(62).Mon Amoureuse M'A Larguée...Deux Fois...Deux Coups De Poignard Dans Le Dos...

Bonjour, c’est Caroline, un peu triste actuellement et pourtant je suis une femme de caractère qui sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas.
Pour les personnes qui ne sont pas « fidèles » de mes parutions, je leurs propose un petit résumé de ma vie de libertine.
Nous sommes un couple de 64 et 65 ans marié depuis dix-sept ans. Je suis Caroline hypersexuelle, mon mari Éric est mon quatrième mari. J’ai un long parcours amoureux avec un grand nombre d'aventures et d'amants. Éric, n’est pas en reste avec lui aussi, un long parcours de libertinage, de candauliste et de triolisme avec sa première épouse Marie décédée.
J’avais, nous avions, une amoureuse de 45 ans Sandrine que nous avions rencontrée en 2010. Nous vivions ensemble depuis le 28 février 2021 dans notre maison du sud de la Charente-Maritime. Nous formions un « trouple », c’est comme un couple à deux… sauf que nous étions trois.
Sandrine est Française, mais elle résidait en Allemagne, à Munich jusqu’au début l’année 2021, pendant dix ans nous avons entretenu une liaison plus que torride (voir chapitres précédents).
Sandrine est bien jeune, elle a quarante-cinq ans maintenant, nous avions un peu plus de dix-huit années de différence d’âge. Elle est simplement plus âgée que ma fille ainée de quatre petites années.
Elle était devenue le centre de mes (de nos) préoccupations.
Donc depuis 2010 nous avons multiplié les rencontres, nous partions en voyage tous les trois aux quatre coins de la planète, nous passions les vacances d’été ensemble à l’ile de Ré où ses parents qui sont aussi nos amis ont une résidence secondaire.
Sandrine multipliait les séjours en France et chez nous, dès qu’elle le pouvait avec son fils Osner.
Osner souhaitant vraiment quitter l’Allemagne et venir chez nous.
Voilà notre histoire : Nous sommes devenus officiellement un couple à trois.
Sandrine, Éric et Caroline étaient amoureux. Ensemble.

Simplement.
Moi, mon mari et mon amoureuse, ma copine Sandrine.
J’étais follement amoureuse des deux plus beaux humains que je connaisse. Et j’étais totalement comblée.
Cette situation était délicieuse pour nous, mais délicate pour la famille, surtout pour mes deux filles âgées de quarante-et-un ans et de trente-quatre ans.
Avant de leur annoncer que nous allions êtres en trouple, nous avions tâté un peu le terrain. Nous leur avions demandé ce qu’elles pensaient de ce nouveau mode de relation à trois avant de leur annoncer normalement.

Elles nous avaient paru choquées, nous avions argumenté un peu pour leur prouver que le trouple est un mode de relation amoureuse qui tend à se généraliser, aussi bien chez les gays et lesbiennes que chez les hétéros.
Eh oui, nous avions quelques difficultés, depuis l’installation de Sandrine avec nous, après trois ou quatre mois fantastiques… et notamment moi.
J’ai toujours eu des problèmes en amour, depuis le début de ma vie sentimentale. Quatre mariages et de multiples amants. J'ai des peurs dues à l'amour, à la perte de l'amour plus précisément. Mais jusqu'à présent, les hommes que j'avais rencontrés ne m'avaient pas rejetée comme ça. Pas aussi vite. Pas quand c'était aussi fort.
D’ailleurs, c'est bien la 1ère fois de ma vie que je me fais larguer... moi qui craignais ça comme la peste, eh ben, je vais apprendre ce que c'est d'être dans la peau de la larguée...

Sandrine m'a larguée il y a quelques semaines. N’en pouvant plus de nos prises de tête, elle n'a tout d'un coup plus eu du tout envie d'y croire, elle a arrêté d'un coup le "combat" que nous voulions mener ensemble. Notre trouple si particulier… Elle ne voulait plus me voir, ne me désirait plus vraiment. Bref.

Je l'aimais tellement fort que je ne pouvais pas y croire. Je me disais « elle a fait ça pour qu'on ne dérive pas vers la haine, qu'on arrête de se faire du mal en ce moment, mais elle m'aimait tellement qu'elle a fait ça dans le but qu'on se retrouve plus tard, quand je serai apaisée, et qu'elle le sera aussi ».

D’ailleurs, les sms que l'on s'est échangés confirmaient mon impression.
Alors pendant quelques semaines, je me suis dit « nous sommes séparées, mais nous allons nous retrouver. Tout n'est pas perdu ».

En attendant, je me suis quand même rendue à l'évidence : elle ne voulait plus me parler, me voir, elle continuait d’échanger avec Éric, pendant cette période.
Pour me rendre folle de jalousie, elle a invité Éric à son nouveau domicile à Bordeaux.
Éric restant très discret sur la nature de leurs relations.
Elle était fatiguée de moi, bref. Je voyais que j'étais la seule à mendier l'amour. La seule à lui envoyer des mails avec des mots encore gentils dedans...
Elle me répondait gentiment mais en aucun cas il n'y avait des traces d'amour.
J’étais vraiment anéantie, perdue…

Puis, j'ai voulu mettre un terme à mes souffrances en lui envoyant un mail lui disant que j'avais bien compris qu'elle ne m'aimait plus et que j'arrêtais mon délire de vouloir la retrouver plus tard, qui était irréaliste etc.
Là, ça l'a fait réagir.
Elle m'a tout de suite envoyé des sms avec des "je t'aime", "je suis triste", "tu me manques"...
Du coup je ne savais plus où j'en étais. Elle m'a appelée et m'a demandé si j'étais bien sûre de moi...
Du coup, je lui ai rappelé que c’était quand même elle qui m'avait larguée...
Mais dans un moment de faiblesse, et oui, c’est rare mais cela peut m’arriver, nous nous sommes revus en l’absence et avec la complicité d’Éric.
Mais dès l'instant où je l'ai vu au seuil de ma porte, j'ai compris avec ses yeux de chien battu qu'elle regrettait déjà d'être venue.
Elle est venue pour pleurer, pour s'excuser, et pour se poser 1001 questions.
Nous avons fait l'amour.
De nature calme et réservée, Sandrine en trouple avec nous depuis plusieurs années me semblait follement éprise et je pensais à tort qu’elle n’avait pas d’autres choix que d’accepter toutes les contraintes liées à notre situation particulière.

Après m’avoir largué, certains jours, le manque l’envahit au point où il lui est impossible de se concentrer sur les plans de ses clients.
Mais pour expliquer sa décision de partir, mon amoureuse architecte avait aussi dû s’habi aux sautes d’humeur de « sa chérie » quand je rentrais triste, en colère, avec des relations difficiles avec ma fille ainée et oui, cela m’arrivait, je dois l’avouer.
Plus d’une fois elle a subtilement essayé de me faire entendre l’intérêt de me préserver par rapport aux attaques de ma fille de prendre de la distance, cependant rien n’y fait parce que je ne voulais pas perdre mes petits-s.
Mon « Amoureuse » savait que c’était complètement stupide, elle trouvait toutefois continuellement un autre prétexte pour éviter les câlins.
Je me suis bien rendu compte que quelque chose ne tournait pas rond dans notre couple, notre « trouple » ce qui était bien la dernière chose dont j’avais besoin.
Par contre dans le même temps, elle était très câline avec Éric, ce qui me rendait folle de jalousie.
Très amoureuse, je ne comprenais pas pourquoi, Sandrine mettait autant de temps à vouloir me faire l’amour, surtout qu’auparavant nos rapports sexuels étaient très réguliers et fougueux et plus que satisfaisants.
Mais revenons au retour de la ma belle Sandrine…
À bout de patience, je n’arrive pas à croire que Sandrine ne m’aime plus.
- J’ai l’impression d’être une pestiférée !!! Pourquoi esquives-tu chaque geste tendre ?
- Mais non, voyons.
- Pourquoi ? Pourquoi me quitter ?
- N’importe quoi !!!
- Alors quoi ? Tu n’as plus envie de moi ?
Se sentant dans une impasse, Sandrine finit par avouer d’une voix tremblante.
- Tu as toujours été forte, maintenant que je te vois si fragile avec les problèmes de tes deux filles...
- C’est complètement con, cela ne nous empêche pas de baiser !!!
Nous restons un long moment à nous regarder dans les yeux tout en nous caressant respectivement chaque élément du visage pour vérifier qu’il ne s’agit pas une fois de plus d’un simple rêve.

Peu à peu la tristesse des yeux bleus de Sandrine est chassée par la scintillance qui les caractérisaient le jour où nous nous sommes rencontrées, ce qui m’emplie de joie.
Lorsque nous nous embrassons enfin après quelques semaines de séparation, nous avons l’impression de redécouvrir un mets succulent, gourmandes nous nous bécotons longuement comme des adolescentes avant de nous déshabiller mutuellement en s’effleurant sans hâte.
Bienveillante, Sandrine se montre très douce dans ses gestes, ce qui me convient, moi qui habituellement est fervente de sexe déluré.
Heureuses de nous retrouver, nous nous câlinons au ralentie en y mettant beaucoup d’amour, surtout qu’il y a encore trois semaines chacune étaient persuadées que cela n’arriverait plus jamais.
Sandrine a du mal à reconnaître les courbes de « sa belle », c’est son expression, la perte de poids due à la séparation a sensiblement transformé mon corps qu’elle a tant de fois chéri.
Par chance mon magnétisme est resté intact, mon regard fait toujours craquer Sandrine qui est obligé de canaliser sa subite envie de sexe sauvage.
Une fois entièrement nue, je m’allonge sur le dos pendant que ma blonde aux cheveux courts, c’est nouveau, s’assoie sur moi pour me cajoler mon cou et mon buste avec adoration.
Petit à petit mes dernières inquiétudes disparaissent quand je mesure les bénéfices de cette thérapie sensuelle.
En effet, les différentes caresses de Sandrine réaniment mes cellules engourdies et je me laisse transporter par ce délicieux traitement.
Je suis enchantée par la magie de ce moment que j’ai tant de fois imaginé pendant que je me sentais horriblement seule. Je suis désolée pour mon petit mari Éric, mais c’est ce que je ressentais.
Mon corps reprend des couleurs quand Sandrine commence à me baiser délicatement comme si j’étais un ange tombé du ciel.
Mon ventre s’emplit instantanément d’agréables fourmillements tandis que je pétris les petits seins de ma compagne.
Lorsque nous retrouvons notre symbiose, Sandrine est soulagée de découvrir que ma libido n’a pas été affectée. Bien au contraire, j’ai un besoin énorme…
En effet, nos gémissements s’intensifient au fur et à mesure que nos vulves se frottent en cadence.
- Humm …chaton c’est si bon … surtout ne change rien…
Ma blonde entend ma demande et prend sur elle pour ne pas accélérer son coup de rein alors qu’elle en meure d’envie, privilégiant ainsi mon plaisir.
De toute manière elle sait que ma jouissance la mènera à l’ivresse au moment opportun.
Particulièrement heureuse, Sandrine observe attentivement la résurrection sensorielle qui m’illumine.
Avec le retour des sensations, je ne tarde pas à m’envoler sous ses assauts répétés.
Pour nous deux, l’explosion des sens est proportionnelle à l’intensité de nos retrouvailles.
Après nos ébats, il ne fait aucun doute que notre douloureuse expérience nous a fait grandir tout en renforçant encore nos liens.
- Merci chaton pour ces retrouvailles. Lui dis-je.
Mais elle s'est arrêtée car à un moment, je me suis mise à pleurer, tellement heureuse de la retrouver, tellement pleine d'espoir que c'était bon, mon « amoureuse » était revenue...

Là, je me suis rendu compte qu'elle n'était plus du tout dans le même trip que moi. Elle n'était pas émue, rien de ce que je disais ne lui faisait de l'effet... Elle ne m'aime plus... j'ai mis des semaines à le voir, à l'accepter...
Comment ai-je pu me mentir ainsi à moi-même ? Comment ai-je pu croire autant que c’était la « femme » de ma vie ?
Le lendemain j’ai appelé Sandrine. Elle m'a confirmé qu'elle avait fait une connerie de revenir, qu'elle n'aurait pas dû, qu'elle a été inconsciente et lamentable, qu'elle éprouvait peut-être encore des sentiments mais ce n'était plus de l'amour, bref...Elle avait très envie de baiser.
2ème coup de poignard.

Je pense que maintenant, les choses sont claires et que je n'ai plus qu'à effec mon deuil "simplement"...
Je suis certes anéantie et bouleversée, mais je vais me relever, ma seule thérapie dans ces moments-là, c’est le sexe, je vais devoir compenser, je vais avoir besoin de sexe… Ce n’est pas le moment de me priver, mais plutôt de me gâter. Je vais missionner mon petit chéri pour me trouver des partenaires. C’est un expert…
Je vais retrouver Éric pour traverser ces moments délicats.
J’ai besoin de sexe, viril, je vais assouvir certains fantasmes qu’Éric souhaite pouvoir me faire réaliser.
Je vais ressortir les talons aiguilles, les belles robes, les bas, les collants, l’allure générale qui fait de moi, une femme extrêmement féminine et sensuelle qui se transforme en une déesse pour Éric.
Et ce qui va exciter mon chéri, c’est soit de vénérer « sa déesse » sous différentes formes, soit de me dégrader en m’humiliant et en me rabaissant. C’est ce que je désire. Je lui ai demandé de prévoir trois fantasmes non réalisés.
Il n’y a aucune notion de préférence dans l’ordre des fantasmes :
- Éric aimerait que je serve d’objet sexuel à des hommes en manque de sexe. Baisée par un ou des inconnus en pleine rue en me « livrant » à ces hommes pour qu’ils se soulagent rapidement, pas plus de 10-15mn, pas de préliminaire, pas de bla-bla ni avant ni après. Pas besoin d’échanger un mot avec moi. Juste m’utiliser pour se vider. Bien sûr il reste présent et il filme.
- Variation du précédent fantasme. Il m’amène à un homme et il me traite comme une esclave sexuelle. Éric me présente debout à l’homme assis, il me déshabille progressivement, lui montre mes seins, mes fesses, puis ensuite il lui montre les pratiques que j’accepte devant lui en me fessant, me giflant, m’étranglant puis ensuite Éric me donne à l’homme pour qu’il m’exploite totalement.
- Éric aimerait également que j’ai ait des relations sexuelles éphémères avec des hommes non libertins.
- Éric aimerait que j’aie un amant régulier et sûr. Un homme qui pourrait me prendre sans préservatif comme je l’ai fait dans le passé avec un amant nommé Simon. Que nous nous voyons dix à douze fois par an pour que nous puissions construire une sexualité différente. Car plus on pratique le sexe avec une personne, plus on la connaît et plus on peut aller loin.
Pour me faire oublier « mon Amoureuse », ma belle Sandrine, j’ai besoin de vivre des situations excitantes.
Je suis prête à assouvir ces fantasmes qu’Éric souhaite pouvoir me faire réaliser.
Je laisse à Éric le soin d’organiser des rencontres en fonction des possibilités offertes pour assouvir un de ses fantasmes, voir les quatre.


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