Prélude À La Soumission

Je rencontrai Youssouf à l'approche de l'été, mes parents décidèrent d'une vaste rénovation de leur demeure campagnarde. Durant les trois premières semaines, je n'eus aucune opportunité de croiser les ouvriers, occupée que j'étais par mon année en lycée catholique et par mes entraînements et compétitions d'escrime. Quand les vacances scolaires débutèrent, je sombrais alors dans une bienheureuse solitude et restais à la maison. Pourtant, je cédai à la curiosité et depuis la fenêtre de ma chambre, surveillais les ouvriers s'affairer. Je repérai l'un des leurs à son remarquable physique, à son crâne rasé, à sa peau couleur d'ébène. Je me décidai à l'observer attentivement. Allongée sur un transat vêtue d'un maillot de bain rose bonbon, je m'adonnais à une lecture dissipée. En réalité, abritée derrière des lunettes de soleil, j'admirais sous la sueur son torse musclé et vierge de tout poil. Je détaillais ses biceps saillants, ses pectoraux gonflés, ses abdominaux ciselés et devinais sous son pantalon des cuisses de taureau. Comparé à son corps enivrant, son visage me parut des plus banals mais je compris vite que seule la puissance physique émanant d'un corps masculin m'intéressait. Il comprit mon manège et m'adressa la parole au bout de trois journées. Il avait trente-deux ans et s'exprimait d'une manière directe dans un argot auquel je n'étais ni habituée ni réceptive. Pourtant, j'appréciais sa sincérité débordante, son intelligence douteuse et le manque de délicatesse qu'il témoignait à mon égard. Je ne voulais clairement entretenir aucun lien avec un homme maniéré. Au contraire, je désirais un véritable mâle. Surprise par son initiative puis émoustillée par sa proximité, mon cœur palpita. Très troublée, je conservai néanmoins une assurance de façade, dissimulai mes yeux pétillants derrière les lunettes de soleil et esquissai des sourires aussi naturels qu'inconsciemment séducteurs. Son approche se conclut le jour même par ma première expérience sexuelle.



Quatre jours après, un drame se produisit. Mes parents périrent dans un accident de voiture. J'avais toujours entretenu des rapports exécrables avec mes géniteurs mais devenue subitement orpheline, je dus composer avec une situation déroutante. Leur exécuteur testamentaire devint mon tuteur et ordonna la poursuite des travaux. Insouciante, je poursuivais ma scolarité, continuais l'escrime et résidais désormais en compagnie de Youssouf. Il n'existait pourtant ni sentiment amoureux ni complicité entre nous. Il gardait la fibre ancien légionnaire et se rendit coupable dès le départ d'infidélités à répétition qui m'exaspéraient. En revanche, nous nous régalions de nos corps respectifs. Il se comportait formidablement pendant nos ébats et m'offrait un apprentissage accéléré. Il me sodomisa dès notre troisième rapport après m'avoir conseillé sur la manière de procéder à un lavement anal. Il m'acheta le matériel approprié et je pratiquai le soin demandé. Le moment venu, il m'installa en levrette, croupe relevée, et pointa son gland contre ma pastille. Je grimaçai, pleurai et criai de douleur durant cette initiation. Il ignora mes réactions, progressa imperturbablement dans mon anus et accentua son pilonnage. Son chibre circoncis mesurant une petite vingtaine de centimètres et d'une épaisseur appréciable dévasta mon petit trou. Au fil des semaines, j'y prenais goût et savourais le mélange exquis d'une douleur quasi-orgasmique associée à un intense plaisir cérébral. À l'inverse, je n'éprouvais que souffrance durant les pénétrations en gorge profonde. Je ne parvenais jamais à le prendre entièrement en bouche, butais piteusement au bout d'une dizaine de centimètres et le contraignais à meurtrir bouche, luette et gorge pour obtenir une meilleure percée. La présence prolongée de son membre gênait ma respiration. Lorsqu'il stationnait dans ma gorge afin d'admirer fièrement son œuvre, je suffoquais lentement mais sûrement. Il accompagnait de temps à autre la manœuvre en serrant mon cou ou en pinçant mes narines et ne relâchait l'étreinte que quand il me voyait défaillir.
Quoiqu'il advenait, je larmoyais, la salive s'échappait à torrents d'entre mes lèvres, pendait à mon menton et humidifiait son chibre et ses boules remplies de sève. Je ne m'en plaignais nullement. J'acceptais les conséquences tant heureuses que fâcheuses de ma fascination intacte pour son impressionnante puissance physique, sans cesse déployée et magnifiée dans notre accouplement.

L'âge de la majorité atteint, je pus profiter davantage encore de mon important héritage, m'adonnais à un shopping continuel et remplissais un dressing gagnant en gigantisme. Je portais des tenues de styles résolument variés mais généralement toujours légères et sexy. J'avais toujours été narcissique et veillais à capter l'attention masculine, considérée comme une appréciable flatterie. Youssouf adorait mon corps, appréciait le confort matériel dans lequel nous vivions et tirait une grande satisfaction de ses sorties au bras d'une jeune bourgeoise blanche. Il se vengeait ainsi de son enfance miséreuse dans un bidonville de Bamako et je n'avais aucune raison de lui en tenir rigueur. Néanmoins, je refusais obstinément de laisser un autre individu, quel qu'il soit, goûter à mon corps. J'estimais disposer d'un l'étalon rêvé dont j'étais toujours stupidement éprise et ne souhaitais pas davantage changer de mœurs. Mais j'appréciais appâter pour mieux repousser les avances masculines. Mon attitude naturellement hautaine, mon arrogance démesurée, mon visage glacial et mon regard intense et défiant ajoutaient au déshonneur de mes victimes. Cela m'amusait et je considérais ne rien risquer puisque Youssouf avait le mérite de respecter et faire respecter mes choix. Les années s'écoulèrent encore sans changement notable. Je menais des études en psychologie, Youssouf poursuivait dans la vie active et nous continuions à combler nos conséquents besoins charnels.

À vingt-et-un ans, une évolution profonde s'accomplit. Une fin de journée du mois de mars 2008, Youssouf, mon compagnon de toujours désormais âgé de trente-sept ans, m'indiqua qu'il invitait à dîner l'un de ses collègues le soir-même.
Il le connaissait depuis peu mais se réjouissait d'avoir rencontré un compatriote malien partageant des goûts identiques. La perspective me contrariait et je m'attendais à une soirée d'un ennui mortel mais je demandai néanmoins à la bonne de préparer un repas copieux. Je montai au premier étage et gagnai la salle de bains. Je me fis couler un bain moussant presque brûlant, y demeurai durant environ une heure et pratiquai un lavement anal en prévision d'une nuit animée. Une fois essuyée, je passai dans ma chambre et sélectionnai soigneusement ma tenue. J'optai pour un ensemble noir aussi onéreux que classe assorti avec ma longue et ondulée crinière noire corbeau et mon teint légèrement halé. J'enfilai un corset en satin coupé court proposant un décolleté plongeant. Je fixai les agrafes métalliques à l'avant et le laçai dans le dos de manière à compresser ma poitrine siliconée. En effet, dès ma majorité, privilégiant le cœur à la raison, j'abandonnai mon 85B en pomme. Lucidement, j'écartai d'emblée la proposition du 85E vantée par Youssouf et penchai pour un délicieux 85D. Ma paire de melons tranchait depuis lors avec la minceur de ma silhouette. La fréquentation assidue de ma salle de fitness m'autorisait le maintien continuel d'un poids de 44 kilos pour un petit mètre 57. Vint ensuite le tour d'un micro string en dentelle ne dissimulant que mon minou à l'éternelle épilation brésilienne, à savoir un large triangle de poils pubiens taillés ras que j'arborais en permanence. J'y ajoutai une minijupe plissée, équipée d'une ceinture noire, moulant admirablement mon petit cul bombé d'une fermeté exemplaire. Je terminai en chaussant des bottes en vinyle à talons de quatorze centimètres de haut, dont des semelles plate-formes de quatre centimètres, atteignant quasiment mes genoux et lacées sur toute la partie arrière, dévoilant ainsi mes mollets. Je complétai ma tenue de gants mitaines en dentelle noire couvrant paumes et poignets et d'un tour de cou en dentelle noire. Je me coiffai et confectionnai un chignon en veillant à ce qu'aucune mèche rebelle ne dépasse.
Puis je me maquillai, appliquai le mascara, embellis mes lèvres d'un gloss rouge, mes joues d'un fard rouge et mes paupières d'un fard noir accordé à des yeux de même couleur. La touche finale consistait en l'apposition sur le cou, les épaules et la poitrine de quelques gouttes de N°5 de Chanel.

Je descendis à la cuisine, me montrai satisfaite de la besogne de la bonne mais la renvoyai en omettant de la remercier. Youssouf me rejoignit et je détaillais sa tenue. Il revêtait un jean noir et un simple débardeur blanc moulant impeccablement sa musculature de plus en plus démesurée ainsi que des chaussures noires en daim. Je fis une moue de désapprobation devant une apparence si négligée. Il ne prit pas même la peine de répliquer et disparut. Des crissements sur le gravier m'avertirent de l'arrivée de son ami. Je restai dans le salon et entendis Youssouf bavarder bruyamment avec son ami. Nous échangeâmes un regard prolongé quand il apparut dans mon champ de vision, en chemise noire à manches longues, jean délavé et chaussures noires habillées. Nous nous scrutions mutuellement. Sa morphologie différait sensiblement de celle de Youssouf, excepté leurs crânes rasés, leurs peaux couleur d'ébène et leurs tailles d'approximativement un mètre 85. Il était extrêmement trapu et présentait un embonpoint beaucoup trop prononcé à mon goût. Je jugeai aussi ses traits plus grossiers et son nez plus épaté. La gravité de son regard ne m'inspirait rien qui vaille. Il semblait me dévorer des yeux. Youssouf rompit le silence et m'indiqua qu'il se prénommait Abdoulaye. Il s'approcha et je dus lever la tête pour scruter son visage. Soudainement, il agrippa ma taille de ses mains fermes et colla sa lourde carcasse contre mon corps. Il riva ses yeux inquisiteurs dans les miens, se lécha les babines, déposa un baiser humide sur chacune de mes joues avant de humer le parfum dans mon cou et d'examiner ma poitrine. Il en détacha finalement son regard vorace, relâcha son étreinte et recula d'un pas. Cette attitude me décontenança au point que j'en étais restée figée sur place. Cela ne dura que de courtes secondes mais elles parurent se prolonger indéfiniment. J'avais lamentablement échoué à garder l'aspect inexpressif de mon visage et mon émoi s'y lisait encore certainement. Je parvins à recomposer en apparence mon attitude distante lorsque Youssouf invita Abdoulaye à s'asseoir à sa gauche sur notre interminable canapé en cuir blanc, composé de deux parties perpendiculaires égales. Quant à moi, je m'installai à sa droite et posai ma botte gauche sur ma cuisse droite.

Absente de la conversation engagée, les yeux dans le vague, je tentais d'effacer mon effrayant désordre intérieur. Youssouf nous servit une coupe de champagne dont je bus quelques gorgées alors que les hommes grignotèrent des biscuits apéritifs. Youssouf me réprimanda quand il me jugea trop distraite et je lui jetai un regard furibond. Ils continuèrent néanmoins leur insolente discussion. Abdoulaye continuait à me fixer avec une pénible insistance, exprima sa forte préférence pour les blondes et me recommanda une teinture. Youssouf sembla abonda dans son sens. Au lieu de rétorquer, je vidai d'un trait ma coupe et agacée, retombai dans mon mutisme. Une dizaine de minutes s'écoula sans que je n'intervienne, absorbant deux coupes supplémentaires et luttant contre la tentation de fulminer. Revenant à la réalité, je décidai de débarrasser la table basse et annonçai que le repas allait être servi dans la salle à manger. Je marchai en direction de la cuisine, mes talons claquaient sur le carrelage, quand Abdoulaye se fendit d'une nouvelle remarque : "J'sens qu'on va se régaler.". Je compris le sous-entendu, mes joues s'empourprèrent mais je me contins. Je ne m'étendrai pas sur le repas, confinant au festin pour ces messieurs qui terminèrent repus et au picorage dans mon cas. L'appétit ne me venait pas. Je m'occupais du service sans témoigner d'émotion extérieure. Par contre, intérieurement, j'étais partagée entre fureur et anxiété. Leur comportement irrespectueux à mon égard me déplaisait. Désormais, ils m'ignoraient totalement et j'eus l'irritante impression d'être considérée comme une vulgaire maîtresse de maison. Ils ne cessaient d'entamer des dialogues salaces, braillaient et riaient. Je craignais aussi la suite des évènements. Les remarques d'Abdoulaye, pleines d'insinuations, n'autorisaient aucun doute. Il comptait me dépecer. Un détail conforta cette conclusion. Apparemment, Aboudaye, âgé de quarante-quatre ans, avait croupi douze années en prison, recouvré depuis peu sa liberté et ne s'était rien mis sous la dent depuis sa condamnation. Je préférai ignorer le motif de son incarcération.

Paradoxalement, je ne détachais plus mon regard de sa personne depuis cette révélation. Bien que l'aspect convenu de la discussion entamée me permettait de conserver mon minois glaçant, je perdais progressivement de ma suffisance et de ma morgue. Je buvais immodérément du vin rouge, un Bordeaux, de façon bien plus conséquente qu'à mon habitude. Sans atteindre l'ivresse, je devais néanmoins me concentrer pour suivre la conversation, les yeux pétillants, le cœur palpitant. Je suis persuadée qu'il ne s'agissait pas de la seule raison qui ait conduit à la modification de mon comportement mais l'alcool joua assurément le rôle d'agent désinhibant. Je scrutais Abdoulaye et distinguais une aura semblable à celle de Youssouf quoique d'une nature très différente. Youssouf me fascinait par sa musculature irréprochable et la puissance physique qui s'en dégageait. À l'inverse, je percevais chez Abdoulaye une irrésistible volonté de domination psychologique. Déboussolée, je n'écartais plus l'idée de m'offrir en pâture. Cependant, jamais quiconque ne m'avait imposé sa férule psychologique et il me restait suffisamment d'orgueil pour que je ne m'avoue pas immédiatement vaincue. Abdoulaye proposa à Youssouf de terminer la bouteille mais il refusa et me réserva cet honneur. Déraisonnable, je vidai d'un trait le verre qu'Abdoulaye remplit aussitôt du vin restant. J'avalai une gorgée avant de rechigner à achever le contenu subsistant. Abdoulaye m'interpella, et d'un ton d'une fermeté inouïe, m'ordonna de le finir. Je succombai. La tête me tournait, mes idées s'y embrouillaient et mes défenses craquaient de toute part. Ma poitrine se soulevait à un rythme élevé et je frémissais. Ils retournèrent sur le canapé tandis que je débarrassais la table. Je passais quelques minutes entre la salle à manger et la cuisine tandis que j'entendais au loin du bruit, en l'occurrence des couinements et des cris. J'eus immédiatement la sensation qu'ils regardaient un film pornographique.

Quand je revins dans le salon, je vis sur l'écran géant l'image d'une jeune femme blonde à la poitrine siliconée aux prises avec plusieurs chibres noirs. Youssouf se trouvait nu sur le bord droit du canapé, Abdoulaye à l'intersection de deux parties. Ce dernier m'invita à le rejoindre. Je m'exécutai en avançant d'une démarche hésitante et m'assis à sa gauche, le buste raide et les cuisses légèrement écartées offertes à la contemplation. Il m'observa attentivement avant de conclure dédaigneusement : "T'es sacrément bien gaulée mais tu s'rais beaucoup mieux en blonde.". Son obstination à vanter les blondes m'aurait horripilé en temps normal mais le contexte ne s'y prêtait pas. Je ressentais de la gêne à l'idée de le décevoir. Il me mit en attente encore quelques minutes, obnubilé par l'écran. Je trépignais d'impatience en apercevant une bosse sous son jean. Regarder une blonde crouler sous les queues et double pénétrée ne m'excitait pas le moins du monde. Youssouf visionnait déjà trop de films semblables à mon goût mais je m'efforçais de suivre la scène. La séquence achevée sur un bukkake, ils reportèrent leur attention sur moi. J'étais toujours assise au bord du canapé et fixais Abdoulaye. Il y remarqua un ultime soupçon de provocation. Il réprima ma conduite d'une gifle cinglante et quelque peu étourdissante sur ma joue droite. Les traces rougies de ses doigts devaient y apparaître. "Me regarde jamais de cette manière, c'est pigé ?". Les yeux baissés, dans le vague, je m'entendis prononcer un faible "Oui" que je dus renouveler à haute voix : "C'est mieux. Bon, Youssouf a oublié de t'dresser. On en a parlé tous les deux et on a décidé de s'occuper de r'faire ton éducation. Tu peux m'croire, tu te comporteras plus jamais comme tu l'as fait ce soir. T'as un gros potentiel mais t'es encore qu'une insupportable sainte nitouche. Ça va changer. À partir de maintenant, des queues, tu vas en voir défiler.". Son discours me rendit honteuse. Je n'aurais jamais accepté habituellement d'entendre ce genre de propos mais venant de lui, ma honte ne provenait pas du fait de n'oser lui répondre mais de la certitude de lui avoir donné une mauvaise impression préliminaire.

Néanmoins, la perspective d'une évolution radicale de mon mode de vie et la possibilité d'être livrée à d'autres mâles par sa seule volonté m'effrayaient. Sans doute était-ce un reste profondément ancré de fierté. Pourtant, mon excitation ne diminuait pas, bien au contraire. Je ne recouvrais mes esprits que trop lentement pour espérer en revenir à mon attitude antérieure. De toute façon, j'étais émoustillée et je ne me voilais pas la face. Mes barrières étaient définitivement rompues, je buvais ses paroles comme du petit lait même si je devais encore en assimiler la portée. Il s'adressa à nouveau à moi, du même ton assuré et ferme qu'il employait continuellement, exigeant que j'ôte mes bottes puis mon haut. Je me levai, lui tournai partiellement le dos, posai ma jambe droite puis ma jambe gauche sur la table basse et retirai gracieusement mes bottes. Ensuite, je dégrafai mon corset et libérai ainsi ma lourde poitrine. Sa disproportion par rapport à mon buste n'en était que plus valorisée. Il m'ordonna de m'aligner devant lui. Lui resta campé sur le canapé en position de force puisqu'il me confirma l'interdiction de le regarder. Il palpa durant un temps infini mes seins, les pris en main, les soupesa et s'attarda sur mes gros tétons roses. Il leur réserva un traitement de faveur, les pinça brutalement, y promena sa langue et les mordilla. Je gémis et laissais parfois échapper de faibles cris saccadés. En dehors des bruits de succion, un silence particulièrement pesant régnait dans la pièce. L'examen se conclut par une volée de gifles assénées dans le but de vérifier la fermeté de ma poitrine temporairement rougie : "Ça, ça me plaît, on y touchera pas. De grosses loches, ça m'montre que t'es une salope dans l'âme. T'es faite pour la baise, gamine. Il te reste juste à l'comprendre.".

J'observai le mutisme le plus complet quand il reprit son inspection. Toujours perturbée, j'échouai à ralentir mon rythme cardiaque. Le contact de ses paumes calleuses sur ma peau douce me faisait frémir. Je ne savais comment réagir dans une situation si inédite. Il caressa mes petons, mes mollets, en constata la fermeté puis remonta très lentement le long de mes cuisses. Il s'arrêta juste avant d'atteindre ma mini jupe. Il consentit enfin à se lever. Il saisit mon bras gauche d'une poigne ferme et me conduisit jusqu'à l'extrémité droite du canapé où la table basse ne pourrait gêner nos mouvements. Il se plaça devant moi, se débarrassa de sa chemise, dévoilant son torse robuste, un ventre imposant, de la poitrine et une pilosité abondante. Il passa derrière moi, immisça ses mains sous ma mini jupe et la fit descendre jusqu'à ce qu'elle tombe le long de mes jambes. D'un geste habile, je la repoussai du pied droit. Il prit mes globes en main, les tapota et après avoir écarté mon micro string, parcourut d'un seul doigt ma raie, de ma rondelle jusqu'à ma fente. Il ne s'y attarda pas et se contenta d'un contrôle de routine. Néanmoins, il prit le soin de me délivrer du micro string qui chut à son tour. Il ôta ses derniers vêtements et exigea que j'observe son chibre. Je tournai la tête en arrière et aperçus un sexe circoncis et bandé mesurant un peu moins de vingt centimètres, moins long mais plus épais que celui de Youssouf. Trop épais raisonnai-je. Sa largeur me paraissait excessive. Il s'assit devant moi, sa tige et ses boules dans le vide. "Fais-moi voir comme tu suces.". Je me glissai entre ses cuisses, à quatre pattes, ôtai mes gants mitaines devenus gênants, gardai un appui au sol avec ma main droite et pris dans la gauche son chibre. Je ne parvenais pas à en faire le tour. Je commençais à le masturber lentement avant de hasarder ma langue sur son gland. J'y déposais de brefs coups de langue tout en continuant à l'astiquer. Je posais mes lèvres autour de son gland, l'aspirais et manipulais sa queue pour parvenir à lécher sa surface du gland jusqu'à la base. Je réitérais la manœuvre jusqu'à ce qu'il soit entièrement lubrifié.

Me baissant, je réussis à poser ma langue sur ses boules remplies de semence. Je repris la masturbation à un rythme accru, parcourus la surface de ses bourses et les aspirai par endroits. Je me redressais régulièrement et frottais son gland contre mes tétons durcis. Il gémissait faiblement et caressait sans délicatesse mon visage. Je me réjouissais de le pomper ainsi et utilisais ma méthode habituelle si apprécié de Youssouf. Cependant, je devais m'empêcher de le fixer intensément dans les yeux. Je passais aux choses sérieuses et m'essayais à gober son gourdin. J'éprouvais des difficultés et devais ouvrir la bouche au maximum pour l'y accueillir. À chaque mouvement de va-et-vient, des frottements se produisaient mais en dépit de cette sensation inédite et assez plaisante, je persévérais à le sucer. Je l'avalais sur quelques centimètres, branlais vivement la surface libre, frôlais la base de sa queue de mes ongles longs vernis de rouge, m'avançais au fil des secondes, agitais ma langue et accélérais jusqu'à la fatidique dizaine de centimètres. Je stagnais désormais et il s'en rendit rapidement compte. Il émit un grognement, plaça sa main droite sous ma mâchoire et sa main gauche derrière mon crâne. Alors, poussant ma tête en avant, il s'enfonça, dévastant ma bouche et ma gorge, dépassant ma luette et entraînant des pleurs. Je bavais abondamment mais à cause de l'étroitesse de l'espace entre son chibre et mes lèvres, la salive stagnait en grande partie dans ma cavité buccale. Je suffoquais déjà quand il cessa sa percée et demeura de longues secondes enfoncé. Il se retira lorsqu'il m'estima sur le point d'. Je repris bruyamment ma respiration, haletai à la recherche d'oxygène et en toussant, projetai des flots de salive sur le carrelage. Sans dire mot, il reprit appui sur ma tête et glissa sa queue dans ma bouche. Le calvaire recommença, les effets de la pénétration se révélaient identiques jusqu'au moment où il appuya de toute sa puissance. La douleur s'accentua, je perdis contact avec la réalité avant qu'une claque ne me remette d'aplomb malgré mon affaiblissement consécutif au manque d'oxygénation. Mon nez pointait contre sa bedaine, mes lèvres contre la peau entourant la base de sa queue. Je ne réalisais pas alors avoir englouti sa matraque. Il me baisa vigoureusement de longs instants. La douleur me vrillait le crâne et ne s'atténua que très légèrement une fois délivrée de son ascendant.

La mâchoire démontée, la gorge en feu, les deux mains posées sur le carrelage, la tête penchée vers le sol, un filet de salive tendu entre ma lèvre inférieure et son gland, un autre pendu au menton, mes joues ruisselaient de larmes et des traînées de mascara s'y remarquaient. Je rejetai à nouveau une importante quantité de bave. Je ne la crachai pas, elle s'écoulait sans mon intervention. "Youssouf, j'crois qu'à l'avenir, son gosier s'ra bien ouvert pour ta bite." Ils rirent de bon cœur. Il est vrai que je ne gobais jamais entier le pieu de Youssouf qui s'était rapproché de nous pour observer. Toutefois, il mesurait quelques centimètres de plus et je doutais fortement qu'il puisse remplir un pareil objectif. Abdoulaye se renversa sur le canapé, allongé sur le dos, les cuisses écartées et les mollets en l'air. Tenant fièrement son membre en main, il m'intima l'ordre de lui prodiguer un anulingus. Réticente, j'hésitai quelques secondes avant de capter son regard furieux. Alors, les mains posées sur le rebord du canapé, j'approchai mon visage et donnai quelques coups de langue près de son anus. Mécontent, il gifla sévèrement mes deux joues et encore étourdie, il colla mon visage contre son cul. Je mis un peu plus de bonne volonté et gardais ma langue en lien permanent avec son anus. J'y prenais goût, fermais mes paupières et léchais avec avidité le pourtour de son anus. À mon propre étonnement, j'écartais davantage ses fesses, ouvrant son anus pour y aventurer le bout de la langue. Il gémissait et me laissait agir à ma guise, se contenant d'appuyer parfois mon visage contre sa raie. Il daigna ensuite abandonner sa place à Youssouf qui, imitant sa posture, eut également droit à son premier anulingus, en tout cas réalisé par mes soins. Je m'appliquais et me régalais de leurs anus, j'entrais encore le bout de la langue dans son petit trou. Youssouf gémissait et s'astiquait, yeux au plafond mais il mit un terme à l'anulingus en se rasseyant.

Au bord du canapé, il désirait que je le pompe sans aucune préparation préalable. Son empressement me choqua. Je retins ma langue et le pris en bouche sur une dizaine de centimètres, ne balayant son chibre avec ma langue qu'à l'intérieur de ma cavité buccale et branlant la surface disponible. Il insistait sur mes tétons, les pinçait, les tirait et les tordait dans tous les sens. Par contre, il ne m'imposa pas de gorge profonde et je pus le fixer durant toute la fellation. Cela représentait à mon avis une preuve ô combien accablante de son laxisme en matière de domination psychologique. Durant cet intermède, Abdoulaye relança le film, sélectionnant probablement une nouvelle séquence que j'ignorais royalement. Il se tint à l'écart de courtes minutes avant de me réquisitionner à son service exclusif. Youssouf se reporta sur le visionnage de l'écran. Le son très élevé m'assourdissait. Allongée sur le dos, sur le canapé, les cuisses écartelées, la tête et les épaules reposant contre le dossier, la croupe au-dessus du vide, je pus à loisir détailler l'image tandis qu'Abdoulaye se délectait de mon minou. Une deuxième blonde, , âgée de trente ans environ, encaissait les assauts d'un second groupe de Noirs. Fellations, gorges profondes, doubles pénétrations, rien ne lui était épargné. À genoux, Abdoulaye exprima son mécontentement de voir mon minou non intégralement épilé. Quand il m'imposa verbalement de renoncer à toute pilosité pubienne, je retins tant bien que mal un accès de colère. Penché en avant, il s'occupa de mon minou. Voulant lui offrir autant d'espace que possible et ne pas imposer mon contact, j'écartai les jambes en position aérienne. Je n'eus pas droit à un cunilingus délicat puisqu'il me bouffait la chatte. Il léchait goulument mes lèvres vaginales, aspirait et mordillait mon clitoris.

Une bouffée de chaleur envahit mon corps quand il introduisit son majeur droit surmonté d'une chevalière dans mon vagin. Je malaxais mes seins, pinçais mes tétons et mordillais ma lèvre inférieure. Il me pénétra énergiquement avant d'ajouter l'index. Il me baisait la chatte, y tournait ses doigts et ma cyprine commençait à se répandre. Ma main gauche se dirigea vers ma petite fleur et joua avec tandis qu'Abdoulaye me donnait à lécher ses deux doigts trempés. Ma langue agile n'en perdit pas une seule goutte. Il enfourna à nouveau ses doigts dans mon antre et les accompagna de son annulaire. Je couinais sans cesse et agitais frénétiquement mon clitoris mais il suspendit finalement son geste. Je fis de même et le regardai se redresser. J'évitai de le fixer. Posant ses mains près du dossier, il put ainsi me surplomber et j'entourai sa taille de mes jambes. Il écarta mon vagin, dévoila sa délicate teinte rose, pointa son gland contre mes lèvres vaginales et l'y plongea. Il y parvint sans difficulté majeure mais la suite s'annonçait moins évidente. Sa queue épaisse progressa lentement et brusqua le passage. Les mains crispées sur le rebord du canapé, je laissai échapper un petit cri prolongé. Finalement, mon sexe enserra à tel point le sien qu'il le contraignit à se frayer un chemin brutalement. Je me contentais de regarder son torse robuste et la pénétration. Il n'avait pas la même vitesse de pénétration que Youssouf mais il compensait par la largeur de son sexe démolisseur. Il adopta immédiatement un rythme de croisière moyennement élevé et le conserva. Il suait à grosses gouttes et du fait de sa position, sa transpiration achevait sa course sur mon corps. Mes couinements répétés accompagnaient ses rares gémissements. Je me sentais comblée, et par la largeur de son mandrin, et par le désintérêt total qu'il me portait. J'appréciais à sa juste valeur la bestialité du rapport. Je vécus d'ailleurs mon premier orgasme de la soirée lors d'une accélération soudaine. Paupières closes, bras relevés, mains crispées sur le haut du dossier, je jouis bruyamment. Abdoulaye ignora l'évènement et continua à me labourer. Youssouf, en raison de la fin de la séquence pornographique, nous rejoignit.

Abdoulaye lui laissa le soin de lui succéder. Youssouf profita de sa plus grande taille pour me pénétrer agenouillé. Je gardai les cuisses écartées. Je lus sa surprise quand il contempla mon minou. Il sortait béant de la pénétration d'Abdoulaye et Youssouf s'y glissa aisément. Je décidai de conserver mes mains sur le haut du dossier mais Abdoulaye revint à la charge. Il s'agenouilla à ma gauche sur le canapé et présenta son sexe face à ma tête tournée de côté. Je le pompais du mieux que me le permettait ma situation. Je léchais son gland, goûtais à ma cyprine et avalais sa queue sur moins d'une dizaine de centimètres. Mes mouvements de tête s'avéraient irréguliers et cela l'agaçait visiblement. Il posait souvent une main sur l'un de mes seins, le remuait, le pressait sauvagement, le claquait. Il déformait mes joues à l'aide de son gland, giflait mon visage avec sa queue, y répandait de la salive, étouffait mes couinements et décida de m'imposer une gorge profonde light. Une main derrière mon crâne, deux doigts pinçant parfois mes narines, il me baisa la bouche sur une quinzaine de centimètres. Je ne pleurais pas mais bavais. Un filet de salive pendait à chaque fois entre ma bouche et son gland lorsqu'il ressortait tandis qu'un autre filet pendait à mon menton et tombait sur mes melons. Cela se reproduisait très souvent. Je n'oubliais nullement le travail de Youssouf. Il remplissait toujours à merveille sa fonction de marteau piqueur, me culbutait à une cadence hallucinante. Seule ma position permettait à mon corps d'éviter le ballotement. Il finit par saisir mes mollets dans ses paumes. Je ressentais un intense plaisir, tant physique que cérébral. Je me réjouissais de leur présence oppressante et de la façon dont ils me traitaient. Ils faisaient chacun étalage d'une puissante hypnotisante. Ils me considéraient comme un vulgaire morceau de viande et ne se souciaient aucunement de mon plaisir. À défaut, ils m'en procuraient involontairement de par leurs aptitudes et attitudes. Abdoulaye, soucieux de récupérer la mainmise, arrêta Youssouf.

Il me laissa sur le canapé mais me fit reposer sur le flanc droit. Youssouf, genou droit sur le canapé, prit appui avec sa main droite sur le dossier et continua à m'enfiler. Mon mollet gauche reposait sur son épaule gauche quand Abdoulaye présenta son chibre au-dessus de mon visage. Je léchais ses boules et pompais son dard. Il continuait à tripoter mes seins et à me baiser modestement la bouche. Il défit soudainement mon chignon, me prit par les cheveux et me traîna à quatre pattes sur le carrelage où il me disposa en levrette. D'un geste sûr, il plaqua mes épaules, où se répandait désormais ma crinière, sur le carrelage, y écrasant ma poitrine. Il écarta mes globes et éjecta un crachat sur ma pastille qui dut manquer sa cible. Il garda un seul genou au sol. Son gland vint toucher ma rondelle et s'y enfonça. J'étais terrifiée par l'épaisseur de son chibre et craignais la sodomie. Il poussa longuement, ne progressant que centimètre par centimètre, m'arrachant une grimace et quelques larmes. Je retins mes cris en mordant ma lèvre inférieure. J'accueillais pour la première fois un calibre si impressionnant et cela ne se passait pas sans encombre. Il parvint enfin à un point de saturation, quelques centimètres seulement devaient manquer et il s'estima sans doute satisfait. Mon anus enserrait entièrement son pieu qui débuta de lents allers-retours avant que la sodomie ne gagne en intensité. Il continuait à suer à grosses gouttes, martyrisait mon anus et multipliait les fessées. Je m'obstinais à retenir mes cris, ce qui lui déplut certainement. Il profita de ma petite taille pour placer un pied devant ma bouche et m'incita à l'ouvrir. Je desserrai la mâchoire et mes cris se firent entendre. Il décéléra et se contenta ensuite d'une sodomie à moyenne cadence en mesure d'élargir mon orifice. Il me donna ses orteils à sucer. Cette situation particulièrement humiliante ne me dérangeait pas et je remplissais mon devoir consciencieusement. Il me sembla dangereusement faiblir et dépité, laissa sa place à Youssouf. En résumé, j'eus l'impression qu'il effectuait le travail de sape et abandonnait le gros œuvre à mon endurant compagnon. Ce dernier s'en chargea comme à son habitude, tout en puissance.

Il me permit de reprendre un appui décent. Je veillais à demeurer bien cambrée et décidais de rester penchée, soutenant mon poids sur mes avant-bras. Il posa ses mains sur mes épaules menues et démonta mon fondement béant. Son appui atténuait mon balancement et renforçait les sensations de la sodomie qu'il pratiquait désormais en me chevauchant. Je criais et grimaçais. Youssouf m'accorda une nouvelle alternance et revint investir ma fente. Aussitôt, Abdoulaye repassa à l'attaque et se campa devant mon visage : "Allez, goûte ton cul salope.". J'obtempérai et pompai son dard. Je pris plaisir à téter son gland. Il évita la gorge profonde, voulant à coup sûr me ménager. Les deux continuaient à suer, notamment Abdoulaye dont le corps brillait d'une transpiration torrentielle. Je ne ressentais aucune répulsion, estimant qu'il s'agissait d'un élément essentiel des rapports sexuels. Je me trouvais d'ailleurs comme eux, en nage. Des mèches de cheveux se trouvaient collées sur mes joues et sur mon front. Alors que j'allais accéder à l'orgasme, Youssouf se retira d'un commun accord avec Abdoulaye. Je me réagenouillai. Abdoulaye profita de ma position pour glisser sa queue entre mes obus. Je les compressai afin de couver son membre entre mes deux seins. Il le fit coulisser à petite vitesse. La tête baissée, je donnai des coups de langue sur son gland. La manœuvre ne s'étendit pas et Abdoulaye s'allongea sur le canapé. Il m'indiqua de lui tourner le dos et je m'empalai donc l'anus sur sa queue. L'opération fut d'une facilité presque déconcertante tant mon anus était dilaté. Accroupie, mains sur le cuir, j'imposais moi-même le tempo. Soumise à une fatigue croissante, je parvins cependant à gesticuler promptement sur son membre. J'émis mes couinements coutumiers. Je me renversai en arrière, pieds posés sur le canapé, assurai mon équilibre grâce à mes bras et pensai qu'Abdoulaye en profiterait pour reprendre le contrôle des opérations. Je fus donc très surprise de constater que Youssouf s'agenouillait devant moi. Abdoulaye me prévint "Tu ne pensais quand même pas y échapper ? Un garage à bites, ça s'remplit.". Il n'ajouta rien d'autre.

Pétrifiée, je marquai un long temps d'arrêt, mes battements cardiaques un peu apaisés reprirent de plus belle. Youssouf écarta mes cuisses, tâtonna à la recherche de la position idéale. Il s'agenouilla, se pencha en avant, colla son torse contre mon buste et se rapprocha jusqu'à pointer son gland contre ma fente. Les cuisses écartées abritant un vagin en feu, les jambes sans appui dans les airs passées par-dessus ses cuisses, j'allais découvrir la double pénétration et ce n'était pas sans un soupçon d'appréhension. À peine le gland enfilé, Youssouf me perfora facilement. J'éprouvai une première impression très positive et ressentis une authentique satisfaction d'accueillir un chibre dans chacun de mes orifices principaux et d'être remplie par ces deux mâles. Ils tentèrent de me labourer en rythme mais n'y réussirent qu'au bout d'une minute. Une fois la vitesse de croisière déterminée, ils me labourèrent avec entrain, alternant doubles pénétrations vives et puissants coups de reins. Quelquefois, Abdoulaye me fessait. Un sourire au visage, paupières closes, je couinais, criais et profitais à plein de la sensation géniale d'un plaisir double. Dans ma position inconfortable, j'étais de toute manière condamnée à subir leurs assauts. Ils s'acharnèrent sur mes trous en gémissant et je me repentis pour l'erreur monumentale que j'avais commise en refusant jusqu'à présent cette pratique. Elle risquait de devenir un péché mignon dont je raffolerai et qui mériterait le sacrifice de mon orgueil sur l'autel du plaisir. Suite à un second orgasme, j'eus néanmoins le malheur d'atteindre les limites de mon endurance, mise à rude épreuve par ces deux colosses. Abdoulaye glissa son bras droit sous mes genoux et me renversa encore en arrière. Mes jambes reposaient désormais contre le torse de Youssouf. Je reposais directement sur son ventre et Youssouf bénéficiait lui d'un angle optimal de pénétration. Au bout de plusieurs dizaines de secondes, Abdoulaye corsa encore l'affaire. Il accentua son emprise, écrasa mes cuisses contre mon buste et colla mes genoux des deux côtés du visage. Ses mains se posèrent derrière mon crâne et le remontèrent autant que possible, au point de l'endolorir. J'étais écartelée, ma croupe relevée. Il dut ainsi quitter mon anus mais Youssouf s'y engouffra et m'emboutit pour deux.

Il alignait les allers-retours dans mon anus et entre mon anus et ma bouche qu'il baisa enfin. Je sentais le souffle chaud et court d'Abdoulaye sur mon dos et ma nuque. Je fus ensuite retournée, placée en levrette, mon ventre plat collé contre la panse velue d'Abdoulaye et ma poitrine offerte à ses lèvres. Il succomba prestement à son attrait et mordit mes tétons au point de me faire crier tandis qu'il marquait clairement le pas dans ma chatte trempée sans que je ne lui reproche. Décidément, dans mon esprit, son mental dominant compensait ses carences physiques. Seul Youssouf, cramponné à mes épaules, eut les ressources nécessaires pour me chevaucher et intensifier la cadence alors que je piochais dans mes réserves. Un regain d'activité de la part d'Abdoulaye me permit de vivre un troisième orgasme haut en couleur. En effet, vidée, je ne poussai qu'un cri sourd. Ces messieurs me demandèrent soudainement de m'agenouiller au bord du canapé tandis qu'eux restaient à leurs places. En me penchant, je pus ainsi branler leurs deux dards et les sucer goulûment à une dernière reprise. Ils quittèrent à leur tour le canapé et m'entrainèrent dans un coin dégagé. Je me positionnai en poirier anal à leur demande, la tête et les épaules sur le carrelage, le corps à la verticale, les mollets tendus vers le plafond et la croupe offerte. Je la réalisai très vite puisque j'en étais adepte. Dans mon état, et en dépit de mon agilité coutumière, je maintenais peu aisément mon équilibre. Ils se situèrent tous deux d'un côté différent de ma croupe. Abdoulaye se rua dans mon anus et Youssouf dans ma chatte, enjambant mes cuisses et ajoutant à la difficulté de ma tâche. Ils jouèrent sur leurs jambes pour enfourner leurs queues dans mes orifices et le premier s'avérait encore moins véloce que son compère. Mais il avait l'infini mérite de me remplir. Après cette expérience concluante du poirier anal, il m'imposa un nouvel agenouillement. Je maintenais le buste droit, valorisant mes obus, et compris évidemment qu'ils allaient me récompenser de leurs semences. J'ouvris la bouche et tirais la langue, frottais faiblement mes lèvres vaginales et mon clitoris avec ma main gauche et observais leurs phallus gorgés de sève. Comme à mon habitude, je refusais de clore mes paupières au risque de récolter du foutre dans un œil.

De face, Youssouf vida ses boules le premier et j'interrompis instantanément ma masturbation. Il ne déposa qu'un seul jet sur ma langue, aspergeant aussi ma lèvre supérieure, une bonne partie de ma joue gauche et l'arête de mon nez. Abdoulaye embraya sans tarder et gicla à gros bouillons en poussant des cris brefs mais tonitruants. Deux jets achevèrent leurs courses sur ma langue et les autres s'écrasèrent sur ma joue droite, sur mon sourcil et mes cils droits et un peu sur ma joue gauche. Ravie, j'avalai les trois jets répandus sur ma langue, saisis leurs chibres et léchai gloutonnement les gouttes présentes sur leurs glands. Je les branlai à nouveau et les pompai sur quelques centimètres. Le foutre coulait sur mes joues et une rasade tomba sur mon sein droit. Ensuite, je reculai et à l'aide de mon majeur et de mon index gauches, je recueillis leurs nectars et léchai langoureusement mes doigts. Je me régalai de leurs spermes gras et me permis de leur adresser un large sourire. Il disparut dès qu'Abdoulaye, penché en avant s'exprima : "Ouais. T'as vraiment du potentiel mais plein de choses à apprendre. J'vais me charger de ton éducation en personne et tu d'viendras une pute, une vraie de vraie.". Je ne réagis pas à ses propos puisque j'étais encore très réservée sur cette question. Ils m'invitèrent à remonter dans ma chambre et j'obtempérai devant ce congédiement en règle. J'effectuais le trajet d'une démarche chancelante due à l'état de mes orifices et aux effets pas encore dissipés de l'alcool. Dans la glace de ma salle de bains, je contemplai mon visage. Les larmes y avaient séché mais il était en nage et les traînées de mascara sur les joues attiraient mon regard. Plusieurs mèches collaient obstinément sur mes joues et mon front. Mon regard semblait particulièrement vitreux et encore un peu embué. Je pris une douche chaude afin de nettoyer mon corps souillé de liquides que je considérais pourtant comme très respectables. Je m'essuyai et m'arrêtai devant le miroir en pied de ma chambre. Je fixais ma chatte. J'étais encore décidée à conserver coûte que coûte ma toison pubienne, élément incontournable de mon apparence physique. Je scrutais ma longue crinière noire corbeau. Je ne voulais assurément la teindre en blond ou la raccourcir pour rien au monde. Dans mon lit douillet, nue et éprouvée, blottie sous la couette, je me disais que je n'accepterai certainement jamais qu'un homme autre que le colosse Youssouf ou le redoutable Abdoulaye me baise. Et pourtant...

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