Mon Expérience Homo, À 18 Ans (2Ème Partie)

De retour au mobile-home, je reste un bon quart d'heure sous la douche, les pensées confuses. Puis je reste longtemps sur mon lit, à ne plus oser sortir. Le soir arrive, et j'ai faim. Le mobile-home est propre, rangé, le frigo vide, car je dois partir demain matin à la première heure. Je décide d'oser une sortie jusqu'à la cafétéria, en espérant fortement ne pas y croiser Yves.

Quelques minutes plus tard, assis en train de manger à la table la plus isolée et cachée, j'entend une voix dans mon dos : "je peux me joindre à toi ?". Et sans attendre de réponse, Yves s'installe en souriant en face de moi. J'ai la tête baissée, rouge de honte.

"Allons, fais pas cette tête ! me dit-il. C'était pas si désagréable, hein ? Et ne t'en fais pas, je t'ai promis que personne n'en saurait jamais rien, alors pourquoi tu stresses ?". Il laisse passer un court silence, puis ajoute : " Personne à part Sandrine, évidemment. Elle est ma meilleure amie et ma confidente, je ne lui cache rien".

Je me sens défaillir. C'est le pire qu'il pourrait m'arriver : Sandrine que j'aime en secret depuis des mois !
Je bredouille :
" T'es pas malade ? De toute façon elle ne te croira pas, elle sait que je ne suis pas PD.
- Oh, tu sais, me répond-il, je lui raconte toutes mes histoires depuis longtemps, et elle sait que je ne mens pas. Je m'apprêtais justement à lui envoyer un mail pour lui dire quel garçon formidable tu es, et y joindre quelques photos"

Il me tend son téléphone portable. Sur l'écran je vois les deux cabines, et on me voit distinctement ouvrir l'une des deux portes. J'enrage : ce salaud était caché dans les buissons et m'a pris en photo ! "Et alors, qu'est-ce que ça prouve ?" lui dis-je crânement.
"Pas grand chose, en effet, me dit-il. Mais associée aux suivantes, ça raconte une histoire sympa, regarde". La main tremblante, je presse la touche pour voir les vues suivantes. La deuxième photo est prise dans la cabine.

On voit le trou dans la cloison et un oeil qui regarde au travers. Yves n'était pas en train de parler à quelqu'un au téléphone quand je suis revenu regarder par le trou, il m'a pris en photo ! Certes, cet oeil et la naissance du nez qu'on entrevoit sur le cliché ne sont pas suffisants pour m'identifier formellement, mais... J'appuie encore sur la touche de vue suivante. "Celle-ci est la dernière, m'informe Yves, et la plus sympa je trouve". Cette fois, on voit mon sexe tendu passé à travers le trou, et même un bout d'étoffe de mon maillot de bain, un slip de couleur très vif à motif, que j'ai porté toutes les vacances. Pas de doute, si Yves raconte son histoire en y joignant les trois photos, Sandrine le croira !

Je devient rouge de panique, et tapote fébrilement le téléphone à la recherche des options d'effacement. "Te fatigues pas, me dit-il, elles sont déjà dans mon ordi". Je me lève d'un coup pour lui mettre mon point dans la gueule. "Ouh la, hou la, calme toi, j'ai encore rien envoyé et on peut s'arranger. Ne prend pas le risque de me mettre en colère. Il te suffit de me rendre un tout petit service et je te promet d'effacer les photos sous tes yeux. Et après, juré, je n'en parlerai pas à Sandrine."

Je me rassoit, tremblant.
"C'est quoi ton service ? Tu veux me violer ?
- Mais non voyons, pour qui tu me prends ? Je ne te ferais rien sans ton consentement, et surtout sans que tu y prennes du plaisir et m'en redemandes. Je vais te sodomiser.
- Alors là, tu te fais des illusions si tu crois que je suis capable d'aimer ça.
- Bon, on va pas en discuter deux heures. Voilà ma proposition : tu me rejoins dans ma chambre à 22h. J'agirai avec douceur, et si je vois que tu n'aimes pas, tu me le dis et on arrête de suite. On efface les photos et Sandrine n'en saura jamais rien.
- Je ne viendrais pas.
- C'est toi qui voit. A 10h05, si t'es pas la, j'envoie le mail. Si t'es là, tu me laisses essayer, tu m'arrêtes si t'aime pas et on efface les photos.
Qu'est-ce que t'as à perdre ?"

Sur ces paroles, et avant que je réponde quoique ce soit, il se lève et quitte la salle. Je reste tétanisé. Je suis tombé dans la quatrième dimension : il y a quelques heures j'étais tranquillement en vacances avec des amis, et là je suis dans un piège horrible... et en même temps troublant.

J'ai fait quoi à votre avis ?

Je me morfond jusqu'à l'heure dite, et je décide d'y aller pour tenter de raisonner Yves encore une fois. Il a dit que si je n'aimais pas, il arrêtait et effaçait les photos. Et bien c'est ce qui va se passer ! Je tape à la porte et sa voix me dit d'entrer.

Il me dit tout de suite d'un ton très dur :
"Te fatigue pas, je sais quelle stratégie tu as décidé d'adopter. Mais pour l'instant ferme ta gueule, approche toi du lit et baisse ton pantalon. Si tu ne me laisse pas toucher ton cul, j'envoie les photos"
J'avance jusqu'au lit, tétanisé. Je l'entend dans mon dos fermer la porte à clé.
"Ne te retourne pas, me dit-il, tu te sentiras moins gêné ainsi. Enlève ton pantalon et met toi a genoux sur le lit"
J'obéis, fermement décidé à lui dire que je n'aime pas ça à la minute ou il posera les mains sur moi, et l'obliger ensuite à tenir sa promesse. Je suis maintenant à genoux sur le lit, et je l'entend s'approcher dans mon dos.
"Penche toi, met toi à 4 pattes"
J'obéis encore. Le fait de ne pas le voir est troublant et je me mord les lèvres en sentant mon sexe se dresser lentement dans mon slip. Je prie intérieurement pour qu'il ne s'en aperçoive pas. Je sens sa main se poser doucement sur l'intérieur de ma cuisse et me frotter l'entre-jambe. C'est le moment ou j'avais prévu de lui dire que ça ne me plaît pas, mais pour une raison que j'ignore aucun mot ne sort de ma bouche. Je sens avec horreur qu'il baisse mon slip, dévoilant ainsi mon cul dans une position indécente. Le rouge me monte aux joue et je ferme les yeux de honte.

Il m'enlève complètement le slip, et me laisse quelques instants dans cette position sans rien dire ni me toucher.
Le silence dans la chambre est absolu. Au bout d'un moment qui me semble très long, il murmure : "écarte tes jambes, pose ta tête sur les coussins, ce sera plus confortable". J'obéis, les yeux toujours fermés. J'ai vraiment très honte. Pourquoi est-ce que je n'arrête pas ça tout de suite ?

Je suis dans une position très humiliante, à genoux jambes écartées, la tête enfouie dans le coussin, et je sens son regard posé sur mes fesses. Mon sexe est maintenant tellement tendu qu'il me fait mal. Ses mains me caressent les fesses, et je sens un de ses doigts frôler mon anus tout doucement.
"Détend toi, me murmure-t-il". Je suis pris de frissons. La caresse s'éternise, dure, dure... et peu à peu je sens que son doigts arrive à pénétrer doucement mon orifice. Malgré moi mon anus se détend peu à peu, le doigt devient de plus en plus inquisiteur.

Puis il s'écarte, et je l'entend ouvrir un tiroir pour prendre quelque chose. Il revient en me disant :
"C'est maintenant que tu pourrais me dire que tu n'aimes pas, comme tu l'avais prévu. Mais je ne te croirai pas, alors autant que tu ne dises plus rien".
Et comme pour appuyer ses dernières paroles, il passe une main entre mes jambes et saisi mon sexe tendu qu'il sert très fort. Je sais à ce moment là que je suis perdu, à sa merci. Son autre main me force à nouveau l'anus. Je sens quelque chose de froid et gras, et devine qu'il a enduit son doigt de crème. Ainsi lubrifié, mon anus laisse bientôt entrer son doigt en entier, et quelques minutes plus tard je sens que c'est deux doigts serrés qu'il arrive à faire coulisser sans mal. Cela procure une drôle de sensation, troublante.

Son autre main lâche soudain mon sexe, ses deux doigts sortent de mon cul et j'entend un bruit d'emballage qu'on déchire. Mon coeur se met à battre fort : il est sûrement en train de déballer un préservatif ! Non, non, il faut que je mette un terme à cette folie, me dis-je. Et au moment ou je m'apprête à me relever, je sens le matelas s'affaisser un peu, ses mains m'écarter les fesses et une forme dure s'introduire dans mon anus lubrifié.
Tout s'est passé vite, sans douleur. Je sens son gland qui a déjà passé l'orifice et le reste du membre qui s'enfonce doucement. Je ressens une légère douleur, vite estompée. Il a saisi ma queue par devant et me branle doucement en s'enfonçant.

"Tu aimes ça, hein ? redresse-toi maintenant". Il me tire d'une main par l'épaule. Je suis à genoux redressé, je sens son ventre sur mon cul, son sexe en moi. J'ouvre les yeux, les baisse et vois sa main en train de me branler. Je perd alors tout contrôle de moi. J'ondule doucement des fesses pour accompagner ses vas-et-viens dans mon cul. Et d'un coup je jouis, très fort, un orgasme violent et douloureux. Je retombe la tête dans l'oreiller, presque groggy, et je le sens attr des deux mains mon bassin et remuer de plus en plus fort. Il a soudain un râle, s'immobilise et sort doucement de mon cul.

Je reste la tête dans le coussin, allongé sur le ventre. Je sens les draps humides de mon propre sperme contre mon ventre. Je voudrais disparaître...
Je l'entend se rhabiller, aller à la porte. Il me dit :
"je vais descendre au bar, pour te laisser le temps de reprendre seul tes esprits et rejoindre ton bungalow. Ne t'inquiète pas, les photos n'ont jamais été transférées sur mon ordi, je n'avais aucune intention de les envoyer, et tout cela restera entre nous. Pendant toutes ces vacances, tes a-priori sur les homos m'ont agacés, j'ai voulu te donner une leçon, te montrer que les pulsions sexuelles humaines ne se résument pas à hétéro ou homo, c'est plus complexe que ça."

Il a claqué la porte en partant.

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