Conversation Instructive

Alors que je quittais mon bureau pour regagner mon domicile après une journée de travail bien remplie, je croisai Jean Luc un de mes anciens camarades de lycée que je n'avais pas revu depuis le baccalauréat. Je me souvenais malgré tout assez bien de lui me rappelant notamment que je ne l'appréciais que modérément à l'époque. Je le trouvais frimeur et j'étais aussi un peu jaloux de lui. Il faut dire que Jean Luc était grand, costaud et plutôt beau gosse et en le revoyant après ces années, je dus constater que rien n'avait changé de ce côté. Ce qui nous énervait beaucoup à l'époque du lycée mes potes et moi, c'est la facilité avec laquelle il séduisait les plus belles nanas.
Lorsqu'il me reconnut, Jean Luc se montra néanmoins sympathique et m'invita spontanément à boire un coup dans un bistrot voisin. Nous avons discuté une bonne heure de nos vies respectives et je lui appris que j'étais marié depuis 6 ans avec Anne une belle femme blonde qui allait bientôt fêter ses 30 ans.
- Tu as bien de la chance me déclara t-il. Moi je n'arrive pas à rester avec une fille plus de 6 mois. En ce moment, je sors avec Sylvie mais ça m'étonnerait qu'on se mette ensemble avant longtemps. Tiens pourquoi ne viendrais tu pas dîner avec Anne samedi soir continua t-il. J'inviterai Sylvie. comme ça nous pourrons nous présenter nos compagnes respectives et tu m'expliqueras comment tu as fait pour rester avec la même nana pendant toutes ces années.
Je lui répondis que je poserais la question à ma chérie et nous nous sommes séparés sur cette pieuse promesse. Anne sembla ravie lorsque je lui parlai de ma rencontre avec mon copain et de la proposition qui avait suivi.
- Ça nous fera sortir un peu et rencontrer de nouvelles têtes avait t-elle déclaré.
Le dîner chez Jean Luc fut très agréable. Sylvie était une jolie femme fort sympathique et très sexy. Je me suis dit à la fin de la soirée que ce dragueur de Jean Luc ne la méritait pas.

La présence de sa copine ne l'empêcha d'ailleurs pas de faire du gringue à mon épouse. Mais le bougre savait y faire et Anne le trouva juste charmant et plutôt intéressant. Moi j'eus plutôt l'impression qu'il était moins intéressée par la conversation de ma chérie que par ses rondeurs appétissantes qui tranchaient pas mal avec le corps élancé de Sylvie.
Le repas se passa bien et je n'y repensai pas jusqu'au lundi matin. Anne était sur le point de partir travailler lorsqu'elle m'appela avec un air inquiet.
- Mince tu n'aurais pas vu ma carte bancaire me demanda t-elle. Je ne la trouve plus. Je l'aidai à chercher dans tout l'appartement mais sans succès.
- Tu l'as peut-être fait tomber dans la voiture samedi soir à notre retour. Je vais aller voir ajoutai je. Pas de carte bleue non plus dis-je en remontant du parking.
Anne était prête à appeler sa banque pour faire opposition lorsqu'elle eut une idée:
- Je l'ai peut-être fait tomber chez ton copain.
J'appelai alors Jean Luc aussitôt. Il était encore chez lui et accepta de faire le tour de son appartement. Quelques minutes plus tard il me rappela pour m'indiquer qu'il avait trouvé la fameuse carte par terre sous le meuble de l'entrée. Je pus donc rassurer Anne. - Donne moi le numéro de GSM de Jean Luc lâcha t-elle. Je vais voir avec lui si je ne peux pas passer récupérer ma carte en sortant du boulot ce soir. Car je vais en avoir besoin demain pour faire des courses.
Ma femme appela donc mon pote et comme il habitait en proche banlieue à une dizaine de stations de métro du boulot d'Anne, elle se mit d'accord avec lui pour passer à son appartement vers 19:00.
Le lendemain ma chérie qui s'était vu offrir l'apéritif en allant récupérer sa carte chez Jean Luc me proposa qu'on l'invite avec sa copine la semaine suivante pour le remercier.
Le jour venu, Jean Luc se pointa seul expliquant que Sylvie n'avait pas souhaité venir car elle ne sentait pas très bien. Devant l'air dubitatif de mon épouse, Jean Luc finit par avouer que Sylvie et lui avaient décidé de faire un break.
Anne prit alors un air compatissant et conduisit notre invité dans le salon pendant que je préparais l'apéritif. Comme c'était généralement moi qui cuisinait lorsque nous recevions, ma femme eut tout le loisir de s'entretenir avec le beau Jean Luc. Ils avaient l'air de bien s'entendre car j'entendais souvent des éclats de rire en provenance du séjour. Pour l'occasion, ma chérie avait passé une robe portefeuille noire décolletée qui moulait ses belles formes et découvrait ses genoux gainés de collants noirs. Elle portait en outre de fines sandales en cuir beige à talons de 13 cms. La soirée s'éternisa et je dus pratiquement mettre Jean-luc à la porte vers une heure du matin alors que nous avions descendu près de 3 bouteilles de vin. Anne était un peu pompette et elle me reprocha gentiment d'avoir été un peu brusque pour faire partir mon copain.
- Je suis crevé avais je répondu légèrement énervé et je te rappelle qu'on bosse demain matin tous les deux. - Pas moi mon chéri me dit-elle avec un clin d'oeil, n'oublie pas que je ne travaille pas le mercredi.
Je me contentai de hausser les épaules avant de faire un brin de toilette et de me coucher. Je m'endormis comme une masse. Ça faisait près d'un mois que je n'avais plus entendu parler de mon copain de lycée et je ne m'en portais pas plus mal. J'avais d'autres problèmes à régler et ce qui me perturbait particulièrement, c'était le manque d'entrain d'Anne pour accomplir ses devoirs conjugaux. Elle n'avait jamais été très portée sur la chose mais j'arrivais généralement à la convaincre le lendemain d'un refus. Cette fois là,
ça faisait plusieurs jours qu'elle me refusait systématiquement des câlins et je commençais à me poser quelques questions. Elle ne manquait en effet jamais de raison pour repousser mes ardeurs: Soit elle n'avait pas envie, soit elle était fatiguée, soit elle ne voulait pas rater sa série télévisée préférée, soit... Bref à l'entendre ce n'était jamais le bon moment.
Un matin, alors que je venais de me branler pour apaiser ma libido frustrée après le départ d'Anne à son travail, je m'apprêtai à jeter mon caleçon de nuit dans le bac à linge sale avant de passer sous la douche.
Je remarquai alors un joli slip Tanga turquoise en dentelle. Je ne me souvenais pas d'avoir vu Anne le porter et je le ramassai pour y jeter un coup d'oeil. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir alors une tâche blanchâtre plutôt visqueuse au niveau de l'entrejambe. J'approchai le sous vêtement pour le renifler et une odeur particulière aux forts relents de cramouille éveilla mon attention. Je n'en étais pas sûr mais vu l'aspect de la petite culotte ça aurait bien pu être du foutre. Pour en être certain, je pris un autre slip sale d'Anne sans tache cette fois et je me branlai à l'intérieur. Je verrais le lendemain si l'aspect et l'odeur ressemblaient à ce que je venais de découvrir.
- Ça fait longtemps qu'on est pas allé ensemble t'acheter de la lingerie declarai-je le soir même à Anne. Je pourrais quitter le boulot plus tôt demain soir et te retrouver dans la boutique située rue de C. pas loin de notre appartement.
- Ça me ferait plaisir répondit ma femme après une hésitation mais demain je vais finir tard. Je préférerais qu'on y aille samedi.
-Tu sais que je n'aime pas trop faire les magasins le samedi rappelai je alors. C'est toujours blindé.
Anne ne se démonta pas pour autant:
- Si tu préfères, nous irons en fin de matinée. C'est plus calme et après on pourra se faire un restaurant en amoureux.
Le lendemain Anne m'envoya un SMS pour me dire qu'elle rentrerait plus tard que prévu et que je n'avais qu'à dîner sans l'attendre. Effectivement il était près de 23:00 lorsqu'elle franchit le seuil de l'appartement. Ma femme plus gaie que d'habitude m'expliqua alors qu'elle était allée dîner avec ses collègues et qu'elle n'avait pas vu le temps passer. Mais le lendemain matin Anne quitta l'appartement avant moi et j'eus tout le temps pour découvrir un nouveau slip souillé au fond du panier à linge.
Je compris alors que j'étais cocu et que ma garce d'épouse se faisait sauter sans capote. Restait à découvrir l'enfoiré qui baisait ma femme.
Le week-end suivant je l'accompagnai comme prévu dans la boutique de lingerie. Alors qu'elle était généralement sobre dans ses choix de dessous, ce jour là elle accepta d'essayer les modèles les plus coquins et elle opta pour diverses paires de bas dont un modèle à coutures en nylon noir, deux tangas fendus en satin gris, un large serre taille en satin et une guêpiere rouge et noire.
- J'espère que tu n'achètes pas ces dessous juste pour me faire plaisir déclarai je.
- Rassure toi mon chéri, m'affirma t-elle, j'ai bien l'intention de les porter pour aller travailler. Je sais que tu adores quand je mets de la lingerie affriolante à l'extérieur.
- Super ! avais je confirmé sincère. Ça me fait en effet plaisir que tu aies envie d'être plus sexy et de mettre mieux en valeur tes jolies formes.
Mais je me doutais bien de ce qui avait motivé cette évolution et ça me plaisait beaucoup moins. L'amant d'Anne devait être sacrément performant pour qu'elle ait changé à ce point.
Le lundi matin, j'eus tout loisir d'admirer ma chérie le cul à l'air en train de se maquiller dans la salle de bain en porte jarretelle et en bas noirs juchée sur ses sandales noires à talons de 14 cm. Inutile de dire que ce spectacle me fila une sacrée trique et je vins me coller contre son dos pour frotter ma queue contre son derrière rebondi et attr ses nichons à pleines mains.
- Allons me dit elle d'un ton sec. Tu vas me faire faire des bêtises avec mon rimmel. En plus tu vas être en retard au boulot ajouta t-elle avant de me tendre sa joue pour que je l'embrasse.
Plutôt refroidi, je l'effleurai à peine et enfilai ma veste avant de partir. Je passai ma journée au bureau à ruminer et à essayer de trouver un moyen de coincer cette salope qui était en train de me faire pousser des cornes de cervidé. Je finis par avoir une idée juste avant de quitter le boulot. J'avais décidé que j'irais à la Fnac acheter un enregistreur personnel avec la ferme intention de le planquer au dessus de l'armoire du salon et de le laisser fonctionner mercredi toute la journée puisqu'Anne était censée se trouver à la maison ne travaillant pas ce jour de la semaine. J'avais aussi prévu de disposer de la journée de jeudi à mon boulot pour analyser le contenu de la carte mémoire de l'enregistreur. Voulant néanmoins éviter de devoir me taper près de 12 heures d'enregistrement peut être dénuées de tout intérêt informatif, j'avais réfléchi à un moyen de n'écouter que les passages potentiellement instructifs. Après une petite recherche sur Internet, j'avais dégotté un petit logiciel gratuit capable d'afficher le niveau du signal d'un fichier audio sur toute sa durée. Le programme charge d'abord le fichier en mémoire avant d'en analyser le contenu puis il affiche à l'écran une courbe de puissance du signal enregistré. Les valeurs basses correspondent à un silence ou à un léger bruit de fond alors que les valeurs hautes indiquent un bruit conséquent ou une conversation. Cette dernière se caractérisant en outre par un niveau relativement stable sur sa durée. En sélectionnant un point sur la courbe, l'heure correspondante s'affiche. Il ne reste plus ensuite qu'à lire le fichier audio avec un logiciel tel que VLC en sélectionnant les passages identifiés à l'aide de l'autre logiciel.
Je ne vais pas prétendre que j'ai mis au point le procédé en 5 minutes. ça m'a même pris la matinée du jeudi pour finaliser la procédure mais à là fin, je n'avais plus qu'à mettre mon casque audio et à écouter les éventuels morceaux croustillants enregistrés. Ce à quoi je m'attelai dès le début de l'après midi. Je pus ainsi m'enquiller les conversations et les coups de fil passés et reçus par ma chère épouse la veille. Évidemment l'inconvénient, dans le cas d'un appel téléphonique, c'est que je n'entendais pas ce que racontait son interlocuteur si Anne ne mettait pas en fonction le haut parleur de l'iPhone. Mais je pensai à juste raison que c'était suffisant pour apprendre pas mal de chose si il y avait effectivement matière en la demeure. La courbe affichée sur l'écran m'avait montré une élévation du niveau sonore vers 10:00 du matin. J'écoutai donc le passage correspondant. Ma femme venait de finir sa toilette et je compris qu'elle était en train de faire des essais de vêtements. Ce que j'entendais distinctement était les commentaires qu'elle faisait à voix haute pendant sa séance d'essayage.
- Bon. Voyons ce que donne ce serre taille sous mon top angora. Pas mal mais Il va falloir que j'aille faire un tour chez l'estheticienne pour me faire égaliser la touffe. Ça devrait plaire à l'autre zèbre si mon petit triangle est bien soigné. D'un autre côté je pourrais me faire faire une épilation intégrale; je me demande ce qu'en penserait christophe et comment lui expliquer ce désir soudain.
Merde ! Me dis je alors en réécoutant le passage pour être sûr de n'avoir rien raté c'est qui l'autre zèbre? La demi heure suivante ne m'apprit rien de plus malgré le niveau sonore assez élevé constitué principalement des bruits incessants de la ville et des déplacements d'Anne dans l'appartement. Je passai donc directement au début de la séquence significative suivante. Aussitôt, la sonnerie stridente de l'iPhone retentit dans mon casque. Bonjour Christelle lâcha Anne après avoir sans doute vu le nom de sa correspondante s'afficher sur l'écran de son portable. J'écoutai attentivement le début de la conversation lorsqu'Anne répondit à une question que je n'avais pu entendre.
- Oui, c'est vrai commença t-elle. En ce moment on se voit pratiquement tous les jours avec Mister Big. Je le retrouve chez lui après le boulot. D'ailleurs aujourd'hui on déjeune ensemble au restaurant avant d'aller dans son appartement. Je venais de finir de m'habiller quand tu m'as appelée. Côté dessous, j'ai longuement hésité entre le serre taille que m'a offert Christophe et un porte jarretelle plus classique que j'aime porter pour aller rejoindre mes amants.
Un silence puis Anne à nouveau:
Ça va maintenant, côté cul c'est vraiment génial. Au début c'est vrai que quand j'ai découvert l'engin qui pend entre ses cuisses et qu'il me l'a enfoncé dans le vagin la première fois, je ne me suis pas vraiment amusée mais maintenant il est plus attentif à mon bien être et c'est moi qui en redemande. Mercredi dernier, il était carrément insatiable. Il m'a sautée au moins 5 ou 6 fois et après il a voulu me sodomiser. J'ai failli accepter vu le nombre d'orgasmes qu'il m'avait procuré mais j'ai eu peur au dernier moment à cause de l'épaisseur de son membre.
Nouvelle interruption avant qu'Anne reprenne la parole :
- Je suis bien consciente que je vais devoir y passer et que je ne vais pas tarder à recevoir son énorme calibre dans le derrière. Il faut juste que je me prépare psychologiquement. D'autre part, il m'a proposé de partir en week-end avec lui la semaine prochaine. Il va falloir que tu me serves d'alibi. Un silence puis la réponse d'Anne me parvint.
- Comment ça! Tu as l'habitude. T'es gonflée je trouve. Bon c'est vrai que tu m'as bien dépannée quand je sortais avec Marc.
Nouveau silence puis: tu as raison avec Joseph aussi mais quand Karim l'a remplacé, je ne t'ai rien demandée. C'est vrai que ça n'a pas duré très longtemps avec lui. Il trouvait que je n'étais pas assez salope à son goût. Pourtant au début je couchais avec Joseph et lui et comme c'était un meilleur coup j'ai laissé tomber Joseph. Surtout à chaque fois qu'on se voyait avec Karim, je portais des bas et pas de culotte pour lui plaire et il ne se gênait pas pour utiliser tous mes orifices pour satisfaire ses désirs. Mais ce cochon souhaitait en plus qu'on fasse un truc à trois avec un de ses copains. C'est là que j'ai décidé de mettre le hola. Ce n'est vraiment pas mon truc de baiser avec un mec juste parce qu'il a une grosse bite. J'ai besoin d'éprouver un minimum de sentiment pour coucher avec un homme, c'est mon côté peu fleur bleue avait alors conclu Anne avec un petit rire.
De nouveau elle écouta Christelle lui répondre avant de parler à son tour.
- C'est fou, quand j'y pense ça fait plus de 4 ans que je suis une épouse infidèle et c'est en grande partie à cause de toi si j'ai été voir ailleurs.
Dire que ce que je venais d'entendre m'avait sidéré est un doux euphémisme.
J'étais tellement estomaqué que je me demandais si je n'étais pas en plein cauchemar espérant que j'allais finir par me réveiller. Mais ce n'était malheureusement pas le cas. Comment avais je pu être aveugle à ce point pendant les quatre dernières années ?

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