Ma Cousine Amandine 06.

MARION

Je laisse Théo muet de stupeur, il est tout nu, la bite au vent et il doit ouvrir la porte sans savoir qui est derrière, moi je m’éclipse en riant sous cape et file dans ma chambre.

L’oreille aux aguets pour essayer de percevoir le cliquetis de la serrure et le carillon mélodieux qui résonne quand la porte s’ouvre.
Et je distingue clairement ces indices qui me laissent imaginer la scène qui se déroule à quelques mètres de moi.
Bien sûr, la personne susceptible de se trouver en face de mon frère : c’est Camille, c’est le plus probable mais pas sûr à cent pour cent, et je suis rassurée et un peu déçue quand je reconnais la voix qui clame avec joie :

- eh bien, quel accueil ! Jamais on ne me l’avait faite.

- N’en profite pas trop, tu sais ce que je t’ai dit, hurlé-je de ma chambre.

- Oui, je ne dois pas épuiser nos étalons et laisser la priorité à ta protégée, mais il y a des fois où c’est impossible de résister.

- Venez tous les deux dans ma chambre pour m’aider à choisir mes vêtements, comme cela je vous aurais à l’œil.

CAMILLE

Quand je sonne à la porte de Marion, je suis loin d’imaginer que c’est Théo en Adam qui va m’ouvrir, mais prudent quand il entrouvre la porte, je vois juste sa tête penchée qui émerge sur le côté, son corps est caché derrière le panneau de bois, quand il m’aperçoit il ouvre en grand et j’aperçois ça non tenue puisqu’il est entièrement nu avec un braquemart à faire pâlir une personne de couleur.

J’ai à peine le temps de le féliciter pour cette surprise, que Marion nous rappelle que c’est la journée d’Amandine et nous demande de la rejoindre pour nous surveiller. Dommage ! Je lui aurais bien fait une petite gâterie à ce portier si avenant.

Mais il faut obéir aux ordres de notre général en chef et nous entrons dans la chambre de Marion qui a passé une petite culotte rose avec un cœur à l’emplacement de sa fente, et un soutien-gorge rose aussi en triangle et à moitié transparent, elle est vraiment superbe comme cela.

Moi je me suis pas embarrassée de sous-vêtements puisque la consigne était : jupe longue et T-shirt ras du cou pour ne pas effrayer notre oie blanche. J’ai juste eu le choix des couleurs, blanc pour le haut et vert en bas.

Marion sort un T-shirt rouge et nous laisse le choix entre une jupe longue à fleurs ou une toujours longue mais plissée et jaune, finalement après délibération, c’est la jaune qui est choisie, et elle finit juste de la passer quand la sonnette se fait entendre.

MARION

Vous connaissez le préposé que nous envoyons ouvrir, Camille et moi, il n’est pas présentable mais c’est ça qui est drôle dans son costume trois-pièces sans le costume. À ce moment il fait une petite pause, sa malheureuse asperge baisse la tête, mais en se dirigeant vers l’entrée elle reprend de la vigueur.

THÉO

Ouvrir la porte entièrement nu sans savoir qui est de l’autre côté, avez-vous déjà essayé ? Moi c’est la première fois ce jour-là, mais je peux vous dire que c’est très agréable, je vous conseille d’expérimenter que vous soyez une fille ou un garçon, le mental est le même mais le physique est un peu différent, et pour un garçon ça se voit tout de suite, le temps de parcourir le couloir ma bite, qui depuis quelques minutes se complaisaient dans un certain laisser-aller, se redresse à vu d’œil.

Je le confesse, je suis très réceptif, et ma pensée commande sans que ma volonté ait son mot à dire, et quand j’arrive devant la porte, ma bite a repris la position qui est la sienne depuis ce matin.

Cette fois, ayant l’habitude, j’ouvre franchement la porte avec un certain plaisir, tant pis de qui est derrière elle.

Finalement c’est Alexis, je le connais un peu, il a été en classe avec ma sœur mais moi étant plus jeune je ne l’ai côtoyé que très rarement, il est amusé de la scène, mais pas franchement surpris avec ce que Marion lui a expliqué du déroulement possible de la journée.

- tu as une superbe queue bien rasée, me dit-il, j’ai à peu près la même comme me l’a demandée Marion.

- Viens, allons la rejoindre dans sa chambre, elle est avec Camille.

A suivre.