
Ainsi, une secrétaire du cabinet médical que je fréquente m’a fait un jour une avance étonnante. Pourtant, elle ne me connaissait que peu et avait rarement eu affaire à moi.
Aussi, trois jours après avoir eu un examen médical, j’ai reçu un appel téléphonique me demandant de revenir au cabinet en raison d’un problème administratif. J’avais sois disant oublié de signer mon chèque.
La dame, la cinquantaine joyeuse, était un peu trop aimable avec moi.
Arrivé à son bureau, elle se mit à rechercher mon chèque et s’est aperçu un peu trop vite que celui ci était déjà parti à l’encaissement, signé bien sûr..
Elle enchaîna alors sur un autre détail qui me parut anodin.
« je vais profiter que vous êtes là pour compléter votre dossier médical » me dit elle.
Elle m’a prié de m’asseoir et s’est lancée dans une série de questions, plus ou moins personnelles et confidentielles. Ses notes étaient prises en marge de mon dossier, sur une feuille blanche. ..
Non, prénom, age, lieu de naissance, profession, adresse, n° tel…situation familiale, s.. Elle plaisantait entre deux questions et me souriait beaucoup. Brutalement, elle devint hors sujet et sa voix devint plus doucereuse : « Avez vous des rapports sexuels fréquents ? avec la même partenaire ? » Son visage s’empourprait petit à petit et sa voix était basse.
Jusqu’à là, je n’avais pas soupçonné la dérive et répondais du tac au tac.

Mais cette dernière question, déstabilisante, n’était pas simple à répondre pour moi. J’aurai pu l’éluder et passer à autre chose.. mais je décidais d’ouvrir mon cœur..
« J’ai régulièrement des relations. Avec des partenaires souvent différentes… »
Après un cour moment d’hésitation, n’ayant rien noté sur sa feuille, elle me dit avec une voix intéressée.. « avez vous des rapports satisfaisants ? » elle me regardait fixement et attendait ma réaction.
Les lèvres pincées et dans un soupir, lui répondis négativement.
Ma réponse semblant la conforter et, me voyant coopératif, elle enchaîna sur les causes.
« Pensez vous que c’est dû à un problème psychologique, relationnel, physique ? »
la situation était surprenante. Nous devisions à voix basse et cela n’avait plus rien de professionnel.
« Physique » lui dis je.
J’osais une question : « Pourquoi voulez vous savoir tout ça ? J’ai l’impression d’être chez un sexologue.. »
Dans ses petits souliers, elle reconnu que ses dernières questions étaient personnelles… et elle me laissa entendre à mi mot que mon cas l’intéressait.
« Que voulez vous savoir de moi précisément ? » osais je encore..
Elle était un peu déstabilisée.
« Voilà, nous avons un peu parlé de vous le docteur et moi… nous nous connaissons depuis très longtemps et c’est un ami.. il est au fait de ma situation personnelle ..Ce qu’il m’a dit de vous m’a complètement bouleversée. J’ai pris sur moi de vous demander de venir, j’espère ne pas vous avoir trop dérangé. Je voudrais simplement vous demander une chose, et j’espère que vous accèderez à ma requête... je voudrai vous voir.. parce que je n’en peux plus de simplement vous imaginer.. souhaitez vous que nous rencontrions ?»
J’étais aux anges et ne me contrôlait plus.
« Quand il vous plaira.. » dis je presque haletant.
Elle me sourit encore et semblait très satisfaite, guillerette même. Elle se mit à écrire sur une petite carte de visite qu’elle cacheta et me tendit.
Je la lu dehors.
Elle indiquait ses coordonnées personnelles, ses horaires, et une annotation qui me fit encore sursauter : « je fantasme sur vous, ne me faites pas trop attendre ! »
Il va sans dire que le soir même, je m’invitais chez elle… Excité comme un âne et m’imaginant déjà dans l’action..
Terriblement avenante et prévenante avec moi, elle m’accueillit comme un prince.
Petits fours, boisson, musique langoureuse, canapé profond..
Nous devisâmes de tout et de rien… puis lentement nos paroles abordèrent le domaine privé. Elle s’épancha sur sa vie.. Mariée puis divorcée depuis 15 ans, elle avait élevé trois s qui étaient indépendants aujourd’hui. Sa vie sentimentale avait été d’échecs en échecs, ses partenaires peu aimants et surtout peu actifs. Elle me dit sur le ton de la confidence qu’elle avait toujours été déçue par leurs prouesses amoureuses. Elle avait pensé que c’était la norme jusqu’à ce qu’elle tombe un jour sur un amant qui lui avait donné une idée du plaisir. Mais il lui manquait le côté sentimental. Il était très bien membré et avait été un assez violent dans l’acte. C’est ce qui l’avait excitée. Depuis, elle n’arrivait pas éprouver autant de désir envers les hommes, se contentant de simuler devant certain. Sa recherche du plaisir l’amenait à être attentive à la virilité de ses partenaires. Elle n’arrivait plus à accrocher qu’avec des hommes hors normes.
Je ne lui ai pas demandé ce que lui avait exactement dit le médecin, mais je devinais qu’il m’avait beaucoup flatté.
Elle s’était rapprochée de moi et elle affectait un côté maternel qui ne dénotait pas de notre différence d’age. Elle ne m’embrassa pas mais s’affaira simplement à plaquer mon pantalon sur mes hanches.. Son regard s’embrasa. Elle émit un petit sifflement et dit dans un souffle :
« je devine que vous êtes maintenant assez excité, c’est énorme ! » Elle continuait à me vouvoyer depuis le début et cela ne devais plus tarder à cesser. Je demeurais adossé sur le canapé, les bras ballants, le verbe ne me venait plus et je me laissais faire.
Je la laissais faire.
Allant de surprise en surprise, elle longea ma cuisse et son visage devint livide. Elle eut l’air effrayé et s’écarta. Après un bref instant d’hésitation, elle me demanda de lui montrer mon anatomie et s’adossa confortablement. Je me levais et me mis péniblement debout. Elle a alors un peu plus mesuré mon handicap. J’ai déboutonné tranquillement mon pantalon devant son impatience. Elle était entièrement dans ma contemplation et ses mains se portaient sur sa poitrine. J’essayai de ne pas la quitter du regard pendant que mes mains s’affairaient.
J’ai rapidement baissé mon pantalon et lui ai dévoilé mon sexe encore ficelé à ma cuisse.
Elle cligna des yeux et se mains se portèrent sur sa bouche, stupéfaite. Elle chercha à croire ce qu’elle voyait.
« Mais , c’est monstrueux.. c’est impossible.. qu’est ce qu’il t’es arrivé ? Mon dieu, mais comment as tu fais jusqu’à présent ? Mais tu ne peux pas faire grand chose avec ça.. c’est trop gros, trop grand.. Comment as tu pu faire l’amour à une femme comme ça ? »
Je lui expliquais que certaines avaient pourtant osé le défi. Et, bien sûr, quelque unes réussi. Je ne tentais pas de la convaincre.
Elle me tendis la main et m’invita à m’approcher d’elle, pour maintenant me toucher.
Après m’être débarrassé de mon pantalon, je m’assis près d’elle, mon membre parcouru de grosses veines était encore étreint avec les lanières. Elle m’ausculta plus qu’elle ne me caressa. Puis elle me dit, lentement :
« Je ne peux pas faire l’amour avec toi. Je suis trop serrée, je n’y arriverai jamais, même si je le voulais. C’est 10 fois plus gros que le plus gros de mes ex.. et pourtant, j’ai souffert…et aimé aussi.. Pourtant, je te trouve extrêmement excitant. J’ai même rarement ressenti ce que je ressens en ce moment. Je suis toute retournée et peinée en même temps de ne pas pouvoir en profiter. C’est étrange comme sensation, Je veux te caresser et me donner du plaisir aussi. »
Elle est restée ferme sur ses positions.

Ses mains expertes et sa bouche se sont posées sur moi.
N’arrivant pas imprimer assez de mouvement sur mon sexe, elle m’a demandé de me masturber devant elle, alors qu’elle glissait un main sous sa jupe.
Je me suis exécuté et elle fut impressionnée par ma méthode. Je me suis servi de mes avants bras et de ma langue pour arriver à mes fins. Je me suis levé avant d’éjaculer et lui ai demandé de faire attention. Elle a mis sa main libre sur mon gland et un jet brûlant est venu s’y écraser avec bruit. Sa deuxième main vint à la rescousse et elle les mit en vase pour faire face à la quantité qui sortait de mon prépuce. Son visage était radieux et elle se délectait à me voir jouir, les yeux mi clos et le corps parcouru de secousses.
Elle s’approcha de moi pour lécher mon gland rougi par l’excitation. Son menton reçu mon sperme et vint couler sur sa poitrine. Elle se demanda si cela allait s’arrêter et me lança un regard, comme pour voir où j’en étais… Mes derniers soubresauts vinrent s’écraser sur ses avant bras. Ses mains ne contenaient plus le sperme qui lui glissait entre les doigts et elle décida de sacrifier sa jupe.. en plus du chemisier, du canapé et de la moquette.
Plus gêné qu’avant mon plaisir, je mis mes dernières gouttes sur ma paume et, pressant mon pénis pour vider mon urètre, je la vis me lancer un regard de braise.
« Je n’ai jamais rien imaginé de tel.. même dans mes délires les plus fous. C’est vraiment une aberration… Si grand et gros.. si productif.. si excitant… J’aurai jamais imaginé ça avant de te connaître. J’ai déjà vu des chevaux bander, mais un être humain.. Tu es un véritable taureau. »
Elle s’est levée et nous sommes allés nous laver les mains.. goutte à goutte dans le salon…
Elle est restée sur sa fin ce soir là.. et a dû longuement se caresser après mon départ.
J’en fis de même les jours suivants en pensant à elle.
Elle n’a pas cherché à renouveler une rencontre avec moi, préférant peut être rester sur ses impressions. Sa libido a du être rene et ses nuits sont je l’espère aujourd’hui peuplées des rêves érotiques les plus fous.
Depuis, mes visites chez le praticien sont toujours équivoques. Elle retient mon rendez vous et s’arrange pour être là. J’attend mon tour dans son bureau où c’est infiniment plus agréable que dans la salle prévue. Café, sourire, charme. Mais on s’arrête là.
Ce dernier récit est presque un standard pour moi. Un cliché de ce que sont mes rencontres avec la grande majorité de mes partenaires. Il m’en reste toujours un goût d’inassouvi, une frustration de plus en plus difficile à contenir avec l’age..

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