Jules Baisera-T-Il Enfin Tamara. Épisode 5/18

Si son problème avec Karine l’affectait beaucoup, sachant qu’il perdait une amie avec laquelle Jules pouvait tout dire mais aussi toute l’aide qu’elle pouvait lui apporter, il ne regrettait en rien sa décision, au risque de perdre une amante formidable. Elle était allée beaucoup trop loin dans ses critiques infondées contre la jeune martiniquaise qui n’y était probablement pour rien dans cette affaire. Par contre, il vivait très mal la fuite de Tamara sans avoir eu d’explication, il attendait dorénavant d’avoir la possibilité de lui parler franchement de ses sentiments envers elle. Malheureusement, ce dimanche, il n’était pas parvenu à la joindre et n’en connaissait pas la cause.

En arrivant au lycée le lundi, dans le couloir devant la salle des profs, il rencontra Manon déambulant par là. Ne voulant pas, pour le moment se retrouver nez à nez avec sa mère, il en profita pour lui annoncer et pour s’excuser auprès de la jeune fille :
— Écoute Manon, tu tombes bien. Je ne pourrai pas venir cette semaine t’aider à faire tes devoirs car j’ai des problèmes familiaux que je dois résoudre.
— J’espère que ce n’est pas trop grave Monsieur Pennys. Je suis vraiment déçue car j’aime beaucoup quand vous êtes avec moi.
— Non ne n’inquiète pas, ce n’est que passager…

Chez elle, Manon s’était doutée de quelque chose car en entendant parler sa mère lorsqu’elle lui avait parler de Jules, elle vit dans ses yeux qu’un certain différent s’était installés entre eux, voulant en savoir plus, la jeune fille poursuivit :
— C’est ma mère, c’est ça ? Et pour la semaine prochaine, on fait comme d’habitude ?
— Nous verrons ça, nous en reparlerons plus tard.

Étant interrompu par un collègue, Jules en profita pour laisser Manon à ses occupations. Lorsqu’il avait fixé cette jeune fille, il s’aperçut qu’elle avait bien grandi depuis qu’il l’avait rencontrée pour la première fois et il sentit chez elle une certaine attirance.

Il ne l’avait jamais regardé ainsi et se demandait si la gamine n’était pas tombée amoureuse de lui, il en était très gêné. Après avoir bu le café avec ses collègues, se retrouvant seul, avant de pénétrer dans la salle de cours, il sortit son portable et envoya son premier SMS à Tamara :
« Bonjour ma princesse ! J’ai très envie de voir. Grosses bises. »

Cela faisait quatre jours que Jules se morfondait dans son petit appartement, il n’avait revu, ni Karine depuis leur rupture, ni Tamara à laquelle il avait envoyé une multitude de SMS sans jamais recevoir de réponse. Malgré tout, ne pouvant se passer de faire l’amour aussi longtemps, il était toutefois sorti au « New-Club » afin de satisfaire ses besoins en essayant de trouver là-bas une femme qui pouvait le soulager. Ce soir -là, il fut tout heureux de rencontrer Sandy avec laquelle il avait passé la nuit dans ses bras pour le plus grand bonheur de la jeune caissière. Devant la retrouver chez elle le vendredi soir, Jules avant de quitter son appartement, renvoya à Tamara toujours le même SMS, pour la énième fois.

Pendant ces quatre journées extrêmement longues, la jeune martiniquaise avait bien réfléchi, elle avait compris que Jules avait une vie sexuelle bien remplie avant de la connaitre, elle ne pouvait donc pas lui en vouloir pour cela. Ne voulant pas se donner à lui, elle se sentait en partie fautive de ce qui était arrivé. Aujourd’hui, elle s’en voulait beaucoup de s’être enfuit ce soir-là, sans lui donner d’explication. Ce fut la raison pour laquelle, elle prit la décision de répondre enfin à son dernier texto. Mais voulant toutefois savoir si Jules lui mentait, l’ayant vu faire l’amour à Karine, elle lança sa dernière carte :
« Jules ! Couches-tu avec Madame Marchand. »

Jules voulant vraiment se réconcilier avec elle lui répondit instantanément et franchement :
« Oui, Tamara, je ne veux rien te cacher. J’ai couché avec elle mais je te promets que j’ai rompu depuis le soir où tu étais venue.
Je t’expliquerai tout ce que tu veux savoir. »
Tamara sauta de joie intérieurement, elle se doutait que Jules était un type bien, il n’y avait plus aucune raison pour continuer à lui faire la tête. Elle lui renvoya donc un autre texto :
« Peux-tu venir à la maison maintenant ? »
« J’arrive, je cours, je saute et je m’envole. »

Très heureuse mais anxieuse était l’état de Tamara qui savait au plus profond d’elle-même qu’elle devait avouer son passé. Ce secret si lourd et douloureux qu’elle gardait dans sa mémoire depuis près de dix ans. Cela ne faisait que quelques jours qu’ils se connaissaient, néanmoins, lorsqu’elle était avec Jules, elle ressentait ce feu qui brûlait ses entrailles, elle se sentait légère comme une plume et n’avait qu'une seule envie désormais, se donner à lui, alors qu’elle n’était jamais allée plus loin qu’un flirt et quelques caresses intimes avec le peu d’hommes qu’elle avait pu rencontrer. Même si elle l’avait vu coucher avec cette femme divorcée de son immeuble, elle le lui pardonnait, par contre cette Karine l'agaçait au plus haut point. Non seulement elle avait profité de son départ pour venir séduire son ami mais elle se doutait bien qu’elle était capable de faire tout son possible pour mettre des bâtons dans les roues à leur relation.

Après cette invitation directe de Tamara, qui réchauffa son cœur, Jules avait immédiatement sauté sur l’occasion. Il envoya un texto à Sandy lui annonçant qu’il ne viendrait pas ce soir, juste avant de monter dans sa voiture pour rejoindre sa princesse des îles. Il n’avait pu attendre plus longtemps, en chemin, il lui téléphona afin de savoir si elle était sûre de ce qui l’attendait car il était certain qu’elle voulait coucher avec lui, cela ne faisait aucun doute :
— Eh ma princesse ! Je suis en route. Tu sais pourquoi je viens ce soir ? Hein !

Tamara resta un instant, silencieuse, en imaginant à quoi Jules faisait allusion, son cœur battait la chamade, elle appréhendait car elle n'avait jamais vraiment fait l’amour à un homme.
Mais elle savait que ce soir, elle se donnerait à lui. Puis elle répondit : « Naturellement Jules ne me prend pas pour une demeurée ». Afin de se montrer à son avantage, elle changeait sa tenue décontractée et enfilait une robe courte et légère. Lorsque la sonnerie de la porte d’entrée retentit pour la première fois. Il était déjà 20 heures, une fois, deux fois puis trois fois, à la troisième sonnerie, elle se précipita à la porte pour ouvrir :
— Me voici ma princesse.

Tamara le tira par la manche, ferma sa porte avec son pied, plaqua Jules contre le mur du couloir et lui sauta au cou. Il s'empressa de déposer ses lèvres sur les siennes pour un long et profond baiser. Tamara répondait en ouvrant la bouche afin qu'il introduise sa langue en elle. Ce baiser était doux, passionné et si bon qu'elle frissonnait en lui caressant la nuque :
— Hum ! Jules. Gémit-elle lorsqu’il commença à lui caresser les seins et ses fesses.

Elle était si belle et sexy dans cette tenue que Jules la désirait, elle sentit sur son ventre qu’il bandait déjà. Ce qui avait pour effet que Tamara devenait également très excitée, une douce chaleur naissait au plus profond de son intimité et lui procurait un plaisir agréable entre ses cuisses. Jules l'embrassait encore, elle se frottait à lui :
— Hum ! Gémit-il. J’ai très envie de toi…En détachant sa bouche pour la fixer dans les yeux.

La timidité et la gêne de Tamara reprirent le dessus, elle se détacha de lui et quitta le hall et en se dirigeant vers le salon, elle lui demanda ce qu’il voulait boire :
— Je boirais bien une bière si tu en as.
— Oui ! J’ai des canettes de « Pleasure » Pour les adultes en chaleur. Installe-toi, j’arrive.

Jules pris possession de façon décontractée, d’un des deux fauteuils et regarda Tamara de dos se dirigeant vers la cuisine. Sa démarche était gracieuse et féline, Jules eu l'occasion de la reluquer et prendre plaisir à découvrir ses formes harmonieuses et pleines sous sa robe presque transparente.
Elle portait un slip si fin que la vue du morceau de tissu qui fendait ses fesses et sa fente pubienne quand elle marchait, lui coupait le souffle. Sa princesse lui mettait le feu, il était à l’étroit dans son pantalon. En revenant, Tamara lui tendit sa bière fraîche avant de s’assoir jambes repliées, sur le tapis à quelques pas de lui :
— Tu ne bois pas ma chérie ?
— Non ! Je n’ai pas soif et je n'aime pas trop la bière.

Il ne fut pas surpris, la bière était très souvent une affaire de mecs, devait-elle se dire. Il se demanda si elle vivait dans ce monde moderne ? La voyant si loin de lui, une idée germa dans son esprit, il déposa la canette sur la table basse puis se mit à quatre pattes, doucement imitant un fauve, il s’approchait d’elle levant la patte droite comme s’il voulait la griffer. Tamara voulut se relever du tapis quand il lui dit de ramper pour lui échapper. Elle marqua un temps d’arrêt mais Jules étant rassurant, patient et attentif en lui disant qu’elle devait apprendre à lâcher-prise et rechercher son plaisir, Tamara se prenant au jeu, obéit et rampa à son tour en faisant la même chose. Arrivée à genoux face à lui, Jules lui tint le bras :
— Tu es si belle. Je suis heureux d'être là avec toi ce soir.
— Moi, aussi. Je suis désolée pour...

Voulant revenir sur leur dispute, il lui ferma la bouche d'un doigt et se pencha vers elle et l'embrassa. Tamara ouvrit ses lèvres pour répondre à son baiser et lorsque leurs mains s'étaient jointes, elle avait pressé ses lèvres d'ingénue contre les siennes. En se roulant sur le tapis moelleux, ils faisaient mine de se battre tout en conservant leurs bouches soudées.
Jules et Tamara s’allongèrent, elle glissa sa main sur la poitrine musclée de son amant soupirant de plaisir, tandis qu’il fit de même en lui caressant les seins, pinçant ses tétons sur le tissu ce qui lui arrachait des petits cris, elle ronronnait comme une chatte en chaleur. Il l’encouragea de passer ses mains sur toutes les parties de son corps, lui disant qu’il en rêvait. Lui aussi la caressait avec insistance, il désirait toucher sa peau de pêche. Elle avait des difficultés de répondre à ces mots tendres et doux, elle en bégayait…

Jules glissa une main sous sa robe et accentua ses caresses, il lui demanda de déboutonner sa chemise et elle le fit avec promptitude, sous l'étreinte de leurs langues. Il la suçait, lui léchait le bout de ses lèvres et les mordillait. Tamara, les yeux remplis de passion se sentait humide entre les cuisses, la tension qui nouait son ventre, trempait son intimité :
— Dis-moi que c'est bon ! Dis-le ma princesse.
— Hum ! Oh ! Oui ! C'est si bon ! Tes mains sont si douces Jules.

Tamara était dans ses pensées érotiques, elle lui caressait les épaules, les bras, le torse en ondulant entre ses bras. Elle était sous son charme et naviguait sur les eaux du désir. Comme transportée sur son île, à peine connue et où elle aimerait y retourner. C'était si bon de se laisser aimer par cet homme, elle comprenait pourquoi les femmes courraient toutes après lui. Jules ne tarda pas à la déshabiller, il lui retira sa robe et redoubla ses caresses sur sa peau, ses seins, son ventre, son pubis avec ses doigts et sa bouche, son souffle chaud était un aphrodisiaque sur elle.

Tamara se perdait dans le désir, sa respiration devenait plus rapide et entrecoupée. Il déboucla la ceinture de son pantalon le rabaissant sur ses jambes. Il était beau, musclé à souhait, avec des bras et des jambes bien proportionnés et fermes. Elle ne s'empêchait pas de passer ses mains de haut en bas, les baladant également sur ses fesses rondes qu’elle affectionnait. Tout en lui, respirait le mâle dans toute sa puissance.
Jules se détacha un moment d'elle pour délivrer son sexe dont il était assez fier, il était en pleine érection et gorgé de sang, pour lui présenter :
— Caresse-moi Tamie... Je veux que tu le prennes dans la main. Lui disait-il la voix rauque.

Un immense silence s'abattit dans la pièce, comme à leur dernière rencontre, Tamara resta figée sans dire un mot et son visage blêmit. Elle essaya tout de même de parler, mais il était impossible pour elle de parvenir à dire une seule phrase :
— Heu !... Que … Je...
— Que t'arrive-t-il Tamara ?
— Heu !...Tu es si pâle malgré ton teint chocolat. Tu n'aimes pas que je t'appelle Tamie ? Demanda Jules lui prenant le visage entre les mains. Parle-moi Tamara ! Dit-il presque en criant. Tamara !

Voyant qu’elle restait figée devant lui, Jules commençait à s’énerver, ne sachant pas pourquoi elle passait ainsi du paradis à l’enfer. Comme elle ne le regardait plus, il la secoua et lui dit en se fâchant quelque peu :
— Je te préviens, si tu ne me dis rien, je me lève et je fous le camp d'ici ! Je sais que quelque chose ne va pas, dis-le-moi où je me barre et ne revient plus.

Oh non, Tamara ne voulait absolument pas que Jules s’en aille, elle tenait trop à lui pour cela. Elle leva les yeux vers lui, confuse, tel un chien battu en faisant non de la tête : « Ne pars pas, reste. Je...c'est que je... ». Jules la voyant ainsi, eut de la peine pour elle, mais resta assez ferme. Il se rassit sur le fauteuil tout en restant torse nu et son sexe toujours en érection. Son envie d'elle était si cuisante qu'il avait presque mal entre les jambes s'il ne se soulageait pas. Karine, Sandy et les autres, il s’en moquait royalement, c’était Tamara sa princesse des îles, mais elle se refusait à lui. Il essaya de reprendre le contrôle et lui parla calmement, presque tout doucement en l’appelant :
— Tamara....Regarde-moi s’il te plait.

Elle tourna son regard vers lui, prit une grande aspiration, expira fortement, puis ses mots sortirent de sa bouche :
— J'ai été abusée, cria-t-elle.
Le choc le laissa muet un moment, Jules sentit un frisson glacé refroidir ses ardeurs. Non ! Ce n'était pas possible, pas elle. Pas sa Tamara ! il lui demanda de venir près de lui, elle s’assis sur ses genoux. Le plus difficile était passé, il fallait maintenant qu’elle lui dise toute la vérité et crevé l’abcès. Elle savait qu’un jour ou l’autre cela devait arriver. Calmement, elle lui expliqua ce qu’il lui était arrivé.

« Après la disparition de ma mère, mon père étant sans travail, il ne pouvait plus me garder à la maison. Pour pouvoir suivre mes études, j’ai donc été vivre chez ma tante en métropole. Elle n’était pas mariée, n’avait pas d’ et vivait chez son compagnon « Ben ». Cet homme était très gentil, très attentionné et avenant. Il s’occupait de moi comme sa propre fille. Ça faisait deux ans que je vivais chez eux, j’étais bien, tout se passait à merveille. Ma tante ici était ma seule famille et Ben remplaçait mon père, je n’hésitais jamais à lui faire des câlins lorsque nous étions devant la télé, j’étais en manque d’affection et il m’apportait ce dont j’avais besoin. »

« Pourtant ce jour-là, je venais d’avoir 18 ans, Sylviane ma tante ne rentrant que tard du travail, avait demandé à Ben de faire quelques courses. J’en avais profité pour m’accaparer de la salle de bain afin de pouvoir être tranquille pour me masturber. En effet, depuis plus d’un an avec mes amies, nous parlions de cela, j’aimais le faire dans mon lit mais je préférais sous la douche. C’était tellement bon de sentir l'eau coulant sur mon corps, d’une main je me caressais le sein et de l’autre, je me touchais le sexe. »

« J'avais mon doigt qui remuait en moi, j’avais les yeux fermés, je commençais à prendre du plaisir à ressentir ma vulve coulée sur mon majeur. Absorbée par le désir et ayant les yeux clos, je ne savais pas que Ben était là à me regarder. Je me suis aperçue de sa présence, lorsqu’il avait fermé le robinet. À genoux dans la baignoire, très surprise mon premier réflexe fut de passer mes bras sur la poitrine. J’étais si gênée qu’il m’ait vu me masturber que je me suis même excusée. Il me caressa les cheveux trempés et me dit :
— Ne t’inquiète pas ma chérie, je ne le dirai pas à Sylviane, ce sera notre secret.
Puis en se penchant, il posa sa bouche sur ma joue me fit quelques petits bisous et ses lèvres se sont posées sur les miennes tout naturellement. »
— Le salaud. S’exclama Jules.

Voulant absolument poursuivre son histoire, Tamara lui mit le doigt sur la bouche en lui demandant de se taire et continua : « Je ne savais plus quoi faire, j’étais comme tétanisée, je ne trouvais pas ça normal mais Ben ne m’avais jamais fait de mal, au contraire, il était très affectueux, il ne me fit pas peur et prise par l’extase de ma masturbation, je laissai sa langue remuer autour de la mienne et je prenais même du plaisir à le faire car il me caressait le dos avec sa main droite et avait emprisonné mon sein droit avec sa main gauche, j’adorais ça. »

« Sans que je m’en aperçoive, prise par ce baiser doux et sensuel, il avait baissé son pantalon et plus vite qu’il ne faut pour le dire, son sexe avait remplacé sa langue dans ma bouche. Emportée par le désir qui montait en moi quelques minutes plus tôt et surtout d’après les discussions que nous avions à l’école sur le sujet des fellations, je l'ai sucé pendant quelques minutes, il gémissait et semblait tellement heureux que j'ai continué encore et encore. Dans mon for intérieur, je savais que je ne devais pas faire ça, mais je ne pourrais pas dire aujourd’hui quelle raison m’avait poussé à ne pas lui résister et à lui obéir. »
— C’est impensable de t’avoir fait faire une chose pareille ! Intervint Jules en serrant Tamara dans ses bras : Je suis désolé pour toi, poursuivit-il en lui caressant les cheveux.
— Attends mon chéri laisse-moi finir tu veux ? Après, nous n’en reparlerons jamais plus.

Jules la sentait trembler sous ses bras mais elle reprenait calmement le fil de son histoire : « Ben me voyant m’appliquer lui procurant du plaisir avec ma bouche, demandait sans cesse si j'aimais ça. Je n’appréciais pas du tout, je trouvais cela dégueulasse mais je le faisais pour lui et j'avais fini par lui dire oui. Lorsque son sexe fut très dur au contact de ma langue, je pense qu’il n’était pas loin d’éjaculer, il a retiré sa verge de ma bouche et me fit me lever. »

« Alors, il m’aida à enjamber la baignoire, à l’aide de ses deux mains posées sur mes hanches, il me demanda de me mettre face contre le mur. J’avais fait tout ce qu’il me disait de faire sans jamais le repousser, pensant que je prenais du plaisir, il m’a aussitôt tiré les fesses vers lui, je sentis qu'il m’écartait mes fesses et me mit son sexe en moi. Tellement il fut doux et mouillée probablement par l’excitation, je n’avais même pas ressenti la douleur de mon dépucelage. Il me pénétra ainsi pendant plusieurs minutes avant de se retirer et se masturba pour finir par se vider sur le tapis de sol de la salle de bain. »

« Quand il est parti, il me fit une bise sur la joue en me disant que j’étais une gentille fille, qu’il m’adorait mais que je ne devais rien dire non plus à tante Sylvianne : “N’oublie pas, c’est notre secret“. Comme si rien ne s’était passé, il était retourné à la cuisine. C’est à cet instant que je compris l’énorme erreur que je venais de faire, j'avais les larmes aux yeux, avec ses mots doux, sa tendresse, il avait fait de moi son jouet et je culpabilisais car je l’avais laissé faire, j’en avais même tiré une certaine fierté sur le coup. J’étais restée assise sous la douche pendant près de quarante minutes, je m’étais savonnée plusieurs fois comme pour me laver de mes pêchers. Je n’avais jamais osé le dire à Sylviane car je me sentais coupable mais à partir de ce jour, je ne l’ai plus laissé m’approcher ni même me toucher. J’étais dégoutée des hommes et des fellations. »
— Si je pouvais le voir, je le ais ce malheureux.

Tamara ne l'écoutait presque pas comme étant en transe dans un autre monde. Elle lui montra son sexe nu à moitié en érection et Jules comprit, il pouvait en effet deviner pourquoi elle avait réagi ainsi, lorsqu’il lui avait demandé par deux fois de lui faire une fellation. Il regrettait à présent de l’avoir menacée de la quitter et de lui avoir infligé de lui dévoiler ces très mauvais souvenirs :
— Tamara ! Je ne te demanderai plus de faire ce que tu n’as pas envie de faire. Je ne te ferai jamais de mal.

Tamara secoua la tête de bas en haut en signe d’approbation, Jules avait raison, il fallait maintenant passer à autre chose, elle se sentait libérée de ce poids qu’elle avait à l’intérieur et lui nouait le ventre. Il lui avait fait la promesse de lui apprendre ce qu'était les joies de l'amour physique et de prendre un réel plaisir dans les bras d’un homme. Il avait enfin gagné sa confiance.
Nous verrons la suite dans un prochain récit.

Chères lectrices et chers lecteurs, merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous aussi, vous avez envie de raconter vos histoires d’amour ou de sexe, contactez-moi par e-mail, avec votre aide, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr

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