Troisieme Rencontre

La deuxième visite de Pierre a laissé en moi beaucoup de traces. Je parle ici de marques physiques en pensant à mon petit cul qui n’avait jamais connu la visite d’un sexe réel mais aussi de traces cérébrales. Il est vrai que notre contrat prévoyait cette relation mais je me demande maintenant si je ne suis pas allée trop loin dans mon acceptation. Je me souviens encore du moment où j’ai dû lui lire au téléphone le texte que je lui avais déjà fait parvenir par écrit. Ce texte n’était pas sorti spontanément de mon esprit mais il m’avait été fortement inspiré par les questions de monsieur Pierre. De nombreux échanges téléphoniques avaient eu lieu avant la rédaction finale afin de fixer une base à notre relation et ensuite d’en définir l’application. Je dois avouer que le document est sorti de son cerveau plus que du mien puisque que je n’avais eu qu’à le mettre en forme et lui renvoyer après l’avoir signé. Il m’avait répondu immédiatement :
« J’ai lu votre déclaration d’obéissance et je l’accepte. Sachez que vous devez prendre cela comme un honneur et un bonheur.
- Oui monsieur Pierre.
- J’aimerais maintenant que vous confirmiez oralement vos écrits car je me délecterai à entendre certaines paroles sorties de votre bouche. Préparez-vous à me la lire, à genoux près de votre téléphone. Vous n’aurez qu’à décrocher quand il sonnera puis reposer le combiné devant vous et lire suffisamment fort afin que je puisse jouir de vos paroles. Je vous interdis de modifier, remplacer, supprimer ou ajouter un seul mot au texte initial. Je quitte ma messagerie. » Il ne faisait aucun doute qu’il avait l’intention d’enregistrer ma déclaration afin de satisfaire son esprit dominateur mais je m’y étais cependant résolue. C’est donc dans la position demandée que j’avais attendu la sonnerie en tremblant. Au moment crucial de parler j’avais cru un instant ne pas pouvoir ouvrir la bouche mais ce ne fut pas le cas :

« Par la présente lettre je viens vous donner mon accord à une relation telle que vous la désirez.

J’ai bien pris note que vous tiendrez compte des limites que nous avons fixées ensemble. Ce point est essentiel car il est une assurance pour moi de pouvoir continuer à gérer ma vie professionnelle. Je sais que je ne devrai pas r de cette garantie et que je serai tenue à me rendre disponible dès la fin de mon travail. A compter de ce jour j’accepte donc :

- De me tenir à votre entière disposition à tout moment.
- D’être appelée Claudy par vous et ceux que vous choisirez.
- De me comporter en permanence en passif obéissant.

J’accepte également que vous usiez de mon corps comme vous l’entendez afin de m’éduquer, de me réprimander ou de m’humilier tout en sachant qu’aucune conséquence ne sera perceptible de l’extérieur. Je sais que vous êtes très demandeur en terme de sexe et je devrai concentrer mes efforts sur ce point afin de vous satisfaire par tous les moyens dont je dispose. J’ai donc bien retenu que :

- Je recevrai votre visite sous 48 heures afin que je me présente à vous.
- Vous désirez me posséder, au sens sexuel du mot, dans la semaine qui suivra cette visite et je devrai à la suite de cette visite me comporter comme votre entière propriété.( Je n’ose écrire le mot que vous avez utilisé) Je devrai donc parler de moi au féminin et n’utiliser uniquement en parlant de moi que les mots de seins, chatte et clitoris.
- Je n’aurai plus droit, à partir de ce moment, à des relations sexuelles autres qu’avec vous, sauf si elles étaient imposées par vous… mais en aucun cas en tant que mâle.
- Je subirai humiliations physiques et morales suivant votre humeur. Vous m’avez dit que cela était votre plaisir le plus prisé et que vous en useriez de manière permanente mais je les accepte cependant.
- Je serai parfois punie et j’accepte ici vos sanctions futures en sachant que je pourrai être attachée ou frappée.

Je sais aussi que :

- Je devrai vous aviser de tout déplacement hors de mon quartier et obtenir votre aval avant de réaliser une telle sortie.

- Je ne devrai communiquer à personne l’adresse de messagerie que vous m’avez fait créer et qu’elle sera réservée à votre seul usage.
- Je devrai vous communiquer mes autres adresses afin que vous puissiez consulter mes différentes boites.
- Je serai tenu de vous soumettre tout message que je souhaiterais envoyer ainsi que les éventuelles réponses .
Pour conclure et être cohérente, je m’engage à ne vous mentir en aucun cas, même quand je serai persuadée que la vérité risque de m’être dommageable. Je sais qu’une simple omission est considérée par vous comme un mensonge. »

Claudy

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Aujourd’hui deux étapes ont été franchies : Notre première rencontre, baptisée par lui « présentation », et qui avait consisté en une sorte d’évaluation, m’avait beaucoup impressionnée. La seconde fut plus concrète puisqu’elle consista à le recevoir sur moi, lui offrant ainsi la maîtrise de mon corps. Ce dernier acte a eu lieu il y a trois jours et depuis je reçois messages et appels téléphoniques. Le but est en général de me donner de nouvelles consignes ou bien de me questionner sur la façon dont je ressens ma nouvelle personnalité. Il me semble qu’il ressent beaucoup de plaisir lors de certains dialogues :

« Comment va ta petite chatte ?
- Je n’ai plus de douleurs monsieur.
- Tant mieux pour toi mais tu dois savoir que les femmes doivent parfois connaître des douleurs.
- Je le sais monsieur
- Et celle qui m’appartient en connaît encore plus et surtout plus variées.
- Vous me l’avez dit.
- Et te sens-tu bien dans ta nouvelle peau ?
- Je m’y habitue très bien grâce à vos conseils monsieur et il me serait difficile d’oublier mon nouvel état quand j’applique vos directives.
- Pourquoi précisément ?
- Je dois dire vivre chez moi en portant certaines couleurs, comme le rose ou le blanc, et des matières tout autres que celles d’un pantalon masculin.

- Ce n’est qu’un début madame. Continue.
- Quand je vaque à quelques occupations ménagères en ayant mon anus rempli par un plug ou bien quand j’urine comme une femme je me sens tout autre.
- Et encore ?
- Quand vous m’intimez de me caresser les seins ou l’anus ou bien quand j’adoucis mes lèvres et mes fesses avec une crème… il me paraît impossible de me voir en homme.
- Je suis satisfait de ces premiers résultats mais le reste sera sans doute plus dur. Au revoir »

Pour l’instant j’ouvre le colis que l’on vient de me livrer. Connaissant l’expéditeur je ne risque pas d’être étonnée. Je découvre de quoi me vêtir mais cette fois il ne s’agit pas de lingerie fine. Le matériau noir me semble être ce qu’on appelle du latex. Je sors d’abord une culotte qui serait tout à fait normale si elle n’était fendue derrière. La suit e ressemble à un bustier muni de jarretelles. Enfin deux paires de fins bas noirs, opaques et légèrement brillants, mais pas en latex tout comme les bretelles et les jarretelles du bustier. Un petit mot accompagne l’ensemble :
« Je ne sais à quelle heure tu recevras ce colis mais je te conseille d’essayer l’ensemble très rapidement. Tu prendras ensuite deux photos au minimum. Il ne me paraît pas indispensable de te dire pourquoi car tu le devineras toi-même. Tu me les enverras ensuite et je les veux pour 18H. quand je rentrerai. Je t’embrasse. Pierre »

Je regarde l’heure et constate qu’il est plus de 17H. et que je n’ai pas de temps à perdre. J’ôte le peu que j’ai sur moi et vais prendre une douche expéditive. Après un séchage minutieux je me saisis de la culotte et commence à l’enfiler. Le contact me surprend car je n’avais jamais eu l’occasion de porter ou toucher du latex. Le matériau ne glisse pas sur la peau et il faut l’étirer pour le faire monter sur mes cuisses. C’est quand le slip est en place que je comprend sa particularité : Je suis très fortement comprimée au niveau des testicules et cela en est douloureux.
Je passe rapidement au bustier avec lequel je ne devrai pas connaître de problème similaire. Mon étonnement est grand quand je m’aperçois que deux ouvertures circulaires d’environ trois centimètres laissent apparaître mes tétons. Pour le reste la forme est classique pour ce genre de vêtements : deux fines bretelles, quatre longues jarretelles, une coupe très courte exposant largement ventre et reins. J’ai quelques difficultés à fermer les agrafes et dois retenir ma respiration pour y parvenir. Di la fermeture avait été située dans le dos je ne sais comment j’y serais parvenu. Je suis maintenant parfaitement « tenue » et je continue l’habillage particulier. Le contact des bas sur ma peau est plus agréable et c’est avec plaisir que je les fais remonter sur mes jambes. Je me redresse afin de les fixer et effec les réglages nécessaires. Je vais aussitôt juger de l’effet en me plaçant entre le deux glaces murales qui se font face. Le fait que mes seins soient apparents ne me gêne pas mais la surprise est sur l’autre face de mon anatomie. Quand je me tiens droite et immobile la culotte est parfaitement décente mais ce n’est pas le cas au moindre pas ou mouvement de ma part. Dans ce cas le latex reste collé à chacune de mes fesses mais la fente s’élargit en découvrant ma raie. Pour le reste, l’exposition outrancière de mon ventre et de mes reins me semble de la provocation. L’heure qui avance me rappelle à l’ordre car il me reste les photos à prendre et il est 17H50. Certes mon appareil est en permanence sur pied, réglage retardateur fait mais il me faut faire vite. Les deux clichés sont rapidement pris car je connais les cadrages adéquates et je les transfert sans délai sur mon P.C. Il est 18H05 quand j’envoie mon message avec un léger retard : « Suivant vos désirs. »
Je pense d’abord me déshabiller car je commence à avoir très chaud aux endroits où je suis couverte mais je décide de boire un whisky auparavant. Je m’installe sur le canapé pour déguster. Je n’ai pas le temps de finir mon verre qu’un message m’est signalé :

« J’ai reçu tes photos avec retard. Elles me paraissent assez bâclées répond moi.

- J’ai fait de mon mieux monsieur .
- Il faudra améliorer cela et y mettre de la bonne volonté. Dans l’immédiat tu vas compléter ta tenue et il me paraîtrait normal que tu mettes collier de cuir et talons.
- Je vais me préparer.
- Dernier point : Tu fais disparaître ton sexe de mâle entre tes cuisses et la culotte est prévue pour cela.
- Je fais le faire.
- Tu as 10 minutes pour m’envoyer deux photos en pied et deux photos où tu seras à quatre pattes et bouche ouverte. Je ne répète pas le principe : recto et verso ! A plus tard »

Il ne me faut pas longtemps pour mettre le collier et enfiler les chaussures. Je fais quelques pas ainsi devant la glace en me remémorant les détails qu’il m’a demandés : Les chaussures, collier et bouche ouverte. Les premières ne sont plus un vrai souci mais elles continuent à me rendre instable donc fragile. La parure de cou qu’il faut bien appeler par son nom, collier de chien ou mieux collier de chienne, n’est pas une gêne par lui-même car je ne l’ai pas serré mais il est un symbole fort d’appartenance à quelqu’un. Je n’ose parler de bouche ouverte et préfère ne pas penser à ce qu’elle représente…Les deux photos debout sont rapides mais les autres nécessitent une prise de position rapide . J’ ai honte du résultat de ces deux dernières. Recto et verso sont pareillement humiliants à cause d’un anus offert ou de lèvres largement béantes. Je n’ai toutefois pas le choix et j’envoie.

La réponse n’est pas longue à me parvenir :

« Nettement mieux et plus réelles. Je te vois là comme tu dois être n’est ce pas ?
- … Comme vous désirez que je sois monsieur et je suis heureuse que vous appréciiez !
- Pour l’instant cela n’est que du virtuel ma chérie et, bien que le résultat soit saisissant sur un écran de 21 pouces, je ne saurai m’en contenter.
- Je vous comprends monsieur.
- Je l’espère pour toi. Dans l’immédiat conserve cette tenue dans laquelle j’aimerais que tu me reçoives. Il se peut que j’aie un quart d’heure à te consacrer dans la soirée. Cela te fait plaisir ?
- Bien sur
- Même si cette visite risque d’être courte mais douloureuse ?
- Cela fait partie de notre contrat et je m’y soumet .
- Je serai pressé et il convient que tu sois totalement prête à m’accueillir à n’importe quelle heure. Est-ce bien compris ?
- Oui monsieur je vais me préparer à votre visite.
- Ta tenue est idéale mais n’oublie pas ton intimité ma chérie. Il me semble que ton plug aurait parfaitement sa place dans cette culotte. Qu’en penses-tu ?
- Je pense comme vous et vais faire le nécessaire.
- Cela me paraît la moindre des choses mais cette fois tu ne l’ôteras que sur mon ordre.
- Bien monsieur.
- Pense également à l'ambiance. J’aime assez que mon hôtesse crée un climat favorable à une bonne réception.
- Une ambiance ?
- Je pensais à quelque boisson, bougies et aussi à quelques accessoires envoyés il y a quelques jours et qui pourraient très bien coller avec ta tenue.
- Je tiendrai tout cela à votre disposition.
- Je préfère et n’oublie pas de me rappeler que je devrai te punir pour ton retard dans l’envoi des photos. A plus tard je l’espère et, en attendant, tu peux relire ta déclaration d’obéissance et t’en imprégner ! »

Cet échange de messages m’a quelque peu perturbée et je sais plus bien que penser et faire. L’attente d’une éventuelle visite ne me permet pas d’envisager le moment de détente que je prévoyais. J’avais eu une certaine chance en n’ôtant pas mes vêtements de latex après les premières photos mais maintenant je n’ai plus le choix. Je vais devoir conserver la même tenue pendant une durée que je ne connais pas et peut être même jusqu’à demain matin. Ce n’est pas que cela me gène énormément, à part la pression sur mes organes, mais je sens que le latex commence à me coller à la peau en quelques endroits. Mes bourses et mon entrejambe me paraissent même humides. Cela me rappelle une de ses consignes et je me dirige vers la salle de bain. Je commence par une sérieuse lubrification puis me mets en position. L’ouverture de la culotte m’évite un déshabillage et je m’introduis facilement la bite artificielle. Je fais quelques pas puis ajuste sa position afin de la garder en moi sans problèmes.
Mon inquiétude est encore plus grande quand je pense aux accessoires qu’il m’a demandé de prévoir. De crainte de me faire surprendre sans avoir obéi je vais chercher les objets que j’avais soigneusement rangés dans un tiroir. Je cherche l’endroit où les disposer afin qu’ils soient visibles mais pas exposés ostensiblement . J’opte pour une dissémination savante : les menottes près du canapé, le vibromasseur à côté de la pile de livres sur le parquet et enfin la laisse et la chaîne suspendues au portemanteau entre veste et chemise. Tout cela fait maintenant partie du décor tout en restant très discrets. Allumer deux bougies et sortir une bouteille de scotch n’est pas pour moi une contrainte et je le fais sans aucune retenue. Sachant que je vais devoir attendre ainsi pendant un temps indéterminé je me sers un verre et fais quelques pas en buvant. J’essaie de me mettre dans la peau du mâle qui a exigé cette tenue et dans quels buts. L’image que me renvoie ma pensée me ramène à certaines lectures passées : cuir, exhibition du corps, coups, souffrance…mais je me persuade que le fétichisme est essentiellement virtuel ou au plus visuel. Pour m’en persuader encore plus je mets une cassette dans mon magnétoscope : « Histoire d’O ». Je m’assois en me désaltérant au whisky.
Il n’y a pas trois minutes que je me relaxe avant que mon portable sonne :
« Bonsoir monsieur Pierre
- Abandonne le Monsieur et contente-toi de Pierre. Ne crois surtout pas qu’il s’agisse d’un changement de comportement de ma part et bien au contraire. Je préfère des réponses rapides de ta part et cela y contribuera.
- Oui…Pierre.
- Es-tu comme je te l’ai demandé ?
- Bien sur Pierre.
- Aucun oubli j’espère ?
- J’ai suivi vos directives.
- Parfait. Je cherche à me garer en face chez toi. Ouvre ta porte et prend la position dans laquelle je t’ai laissée lors d’une précédente visite.
- Mais…si vous mettez plus de temps…
- Je n’ai pas le temps de discuter. Exécute. De toute manière ton cul mérite d’être vu ! »
L’appel m’a surprise mais je ne peux attendre et je vais ouvrir la porte puis place un coussin derrière celle-ci afin qu’elle reste juste entrouverte. Je rejoins le centre de la pièce et me mets à genoux puis à quatre pattes. C’est à ce moment que je saisis l’humiliation qu’il me fait subir en m’imposant cette position : Dos à la porte et culotte ouverte sur un plug bien enfoncé. Les pas qui s’approchent de moi me rassurent presque mais ses premières paroles pas du tout :
« Qui t’a dit de mettre ce coussin ici ?
- Personne Pierre.
- Cela se paiera que car je n’aime pas que tu prennes d’initiatives de la sorte.
- Bien Pierre.
- N’avais-tu rien à me rappeler ?
- Si Pierre. Vous devez me punir de ne pas avoir respecter le délai pour vous envoyer les photos.
- Exact mais je ne vois pas dans ce décor trop discret l ‘outil de ta punition. » Un flash me fait souvenir du cadeau qu’il m’avait laissé en me quittant alors que j’étais dans cette même position : la cravache que j’ai volontairement omise…

« Je n’avais pas prévu son utilisation Pierre. Pardonnez-moi.
- Où est-elle vite ?
- Sous mon lit. » Les pas qui suivent me paraissent nerveux et je le suis aussi.

« Je n’aime pas perdre de temps et tu paieras pour ces fautes. Relève tes fesses pour recevoir ta punition.
- Oui Pierre. »
Les premiers coups s’abattent sur ma culotte mais je les supporte assez bien. Ceux qui suivent sont plus douloureux car ils visent mes reins et ma peau nue.

« Ecarte les cuisses salope. Je vais te faire rentrer ce sexe synthétique en entier dans le cul ! »

Dès que j’ai modifié ma position suivant ses désirs les coups reprennent mais parfaitement ciblés…Chaque impact me fait avancer cul et épaules en me procurant des sensations non désagréables. Je sais toutefois que le plug ne rentrera pas plus loin à cause de sa base assez large. Je ne peux m’empêcher cependant de pousser des cris étouffés traduisant à la fois douleur et plaisir. C’est ce dernier point qui le pousse sans doute à cesser la fustigation.
« Tu vas pouvoir relever la tête chérie. Repense à la dernière photo que tu m’as envoyée. » Je n’ai pas le temps de penser ou bien je le fais trop tard : de face bouche ouverte…Le plug quitte mon anus aussitôt et apparaît devant ma bouche. Je croyais qu’il allait me le mettre dans la bouche mais il se contente de le promener sur mes lèvres.
« Assied toi sur tes talons pour que je te voie mieux sous cet angle. » Je m’exécute tandis qu’il va se servir un verre avant d’arpenter la pièce en tournant autour de moi. Il a saisi au passage les menottes et il n ‘a pas abandonné la cravache qui est toujours suspendue à son poignet. Ces deux détails ne me rassurent pas mais je fais tout pour rester sereine et confiante. Quand, derrière moi, il ouvre la bouche je reste impassible mais craintive.
« Ton petit trou est vraiment admirable quand il a été bien préparé. A l’avenir je te ferai porter plus souvent des plugs afin de te maintenir ouverte. Dans ton prochain mail tu m’en feras la demande.
- Je le ferai Pierre. »
Je n’ai besoin d’aucun autre mot pour obéir. Comme je m’y attendais mes poignets sont vite réunis par les bracelets métalliques. Puis, saisissant mon collier, il me fait remettre à genoux et relever la tête. Il a entre temps trouvé la chaîne que j’avais pourtant exposée très discrètement et il la fait à présent balancer devant mon visage.
« Il me semble qu’une ceinture te conviendrait à merveille. »Ma taille se trouve aussitôt ceinturée par un métal froid et, après plusieurs serrages croissants, les maillons sont au contact de ma peau tandis que d’autres pendent entre mes jambes. « Parfait. Ne te trouves-tu pas dans la position idéale pour recevoir quelques coups ?
- Je suis comme vous le pensez Pierre.
- Je veux t’entendre dire que tu es prête à recevoir la cravache sur cette face de ton anatomie.
- Je suis prête à recevoir les coups de cravache que vous désirez appliquer sur cette face de mon corps.
- Merci. Expose-toi d’avantage s’il te plait.
- Que puis-je faire de plus ?
- Simplement te pencher en arrière en allant poser tes mains au sol le plus loin possible derrière toi pour que voie mieux.
- Comme cela ?
- Je pense que la peau fragile de ton ventre et de tes cuisses va apprécier le contact du cuir. Ouvre la bouche s’il te plaît ! »

Le godemiché pénètre immédiatement entre mes lèvres et la cravache est déjà sur mon ventre dénudé. Il insiste ensuite sur l’intérieur de mes cuisses qui me cuisent. Les coups sont espacés mais précis et mon sexe, pourtant protégé par le latex, souffre cependant. La troisième cible n’est pas moins douloureuse : les quelques centimètres carrés de poitrine offerts par le corset semblent plaire à mon amant et mes tétons durcissent. Ses jambes encadrent mon corps et j’ai sur lui une vue que les photographes appellent contre plongée. Quand les coups cessent je le vois ouvrir sa ceinture puis sa braguette. Il me fixe dans les yeux en baissant son boxer et en exhibant une verge bien dressée. Me saisissant par mon collier il me fait ensuite redresser.
« Je ne sais pas si tu attends cela depuis longtemps mais moi oui . Tu vas pouvoir m’honorer comme tu le dois et me montrer ta servilité ! » Le membre synthétique m’est extirpé de la bouche sans ménagement et mes lèvres se retrouvent ouvertes face à une bite bien vivante. Une simple pression sur ma nuque me fait prendre le sexe et m’en occuper.

« Ta langue me paraît bonne et j’apprécie. Je n’ai pas ce soir le temps d’en accepter plus et je le regrette. Va te mettre en position sur la table basse pendant que je me déshydrate. Je te prend, je me vide, tu me nettoies et me r’habilles. » L’ordre a été ferme et, tandis qu’il s’abreuve, je me relève. Je lui présente mon dos afin qu’il me libère les poignets. Il se contente d’ouvrir un des bracelets puis de me ramener les mains devant et me les joindre à nouveau La montée sur la table n’est pas aisée en raison des talons et des menottes mais je fais de mon mieux afin d’éviter toute nouvelle punition. J’écarte les genoux au maximum que me le permet la table et me mets en appui sur les coudes. Je sais maintenant l’efficacité visuelle de la culotte ouverte et n’ai aucune peine à imaginer ce que ses yeux fixent en ce moment. Mon attente n’est pas longue et un gland déjà humide vient se coller à ma rondelle.
« Bouge le cul et ouvre toi !
- Oui Pierre.
- Quand tu seras prête, tu m’inviteras à te baiser en te désignant par le mot que tu n’as pas voulu utiliser lors de ta déclaration… » Il ne faut pas longtemps pour améliorez ma position en reculant mon cul et prononcer les mots qu’il attend :
« Pierre, je suis votre putain et je vous offre mon cul afin que vous y pénétriez.
- Merci chérie. J’attendais que tu prononces ces paroles et il convient que tu saches de façon claire ce que tu es pour moi. Je vais t’enculer illico mais et il faut que tu sois prête à cela en permanence. »
Le gland franchit ma rondelle immédiatement après le dernier mot mais la raideur de son membre me fait mal. Je le sens envahir mon intérieur sans aucun ménagement et chaque poussée est une nouvelle souffrance. Quand ses couilles arrivent au contact de mes fesses il marque une pause. Il sait que j’ai souffert mais veut l’ignorer :
« Je n’en peux plus et je ne vais pas résister longtemps. Je vais cracher en toi et veux que tu reçoives ma semence comme un cadeau.
- J’accepte de le recevoir ainsi.
- Quand je dis cadeau, j’entends par là le petit remerciement que le client offre à une prostituée après qu’elle l’ait satisfait. Mais, étant donné que tu es ma propriété, mon sperme suffira comme offrande. J’espère que tu n’y vois rien à redire et que tu apprécies ?
- J’ai bien compris que votre liqueur sera ma récompense.
- Alors pour te faire plaisir je te la ferai apprécier de maintes manières. Dans l’immédiat prend cela… »
Deux ou trois mouvements de reins, une contraction de ses muscles et je sens mon cul qui se remplit de son liquide tiède. Il sort immédiatement de moi et me contemple narquoisement. Ayant retenu la leçon faite il y a quelques minutes seulement je quitte difficilement ma position pour me mettre çà genoux devant lui. Ma langue s’affaire immédiatement sur le gland humide que je lèche jusqu’à ce qu’il soit totalement vierge de toutes traces…Sans attendre, je lui présente mes mains toujours emprisonnées et il m’en libère sans rien dire. Il est temps pour moi de passer à la dernière étape. Je remonte délicatement le slip puis referme braguette et pantalon en prenant beaucoup de soins à cause du sexe encore enflé. Je ne m’étais jamais comportée ainsi devant un homme et je me sens encore plus femme soumise après l’avoir rhabillé.
« N’oublie pas la ceinture ! N’ai aucune crainte elle ne te mordra pas l’épiderme ce soir. Tu y goûteras sans doute car c’est un de mes instruments préférés et toujours à portée de main. Si je te demande un jour de me l’ôter, tu pourras te mettre en position sans attendre afin de lui offrir ta peau. Je manie assez bien et choisis avec beaucoup de soins cet accessoire polyvalent : il doit être souple et pas trop large pour que son efficacité soit maximale. »
C’est les mains tremblantes que je termine mon ouvrage et je n’ose plus bouger.

« Relève-toi et regarde moi. Ta prestation a été acceptable bien que j’aie remarqué certaines tendances, très discrètes il est vrai, à te rebiffer à certaines occasions. Qu’as-tu à dire ?
- Simples réflexes sans doute Pierre.
- Je ne supporte pas ces réactions et, à l’avenir, je m’emploierai à t’assouplir, cérébralement et physiquement, afin que tu acceptes tout de moi sans aucun signe de refus. Est-ce compris ?
- J’ai bien compris que vous désiriez me rendre plus docile et plus offerte.
- Je le souhaite pour toi. Dans l’immédiat notre soirée est terminée. Sers-moi un verre. »
Cet ordre est un soulagement pour moi car mes yeux peuvent enfin quitter les siens. Whisky et glaçons sont rapidement sur la table et, après que l’ai servi, il me fait signe de prendre un verre également. Je n’hésite pas un instant avant d’obéir…C’est en trinquant qu’il me dit :
« Je pense que tu commences à sentir les effets du latex sur ton corps
- Compression, chaleur, humidité…
- Exact mais de ce dernier point que nous allons parler avant que je ne parte. Tu ne sais pas encore dans quel état est l’intérieur de ton slip en ce moment et tu vas le vérifier maintenant. Ote le s’il te plaît ! Prend le temps de déguster ton verre en même temps. »

Exceptionnellement, en fonction de cette tenue, j’avais enfilé la culotte de latex avant le corset et, de ce fait, je dois défaire les jarretelles pour l’ôter. Je suis maintenant plus relaxée et j’accomplis chaque geste de façon presque naturelle. Une fois les quatre attaches ouvertes je fais descendre le slip à mi-cuisses en notant que le latex s’est pratiquement collé à ma peau comme une ventouse. Je prends le temps de remonter mes bas et de les fixer à nouveau avant de faire descendre totalement le vêtement et de l’enjamber. Je suis maintenant en corset, bas, chaussures…et slip à la main. Pierre tend la main pour s’en saisir. Des mains expertes retournent l’effet sur lui-même et m’en présentent l’intérieur…blanchâtre.
« Ceci a ton odeur et ton goût chérie. Finissons nos verres avant que je te la fasse porter à nouveau, mais cette fois…sur la tête. Cela t’aidera à te connaître plus intimement comme tu vas apprendre à le faire progressivement. »
Nous trinquons de nouveau puis, reposant son verre, il met en application ses paroles et me cagoule. Il rectifie plusieurs fois la position du slip sur mon visage. Je deviens à demi aveugle mais je sais que j’ai sur la bouche la partie qui était sur mon entrejambe il y a peu de temps. L’odeur et le goût me surprennent mais ne me déplaisent pas.
« Lèche bien et attend que je t’appelle ou que je revienne avant d’ôter ce masque. Si tu y mets de la bonne volonté, dans dix minutes il devrait être propre…Bonsoir. »


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