Justine- La Rencontre

Justine cherchait un appartement à Paris. C’était une jolie fille de taille moyenne, à la taille et aux attaches fines, très mince mais avec des rondeurs féminines. Elle avait été licenciée de son poste de secrétaire, pour raison “économiques”, et, comble de malchance, son petit ami chez qui elle habitait était tombé amoureux d’une autre fille. La mort dans l’âme, Justine avait dû céder la place , c’est vrai que la rivale était belle, s’était-elle avoué. De toute façon, elle n’avait jamais connu le grand amour ni de grandes satisfactions sexuelles avec les garçons, et ses liaisons se terminaient toutes de la même manière. Elle s’était installée provisoirement dans un meublé, mais elle devait trouver rapidement un nouveau logement compatible avec son budget restreint, et surtout un nouveau travail.

Elle avait parcouru les petites annonces, tant emplois qu’offres de location, mais n’avait rien trouvé. C’est vrai que son statut de chômeuse rebutait les propriétaires de logements à louer. Peut-être pourrais-je trouver une chambre d’étudiant, se dit-elle. Elle alla rôder à la Fac. Là, elle éplucha le panneau des petites annonces et nota le numéro de téléphone d’une fille qui cherchait une colocataire.
— Es-tu intéressée ? lui demanda une voix féminine dans son dos.
— Peut-être, répondit Justine en se retournant, faisant voltiger ses longs cheveux châtains clairs.
Justine regarda la fille qui avait parlé. C’était une jeune femme aux courts cheveux bruns bouclés, au visage agréable mais avec des traits durs adoucis par un sourire lumineux, à la peau mate et légèrement halée. Plus âgée qu’elle, une petite trentaine. Elle avait un corps androgyne, et était plus grande qu’elle. Seule sa poitrine ferme et haute distinguait sa silhouette de celle d’un garçon. Elle était vêtue élégamment d’un chemisier de soie blanche et d’un pantalon en cuir d’agneau glacé noir ajusté, d’une coupe parfaite. La sobriété de sa tenue était atténuée par des boucles d’oreilles en or et un collier assorti dont les épaisses mailles d’or s’arrêtaient à la naissance de ses seins découverts par deux boutons dégrafés.


— Pourquoi me demandez-vous ça? demanda Justine intimidée par l’élégance et la prestance de la jeune femme.
Elle se sentait vraiment quelconque devant elle, l’air d’une pauvresse trop maigre avec sa robe fatiguée.
— C’est moi qui ai mis l’annonce. Je m’appelle Léa, reprit la brune.
— Moi, c’est Justine.
— Veux-tu visiter l’appartement ? C’est à deux pas d’ici. Il y a deux chambres, cuisine, séjour, WC et salle de bain avec douche et baignoire. S’il te convient, nous partagerons le loyer, qui n’est pas trop élevé.
— C’est que... je viens juste de perdre mon emploi. Si je n’en retrouve pas un assez vite, je... ne pourrai plus payer... Mais je pourrai faire le ménage, les courses et la cuisine, se hâta-t-elle d’ajouter.
— Tu es gentille et tu as l’air courageuse, mais ne t’inquiète pas pour ça. Je t’avoue que je recherche surtout de la compagnie. Ça fait plus d’un an que je suis divorcée.
— Merci, madame. Vous êtes gentille!
— Tu peux m’appeler Léa et me tutoyer, dit-elle avec un grand sourire.

L’appartement, avec son grand balcon terrasse, plut à Justine. C’est ainsi que Justine s’installa chez Léa, vivant chacune leur vie pendant la journée, se retrouvant le soir, parfois le midi. Justine couchait dans une petite chambre, avec un lit simple à barreaux, Léa dans une chambre plus grande, avec un lit double. Elles prenaient leurs repas en commun et se partageaient la salle de bain. Justine continuait à chercher du travail, en vain. Comme cela lui laissait du temps libre, elle prit l’habitude de faire toutes les tâches ménagères. De guerre lasse et sur la recommandation de Léa, elle finit par renoncer à chercher un nouvel emploi et comme Léa était exigeante sur la tenue de l’appartement, Justine ne ménageait pas ses efforts pour lui faire plaisir. Pendant ce temps Léa allait dans l’atelier où elle travaillait comme dessinatrice de mode.

Une nuit, dans la solitude de sa chambre, pendant que Léa dormait dans la sienne, Justine se laissait aller à ses vieux phantasmes en se caressant silencieusement.
Elle écartait ses jambes de part et d’autre du lit, coinçant les pieds et un bras sous le matelas, comme si elle était attachée, contrainte de subir la caresse de son autre main. Elle se laissait alors sombrer dans la volupté, la tête rejetée en arrière, tirant sur des liens imaginaires, sa main s’activant rapidement entre les jambes, jusqu’à jouir brutalement de ce viol simulé, le corps arqué par l’explosion des sens, la cyprine coulant de son sexe luisant et gonflé. C’est dans cette position que Léa surpris Justine, alors qu’elle avait oublié de fermer sa porte. Justine rougit violemment, et eut du mal, avec ses membres coincés, à se réfugier sous le drap.
— Excuse moi, dit Léa. J’ai entendu du bruit. Comme je pensais que tu dormais, je suis venu voir. Bon, je te laisse, je vois que tu es occupée... dit-elle avec un sourire entendu.
Justine cacha sa tête sous les couverture, et ne répondit pas, tellement elle se sentait gênée, comme une petite fille prise en faute: Léa agissait comme une grande sœur avec elle mais Léa l’impressionnait et l’intimidait toujours autant que le jour de leur rencontre.
— À demain, fait de beaux rêves... dit Léa avec un grand sourire que Justine ne vit pas.

Le lendemain, il ne fut pas question de l’incident de la nuit. Justine en fut heureuse.
— Il y a une soirée dansante ce soir, dit Léa. Veux-tu que nous y allions ensemble ? Ça nous changera les idées.
— Pourquoi pas ? répondit Justine qui aimait danser.
Le soir, Justine avait mis la mini-jupe, qu’elle avait achetée sur un coup de tête et n’osait jamais porter, et un haut moulant qui mettait en valeur ses seins hauts et fermes. Léa avait sa chemise en soie et son pantalon de cuir noir moulant. Elles dansèrent longtemps, la mini-jupe de Justine se soulevant au gré de ses mouvements, dévoilant le haut de ses cuisses et parfois, brièvement, son string et ses fesses rondes. Épuisées, elles allèrent s’asseoir. Justine avait chaud et but, coup sur coup, plusieurs verres de sangria.

— Aller, viens danser! lui dit Léa en la prenant par la main.
Sur la piste à peine éclairée, elles dansèrent face à face, se déhanchant sur le rythme rapide de la musique. La lumière baissa, et le disc-jokey passa des slows. Léa attira Justine pour danser. Celle-ci eu un mouvement de recul: elle n’était jamais sortie avec une fille et ne voulait pas s’afficher de la sorte.
— Laisse-toi faire. Nous ne sommes pas les seules!
Léa prit Justine par la taille tandis que les mains de Justine se posèrent sur ses épaules. Vingt centimètres les séparaient. Justine était troublée par la proximité de celle qui l’intimidait tant et qu’elle admirait secrètement. Petit à petit, Justine se rapprochait de Léa. Justine était de plus en plus troublée. Elle était attirée et fascinée par Léa et rougit à cette pensée. Elle avait envie de se serrer contre elle, de se blottir dans ces bras protecteurs. Par timidité, elle allait s’écarter pour ne pas l’importuner. Léa avait sentit son trouble. Elle attira légèrement Justine vers elle, comme une invitation, et murmura dans son oreille :
— Appuie toi sur moi, si tu es fatiguée. Ça ne me gène absolument pas...
Justine, autant par provocation que sous l’effet de la sangria, se laissa aller contre sa partenaire, nichant sa tête au creux de son épaule, respirant avec délice son parfum à la fois poivré et fleuri. Une vague de bonheur l’envahit de sentir le corps ferme de Léa contre le sien. Elle avait envie d’âtre nue contre elle, de se faire caresser jusqu’à jouir, de poser ses lèves sur la bouche en un tendre baiser... Les pensées tourbillonnaient dans sa tête. Devenait-elle lesbienne ? Pourquoi Léa avait-elle tant d’ascendant sur elle ? Pourquoi avait-elle tant envie de sentir les doigts de Léa dans ses parties les plus intimes ? Le désir chassa toutes ses pensées.
— Embrasse-moi... demanda Justine d’une voix rauque.
Elle était folle! Jamais elle n’aurait dû demander ça! Elle s’en voulut de son audace et elle eut peur que Léa soit choquée par cette demande.
Elle s’écarta de Léa et balbutia à son oreille :
— Excuse-moi... Je... C’est la première fois que je demande ça à une fille... J’ai dû boire trop de sangria... Tu me troubles tellement... Pardonne-moi... Fais comme si je n’avais rien dit... Retournons nous asseoir... Je dois te paraître vraiment idiote...
Léa, doucement, posa ses mains sur les joues de Justine et tourna son visage contre le sien. Elle posa tendrement ses lèvres sur celle de Justine, qui s’entrouvrirent quand sa langue força le passage en douceur. Une décharge électrique parcouru la colonne vertébrale de Justine. Elle enlaça Léa et lui rendit son baiser avec avidité, leurs langues s’entremêlant. Justine avait un feu d’artifice dans la tête. Elle aimait Léa! Elle venait de le découvrir.
Dans la pénombre complice, la jambe de Léa se glissa entre celles de Léa, les écartant et relevant sa mini-jupe. Le cuir dont était gainée la cuisse de Léa crissait sur le string de tulle de Justine. Elle essaya de se dégager, elle n’osait pas encore s’abandonner à une caresse si directe, surtout au milieu de la foule.
— Léa, pas ici, au milieu de tous ces gens..
Mais deux mains fermes, plaquées sur le haut de ses fesses, l’en empêchaient.
— Laisse-toi aller, ma chérie. Dans l’obscurité, c’est comme si nous étions seules. Laisse-moi faire, lui glissa-t-elle à l’oreille. Souviens toi de l’autre nuit...Tu était si désirable... Justine rougit à l’évocation du regard de Léa sur son corps offert, ondulant sous la caresse qu’elle se prodiguait. Peu à peu, Justine se détendait sous la caresse insistante, presque à califourchon sur la cuisse ferme qui allait et venait lentement, au rythme lent de la musique. Sa jupe se relevait de plus en plus, mais elle n’y prêta pas attention, car le désir l’envahissait complètement, lui donnant l’impression que son ventre brûlait et que son sexe allait éclater, tandis que les mains passaient doucement sous sa jupe, remontant en douce caresse sur ses fesses dénudées par le string. Elle allait exploser quand la musique s’arrêta. Léa s’écarta, laissant Justine la jupe relevée sur son string mouillé, vibrante de frustration dans la lumière qui augmentait.
— Rhabille-toi ma chérie, lui dit doucement Léa en essuyant de sa main la tache d’humidité sur le cuir.
Dans un état second, Justine lissa sa jupe sur son ventre. Elle sentait l’humidité descendre le long de ses cuisses, et rougit, envahi par un sentiment de honte.
— Rentrons, lui dit Léa en la prenant par la main.
La fraîcheur du soir ne calma pas la frustration sexuelle de Justine. Au contraire, son sexe brûlant subissait maintenant la morsure du froid de l’air sous sa jupe, contre sa culotte trempée.
— Va prendre une douche, ça te détendra, dit Léa en entrant dans l’appartement. Je te laverai... ajouta-t-elle avec un petit sourire.
Justine alla dans la salle de bain et se déshabilla complètement. L’eau chaude ranimait son désir, et elle n’entendit pas Léa entrer, sans aucun vêtement sur elle. Les mains enduites de gel douche, elle commençait à savonner le dos de Justine, qui sursauta. Après le dos, les mains de Léa descendirent sur les fesses, les massant fermement, puis passèrent devant, remontant le long du ventre pour atteindre les seins gonflés de désir.
— Je t’en prie, arrête, dit Justine en cherchant à se dégager et gémissant de désir.
Les pensées tourbillonnaient de nouveau dans sa tête. Pourquoi avait-elle tant envie de Léa ? Le désir chassa toutes ses pensées quand les mains descendirent de nouveau pour atteindre le triangle bouclé de Justine.
— Je t’en prie, je t’en prie... marmonnait Justine en se tordant d’excitation.
Les mains quittèrent les lèvres avides de caresses, et savonnèrent les bras, puis les jambes. Justine regrettait le contact doux des mains sur son sexe.
— Continue, tu as les mains si douces... implora Justine. Caresse moi encore et encore, partout... murmura-t-elle encore. C’est la première fois de ma vie que j’ai autant envie et que je le demande à une fille, ajouta-t-elle, rouge de confusion.
— Je ne sais pas si j’en ai envie, dit Léa en riant. Après tout, tu te débrouille très bien toute seule, dit-elle en se moquant.
Justine rougit encore plus. Tout en parlant, Léa continuait ses caresses sur tout le corps de Justine, mais ne faisant que frôler les seins et le sexe gonflé par le désir, mettant Justine au supplice.
— Je t’en supplie, je vais mourir d’envie, je ferais tout ce que tu voudras mais ne me laisse pas...
— Tout de suite les grands mots, dit Léa en frôlant le sexe qui se tendaient vers ses mains.
— Je te promets que je ferai tout ce que tu veux, je serais ta geisha, ta servante, ton esclave, ta chose, mais je t’en prie, caresse moi... haleta Justine, qui ne savait plus ce qu’elle disait, submergée par le désir.
— Tu serais vraiment prête à me jurer que tu seras mon esclave soumise et obéissante? demanda Léa en riant.
— Oui, je te le jure, mais ne me laisse pas mourir d’envie... répondit Justine d’une voie mourante.
— Si tu me désobéit, n’oublie pas que je te punirais, dit Léa avec un grand sourire. Et sévèrement.
Les mains de Léa frôlaient toujours les tétons et le sexe gonflés de désir.
— Je le jure, je le jure! Tu pourras m’attacher, me punir, faire de moi ce qui te plaira! Justine cria presque, se tortillant de désir frustré. Je t’en supplie, Léa...
— Toi d’abord, ma chérie. C’est si facile de faire des promesses...
Pesant sur ses épaules, Léa l’a fit s’agenouiller pendant qu’elle s’asseyait sur le banc intégré à la cabine de douche. Puis, sans ajouter un mot, elle attira la tête de Justine entre ses cuisses écartées, sous le jet d’eau chaude. Prise au dépourvu, Justine voulu reculer, mais les mains de Léa empêchaient sa bouche de quitter le sexe ouvert de Léa. Son nez était dans le petit triangle bouclé et parfumé, sa bouche contre les lèvres épilées. Sous l’insistance de la pression des mains, elle commençant à passer sa langue entre les petites lèvres, puis plus profondément, en remontant vers le clitoris. Justine ressentait la même excitation que si s’était son propre sexe qui était léché. Elle se déchaîna avec fougue, embrassant et léchant comme si sa propre jouissance en dépendait. De fait, son désir augmentait encore, si c’était possible. Léa pressa plus fort la tête de Justine contre son vagin, forçant ainsi Justine à y faire pénétrer sa langue profondément, tout en excitant le clitoris avec son nez. Dans un spasme de tout son corps, Léa se raidit en enserrant la tête de Justine entre ses cuisses musclées. Justine cru qu’elle allait s’, plus de désir que du manque d’air. Elle se laissa aller en arrière quand Léa la libéra de son étreinte.
— Maintenant Léa, s’il te plaît... Je n’en peux plus d’envie...
— Un peu de patience, ma chérie. Allons sur mon lit, nous serons mieux.
Les jambes flageolantes, Justine se laissa tomber sur le grand lit, les jambes écartées et les genoux relevés.
— Viens...
Sur la table de chevet, Léa pris un serre-tête orné de pointes triangulaires, et le mis sur sa tête.
— Surtout, écarte bien les jambes, dit-elle en s’agenouillant et en approchant sa bouche du sexe gonflé d’envie de Justine.
Puis elle donna un rapide coup de langue sur les lèvres offertes. Ce fut comme un décharge électrique qui arqua le corps de Justine, qui gémit comme un animal blessé et tenta par réflexe de resserrer ses cuisses. Elle ressentit la morsure des pointes du serre-tête, qui l’obligeait à s’ouvrir encore davantage en écartant ses cuisses au maximum.
— N’oublie pas ce que m’a juré. Tu peux encore faire marche arrière, dit Léa en donnant un coup de langue qui déclencha un nouveau spasme. Tu seras mon esclave. Je ferais de toi ce qu’il me plaira...
— Je t’en supplie, continue, je te jure que je ne serais qu’à toi, que je t’obéirais toujours, que je ferais tout ce que tu me demanderas, mais continue...
La bouche de Léa se plaqua contre le sexe de Léa, pendant que ses doigts écartaient les lèvres pour trouver le clitoris turgescent. Justine gémissait sans discontinuer, et le fait de devoir d’écarter ses cuisses plus qu’elle ne l’aurais voulu pour échapper à la sourde douleur causée par le serre-tête augmentait encore son plaisir. Martyrisée par la langue experte, elle sentait que son ventre allait exploser de plaisir, et chaque contact avec son clitoris la faisait se raidir de désir et elle sentait alors les pointes du serre-tête entrer dans la chair tendre de ses cuisses pour la forcer à s’ouvrir d’avantage. La langue de Léa pénétrait alors dans son vagin avant de sucer de nouveau le clitoris, provoquant une sensation presque insoutenable qui faisait se tordre Justine de bonheur, avant d’obéir de nouveau à la douleur de plus en plus vive des pointes du serre-tête qui l’obligeait presque à faire le grand écart. Elle avait alors l’impression que l’on aurait pu regarder jusqu’au fond de son vagin.
Deux doigts forcèrent l’entrée de son anus, la brûlant au fond d’elle-même, en même temps que la bouche de Léa se mis à sucer le bouton hypersensible avec vigueur. Justine ne pu se retenir, et cria en se tendant comme un ressort, submergée par une vague de douleur et de jouissance, puis retomba sur le lit, inerte mais encore secouée de spasmes.
— Te voila à moi, lui dit doucement Léa en retirant le serre-tête ensanglanté.
Elle se pencha et embrassa Justine, forçant sa bouche d’une langue pointue. Justine, incapable de résister, lui rendit son baiser avec délice. Jamais elle n’avait autant joui.
— C’était merveilleux, remercia Justine.
— Maintenant, tu dois toujours m’obéir, tu l’as jurer, dit Léa en souriant.
Puis, se levant, Léa alla chercher un flacon d’alcool et du coton, et entreprit de tamponner le sang qui suintait selon le pointillé qu’avaient percé les pointes du serre-tête sur l’intérieur de chacune de des cuisses de Justine.
— Ça pique! gémit Justine.
— Si tu m’avais obéi, tu aurais laissé tes jambes bien écartées et tu n’aurais rien. Alors ne viens pas te plaindre, je t’avais prévenu. Je n’aime pas me sentir enserrée.
Elle étala une pommade sur les plaies, arrachant des gémissements à Justine.
— Dans deux jours, il n’y aura plus rien, à condition que tu ne frotte pas trop tes cuisses en marchant.
Elle attrapa d’une main la toison de Justine, tira légèrement dessus et dit :
— Il faudra te débarrasser de tout ça !
— Mais je me sentirai plus nue que nue, répliqua Justine. Je n’ai pas envie.
— Moi si, dit doucement Léa en tirant plus fort, provoquant un petit cri de Justine. Demain, je t’enverrais dans un institut de beauté pour te faire épiler. Tu verras, tu te sentiras plus désirable après. Et maintenant que tu es mon esclave attitrée, ajouta-t--elle avec un sourire, je dois te marquer, comme toute bonne esclave.
— Me marquer? demanda Justine d’un ton affolé, pas au fer rouge, quand même?
— J’ai pensé que pour toi, le plus joli serait un anneau d’or, à demeure sous ton clitoris, bien visible sur ton ventre épilé. Comme ça, tu n’oublieras pas que tu m’appartiens...
À ces mots, Justine poussa un petit cri.
— Tu ne vas tout de même pas me mettre un anneau... là...
— N’oublie pas que tu as juré plusieurs fois que tu serais mon esclave soumise et obéissante.
— C’est vrai, Léa, je te l’ai juré, dit Justine en baissant la tête.
Elle réalisait qu’elle s’était engagée à être l’esclave de Léa, et cette pensée la troubla agréablement, en même temps qu’une douce inquiétude l’envahit. Elle releva la tête et fixa Léa de ses grands yeux bleus :
— Je ne le regrette pas... Je t’aime...
Léa sourit et l’embrassa tendrement, sans un mot.

à suivre...

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