La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1407)

Vanessa au Château (devenue soumise Keira MDE) – (suite de l'épisode précédent N°1406) -

- Si la femme n’accepte pas ce répit bien mérité, je l’imposerais à la soumise, lui répond-t-Il d’un ton complice...

Vanessa sourit acquiesçant de la tête. Les deux jeunes femmes sont surprises de cette conversation, elles ne pensaient pas qu’un Maître pouvait se soucier autant du bien-être de sa soumise. Elles commencent à comprendre que leur tortionnaire n’avait rien d’un Maître... La voiture arrive enfin à l’hôtel, elle se gare dans le parking sous-terrain et Walter en descend pour ouvrir la portière arrière.

- Mesdemoiselles, bienvenues en Mon hôtel, je vous en prie sortez, nous allons prendre l’ascenseur pour vous conduire à votre suite. Je vais donner des ordres pour que vous soyez choyées dans un maximum de confort et que vous ne manquiez de rien...

Walter précède le petit groupe, ils prennent l’ascenseur jusqu’au premier étage où ils arrivent dans un luxueux couloir que les jeunes femmes n’ont pas l’habitude de voir. Il ouvre la porte avec une carte magnétique qu’il tend ensuite au Noble et se retire, laissant les deux jeunes femmes seules avec Le Châtelain et Vanessa.

- Voici votre suite, j’espère qu’elle vous plaira, vous avez chacune une chambre, mais si vous souhaitez dormir dans la même pièce, la literie le permet. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à utiliser le téléphone, le service est déjà prévenu par mon chauffeur que vous êtes mes invitées, rien ne vous sera refusé… Vanessa dort dans la chambre d’à-côté, elle est joignable de votre combiné en composant le 1. Vous pouvez l’appeler ou venir la voir à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, annonce Le Maître les lieux, en leur tendant leur carte magnétique. Je vous laisse vous remettre de vos émotions. Vous êtes entre les mains de mon meilleur élément, sourit Le Châtelain en embrassant Vanessa avant de tourner les talons.

Les deux jeunes femmes restent abasourdies devant la luxueuse suite qui leur est offerte, mais aussi devant cette si gentille hospitalier. Elles qui dorment depuis presque un an dans une cave insalubre, n’en espéraient pas tant. Elles restent debout dans le salon de la suite, n’osant bouger. Vanessa contacte le service pour faire monter une collation aux deux jeunes femmes, puis leur propose de se restaurer le temps qu’elle fasse couler un bain. Vanessa découvre la suite en même temps qu’elles, mais n’en laisse rien paraître, leur faisant penser qu’elle connait parfaitement les lieux. Elle les laisse profiter de leur bain, installant une table de massage avec tout le nécessaire pour les aider à se relaxer. Lorsque les deux jeunes femmes refont leur apparition dans le salon, elles découvrent une ambiance zen, des bougies, de l’encens et de la musique relaxante dans une douce lumière tamisée. Vanessa invite la plus jeune à prendre place sur la table, cette dernière encore apeurée hésite, mais sa partenaire d’infortune l’y encourage. Vanessa la masse longuement, découvrant un corps marqué de nombreux sévices, tentant d’atténuer au maximum les marques les plus récentes avec les lotions à sa disposition. Après un long moment, la jeune femme s’est endormie, elle la porte délicatement dans sa chambre avant de passer à la seconde. Elle prend le temps de discuter avec elle, en apprenant un peu plus sur son passé, comprenant que sa compagne est sa sœur cadette, découvrant avec émotion les circonstances qui les ont amenées ici et ce qu’elles ont vécu.

Après plus d’une heure, Vanessa la laisse aller se reposer, pour rejoindre la chambre voisine que Le Maître lui a octroyée. Elle découvre devant la porte, une autre jeune femme qui patiente.

- Bonjour, vous attendez quelque chose ?
- Bonjour, soumise Keira MDE, je suis soumise Léa MDE. Je t’attendais, j’ai ordre du Maître de t’offrir une séance de massage.
- Ah bonjour, mais tu m’attends depuis longtemps ?
- Oui mais peu importe, j’ai été prévenue que tu avais à faire avant.
- Il est tard, je te remercie, mais je vais pouvoir me passer de cette séance, je vais te laisser aller te reposer.
- Tu souhaites refuser un cadeau du Maître ? tu souhaites donc que je déroge à un de Ses ordres ? Tu sais que je ne peux pas accepter, répond Léa d’une voix douce, je serai punie pour cela.
- Oui, tu as raison, merci, c’est juste que ça m’ennuie de te faire veiller si tard, je suis désolée.
- Aucun souci, répondre aux Exigences du Maître est toujours un immense bonheur, répond-t-elle le sourire aux lèvres.

Vanessa ouvre la porte pour découvrir une suite aussi luxueuse que celle octroyée aux deux jeunes femmes, elle est gênée de tant de privilèges, ne pensant pas mériter autant d’attention du Maître. Léa qui la suit installe son matériel rapidement avant de l’inviter à se déshabiller et à prendre place sur la table. Elle la masse avec un grand professionnalisme, jusqu’à ce que ses gestes se fassent plus sensuels, malaxant sa poitrine, excitant avec un redoutable savoir-faire son clitoris, pénétrant de ses doigts son sexe trempé d’envie. Bientôt la langue de Léa remplace ses doigts et viennent décupler les sensations de bien-être de Vanessa. Cette dernière se laisse aller sentant sa jouissance monter, avant de la réprimer, bien consciente qu’elle n’a pas reçu l’autorisation de jouir. Léa ralenti ses caresses, reprenant une attitude plus professionnelle avant de terminer en tendant à Vanessa une lettre fermée du cachet du Noble.

- Bien, je te laisse te reposer, bonne nuit, dit Léa en quittant la chambre.
- Merci pour tout….

Vanessa s’empresse d’ouvrir la lettre qui lui est adressée. Seulement quelques mots écrits de la main du Maître :

« Au cas où tu en doutes, tu as le droit à l’eau chaude. Et puisque tu as su retenir ta jouissance, soumise Léa MDE ayant reçu l’ordre de t’exciter comme elle l’a fait, je t’autorise à te donner du plaisir jusqu’à l’orgasme avant de t’endormir. ».

La jeune femme est surprise de cette autorisation, elle ne s’est plus caressée seule depuis qu’elle Lui appartient, elle relit la lettre pour s’assurer qu’elle a bien compris. Vanessa prend donc une douche relaxante avant de se glisser sous la couette et de poser ses mains sur son intimité. Elle se caresse doucement en pensant au Maître, à ce qu’Il lui a déjà fait découvrir, à ce qu’elle aimerait encore vivre à Ses pieds. Après quelques minutes, elle sent son plaisir monter, mais cette fois-ci elle le laisse venir, jusqu’à ce qu’elle se mette à trembler d’une jouissance libératrice, lâchant une cyprine abondante. Elle ressort donc sa main mouillée de ses sécrétions, la lèche pour la nettoyer comme une bonne petite chienne en chaleurs et s’endort de fatigue… Dans la nuit elle est réveillée par un cri effrayant venant de la suite des deux jeunes femmes, elle s’y précipite, ouvre avec son pass pour découvrir la lumière allumée dans la chambre de la plus jeune, sa sœur aînée à son chevet.

- Désolée, je me suis permise d’entrer, j’ai entendu des cris, tout va bien ?, s’inquiète Vanessa.
- Oui, oui merci de vous en soucier, ce n’est que ma sœur qui fait encore un cauchemar, c’est très courant.
- Je peux faire quelque chose ?
- Non, c’est gentil, votre disponibilité est déjà beaucoup, merci
- Bien, je vous laisse.

Au matin, après s’être assurée que les deux jeunes femmes n’avaient besoin de rien, Vanessa rejoint les appartements du Châtelain. Arrivée devant sa porte, elle retire ses vêtements et les dépose au sol, s’agenouille et frappe. Vanessa entre sur ordre, avance à quatre pattes jusqu’au centre de la pièce et patiente en position d’attente… Le Noble est dans son fauteuil à prendre son petit-déjeuner, Il l’observe attentivement, constatant avec satisfaction que soumise Léa MDE a su atténuer les marques de sa dernière sanction, puis sans la faire bouger, Il lui adresse enfin la parole.

- Bonjour soumise Keira MDE.
- Bonjour Maître.
- Je ne t’attendais pas avant 13h, un souci ?
- Non Maître, je pensais que Vous souhaiteriez rapidement un compte rendu de la fin de soirée et la nuit concernant Vos deux invitées.
- Hum, cela aurait pu attendre que tu fasses ton entraînement, mais j’apprécie ton application dans les rôles que je te donne. Je t’écoute donc.
- Avant Maître, je souhaite Vous remercier pour la séance de massage hier soir, exigé à soumise Léa de m’exciter et pour m’avoir octroyé la jouissance, une fois seule dans ma chambre.
- Ravi que cela t’ait plu, sourit Le Maître. Donc je t’écoute…

Vanessa commence donc son récit sur la fin de soirée, puis sur la nuit et ce qu’elle a pu apprendre des deux jeunes femmes auxquelles Il a offert l’hospitalité. Vanessa raconte avec précision tout ce qu’elle sait, n’oubliant aucun détail de ce qu’a pu lui révéler l’aînée des deux sœurs, même les plus sordides qui font monter en elle un mélange de tristesse et de rage. Après avoir livré tous les détails, elle demande la parole.

- Maître, puis-je parler librement ?
- Bien évidemment, je t’écoute.
- Merci Maître. Je voulais Vous remercier de Votre éducation, du temps que Vous passez pour moi et pour tous les autres qui ont la chance d’être à Vos pieds, mais surtout de l’affection et du respect que Vous portez à chacun d’entre nous. Nous sommes à Vous, mais Vous nous portez toujours la plus grande attention, toujours garant de notre sécurité tant physique que psychique. Tous n’ont pas cette chance.

Keira MDE le dit dans un ton parfaitement sincère qui transpire la joie de vivre pleinement ce qu’elle est. Le Noble sourit à cette annonce, Il l’observe un long moment, son corps nu est pareil aux statues grecques, ses courbes magnifiques, sa peau si lisse. Elle reste immobile, parfaitement sereine.

- Hum, tu es à Mes pieds depuis plus d’un an, tu portes Ma marque depuis plusieurs mois, et tu ne fais que de réaliser ce fait ? demande-t-Il d’un ton accusateur pour chercher à la déstabiliser.
- Absolument pas Maître, avant même de porter Votre marque j’avais conscience de la chance que j’avais d’apprendre aux pieds d’un Maître tel que Vous. Mais je n’avais pas réalisé que d’autres pouvaient soumettre sans aucun respect pour les personnes qui sont à leurs pieds.
- Il ne suffit pas de soumettre pour mériter le titre de Maître, répond Le Châtelain d’un ton grave. Mais puisque tu sembles désireuse de me remercier de ta condition, viens donc le faire comme il se doit…, continue-t-Il en claquant des doigts…

(A suivre …)