Le Photographe

En mettant la main sur la correspondance de Virginie, Bob découvrit que sa belle se prostituait. Certes, il ne s’agit pas d’une prostitution de rue, glauque et à l’hygiène déplorable. Non, la fille fit le choix de réserver le commerce de son corps à quelques privilégiés qu’elle rencontra aux débuts de ses relations dans le cercle très fermé d’un club privé.

L’histoire commença quand la belle décida de faire un shooting photo. C’était au tout début de son emménagement avec Bob rue du Midi à Vincennes. Cela faisait quelques années déjà qu’elle était en couple avec Bob. Les deux amoureux s’installèrent cependant ensemble sous le même toit pour la première fois. Bob payait les loyers et ne demanda jamais rien à Virginie. Un salaire et un héritage familiale lui permettait de le faire.

A la même époque, Olivier commença à peine à entrer dans la vie de Virginie. Certes, la belle vécut avec lui une première relation qui eut très tôt finit en fanfare à la veille (ou aux lendemains) des examens de fin d’année (Voir le récit gang bang d’Olivier avec Virginie).

En arrivant à Vincennes, Virginie ne connaissait pas la ville. Sa famille était originaire d’une petite ville de la banlieue de l’ouest parisien. Sa mère habitait un pavillon dans la région de Saint-Germain-en-Laye. C’est là que la Belle fit la rencontre de Bob, au lycée Bonaparte. Les deux tourtereaux s’aimèrent et se découvrirent puis avancèrent et finirent leurs études sur Paname la capitale. Virginie intégra un cursus de BTS et Bob une école d’ingénieur. Les rencontres pour l’un et l’autre se multiplièrent rapidement. Mais en tout état de cause, ce fut surtout pour Virginie (pour qui les hommes n’avaient désormais plus de mystère) que les rencontres s’enchainèrent.

La belle effectivement devint souvent de plus en plus irrésistible. Ses yeux, la blondeur de ses cheveux, son sourire, tout en elle se transformait au fur et à mesure de ses rencontres en la rendant plus belle et plus lumineuse.



C’est dans ce contexte, que la belle découvrit pour la première fois de sa vie le shooting photo, d’abord sur la vitrine d’une boutique ; ensuite, sur quelques blogs et autres magazines féminins.

Les photos de femmes que Virginie contemplait sur les sites étaient plus belles les unes que les autres. La belle ne pouvait s’empêcher de les admirer, de les envier, un peu aussi. Elle les trouvait coquettes, élégantes, féminines. Virginie se sentait, en même temps, délaissée par Bob qui ne pensait qu’à son travail :

- Pourquoi ne pas faire un shooting photo ? se demanda-t-elle.

Virginie prit alors contact avec un photographe de Paris qui la conseilla sur les modalités et les tarifs. L’homme lui indiqua que les photos pouvaient se faire en intérieur comme en extérieur, en ville ou à la campagne. Virginie avait le choix de l’embarras.

- La seule différence est dans le prix, indiqua le photographe. « Le moins cher est en intérieur. J’ai un appartement qui me sert de studio. Nous pouvons le visiter ! »

Virginie hésita et fit la moue, se méfiant tout de même de cet inconnu. Elle n’était pas convaincue qu’une photo en intérieur serait plus belle qu’une photo en extérieur. Elle n’avait cependant pas les moyens de s’offrir plus ; et hors de question de trouver un arrangement avec le photographe. Elle ne le voulait pas ; puis, il y avait la déontologie du métier qui fait que ce dernier ne devait coucher avec aucune de ses modèles. La réalité est pourtant si souvent différente !

Virginie opta donc pour une série de photos en intérieur. Le rendez-vous fut pris un samedi, quelques jours après cette première rencontre, le temps pour elle de trouver un créneau disponible.

En faisant le choix de réaliser un shooting photo, Virginie se réconforta en se disant que cela serait bien pour elle et pour son image. La belle cependant ne concevait pas quel résultat le tirage pouvait donner sur elle. Il fallait pour cela attendre la fin du shooting.


Le photographe fut très professionnel avec Virginie. Dans le studio, il demanda à Virginie très poliment de s’asseoir sur une chaise qu’il lui désigna. La belle portait un pull en laine qui lui allait si bien et une jupe noire en velours côtelé. L’homme demanda à la belle de passer ses mains dans ses cheveux pour les relever. Aussitôt fait, il commença par prendre des photos de face puis de profils et de trois-quarts. L’homme, debout devant elle, trouva Virginie particulièrement photogénique et encouragea la belle à se déplacer et à prendre plus de postures. Virginie se leva et déambula dans le studio, autour de la chaise et devant la fenêtre. Le photographe lui laissa carte blanche lui demandant seulement de penser à regarder l’objectif de temps en temps. La belle se prit au jeu, désinhibée par la franche sympathie du photographe.

Enfin de séance, l’homme complimenta Virginie pour sa prestance :

- Je crois que les photos vont être très belles, ajouta-t-il.

Virginie précisa qu’elle avait hâte de voir le résultat. L’homme lui proposa un second rendez-vous. Il voulait, disait-il, que la jeune femme réalise ce qu’il appelait un shooting photo boudoir. La belle ne savait pas ce que c’était. L’homme lui précisa alors qu’il s’agissait d’une série de photos de charme, et qu’en aucun cas, qu’il ne s’agissait de photos pornographiques. Virginie, immédiatement, fut séduite par l’idée, mais voulait en savoir plus. L’homme lui montra un book de ses plus belles réalisations.

- Tu peux aussi allez voir sur mon site. J’ai une page spécialisée, précisa-t-il à Virginie. « Je te laisse y réfléchir et on en reparle la semaine prochaine, d’accord ? »


En entrant chez elle, Virginie était contente d’avoir fait le shooting photo. La belle se sentait bien, plus sûre et plus sereine de sa personne et de sa beauté. Elle se demanda néanmoins si c’était une bonne idée d’en parler à Bob. Elle décida pour le moment de garder cela pour elle-même.


De retour à l’appartement, Virginie se connecta pour voir la page dont le photographe lui avait parlée. Dès le lendemain, elle espérait voir sur son ordinateur le mail que l’homme lui avait promis de lui envoyer. Elle dut attendre encore quelques jours mais pas trop car avant la fin de la semaine, c’était chose faite. Le mail arriva avec un dossier zippé. En l’ouvrant, Virginie découvrit ses propres photos et une image d’elle comme elle n’en avait jamais vu jusqu’à alors. Les jeux de lumières, d’ombres et de pénombres étaient parfaits. La netteté de l’image était excellente. « Ce photographe est vraiment extraordinaire ! » se dit-elle. En regardant les photos, elle se découvrit plus femme que jamais, avec davantage de charme et davantage de féminité. Elle comprenait enfin pourquoi elle plaisait tant aux hommes.


Le samedi suivant, Virginie avait confirmé au photographe son accord pour un shooting photo boudoir. La belle fit signifier au professionnel, toutefois, qu’elle ne pourrait pas venir à cause de Bob qui devait passer le week-end chez ses parents pour un anniversaire. Virginie ne pouvait pas ne pas l’accompagner. Les parents de Bob n’auraient pas compris son absence. Sans échoir, la belle reporta discrètement son rendez-vous à la semaine suivant. Le photographe n’y vit aucune objection.

En arrivant à son rendez-vous, le samedi d’après, la belle portait une jupe en tweed rayée de noir et de blanc avec boutons sur les côtés. Le photographe la complimenta sur sa tenue. Elle venait pour retirer les photos qu’elle avait faites précédemment. Le photographe les lui remit. Il demanda par la même occasion à la Belle si elle avait réfléchi pour le shooting photo boudoir.

Virginie acquiesça par l’affirmative. L’homme lui demanda alors si elle avait quelques vêtements sexy pour le shooting. Virginie lui dit qu’elle avait dit bien cela dans sa garde-robe. L’homme s’assura néanmoins qu’elle avait bien compris :

- De toute façon, c’est vous qui décidez, précisa le photographe.
« Il faut avant tout que vous vous sentiez à l’aise dans les vêtements ».

Virginie ne manqua pas de remarquer que l’homme venait de la vouvoyer alors qu’il la tutoya les deux semaines précédentes. La belle lui en fit gentiment la remarque et vit qu’il était particulièrement troublé.

- Ce n’est pas grave dit-elle. On fait comme vous voulez, lui lança-t-elle malicieusement.


En rentrant chez elle et en regardant dans sa garde-robe, Virginie ne trouva cependant que des choses qu’elle trouvait ordinaires pour un shooting. Elle n’avait vraiment pas envie de mettre ce qu’elle avait dans sa penderie. La Belle décida alors de faire les magasins. Pour bien faire les choses, elle demanda à une copine de l’accompagner pour avoir un second avis et puis surtout, pour papoter. Sur le chemin, Virginie confia à sa meilleure amie que si elle voulait s’acheter des fringues, c’était en fait pour réaliser un shooting photo boudoir.

- Ce n’est pas vrai, toi aussi ? tu veux faire ça ? s’enthousiasma la jeune fille. « J’ai fait exactement la même chose il y a quatre ans pour mes dix-huit ans. C’est mon copain de l’époque qui m’a aidé à financer ». « C’est trop cool que tu fasses ça. Moi j’ai adoré ! Je suis trop contente pour toi ! » ajouta la jeune femme.

Virginie qui ne s’attendait pas à une telle révélation et s’enthousiasma encore plus à son tour. En entrant dans la boutique choisie par la copine, les deux jeunes femmes se fit tellement remarquer que tous le personnel et les clientes déjà en place se retournèrent sur leur passage. Les deux filles, en effet, étaient fortement excitées par la démarche de Virginie.

La belle acheta jupes, crop tops, une paire de soulier neuve, et même une nuisette en tulle bleu azur. En rentrant, elle se rendit compte qu’elle avait dépensé beaucoup d’argent.

A suivre.

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