Romain Et Sarah 1 (Prologue ) - 2 (Une Soirée Tout En Promesses...)
Juste avant de rentrer dans cet établissement de la capitale où nous nous accordons quelques jours, rien qu'à nous deux, Romain m'a immobilisée et empêchée de faire le moindre pas supplémentaire. Si ça n'avait tenu qu'à moi, je l'aurais pris par la main et nous serions déjà à l'intérieur du club libertin. Romain en a décidé autrement
Je me remémore ses mots juste après que le vigile du club a hoché la tête pour nous faire signe que c'était tout bon et que nous pouvions pénétrer à l'intérieur.
Mon coeur
Une seconde. Ça ne va pas
Tu as oublié quelque chose, il me semble
Tu ne crois pas?
Je l'ai regardé avec un mélange de frustration et de désir simultanément. Ah mon mari
Il est tout ce que dont j'avais toujours eu envie, tout ce dont j'avais toujours eu besoin. À présent, nous sommes mariés depuis six mois, après plusieurs années de vie commune. Nous nous sommes rencontrés à la fac de notre ville du sud de la France, à Montpellier. On avait fait connaissance au club d'écriture de la fac, un soir d'hiver. «Parce que tout commence par un baiser...»: voilà ce qui nous a fait nous rencontrer, Romain et moi. Il m'avait invité chez lui à boire un verre en tout bien, tout honneur. Et au final, nous avions couché ensemble et nous nous sommes réveillés le lendemain matin, tous les deux. Et depuis
nous sommes mariés et nous allons notre première expérience en club libertin. Ses yeux avaient été brillants de désir. On aurait dit un vautour avide la proie qu'il s'apprête à dévorer. Et la proie de Romain, là
c'était MOI. Sarah. Son épouse coquine, insatiable de sensualité et de sexe.
Je ne vois pas de quoi tu parles, Ro
main.
Je lui ai adressé mon sourire le plus aguichant. Je sais qu'il aime quand j'use et de mes charmes. Mais là
ça n'a pas eu l'air de marcher autant que d'habitude. Bon
j'aurai essayé.
Romain a sorti quelque chose de l'une des poches de son pantalon. Un morceau de tissu noir.
Je ne voyais plus rien. J'ai compris aussitôt que c'était encore l'un des «trips» de Romain. Lui autant que moi, nous aimons explorer de nouveaux territoires sensuels et/ou sexuels. Et là, il semblait avoir décidé que ça rendrait les choses plus
intéressantes, plus pimentées si je n'étais pas maîtresse de mes mouvements. Je dois avouer que j'aime particulièrement quand mon mari prend le dessus sur moi. Je jouis d'être l'objet de ses désirs, qu'il fasse de moi ce qu'il veut. Et là, non seulement la perte temporaire de la vue me rendait un peu plus vulnérable, mais aussi et surtout je me suis sentie comme si l'on m'avait injectée une dose d'adrénaline dans le sang.
Romain devait, je pense, particulièrement apprécier le «petit» spectacle qu'il se passait. Depuis le temps que je le connais, ce «petit» cochon
il doit en prendre pleins les yeux que de voir sa chère et tendre ainsi sans qu'elle n'ait la maîtrise des événements. J'en étais persuadée. J'étais offerte, d'ors et déjà, à la concupiscence des gens. J'avais conscience que l'excitation prenait possession de moi. J'avais les lèvres entrouvertes. Mes tétons pointaient. Mon entrejambe se liquéfiait, j'étais
mouillée.
Ché
rie
Oui
Je sais parfaitement que tu perds les pédales
Je sais que ça t'excite
Je l'ai senti plus proche de moi, plus collé à moi que jamais. Et
par-dessus tout
j'ai eu une certaine idée de l'excitation qui s'emparait de lui, également. Il avait beau être en veste de costume, cravate, ceinture de cuir, pantalon taille «straight», mon mari
Il ne pouvait pas me cacher le désir, l'envie qu'il avait de moi. Non. Ce n'était juste pas possible. Mon côté «ingénue», vierge effarouchée au club d'écriture
Romain avait tout de suite compris que j'étais perverse et que je cachais bien des choses. La lingerie fine
Me bander les yeux
Connaître et reconnaître mes zones érogènes
Utiliser des sextoys, me ligoter et me bâillonner
Romain a révélé la femme que je suis aujourd'hui et il m'a ainsi métamorphosée.
Sarah
Ne plus voir ce qu'il se passe
Sentir le regard des gens autour de nous
Le rosebud que je t'ai inséré quand nous sommes partis...Tout ça fait effet, n'est-ce pas? Oui...
Ce coquin
Il avait le dessus sur moi
et il le savait, bien entendu. Je le sentais à mes côtés, je le sentais en moi, à travers la symbolique du plug.
J'entendais une voix tout contre mon oreille. Je sens le souffle chaud. Mes petits seins en pointaient d'autant plus, je me sentais couler du miel. Et même si je retenais mon souffle, même si j'appréhendais, c'était un saut dans inconnu pour Romain comme pour moi. J'avais le diable au corps et je n'avais aucune envie que l'on m'en exorcise.
Sarah
Tu es vulnérable et pourtant
tu jouis que l'on te mate. Tu pointes, tu mouilles, tu coules
Ce n'est que le début, ma «petite pute»...
J'ai sursauté, mon cur avait des ratés. Si c'était comme ça, d'entrée, qu'est-ce que ça aurait été quand on serait à l'intérieur? J'allais mourir d'excitation, moi!
Oui
Le plug dans ton p'tit cul
Tu es à moi, Sarah. Rien qu'à moi. Et ce soir
je veux que tu te donnes
entièrement à moi
Tu m'entends, chérie?
Oui
Oui...
Comment? Je n'ai pas très bien entendu, là.
Oui. Ro
main.
- Bien.
Et effectivement
je sentais bien le lubrifiant
et le plug dans mon anus. J'appartenais pleinement à mon mari, corps et âme, ce soir. Mon bandeau sur les yeux, et le plug dans mon cul, je n'avais plus la maîtrise des événements. J'étais la «petite salope» d'un soir de mon mari. Et ça m'excitait. Mais que ça m'excitait
Ce soir, tu vas te donner entièrement, Sarah
Et pas qu'à moi
Tout le monde ici te verra...
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