Epuisée !

Une soirée particulière
Pendant les presque deux semaines qui ont précédé le véritable début de mon emploi, j'ai eu droit à
quelques ébats sans pour autant me sentir l'objet particulier de mes employeurs. En fin de mois, hasard
du calendrier, le village le plus proche était en fête. Une de ces fêtes espagnoles, mais sous les
tropiques, avec des musiques endiablées et des danses ou chaque partenaire essayait de convaincre
l'autre, ou du moins l'excitait par des ondulations suggestives.
La fête avait commencé le matin, et dans la journée, j'avais aperçu mes chefs se promenant et discutant
avec les notables du village. Il était relativement tard lorsque je rentrais à l'hôtel. J'avais suffisamment
abusé de la sangria locale et me préparais à passer une nuit tranquille. Mais sur mon oreiller était posée
une enveloppe ouverte contenant un message. J'étais invité à me rendre dans une partie de l'hôtel que je
n'avais jamais visitée. Je suivais les couloirs et frappais discrètement à la porte indiquée. Une voix
m'ordonna d'entrer. La pièce était vaste, en deux parties, avec deux canapés confortables et un coin
cuisine élégamment aménagé.
Lorsque j'entrais dans la pièce, je fus accueilli par mes trois chefs. Loin de montrer de l'impatience, l'un
d'eux m'indiqua une porte qui donnait sur une pièce voisine et me demanda de me mettre en condition.
Je ne compris pas tout de suite de quoi il s'agissait. Mais entrant dans la pièce, tout me parut plus clair.
Il s'agissait d'une vaste chambre bordée de placards et de commodes. J'ouvrais les unes et les autres,
découvrant une lingerie très féminine, apparemment prévue pour toutes les tailles. Seul, je me mis à
fantasmer sur les tenues. J'optais finalement pour une robe noire, très courte et échancrée dans le dos.
En ouvrant les commodes, je découvrais des dessous à faire damner un sacristain.

J'enfilais une culotte
légère, un porte jarretelle et des bas noirs en soie. J'ajoutais un petit tablier de soubrette du meilleur effet.
Cherchant dans le bas de l'armoire, je trouvais des chaussures à talons hauts, que je m'empressais
d'enfiler. Chaussant petit, je n'eus aucun mal à trouver mon bonheur. Me regardant dans une glace, je
jugeais que je n'étais pas encore assez féminine et passais dans la salle de bains. Il y avait là tout un
nécessaire à maquillage que je dédaignais par manque de pratique. Par contre, j'essayais d'arranger
mes longs cheveux, avec une raie sur le côté et une frange qui retombait lascivement sur mon front. Je
me regardais dans la glace et sentis immédiatement monter en moi une excitation et une érection
significative que j'essayais de réprimer dans cette minuscule culotte à dentelle.
Lorsque je fus satisfait de ma mise, j'entrais dans la pièce principale, jouant mon rôle et ondulant des
hanches au rythme de mes pas, les talons hauts imprimant une démarche chaloupée qui me donnait
déjà quelques frissons. Mes trois chefs étaient assis sur un canapé et un fauteuil sirotant des cocktails.
L'un d'eux m'indiqua une table afin que je me charge de remplir les verres. Je demandais à chacun ce
qu'il désirait et m'appliquais à concocter des boissons tropicales, dans la moiteur de la pièce.
L'un d'eux désigna une platine à disque. Je m'exécutais mettant en marche une musique sirupeuse qui
collait avec le contexte tropical. Il se leva et vint vers moi m'enlaçant et me dominant de toute sa hauteur.
Je ne sais s'il s'agissait vraiment d'un slow, mais j'étais promené de droite et de gauche, obéissant au
moindre geste de mon partenaire. Ses mains s'attardaient sur mes fesses qui ondulaient nonchalamment
dans ma petite jupe. Il tenait fermement ma tête contre sa poitrine de colosse sur laquelle je déposais des
baisers enfiévrés.

Les deux autres riaient et plaisantaient, dans une langue germanique que je ne comprenais pas. Puis
l'un d'eux se leva et vint nous rejoindre. Il échangea deux ou trois mots avec mon danseur. Puis il me
souleva et m'entraîna vers le canapé. Je me retrouvais agenouillé face à trois hommes ivres qui me
regardaient en souriant. Je tendis une main vers la ceinture du premier, puis l'autre main vers l'autre. Ma
tête se posa entre les cuisses de celui qui était au milieu. Je déboutonnais maladroitement les deux
premières braguettes, saisissant des sexes à pleines mains et entamant un mouvement régulier. Le
troisième, celui du milieu, se déboutonna tout seul et dirigea ma tête vers son sexe gonflé. C'est avec un
plaisir extrême que je l'enfilais dans ma bouche. Ils se laissèrent ainsi faire pendant un bon moment,
jusqu'à ce que l'un d'eux se lève et aille s'asseoir dans un fauteuil à proximité. Celui que je continuais à
caresser passa alors derrière moi. Je sentis son sexe tendu s'approcher de mon petit cul et écartant
légèrement mon string, il se mit à pénétrer doucement mon intimité. Mon excitation me fit haleter, les
lèvres serrées sur l'objet de mon désir. La pénétration se faisait moins douloureuse, au fur et à mesure de
mes rapports. Je saisis donc ce sexe à plaines mains, suçant, léchant et caressant pendant que je
sentais entrer en moi un sexe tendu qui me donnait de lents coups de boutoir. Ma soirée venait à peine
de commencer.
Mes partenaires avaient décidé de me vider. Si l'alcool provoquait chez eux de l'excitation, il retardait
aussi le moment où ils se laisseraient aller à jouir. Je fus une nouvelle fois soulevé, celui qui me
sodomisait ayant besoin d'un certain confort. Ses allées et venues m'arrachaient des gémissements
étouffés par le sexe qui emplissait ma bouche. Le troisième homme, spectateur, me donnait de temps en
temps des claques sur mes fesses, se moquant avec ses amis de ma position humiliante.

Cette situation dura un bon moment, sans que cela me paraisse long. Mes partenaires se mirent alors à
échanger les positions. Je suçais le sexe du troisième pendant que le premier se retirait et que l'autre se
mettait face à moi pour que je m'occupe de son érection. Il me semble que tout cela dura des heures,
sans que mes partenaires ivres ne puissent éjaculer, tant ils étaient pris de boisson. Je m'affairais à
sucer, gémissant et implorant à la fois, mais prenant un plaisir extrême à cette situation. Ma petite culotte
était maculée de mon sperme que je n'avais pu retenir tant cette domination me rendait fou.
Ils se relayèrent ainsi pendant des heures. Je finis épuisé et pantelant, à la merci de mes maîtres qui se
désintéressèrent de moi au bout du compte. Mais pas tous. Celui qui était toujours le plus violent avec
moi me saisit par la taille et me souleva contre lui. J'étais épuisé et n'offrais aucune résistance. Il souriait
d'une manière animale, pétrissant mes fesses et me traitant de petite pute. Il s'adressa aux autres et me
mit sur son épaule pour me transporter vers ma chambre. Je ne compris pas ce qu'il disait lorsqu'il
arpentait le couloir en me donna des claques sur les fesses, mais cela m'excitait au plus haut point. Arrivé
dans ma chambre, il me jeta sur le lit, me mit à plat ventre et se mit sur moi en m'enjambant. Il prit mes
bras et me les maintint dans le dos. Je me laissais aller à cette force brute, mon sexe recommençait à se
dresser. Je l'entendis défaire sa ceinture. Il m'attacha les mains derrière le dos, très serrées. Avec sa
cravate déjà défaite, il me bâillonna. Il me mit ensuite en levrette et approcha son sexe de mon petit trou
dilaté par le pilonnage que je venais de subir. Ses énormes mains me maintenaient les hanches et je me
sentais totalement à sa merci. Les claques commencèrent à pleuvoir sur mes fesses. Puis, d'un seul
coup, il me pénétra en force.
Mon cri fut étouffé par mon bâillon, mais il sentit de suite que je n'attendais
que ça et il récidiva, une, deux, trois cinq fois, dix fois, m'arrachant des gémissements de plaisir qui
l'encourageaient à continuer. Je n'étais plus qu'un objet entre ses mains qui me saisissaient par les
hanches et me dirigeaient vers son sexe tendu. Epuisé par ce que m'avaient imposé les deux autres, je
ne pouvais résister et subissait cette possession de mon corps. J'eus encore une éjaculation tant cette
humiliation me rendait fou de plaisir. Il retira mon bâillon et se mit, tout en me sodomisant violemment, à
frapper mes fesses, de plus en plus fort. Plus je hurlais, sous l'effet combiné du plaisir et de la douleur,
plus il frappait. Lorsqu'il jouit enfin, il poussa un grognement bestial, se retira de mon petit trou et me
retournant, il écrasa son sexe sur mon visage. Epuisé, je me mis à lécher ce sexe qui m'avait comblé,
presque amoureusement. Il se leva alors et me gifla, trois fois cette fois-ci, en m'injuriant. Et il sortit, me
laissant attaché sur le lit.
Le lendemain matin, ou plutôt quelques heures après, je reçus la visite des deux autres qui me
demandèrent si le traitement m'avait plu. Je ne pouvais pas répondre par la négative, ma petite culotte
étant toute tâchée de mes émotions. Je fus alors contraint, toujours attaché, de subir les assauts de mes
maîtres. Ils se relayaient dans ma bouche et dans mon petit cul, ne me laissant aucun moment de répit.
Je criais de plaisir, en redemandant encore. L'un après l'autre, ils se soulagèrent sur mon visage. Puis
l'un d'entre eux arriva avec une batte de base-ball qu'il m'enfila par le petit bout. Puis souriant, m'entrant
de force trois doigts dans la bouche, il sortit la batte et entreprit de me pénétrer, mais cette fois-ci, de
l'autre côté. Je voulus me soustraire, mais son compère me maintenait fermement et écartais mes
cuisses. La douleur était insoutenable, j'éclatais en sanglots ce qui décupla leur excitation. Renonçant à
résister, je me laissais aller dans les bras du plus fort pendant que l'autre jouait avec la batte dans mon
petit cul. Cette ultime humiliation me rendait dingue. Je n'avais jamais ressenti un tel plaisir. Mon sexe me
trahit, dispersant à nouveau un liquide épais dans mon léger sous-vêtement. Lassés de jouer ave mon
corps, ils me détachèrent et m'abandonnèrent sur mon lit. Enfin seul, je me masturbais en pensant aux
traitements que je pourrais encore subir entre les mains de mes initiateurs, puis sombrait dans un
sommeil profond empli de rêves érotiques.

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